Les jeunes lycéens sortaient en petits groupes, kippa sur la tête et tsitsit au vent, pour regagner leur domicile après le cours.
Trois de ces jeunes lycéens de 16 ans dont le jeune S. D. et le jeune S. A. ont vu venir vers eux d’abord deux jeunes africains leur demandant un euro, pour justifier de cette prise de contact, sachant très bien qu’ils cherchaient en fait à agresser les jeunes juifs pacifiques, pour uniquement "se faire" des juifs. L’un des trois a réussi à prendre la fuite, tandis que le jeune S. D. était violement frappé au visage à coups de poing et le jeune S. A jeté à terre. Rapidement les jeunes Africains ont fait appel aux autres jeunes de la bande qui à huit se sont acharnés sur les deux jeunes juifs.
Le jeune S. A. à terre a été piétiné de manière barbare, la tête écrasée au sol. Par un concours de circonstances, deux assistantes sociales Madame Landemare et Madame Djaroudi alors qu’elles finissaient toutes deux leur service et passaient devant l’agression, se sont portées au secours des deux jeunes juifs, commotionnés et gravement choqués.
Elles ont eu la gentillesse de raccompagner les jeunes jusqu’à leur domicile, d’où ils ont été conduits aux urgences pour examen. Que ce soient les deux assistantes sociales ou un des témoins de l’agression en la personne de Monsieur Marc Sicnakyski, tous sont d’accord pour considérer le caractère antisémite, et barbare de l’agression.
Une plainte a été déposée auprès du commissariat, et l’enquête suit son cours. Les parents reconnaissant pour l’intervention courageuse des deux assistantes sociales, leur ont adressé un bouquet de fleurs.
Toutes les personnes du quartier confirment le caractère gratuit, barbare, et répétitif de ces agressions à l’encontre de jeunes juifs, et tous reconnaissent que la typologie des agresseurs est constamment la même.
Ces actes insupportables ne semblent pas trouver de solution, et ce n’est pas, les rencontres dans les salons dorés entre personnalités, suivies de déclaration de bonnes intentions qui mettent fin à ce type d’agressions.
Il est à craindre que les choses ne s’arrangent pas tant il est devenu difficile aujourd’hui sans être taxé de racisme de montrer du doigt les agresseurs, que certains aiment qualifier comme étant les victimes d’une politique antisociale. Comme si être pauvre autorise à être un criminel, car c’est bien de justesse que les vraies victimes juives ont échappée à un véritable lynchage.
Il faut espérer que les évènements de Gaza, qui ont eu lieu durant le week-end dernier, ne font pas partie des motifs sous-jacents à cette agression, et que les déclarations haineuses des terroristes palestiniens n’ont pas participé au passage à l’acte. Les commentaires de la presse d’extrême gauche qualifiant tout de suite de crimes contre l’humanité voire de génocide, l’acte d’autodéfense, auquel s’est livré Israël pour défendre sa population civile, sont autant de marques d’antisémitisme que de brulots pour attiser la violence en France à l’encontre des juifs, voire de propos stupides et irresponsables.
On appréciera à sa juste valeur l’absence de condamnation des 300 tirs de roquettes et de missiles contre la population civile israélienne, et les propos stupides de quelques journalistes parlant encore d’occupation israélienne à Gaza.
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Agression de deux jeunes elèves d’une ecole juive après leur cours de sport au stade Porte de Bagnolet le 12/3/12 à 18h et qui doivent leur salut à deux assistantes sociales courageuses qui ont fait fuir le groupe d’agresseurs.
Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme condamne l’agression violente dont ont ete victimes 2 jeunes garçons , élèves d’une école juive ,le 12 mars 2012 vers 18h alors qu’ils quittaient le stade de la Porte de Bagnolet à Paris après leur cours de sport.
Selon les victimes S.A, 16 ans et D.S 16 ans, ils ont été pris à partie par deux individus qui les ont provoqués,puis ont été rejoints par un groupe de jeunes décrits comme d’origine maghrébine et africaine qui les ont frappés à coups de pied, coups de poings. Ils n’ont du leur salut qu’a l’arrivée de deux femmes, assistantes sociales,qui ont vu la scène, arrêté leur voiture, et les ont tirés des griffes de leurs agresseurs qui ont fui. L’une d’entre elles a relaté au BNVCA la violence des agresseurs qui se sont acharnés sur Z..A . Alors qu’il était à terre,ils lui ont pietiné la tête, la cognant sur le bitume, au point que que le jeune homme a perdu connaissance,
Selon les 2 adolescents, ils ont été identifiés comme juifs car ils venaient de quitter le reste du groupe d’élèves dont plusieurs portent comme l’une des victimes,une kippa et le petit châle à franges Cela est confirmé par des témoins et les parents des victimes qui qualifient l’agression d’antisémite bien qu’aucune injure n’ai été prononcée..
Les deux victimes qui ont déposé plainte ont déclaré pouvoir reconnaître certains de leurs agresseurs.
Nous demandons à la Police de tout mettre en oeuvre pour identifier les auteurs , les interpeller pour les mettre à la disposition de la justice qui devra les sanctionner sèvèrement.
Le BNVCA salue le courage et le comportement citoyen des deux assistances sociales qui ont secouru les deux jeunes juifs et les ont raccompagnés à leur domicile.
Le BNVCA salue également le courage d’une troisième personne qui a consenti spontanément à apporter son témoignage,
Le BNVCA qui se portera partie civile auprès des victimes leur exprime son soutien , et leur souhaite un prompt rétablissement .
BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L ’ANTISEMITISME
8 Boulevard Saint Simon 93700 Drancy
Le Président
Sammy GHOZLAN 0668563029
DRANCY le 15/3/12