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Israël : La population arabe en grève mardi à cause de la l’imposture palestinienne de la « nakba »
Europe Israël
Le Comité suprême de suivi des Arabes israéliens a annoncé une grève générale pour mardi, 15 mai 2012, dans ce secteur de la population afin de marquer le jour de la nakba. Ce terme est utilisé par les Arabes pour désigner la ”catastrophe” que représenta pour eux la création de l’État juif.
Les cours seront annulés, les commerces fermés, et les institutions politiques et culturels arabes ne fonctionneront pas. Les grévistes se rassembleront pour manifester leur solidarité avec les détenus palestiniens en grève de la faim en Israël.
Proclamé le 14 mai 1948 en fin d’après-midi, l’Etat d’Israël a accédé à l’indépendance et à la souveraineté le 15 mai à zéro heure. Mais par la suite, les États et organisations arabes ou islamiques, qui en ont fait un jour de deuil : Yôm al- nakba, l’anniversaire de la nakba ou Catastrophe, en imputant à Israel la responsabilité de provoquer l’exil ou de l’expulsion des Arabes palestiniens.
Aujourd’hui le mensonge qu’est le discours sur la nakba est partout. Cette « nakba » est inventée de toutes pièces. Certes, il y eut des personnes forcées de quitter leur foyer à la suite des combats. Bien qu’Israël ait supplie ses habitants arabes de rester, une partie quitta suite aux incitations de ses dirigeants et des gouvernants arabes qui leur promettaient un prompt retour sur tout le territoire, du Jourdain a la mer.
Les sources officielles arabes à ce sujet sont nombreuses alors que, lors de la déclaration d’indépendance, David ben Gourion déclara :
« Aux prises avec une brutale agression, NOUS INVITONS cependant les habitants arabes du pays a préserver les voies de la paix et a jouer leur rôle dans le développement de l’Etat sur la base d’une citoyenneté égale et complète et d’une juste représentation dans tous les organismes et les institutions de l’Etat, qu’ils soient provisoires ou permanents.
NOUS TENDONS la main de l’amitié, de la paix et du bon voisinage a tous les Etats qui nous entourent et a leurs peuples. Nous les invitons a coopérer avec la nation juive indépendante pour le bien commun de tous. L’Etat d’Israël est prêt a contribuer au progrès de l’ensemble du Moyen Orient. »
Le discours sur la nakba est, de fait, une falsification éhontée. Nul n’a demandé aux Arabes vivant sur la terre d’Israël de quitter leurs habitions. Au contraire David ben Gourion les supplia de rester.
Ce qui est sûr, par contre, c’est que les leaders de pratiquement tous les Etats arabo-musulmans de la région mirent en pratique une politique féroce anti-juive, dépossédant, chassant ou forçant au départ, près d’un million de Juifs, entre 1948 et 1973. Un million de Juifs dont la présence est bien antérieure à l’invasion arabo-musulmane du VIIe siècle.
Nul n’a demandé aussi aux Arabes vivant sur la terre d’Israël d’organiser des pogroms antijuifs dès les années 1920. Nul ne leur a demandé de suivre les directives d’Amin al Husseini, mufti de Jérusalem, ami personnel d’Hitler et de tous les dignitaires du Troisième Reich, chantre de la « solution finale », fondateur d’une légion Waffen SS musulmane, père spirituel de tous les dirigeants palestiniens. Les pogroms des années 1920 sont oubliés aujourd’hui par la majorité des historiens arabes.
Nul ne leur a demandé enfin, en 1948, de contribuer à la guerre d’extermination lancée contre Israël dès sa (re)naissance par les pays arabes de la région. Il n’existe aucune preuve historique que les Israéliens ont “déporté” les Arabes en masse. Ce sont d’ailleurs les Arabes qui ont initié la guerre de 1947 pour faire fuir les Juifs (sans parler des émeutes de 1920).
Les Arabes qui n’ont pas pris le parti des exterminationnistes sont citoyens israéliens aujourd’hui, et si nombre d’entre eux crachent sur la démocratie israélienne tout en profitant de ses avantages, ils n’en sont pas moins, disent les derniers sondages, 77% à ne vouloir vivre nulle part ailleurs dans la région et à déclarer qu’ils tiennent à leur nationalité israélienne
La nakba donc est, en soi, un événement négationniste : des gens qui nient la Shoah essaient de présenter un événement qui serait équivalent à la Shoah.
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Les universités européennes de la honte, ou comment obtenir une maîtrise d’antisémitisme.
Les conférences des spécialistes pro-israéliens sont annulées, et ceux qui arrivent sont évacués par les portes arrières. Un journaliste italien tire la sonnette d’alarme, les universités occidentales se transforment de façon inquiétante en bastions de la haine.
D’un regard extérieur, les universités en occident ressemblent à des oasis raffinées où abondent la sagesse et la connaissance. En fait, ces institutions des hautes études se transforment de plus en plus clairement, et de façon brutale, en temples de la haine antisémite. Les facultés célèbres qui forment le berceau de la culture européenne sacrifient la liberté et Israël, en faveur de la barbarie et du refus du progrès.
Même aux Etats-Unis, on commence à baisser les bras. L’institut de recherche juif de San Francisco a publié dernièrement un rapport intitulé « Seul dans le système : comprendre l’isolement des étudiants juifs sur les campus », une des études les plus complètes du genre. D’après ce rapport, plus de 40% des étudiants confirment qu’il y a de l’antisémitisme sur leurs campus. Environ 41% d’entre eux ont dû faire face à des remarques anti-israéliennes de la part de leurs professeurs de classe.
Les chiffres montrent une situation grave, même en Europe. Les universites européennes sont fières d’avoir une population étudiante musulmane importante, par contre, on compte peu d’étudiants juifs ou pro-israéliens. Alors, que 15 a 20% des inscrits dans les universites américaines sont juifs, les facultés européennes ne comptent peut-être qu’un dixième de ces chiffres.
Non aux israéliens, oui au Hezbollah
Nous sommes actuellement les témoins de la plus puissante vague anti-israélienne vue depuis le 6 avril 2002, quand 123 universitaires avaient signé une lettre ouverte publiée par le journal britannique « The Guardian » appelant à suspendre tout contact avec la culture israélienne.
L’université de Provence, en France, a annule l’apparition d’une écrivaine israélienne survivante de la shoah, mais des responsables du Hezbollah ont été autorisés à prononcer un discours à la Sorbonne. En Hollande, l’université Erasmus a organisé dernièrement des manifestations au cours desquelles Israël était comparée à l’ex régime d’apartheid d’Afrique du sud. Mais le cas de Peter van der Horst, professeur d’histoire catholique et juive ancienne à l’université hollandaise d’Utrecht, montre toute la peur et la haine qui dominent l’université hollandaise.
Le chercheur de premier plan comptait prétendre dans son discours d’adieu que « l’islamisation de l’antisémitisme européen est un des développements les plus effrayants de ces dernières décennies ». Le président de l’université l’en a empêché et a censuré sa conférence.
« Ce devait être ma dernière conférence », a déclaré Peter van der Horst. « Dans le Proche-Orient actuel, le niveau de démonisation des juifs est arrivé à un stade incroyable. Les juifs sont accusés de tout ce qui est mal, cela a commence par du cannibalisme lors des attaques contre les Twins-Towers, le tsunami, la grippe aviaire, le SIDA, etc… Le comité de direction de l’université a décidé que mon discours dans son entier était dangereux, et qu’il risquait d’entrainer une réaction violente de la part des ‘organisations étudiantes musulmanes bien organisées’. J’ai décidé de présenter un discours plus court parce que je ne voulais pas m’exposer à un danger potentiel ».
« Je me suis contraint à la censure personnelle », a ajoute Peter van der Horst. « Au pays d’Anne Franck, nous acceptons le fait qu’aujourd’hui les juifs ne peuvent pas se promener avec des symboles religieux. Nous acceptons le fait que les synagogues en Hollande soient sécurisées par la police. Comment cela va t-il finir ? ».
La haine est de plus en plus forte en Angleterre
Des dizaines d’universitaires ont signé dernièrement une pétition qui condamne l’université de Liverpool qui a invité l’adjoint de l’ambassadeur d’Israël en Angleterre à prononcer un discours. A l’université d’Edimbourg en Ecosse, les étudiants ont voté en faveur du boycott des produits israéliens. A l’université Queens de Belfast, des militants palestiniens violents ont attaqué le diplomate israélien Solon Solomon.
Le professeur Benny Morris de l’université Ben Gourion a été attaqué l’année dernière par un groupe de musulmans avant une conférence au « London school of economics ». Apres avoir, malgré tout, fait sa conférence sur la guerre d’indépendance de l’état d’Israël, Morris fut évacué par la porte arrière de la faculté, celle qui sert à sortir les ordures, par crainte pour sa sécurité s’il sortait normalement. « Je me suis senti comme un juif a Berlin dans les années 20″, a raconté Morris sous le choc. « Israël est un sujet totalement tabou en Europe. A Cambridge mon cours a été annulé sous la pression de groupes islamistes. Je crains que la situation ne fasse qu’empirer ».
Encore en Grande-Bretagne, le spécialiste allemand en science politique, Matthias Konzl, a été invite par l’universite de Leads à un séminaire de trois jours. Sa conférence devait porter sur le sujet de « l’héritage d’Hitler : l’antisémitisme islamique au Proche-Orient », et était censée réunir un large public, mais lorsqu’il est arrivé à la faculté on lui a annoncé que son intervention avait été annulée pour des « raisons de sécurité ».
La paix avec Israël est un crime
Au printemps dernier, le professeur israélien Ronen Cohen, dont le pêché est de travailler au centre universitaire d’Ariel, fut éjecté d’une conférence universitaire à Berlin (il fut réintégré après de très vives protestations). En Espagne, le ministre de la construction l’a empêché de participer à une compétition internationale sur l’énergie solaire parce que l’universite d’Ariel se situe en Samarie.
Selon un sondage commandé par le ministère des affaires étrangères espagnol, 62% des étudiants en université ne veulent pas de juifs dans leurs classes. Ces chiffres inquiètent plus qu’ils ne surprennent : les gens les plus antisémites en Espagne sont aussi les plus cultives.
En Italie, les sites internet populaires appellent à créer une « liste noire » des professeurs juifs. Un étudiant israélien de l’université de Torino, Amir Per, a raconté au journal italien « Corriera della sera » que « les juifs qui sont ici cachent leur identité de peur de devenir des cibles ». Le diplomate Shai Cohen a été empêché de prononcer un discours à l’universite de Pise suite à une attaque violente d’étudiants qui l’ont traite de ‘boucher’. L’ambassadeur israélien en Italie, Ehud Gol, a dû se sauver de l’université de Firenze suite à un événement du même genre.
Même en Scandinavie la situation est similaire. Une chaussure fut envoyée sur l’ambassadeur d’Israël, Beni Dagan, pendant sa conférence à l’université de Stockholm. Dans ce même établissement un professeur a publié une lettre appelant les juifs à prendre leurs distances avec Israël s’ils ne veulent pas devenir des cibles de l’antisémitisme. A l’université d’Oslo une étudiante juive, Ania Savsonik, a dû arrêter ses études d’hébreu suite aux attaques antisémites de la part des ses ‘amis’ de l’université. Les universités de Norvège ont interdit de séjour Alan Dershowitz, le célèbre professeur de Harvard, à cause de ses positions pro-israéliennes.
En 1936, au début d’une nouvelle vague d’émeutes anti-juives, le dirigeant sioniste Berl Katznelson avait écrit : « nous devons nous protéger non pas seulement des émeutes physiques mais aussi des émeutes spirituelles ». Mais aujourd’hui les émeutes spirituelles siègent dans les facultés occidentales. Il est question d’une « solution finale » universitaire que l’on peut résumer à l’aide des affiches placardées sur les murs de l’universite de Londres : « La paix avec Israël est un crime ».
Par Giulio Meotti.
Giulio Meotti est un journaliste italien et l’auteur du livre : « La nouvelle shoah : l’histoire non racontée des victimes israéliennes du terrorisme ».
(Europe Israël).
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propos antisémites au mémorial de Breendonk en Belgique (Europe Israël).
Deux ados liégeois écrivent des propos antisémites dans le livre d’Or du mémorial de Breendonk
L’horreur nazie et ses camps de concentration n’ont pas épargné la Belgique et les visites scolaires permettent de sensibiliser les élèves. Le Fort de Breendonk en est une preuve à la fois émouvante et parlante, car l’un des camps nazis les mieux préservés d’Europe. Pourtant des adolescents antisémites profitent d’une visiste scolaire pour écrire des insanités dans le livre d’or du mémorial de Breendonk.
Le 27 avril dernier, une classe d’une école liégeoise a provoqué un sérieux incident lors d’une visite scolaire au mémorial de Breendonk. Deux jeunes ont écrit des propos antisémites dans le livre des visiteurs. Les Territoires de la mémoire ont été alertés.
C’est du jamais vu, en dix ans de carrière, pour le Conservateur de Breendonk, que visitent chaque année plus de 60.000 élèves. Le 27 avril dernier, deux élèves d’une école liégeoise se sont fait remarquer: ils ont écrit des propos antisémites dans le livre d’Or du mémorial.
“C’étaient des propos inacceptables, des raccourcis antisémites hasardeux, directement importés du conflit israélo-arabe. Ça n’avait rien à voir avec Breendonk”, glisse Olivier van der Wilt, Conservateur de Breendonk. “Non, je ne vous dirai pas ce qu’ils avaient écrit, ni de quelle école il s’agit… Ça ne servirait à rien”. L’homme est digne, mais il est visiblement profondément choqué.
Alertée, la titulaire a mené sa petite enquête pour trouver les deux jeunes responsables de ces écrits.
Les ados viennent de s’excuser. Et contact va maintenant être pris par le directeur avec les Territoires de la Mémoire, en vue d’une activité pédagogique d’une journée.
C’est un guide de Breendonk qui a lu les propos et alerté de suite le Conservateur. ”C’était daté et signé, et les commentaires se suivent chronologiquement”, continue M. van der Wilt. “Il n’a donc pas été difficile d’identifier les jeunes. J’ai découpé proprement ces deux “taches” et collé une page vierge pour que ça n’apparaisse plus jamais”.
Selon une autre source, les propos “accusaient Israël et les Juifs d’être les bourreaux actuels”.
source la meuse
RTBF info précise :
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Chaque année, 65 000 élèves se rendent à Breendonk pour cultiver la mémoire de cette sombre période. Un guide leur explique le triste rôle tenu par ce camp nazi durant la guerre. Ce qui n’a pas empêché ces élèves d’écrire ses propos antisémites dans le livre d’or.
Dès que cela a été découvert, la page a été retirée et le conservateur du Mémorial a pris contact avec le professeur et le directeur de l’école « pour demander que des mesures aussi bien disciplinaires que pédagogiques soient prises, ce qui est encore en train de suivre son cours« .
« J’ai reçu depuis lors une lettre d’excuses de ces deux élèves. Ce genre de fait doit être suivi de quelque chose de pédagogique qui permet de faire comprendre à ces jeunes où est l’erreur historique et où est l’inacceptable dans leurs propos« , explique Olivier Van Der Wilt.
A Breendonk, jamais le livre d’or n’avait accueilli de tels propos. Loin d’être découragés, ses responsables se sentent confortés dans l’idée qu’il faut plus que jamais parler du passé aux jeunes.
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Le silence de l'Islam français - Shmuel Trigano (Europe Israël).
L’échec patent et immense de la manifestation des musulmans modérés que le courageux imam Chalghoumi a tenté de réunir marque un tournant et appelle à des conclusions sévères. Elle visait notamment à marquer la désapprobation de(s) musulmans français vis à vis de la violence fondamentaliste en général mais aussi et surtout de l’antisémitisme qui fait rage dans l’opinion musulmane mondiale et qui venait de faire des morts, en France, de la main d’un natif du pays et au nom de l’islam : un acte d’une gravité extrême qui signe le déchirement du lien de la citoyenneté car on ne peut plus avancer (pour « excuser » ? « désamorcer » ?) l’explication de « l’importation du conflit du Moyen Orient ». Cet antisémitisme violent est bien objectivement français.
Il y a bien eu des condamnations de personnalités musulmanes officielles sur le perron de l’Élysée après les assassinats de l’École juive de Toulouse mais force est de constater qu’on ne les a pas entendues appeler à rejoindre en masse la manifestation ratée, et qu’on ne les y a pas vues. Si je me souviens bien, le recteur de la Mosquée de Paris n’a même pas eu à ouvrir la bouche sur ces sujets : c’est le grand Rabbin Bernheim qui, en sa présence et sur le perron de l’Élysée, devant toutes les télévisions a appelé à « ne pas faire d’amalgame ». Était-ce à lui de le faire ? C’est aux musulmans seuls à se mesurer à cette violence qui a surgi au sein d’eux-mêmes et de leur religion pour démontrer leurs intentions pacifiques. Il n’est pas clair à qui le grand Rabbin s’adressait. Aux Juifs qu’il représente, sur le plan du Consistoire ? Cela laissait-il entendre (fâcheusement) qu’ils pouvaient exercer des « représailles » alors qu’il n’y a jamais eu aucun acte de violence juive à l’encontre des musulmans, bien au contraire? Si c’est au grand public, c’était le rôle du président de la République.
Nous attendons toujours une parole de l’islam français officiel condamnant clairement l’antijudaïsme théologique et l’antisémitisme politique. Aucune ventriloquie ne peut y satisfaire. Le mythe d’un « islam modéré » de masse, à la crédibilité duquel les représentants juifs n’ont cessé de contribuer, est désormais éventé. Qu’ont-ils reçu en contrepartie ? Le renvoi d’ascenseur fut très timide et ne concerna que quelques personnalités. Quand des intellectuels musulmans avaient publié une tribune, il y a une dizaine d’années, pour condamner les actes antisémites, ils avaient senti le besoin de se livrer à une violente diatribe anti-israélienne, comme s’ils avaient dû « équilibrer » leur propos en « faveur » des Juifs et alors que les mythes arabes sur ce qui se passe au Moyen Orient font office de « justificatifs » de la violence commises par des Français musulmans envers des Français juifs qui sont leurs concitoyens. C’est aux cris de « Gaza » que des Juifs sont agressés aujourd’hui dans la rue.
Il y a un moment où il faut dire les choses telles qu’elles sont. Une violence d’origine musulmane contre les Juifs s’est installée dans ce pays. Depuis 12 ans, des centaines d’agressions dont la liste est consultable ont été commises. Après le massacre de Toulouse, les organes de veille de la communauté juive constatent une recrudescence d’agressions violentes commises aux cris de célébration de l’assassin. Jusqu’à quand ?
On ne peut ni ne doit accepter la banalisation de cet état de fait. La violence n’est pas le fait de tous les musulmans mais de certains milieux parmi eux, certes, mais cela ne dispense pas la communauté musulmane officielle de s’en désolidariser officiellement et formellement et surtout de récuser explicitement toute justification religieuse de la haine. Elle aura fort à faire car ce sont des autorités de l’islam officiel, parlant depuis le Moyen Orient et l’AFN, qui appellent à « tuer les Juifs » (cf. l’appel, sur la place Tahrir, de l’imam Qaradawi, président du Conseil de la fatwa pour les musulmans européens et qui était, fait gravissime, l’invité d’honneur de l’UOIF à son congrès). Une telle déclaration constituerait le meilleur rempart contre l’islamophobie. Le combat antiraciste contre sa progression, qui est aussi un fait, ne peut servir d’écran à l’antisémitisme. Il y a là un test qui vérifie l’assomption ou non par les autorités de l’islam du contrat de la citoyenneté.
On ne peut accepter l’idée qu’une guerre civile, larvée et erratique, s’installe dans le quotidien, que les Juifs, par « abnégation » civique, supporteraient dans le silence, dans le désintérêt de l’autorité publique. A moins qu’ils ne quittent les lieux.
Article paru dans Actualité Juive du 10 mai 2012.
Shmuel Trigano (reçu par message électronique)
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