par Gerard Fredj
Israël a offert six millions de dollars de compensations aux familles des neufs militants islamistes turcs tués dans l'arraisonnement du Mavi Marmara en mai 2010, dans le cadre de l'opération Flottille pour Gaza

Ramazan Ariturk, un des nombreux avocats qui représentent les 465 proches des neuf victimes turques de l'arraisonnement du Mavi Marmara (Flottille pour Gaza, mai 2010) a déclaré qu'une offre du gouvernement israélien lui avait été transmise par l'intermédiaire d'une ambassade étrangère à Ankara, il y a un mois environ.

La proposition comprenait le versement des indemnités à une fondation juive de Turquie, qui se serait chargée de les répartir entre les familles et aurait été suivie d'une déclaration exprimant "les regrets d'Israël".
Ariturk aurait fait savoir que la proposition israélienne "n'était ni acceptable ni morale" puis confirmé que ses clients écartaient également l'offre.
La décision de refus a été appuyée par le ministère turc des Affaires étrangères, estimant par ailleurs que l'Etat hébreu aurait du le contacter directement.

Aucun nom – ni de l'ambassade, ni de la fondation juive – n'a été révélé et aucun des services des Affaires étrangères des deux pays n'a souhaité commenter la nouvelle.

La Turquie a expulsé l'ambassadeur d'Israël et gelé toute relation militaire et diplomatique, bien qu'un rapport officiel de l'Onu dédouane largement Israël de sa responsabilité dans le décès des neufs militants islamistes turcs, estimant même le blocus de Gaza légal.

Ankara exige des excuses formelles d'Israël; Israël, qui considère que ses commandos ont agi en état de légitime défense – accueillis lors de l'arraisonnement par des militants porteurs de barres de fer et de couteaux - propose d'exprimer des regrets pour les neuf décès.

Le procureur d'Istanbul a lui décidé de mettre en accusation pour meurtre quatre officiers supérieurs israéliens, dont Gabi Ashkenazi, alors chef d'Etat major au moment des faits (voir notre édition du 24 mai).
 

par Gérard Fredj et David Koskas
Tel Aviv a connu mercredi une manifestation qui a tourné au lynchage, bien loin de la tradition israélienne.

A la suite des violentes manifestations de mercredi contre les immigrés africains dans le sud de Tel Aviv, le député Danny Danon a appelé le gouvernement à les expulser des villes.

"Les clandestins doivent être immédiatement mis à distance", a-t-il déclaré, poursuivant "Nous devons accélérer la construction des établissements de détention temporaire et retirer les Africains des centres de population".

Plus de 1000 personnes ont manifesté avant-hier dans le quartier haTikva de Tel Aviv, réclamant l'expulsion des demandeurs d'asile africains.

Plusieurs africains qui passaient à proximité ont été passés "à tabac" par des manifestants, tandis que d'autres arrêtaient les "Sherut" (taxis collectifs) recherchant des Africains parmi les passagers.

Danon a précisé qu'il condamnait cette violence.
Selon lui, l'expulsion immédiate des villes est la seule façon de calmer la population.

Le président de la Knesset, Reuven Rivlin, lui aussi du Likoud, a appelé les responsables publics à ne pas encourager les réactions incontrôlées.
"Quand les masses sont furieuses, les leaders publics doivent essayer de contenir cette colère et offrir une solution, pas mettre de l'huile sur le feu. Nous ne devons pas utiliser le même langage antisémite que l'on utilisa contre nous.
Nous sommes un peuple qui a énormément souffert des incitations à la haine et des persécutions, et nous avons l'obligation d'être extrêmement sensibles et moraux", a-t-il dit.

Il faisait allusion à la présence parmi les manifestants de députés, dont Miri Regev (Likoud) et Michael Ben Ari (Union nationale) dont plusieurs quotidiens israéliens notent que leur attitude a poussé à la dérive de la manifestation – ce que nous ont confirmé plusieurs lecteurs d'Israël-Infos à travers des messages.

Partie d'une revendication légitime – les quartiers sud de Tel Aviv sont devenus invivables en raison de la concentration de la misère de la ville dont celle de ces réfugiés – le rassemblement à dérapé en un déferlement haineux qui, même si il ne représente pas une mobilisation de masse, ne fait pas honneur à la démocratie israélienne.
Ni l'attitude de certains députés à la Knesset à laquelle ils appartiennent!

Plusieurs rapports, dont un du département d'Etat américain paru ce jeudi, mettent en cause la faiblesse de la décision politique sur le sujet.

D'ailleurs, commentant les actes de violence – comme la présence des trois députés, dont deux de son parti – Benjamin Netayahou déclarait ce jeudi qu'il n'y avait "aucune place en Israël pour de tels appels à de tels actes de violence", ajoutant que la situation serait "résolue politiquement et de manière responsable".

Plusieurs associations sociales, dont des responsables de centres alimentaires ont "dénoncé une atmosphère de lynchage, et la perte des les valeurs par certains".

Shmon Peres a lui aussi dénoncé les incidents; les commentant, il a déclaré : "nous connaissons la situation difficile que vivent certains résidents de Tel Aviv mais l'incitation à la violence n'a jamais été une réponse".

Pendant ce temps Ron Huldai, le maire travailliste de Tel Aviv, a lancé et financé une campagne demandant l'emprisonnement et l'expulsion des immigrés clandestins.
D'autres maires y participent, dont ceux d'Ashdod et Bnei Brak.
 

par David Koskas
Une ministre belge s'est déclarée profondément troublée par l'attitude de son homologue israélien.

Mardi, à l'Assemblée mondiale de la Santé à Genève, la ministre de la Santé de Belgique, Laurette Onkelinx, par ailleurs également vice-première ministre socialiste rencontre Yaakov Litzman, le vice-ministre de la Santé israélien (Benyamin Netanyahou est officiellement le ministre de la Santé).

Litzman, leader du parti orthodoxe Yahadout Hatorah, refuse de lui serrer la main protocolaire qu'elle lui tend, conformément à ses habitudes religieuses.

Qu'on ne lui serre pas la main parce qu'elle est une femme n'a pas plu à la ministre belge. "J'ai les mains propres!", écrit-t-elle le lendemain sur sa page Facebook.

"Ce genre d'attitude intégriste liée à une certaine conception de la religion et de la femme me dérange profondément", poursuit-elle, avant de préciser qu'elle avait déjà vécu une situation analogue face à un ministre…. iranien.

"La réaction puérile de la ministre montre son ignorance", répond Michael Freilich, rédacteur en chef de Joods Actueel, mensuel le plus distribué dans la communauté juive belge.

"Le refus de Litzman de serrer la main d'Onkelinx n'a rien à voir avec une certaine conception de la femme ou une forme d'impureté. Les femmes orthodoxes n'ont pas le non plus le droit de toucher les hommes. C'est l'usage. Une politicienne plus aguerrie aurait été au courant de cette particularité", a-t-il continué.
 

Tsahal : 20 tentatives d'enlèvement de soldats depuis le début 2012
Un officier supérieur de Tsahal révèle ce jeudi matin que, depuis le début de l'année 2012, les services de sécurité ont compté 20 tentatives d'enlèvement de soldats par des terroristes en Galilée, sur le Golan, en Judée-Samarie et dans le Néguev. Le responsable sécuritaire constate une menace constante d'enlèvement de militaires ou de civils par les terroristes dont la motivation a augmenté depuis l'échange avec Guilad Shalit, afin de tenter de libérer les 8.000 terroristes détenus dans les prisons israéliennes.

Quand certains Bretons nationalistes stigmatisent les ministres socialistes juifs c’est l’antisémitisme nazi qui ressurgit !

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En surfant sur la toile, je découvre ce site BREIZATAO qui déverse un vomi antisémite digne des pires heures de Vichy et de l’exposition anti-juive « Le Juif et la France » de 1941 ! Ce site qui se prétend « la voix de breizh l’état national breton » déverse sa haine des Juifs et d’Israël dans un prétendu discours nationaliste salissant ainsi la mémoire de tous ces bretons courageux qui ont luttés contre le nazisme et qui ont contribués à sauver des Juifs durant l’occupation.

Ce site consacre un article à ce qu’ils appellent la pieuvre sioniste » qui influencerait le nouveau gouvernement socialiste de Jean-Marc Ayrault. C’est le prétexte pour déverser une haine antisémite dont voici quelques extraits:

« Le nouveau gouvernement français passerait volontiers pour celui d’Israël au regard des ministères encore plus visiblement aux mains de la pieuvre cosmopolite.

Ainsi Vincent Peillon est nommé à l’Éducation, succédant ainsi à son correligionnaire Jean Zay. Dans le JDD on peut lire :

“Côté maternel : une grand-mère juive et républicaine ; un culte pour les études ; une mère chercheuse, sœur du médecin Etienne-Emile Baulieu et de l’économiste Suzanne de Brunhoff. Côté paternel: un père banquier et communiste (sic) ; une ouverture sur le monde ; une fréquentation des grandes figures communistes d’après-guerre.“

On ajoutera, pour corser le portrait :

“En 2009, il avait célébré la Bar-Mitsva de son fils Elie à la synagogue de la Place des Vosges à Paris. Pour la circonstance, Vincent PEILLON, qui a épousé en seconde noces la journaliste Nathalie Bensahel, avait mis les tefillins et était monté à la Torah.“

Ensuite, Laurent Fabius est nommé aux Affaires Étrangères où il dominera la diplomatie française. Wikipédia rapporte :

“Laurent Fabius est le fils d’André Fabius (1908-1984), antiquaire, d’une famille de religion juive, d’origine ashkénaze, et de Louise Mortimer (1911-2010), américaine”.

Mis en examen, il a comparu en février et mars 1999 devant la Cour de justice de la République (CJR) pour homicides involontaires dans l’affaire du Sang Contaminé. Le 9 mars 1999, Laurent Fabius est relaxé, la CJR soulignant tout de même que son action « a contribué à accélérer les processus décisionnels. »

Fabius sera flanqué de Yamina Benguigui, Arabe ayant épousé un juif, elle sera en charge de la “francophonie”…

En charge de l’économie française, l’ex-trotskyste Pierre Moscovici, ce qui ne surprendra que les ahuris. Quand on cherche à se faire des amis dans lafinance mondiale, on donne les signaux adéquats :

Pierre Moscovici est né dans une  famille juive d’intellectuels de gauche. Proche du PCF, sa mère, Marie Bromberg-Moscovici, psychanalyste, a notamment signé le manifeste des 121 (anti-colonialistes rouges). À 14 ans, Serge, son père, milite au parti communiste avant de fuir la Roumanie. Il se tient d’abord à l’écart de la vie politique française, puis en 1965, lit une biographie de Léon Blum avant de participer à la fondation des Verts.

Pierre Moscovici est aussi le neveu de Mandy Moscovici, conseiller juif PS d’Ivry dans les années 1970. C’est un ancien trotskyste de la LCR, proche de DSK et Rocard.

Le Ministère de la police (Intérieur) va à l’ultra-sioniste Manuel Valls »

Il appartient au gouvernement de poursuivre en justice ce genre de site internet et leurs auteurs pour propos antisémitismes, c’est pourquoi Europe Israël saisit ce jour Manuel VALL, Ministre de l’Intérieur, afin qu’il face le nécessaire pur fermer ce site internet et poursuivre ses auteurs en justice.

Jean-Marc MOSKOWICZ

PS: nous ne ferons pas de publicité pour ce site internet en publiant un lien vers eux.