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Comment la barbarie s'installe en France (Europe Israël).

Ce lundi matin, les mouvements antiracistes n’avaient toujours pas fait connaître leurs réactions à l’information, connue depuis hier : samedi soir, à Villeurbanne (Rhône), trois jeunes juifs portant la kippa ont été agressés par une dizaine d’individus qui les ont frappés à coups de marteau et de barre de fer. Hospitalisées, les victimes sont ressorties avec cinq jours d’interruption de travail.  Les agresseurs, décrits comme « d’origine maghrébine » par l’AFP, étaient toujours en fuite, lundi à midi. Selon le député du Rhône (PC) André Gerin, de telles agressions se multiplient à Villeurbanne. L’élu communiste ajoute : « Oui, la gangrène intégriste existe bel et bien dans des quartiers de France. Se diffuse ce poison  de l‘obscurantisme religieux qui nourrit l’antisémitisme et le racisme anti-blancs. Arrêtons de faire l’autruche ». Pour Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) : « Tout se passe  comme si Mohamed Merah (ndlr : le tueur de Montauban et de Toulouse, assassin de sept personnes dont trois enfants juifs exécutés dans leur école) était devenu une sorte de modèle, un exemple à suivre ». Dans le mois qui a suivi le drame, le Service de protection de la communauté juive a recensé 140 actes anti-juifs, soit le tiers des actes comptabilisés pour l’année 2011. La barbarie s’installe en France, dans l’indifférence des belles âmes et autres « humanistes » de salons.

Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a condamné, lundi, un acte « très grave », d’une « violence insupportable ». Martine Aubry parle d’un « acte ignoble ». Ces indignations sont la moindre des choses. Mais il serait temps pour la gauche au pouvoir de se poser des questions sur les sentiments anti-juifs et plus généralement anti-français qui s’observent depuis longtemps dans les cités. Il serait temps qu’elle s’interroge sur ces mouvements prétendument antiracistes qu’elle protège en dépit de leur parti pris et des hiérarchies qu’ils opèrent dans les minorités à défendre. Il serait temps pour le PS qu’il confronte sa politique communautariste, destinée à s’attirer massivement l’électorat musulman, avec le risque de consolidation du multiculturalisme. Le député (UMP) Jacques Myard relate, ce lundi, qu’à Sartrouville (Yvelines), il a été accueilli sur le marché des Indes par une jeune adulte : « Vous n’avez rien à faire ici, ici c’est un terre arabe, c’est une terre appartenant aux musulmans, ce n’est pas une terre française ; vous êtes des racistes, des sionistes,  vous devez partir ». Quand Manuel Valls demande à ses services une étude « sur ce qui a dysfonctionné » dans l’affaire Merah, il serait plus utile encore que le ministre de l’Intérieur se penche sur les mécanismes et les raisons qui ont créé des Français qui détestent la France et qui insultent, par leur intolérance et leur fanatisme, la démocratie laïque.

Ivan Rioufol

 

Quelques nouvelles (Guysen).

Bruxelles : une policière blessée lors de l'interpellation d'une femme en niqab, la Belgique sous tension
La rébellion d'une femme en niqab a mis Bruxelles sous haute tension. L'affaire a débuté jeudi après-midi, lorsque des policiers ont abordé une femme qui attendait un bus vêtue d'un niqab, dont le port est interdit dans la rue en Belgique depuis un an. Refusant de décliner son identité, la femme a été conduite dans un commissariat de Molenbeek, une commune de Bruxelles à forte population immigrée. Elle s'est rebellée, frappant deux policières, dont l'une a eu deux dents et le nez cassés. Une centaine de jeunes en colère ont tenté d'envahir le commissariat et ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre et sur des autobus. Quatre policiers ont été blessés. Lors d'une conférence de presse Fouad Belkacem du groupuscule radical islamiste "Sharia4Belgium" s'est dit fier de "Stéphanie, une Belge qui a choisi de ne pas être dans la perversitéé. Quant à la policière blessée, il lui a recommandé de recourir à la chirurgie esthétique, épuisque les femmes occidentales aiment tant se positionner en objets de désiré. Dans la foulée, il a lancé un appel au gouvernement belge: éSi vous voulez atterrir en enfer comme tous les mécréants, c'est votre problème, mais laissez-nous vivre comme nous le voulons. Nous n'avons pas un gramme de respect pour vous, mécréants, ni pour votre façon de vivre, a-t-il enfin conclu. Notre religion et notre mode de vie sont supérieurs aux vôtres". La jeune Stéphanie a été libérée, elle devrait recevoir une amende de 137,5 euros.

 

 
17:46    France : l’UMP condamne l’"odieuse agression antisémite"
Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, et toute la direction du parti, ont exprimé lundi « leur très grande émotion suite à « l’odieuse agression antisémite » de Villeurbanne. « Ces violences sont particulièrement choquantes et intolérables. Leurs auteurs doivent être retrouvés puis condamnés avec une implacable fermeté. La haine raciste et religieuse n'a pas sa place dans notre République », écrit-il dans un communiqué. « L ‘UMP assure les victimes, leurs proches, et toute la communauté juive de Villeurbanne de leur solidarité », conclut-il.

 

 
15:58    Rencontre Abbas/Hollande le 8 juin à Paris
Le président palestinien Mahmoud Abbas rencontrera pour la première fois le nouveau président français François Hollande le 8 juin à Paris, a annoncé lundi son porte-parole. Mahmoud Abbas arrivera mercredi soir à Paris, où il aura des entretiens jeudi avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, a précisé son porte-parole, Nabil Abou Roudeineh. Il rencontrera vendredi François Hollande, a-t-il précisé.
 
15:48    Français de l’étranger : Jean-Marc Ayrault se félicite des résultats
Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a salué lundi à Metz le fait que les candidats de gauche soient arrivés en tête dans sept circonscriptions sur onze de l’étranger. Dans la 8e circonscription (Italie, Grèce, Turquie, Chypre, Israël), a priori favorable à la droite, la candidate du PS, Daphna Poznanski devance Valérie Hoffenberg de l’UMP. Les deux femmes s’affronteront au second tour, le candidat centre-droit Philippe Karsenty ayant reconnu sa défaite malgré sa première place auprès des Français d’Israël.

 Agression antisémite à Villeurbanne : elle s'inscrit dans la lignée de Toulouse (Crif)
L'agression de trois jeunes juifs samedi soir à Villeurbanne par une dizaine de jeunes s'inscrit "dans la suite de la tuerie de l'école juive Ozar Hatorah de Toulouse" par Mohamed Merah, a affirmé ce lundi le président du Crif, Richard Prasquier, qui a exprimé son "inquiétude". Le lien entre cette agression et la tuerie de Toulouse "me paraît indiscutable, parce que nous avons des données statistiques. Dans les semaines qui ont suivi les assassinats de l'école Ozar Hatorah, il y a eu une considérable augmentation du nombre d'actes antisémites", a expliqué Richard Prasquier. "Il y a dans tout cela un climat (...) qui conduit à beaucoup d'inquiétudes dans la communauté juive", a reconnu M. Prasquier, pour qui les solutions "ne peuvent pas uniquement passer par la répression, mais elles ne doivent pas non plus être dans la complaisance". "Le travail en profondeur qui doit être fait pour déconstruire le fanatisme qui s'est emparé du cerveau de ces jeunes, c'est quelque chose de compliqué, mais de très important", a-t-il dit.

 

 

Une église de Carcassonne attaquée

28/05/2012

Une église de Carassonne attaquée, le FN riposte

SOCIÉTÉ. Plusieurs adolescents ont jeté des cailloux sur des fidèles dans une église d'un quartier sensible de Carcassonne samedi soir, sans faire de blessé ni de dégât, un événement qualifié de "stupide, agaçant, mais peu grave" à l'évêché, mais vivement dénoncé par le FN ce lundi 28 maii.

«Quatre jeunes, âgés de 14 à 18 ans, ont fait irruption dans l'église Saint-Joseph, avant de lancer des poignées de cailloux sur les 150 fidèles présents à l'office», rapportait hier dimanche le journal Midi Libre. Ajoutant: «Les paroissiens, dont beaucoup sont des personnes âgées, ont été fortement choqués par le geste peu respectueux de ces jeunes d'origine maghrébine».

«Nous dénonçons un acte stupide d'adolescents, agaçant, mais peu grave», a déclaré à l'Agence France Presse la responsable de la communication du diocèse de l'Aude Sarah Jaffé qui se refuse à employer le terme de "caillassage" utilisé dans la presse audoise.

«Nous souhaitons éviter toute récupération ou amalgame» lié à l'origine ethnique apparente des jeunes trublions, a-t-elle ajouté en soulignant les «très bonnes relations (de l'église) avec la communauté musulmane».

De même source, on estime que le curé de la paroisse l'abbé Bruno Garrouste ne devrait pas porter plainte, même si des fidèles ont déposé une main courante au commissariat le soir des faits.
En revanche le secrétaire fédéral du FN de l'Aude, Robert Morio a dénoncé «l'attaque de l'église Saint Joseph de Carcassonne (...) par des Maghrébins», dans un communiqué publié lundi sur internet.
«Cet acte prémédité, qui n'a fort heureusement fait aucun blessé, est un acte de haine et de pression sur les catholiques de ce quartier», a-t-il estimé.

L'événement est  dénoncé depuis sur de nombreux sites catholiques radicaux, sur celui de "Riposte laïque" et sur les blogs de plusieurs candidats du FN aux législatives, dont l'avocat Gilbert Collard candidat dans le Gard.

D'après AFP

 

 

Dossier sur l'esclavagisme (Israël Flash).

Taubira, l’esclavagisme blanc, et les crimes contre l’humanité à géométrie variable – Dossier la traite arabo-musulmane/diaporama

esclave

Ne désespérons surtout pas les jeunes de nos banlieues. !

Nous avons décidé d’y voir plus clair, et de faire un peu le tour, avec la traite arabo-musulmane, et de ce dont on parle peu -l’esclavage des blancs.

RappelEnregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 22 décembre 1998.
PROPOSITION DE LOI
tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crimes contre l’humanité.

 

« Les non-dits de l’épouvante qui accompagna la déportation la plus massive et la plus longue de l’histoire des hommes sommeillèrent, un siècle et demi durant, sous la plus pesante chape de silence. »

LOILoi n° 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité  NOR: JUSX9903435L

Article 1

« La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du xve siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité. »

Par Arnaud Israël

Ces derniers temps, la polémique du jour semble se porter sur la nomination de Christiane Taubira, fraichement parachutée, (contre toute attente apparemment), numéro trois du nouveau gouvernement de Jean- Marc  Ayrault, à la tête du ministère de la justice.

Nous avons eu droit, pêle-mêle, à un florilège de déclarations incendiaires à propos du caractère supputé hautement inflammable de madame Taubira, on peut donc  s’attendre à des retours de flammes. La toute nouvelle garde des sceaux de la Place Vendôme afficherait vraisemblablement un caractère bien trempé.

Madame Taubira serait réputée intransigeante. Elle aurait de surcroit était condamnée le 27 septembre 2004 par le tribunal des Prud’hommes pour licenciement abusif, et rupture abusive de contrat, à verser 5300 euros après avoir exploité son ancienne employée. Et puis madame Taubira aura déjà fait couler beaucoup d’encre en annonçant sa volonté de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs, déclarant : « Les mineurs sont des citoyens en devenir  il est nécessaire de redonner à la justice des mineurs sa spécificité ». Soit.

Mais attardons- nous un court instant sur la nomination d’une (ex ?) Indépendantiste guyanaise, (apparemment repentie), à la tête du ministère de la justice de la République Française Une Et Indivisible, et convenons tout de même que c’est… original. Christiane Taubira aurait en effet déclaré au journaliste Kerwin Alcide, du journal France-Guyane : « Moi, je n’ai pas un discours indépendantiste, j’ai une pratique militante indépendantiste ». Nuance. Puis d’ajouter : « la première fois de ma vie que j’ai voté, c’était pour moi en 1993. J’étais indépendantiste, anti-électoraliste ». C’est logique, tout se tient. D’ailleurs, comme le disait si bien le grand Hillel : « Si je ne suis pas pour moi, qui le sera ? Si je suis seulement pour moi, que suis-je ? Et si pas maintenant, quand ? » Dont acte.

Madame Taubira est elle, oui ou non, compétente pour diriger ce grand ministère régalien qu’est le ministère de la justice ? Personnellement, et en dépit des réticences susmentionnées, je ne vois aucune raison d’accabler madame la ministre avant même d’avoir pu la juger sur son bilan.

En revanche, il y a un point qui mériterait amplement d’être un peu plus abordé qu’il ne l’est, et même que l’on s’y attarde un tant soit peu, c’est l’esclavage, vu à travers le prisme de notre nouvelle ministre de la justice.

La question n’est pas de savoir si l’esclavage est une abomination, dans la mesure où la réponse est intrinsèquement dans la question.

La question est de savoir pourquoi seuls les Européens ou les Américains devraient choisir de se mortifier, de se flageller, et de s’auto-déprécier ad vitam-aeternam pour les fautes qu’ils ont commises, alors que ceux qui les accusent de tous les maux de la terre se compromettent dans les pires atrocités, et qu’ils se sont (eux aussi) amplement comportés comme des monstres en certaines périodes de leur histoire ?

Au moins aurons nous eu la décence, en occident, de reconnaître les vils forfaits que nos nations ont perpétré dans le passé, et d’en demander pardon aux descendants de nos victimes. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce sont toujours les mêmes, les démocraties en somme, qui choisissent de présenter des excuses, ce qui est bien légitime au demeurant, mais un peu fatiguant à la longue.

Pour mieux comprendre ce phénomène, reportons nous aux ouvrages de deux affreux méchants qui devraient faire acte de contrition, à genoux, sous peine de se faire condamner à la lapidation en place publique, mais qui s’y refusent pourtant avec obstination. J’ai nommé Gilles-William Goldnadel (Réflexions sur la question Blanche : du racisme blanc, au racisme anti-blanc), et Pascal Bruckner (Le sanglot de l’homme blanc : tiers monde, culpabilité, et haine de soi ; et la tyrannie de la pénitence : essai sur le masochisme occidental).

Attention cependant au retour de bâton, la doxa alter-mondialo-tiers-mondo-relativiste est rancunière. N’espérez pas vous faire encenser  en citant nos valeureux amis dans les diners mondains. Vous risqueriez l’excommunication, et en prime de vous voir affubler du fameux adjectif qui vous rendra infréquentable, « réac », catalogué réac, la plaie.

En revanche, vous éprouverez peut-être, avec un peu de chance, ce petit bonheur délectable, consistant à vous faire haïr par l’extrême gauche, les tiers-mondistes, les relativistes de tous poils, les bobos biens pensants, les pan-arabistes, l’extrême droite, et les adeptes du politiquement correct… Tout un programme. Vous trouverez peut-être même du réconfort auprès des excommuniés de toutes les chapelles, les Goldnadel, les Bruckner, les Jeambar, les Rioufol, ou autres Pétré-Grenouilleau. A croire que les néo-réacs sont moins politiquement corrects que les progressistes bien-pensants. Mais dans quel monde vit-on ? Le purgatoire n’est peut-être pas si mal fréquenté après tout ?

Notre beau pays a célébré le 10 mai dernier, la journée de la mémoire de la traite négrière… « Transatlantique à partir du XVe siècle ». Mesdames et messieurs, baissez le rideau, fermez les yeux, il ne s’est rien passé auparavant, il ne s’est rien passé depuis.  Cette journée a été inspirée par la loi Taubira qui fit tant parler d’elle en son temps. De nombreux historiens se sont élevés contre cette loi, au motif que ce travail de mémoire devait être l’apanage des historiens, et non des politiques, du législateur, ou encore des juges. Cela peut sans doute se discuter, mais puisque la loi est passée, la question de la légitimité de cette loi ne se pose plus.

traite négrière occidentale

traite négrière occidentale

En revanche, se pose la question de la légitimité d’une réécriture partiale de la loi, dans le but avoué de ne pas déplaire à certaines couches de la population française, c’est là tout l’enjeu du débat. Un débat biaisé d’avance, en somme, parce qu’ethno-centré.

On connaît tous l’expression : « il ne faut pas désespérer Billancourt ». Le slogan est né en 1913, lors d’une des premières grèves chez Renault. Sartre aurait dit : « Il ne faut pas désespérer Billancourt » pour signifier qu’on est en droit de ne pas dire toute la vérité (en l’occurrence sur les camps en URSS) afin de ne pas désespérer ceux qui croient dans le progrès historique incarné par la patrie de la révolution. Toute ressemblance de ces propos avec ceux tenus, dans un tout autre contexte, par une ministre de l’actuel gouvernement, ne saurait être que purement fortuits…

Madame Taubira n’a pas forgé un faux avec sa loi. Le texte porte en son sein, c’est indéniable,  sa part de véracité. Disons plutôt qu’il y aurait  « mensonge par omission ». On n’est pas à une trentaine de millions de victimes prés, c’est certain, et faire des comptes d’apothicaire serait franchement mesquin, n’est-ce pas ? On ne va certes pas faire la liste de tous les êtres humains mis en esclavages depuis l’antiquité jusqu’à l’avènement de l’islam, parce qu’on ne s’en sortirait pas.

En revanche, on peut reprocher à Madame Taubira d’avoir pris des libertés avec l’histoire. Madame Taubira a tout simplement « omis » de mentionner  une très large part de la vérité, afin ne pas froisser certains de nos congénères, au motif ô combien fallacieux, que « les jeunes arabes.» [en France] « ne portent pas sur leurs dos tout le poids de l’héritage des méfaits des arabes. »

Madame Taubira aurait dû, pour être plus précise, et considérant la proportion de la traite intra-africaine dans le commerce des esclaves, rajouter au passage : il serait bien que « les jeunes noirs » [en France] « ne portent pas sur leurs dos tout le poids de l’héritage des méfaits des africains. »

Elle aurait sans doute aussi dû nous expliquer, dans la foulée, en quoi les jeunes Français étaient parfaitement aptes, eux, et eux seuls, à en supporter le fardeau. Avons-nous été reçus  aptes à l’examen psychologique de lever de poids (en kilos-fardeau) de culpabilité ? Cela pendant qu’on exemptait les jeunes gens [français eux aussi] issus des « minorités visibles », pour inaptitude congénitale ? Aucune explication n’ayant été donnée, nous ne nous perdrons pas en conjectures…. Soyons déjà fier d’avoir été reçu haut la main à l’examen de passage…

Vouloir célébrer une telle journée, commémorant une horreur pareille, proprement indicible, c’est très bien, et il n’existe aucune raison valable pour s’y opposer. Mais dans la société dans laquelle nous évoluons, il n’y a de place que pour une seule victime, la victime « teintée d’exotisme. » La victime blanche, le Français de souche, ou le « souschien », come diraient les sympathiques « indigènes de la république », n’ont malheureusement pour eux aucun des attributs propres à l’obtention de leur diplôme en victimisation. Dommage pour eux, quand on sait qu’un bon million d’Européens ont été raflés sur les côtes de l’Europe, avant d’être réduits en esclavage par les barbaresques arabes, et d’être déportés dans les pays du Maghreb, et du Machrek.

Finalement, on a peu ou prou remplacé la date officielle de l’abolition de l’esclavage du 27 avril 1848, pour celle du 10 mai 2001, jour du vote de la loi Taubira, qui se voit ainsi « sanctifiée », en dépit de la demande persistante d’abrogation de cette dernière par de nombreux historiens. Comme l’écrivait Eric Conan dans le journal l’Express en mai 2006, « c’est un tournant de la politique mémorielle », en ceci que : « c’est non pas une date du passé qui est choisie pour commémorer un événement du passé, mais le présent qui commémore son propre regard sur le passé. » Je cite : « d’une tragédie qui appartient à la longue histoire de l’humanité, elle ne retient, sur une séquence courte, que les faits imputables aux seuls Européens blancs, laissant de côté la majorité des victimes de l’esclavage. » Or la traite dans son ensemble « comprend également la traite arabo-musulmane, laquelle a duré [infiniment plus longtemps] du Vlle au XXe siècle, et la traite intra-africaine, toutes deux [considérablement] plus meurtrières. »

Le chercheur et historien Olivier Pétré-Grenouilleau, pourtant intègre et reconnu, a été attaqué en justice parce qu’il rappela ces faits tragiques, dans toute leur globalité, et sans parti-pris. On l’a crucifié sur la place publique pour avoir osé énoncer ces vérités simples, et pourtant indiscutables. Christiane Taubira a donc volontairement cadenassé une vérité très partielle dans sa loi, et l’a officialisée comme étant La Loi officielle de la république française. Selon madame Taubira, le fait que l’historien continue d’enseigner ses « thèses » aux étudiants, tout en étant payé par l’éducation nationale, « pose un réel problème. » Eric Conan cite aussi Roger Botte, chercheur au centre d’études africaines du CNRS, qui « constate qu’il privilégie la traite transatlantique, par rapport à celles des négriers africains, du fait de la pression des représentants du monde arabe et des états africains. »

Selon le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme(le HCDH), il existe encore aujourd’hui des millions d’esclaves, adultes et enfants, hommes et femmes, dans ces pays, en Mauritanie, au Niger, au Soudan, et ailleurs, dans presque tous les pays du Golfe notamment. Certaines grandes organisations et ONG ont pu racheter des milliers d’esclaves à leurs négriers, moyennant des rançons  substantielles.  Cédant à la pression des ONG, un chef targui du Niger, Amrissal Ag Amdague, a accepté, le 10 mars 2005 de libérer 7 000 esclaves coutumiers contre espèces sonnantes et trébuchantes !  Certains Africains ont réussi  à s’affranchir du joug de leurs oppresseurs (arabes ou africains), et à faire publier leurs calvaires en occident, pour qu’on n’oublie jamais.

Le journaliste Jean Pierre Tuquoi, posait en 2003 la question du tabou entourant l’une des plus grandes tragédies de l’histoire de l’humanité. Le numéro de la revue Histoire a « le mérite de se risquer sur des chemins rarement explorés. » Pourquoi, en effet, continuer d’occulter ce débat, lorsqu’on sait pertinemment que les traites intra-africaines et arabo-musulmanes, ont fait chacune des millions de victimes de plus que les traites dites transatlantiques ?

Dans l’hebdomadaire Le Point début 2007, il est écrit avec justesse que « faute d’avoir été soumis plus tôt à la décantation historique, l’esclavage est devenu un sujet politique, sinon polémique.» L’auteur rappelle que l’esclavage a eu lieu sous toutes les latitudes, sur presque tous les continents, dans pratiquement toutes les civilisations. J’ajouterai même, qu’à ma connaissance, hormis chez les aborigènes d’Australie, presque tous les peuples ont pratiqué l’esclavage sous une forme ou sous une autre. Alors pourquoi cette falsification hypocrite de l’histoire se perpétue t-elle en toute impunité, de nos jours ?

Prenons quelques exemples tout de même assez frappants. Primo, selon l’historien Ralph Austen, de 1450 à 1860, les Européens ont déporté environ 11 millions d’Africains. La traite intra-africaine a fait environ 14 millions de victimes, tandis que la traite arabo-musulmane a fait environ 17 millions de morts, et qu’elle se poursuit encore de nos jours. Secundo,  « ce n’est qu’en 1920 que sera fermé au Maroc le dernier marché aux esclaves… cette traite servait autant les intérêts économiques, que l’expansion politique et religieuse de l’islam. » Tertio, « en 1923, l’admission de l’Ethiopie  à la Société des Nations se fera moyennant son engagement d’abolir toute forme de servitude, près d’un tiers de ses habitants étaient alors des captifs… »

Le site d’Amnesty International  Marseille, après avoir lancé une campagne envers les plus hautes instances de l’état mauritanien, a appelé début mai 2012, à une manifestation de soutien à Paris. Ceci après que des militants pour l’abolition de l’esclavage aient été arrêtés avec violence par la police, puis emmenés vers une destination inconnue, où ils risquent désormais la peine capitale.

En effet, selon le journal, « le chef de l’état mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a déclaré devant une foule de manifestants rassemblés dans la cour du palais présidentiel, qu’il appliquera, avec la plus grande sévérité, la charia islamique à l’encontre de monsieur Biram Ould Abeid, et de ses codétenus, tous membres de l’initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie. » Mais qu’ont donc pu faire ces gens, pour encourir ainsi les foudres des autorités du pays ? Et bien les manifestants avaient organisé« un autodafé de livres de jurisprudence islamique jugé par eux comme étant le fondement de la législation traditionnelle esclavagiste en Mauritanie.

Les ouvrages incinérés sont une référence juridique pour les adeptes du rite Malikite en vigueur en Mauritanie, et dans une large partie de l’Afrique. Ils codifient, entre autres, les rapports entre personnes serviles, et personnes libres, le statut de l’esclave, les règles des transactions impliquant vente ou prêt d’esclaves… il s’agit des ouvrages de Khlil, Eben Achir, et Elhattab. Pour ne pas choquer les croyants, les militants abolitionnistes avaient retiré de ces ouvrages toutes les pages contenant des versets coraniques, ou des Hadits (paroles) du Prophète Mohamed. » La réaction des abolitionnistes visait à dénoncer publiquement le prêche officiel d’un imam saoudien qui invitait les riches saoudiens à acheter des esclaves en Mauritanie, de manières à les « affranchir », pour « se faire pardonner certains pêchés.» Le site précise que si « cet odieux trafic est connu de tous, c’est la première fois qu’un prêche public encourage l’esclavage, et qu’il est relayé en Mauritanie. »

Amel Daddah, dans le Monde Diplomatique, écrivit en 1988 un article concernant la situation dramatique des tribus Harratines dans le pays. [PS : L’islamologue Malek Chebel, dans son ouvrage : « l’esclavage en terre d’islam », précise qu’il a lui-même pris la mesure de la mise en esclavage des noirs Harratines par les bédouins en Mauritanie, lors de ses voyages.] « Pourquoi maitres et esclaves soninkés ne peuvent-ils toujours pas reposer dans le même cimetière ? Pourquoi les esclaves halpularens bénéficient-ils d’un accès si réduit à la terre, principale source d’émancipation économique au sein de cette communauté ? Pourquoi est-il encore jugé scandaleux et indécent, qu’au sein des ethnies afro-mauritaniennes, un homme d’origine servile prétende épouser une femme n’appartenant pas à sa caste ? »

Malgré quelques menus progrès en faveur de la communauté harratine dans le pays, les améliorations sont encore très lentes, et la route est longue. L’esclavage a tout de même déjà  été aboli trois fois, sans grand succès apparemment. Une première fois, par l’administration coloniale au début du siècle. Une seconde fois, par l’état indépendant mauritanien en 1960. Puis une troisième fois, par un communiqué du Comité Militaire de Salut National en 1980. Les citoyens harratines sont maintenus dans une situation extrêmement précaire, du fait du système de caste, dans lequel ils sont perçus comme étant véritablement la cinquième roue du carrosse.

L’auteur précise que 17 ans après avoir été promulgué, en 1988 donc, le texte  de loi portant sur l’abolition de l’esclavage en Mauritanie n’a toujours pas été suivi d’un décret d’application…  D’après Amel Daddah : « Une telle lenteur n’est pas sans relation avec l’importance de l’identité islamique, en tant qu’instrument de légitimation du pouvoir : remettre en cause la légitimité de l’esclavage reviendrait, en quelque sorte, à porter atteinte aux préceptes de l’islam, religion officielle de l’état, partagée par l’ensemble des Mauritaniens. » Dans l’ordonnance de 1981, l’article le plus étoffé, officialise le principe de dédommagement des maitres, mais n’engage, je cite : « aucune mesure en faveur des affranchis pour en faire des Mauritaniens de première zone, c’est-à-dire des citoyens soumis aux mêmes obligations, et jouissant des mêmes droits que tous les autres nationaux. »

L’ambassadrice américaine Jo Ellen Powell était interviewée par  John D. Sutter  sur CNN le 17 mars 2012. La Mauritanie à été le dernier pays au monde à abolir l’esclavage. Traduction de certains passages en français.

PS : J’ai choisi de ne pas traduire toute l’interview dans son intégralité. Je ne le traduis donc pas de façon littérale, en revanche je prends grand soin de garder « la lettre et l’esprit » de chaque déclaration de l’ambassadrice américaine.

« L’esclavage en Mauritanie à persisté pendant des siècles, et ce n’est qu’en 2007 que ce pays d’Afrique de l’ouest a voté une loi définissant comme criminel le fait qu’un être humain soit la propriété d’un autre être humain, et de le (ou la) forcer à travailler sans être rémunéré en contrepartie. »

« Bien entendu, les USA reconnaissent que la Mauritanie a encore un problème à l’heure actuelle avec l’esclavage. C’est d’ailleurs un problème tellement grave que notre gouvernement émet régulièrement des protestations très vives au gouvernement mauritanien, ainsi qu’à la société civile. Nous continuons de nous battre, afin qu’il y ait un réel changement sociétal et culturel, et nous espérons qu’un jour, la Mauritanie reconnaîtra que l’esclavage est une pratique parfaitement inacceptable, et répugnante. »

« Nous continuons à faire pression sur le gouvernement, pour qu’il reconnaisse enfin qu’il a le devoir d’agir lorsqu’il y a des allégations avérées concernant des cas de mise en esclavage, et plus que cela, pour que la Mauritanie clame haut et fort que pratiquer l’esclavage au XXIe siècle, est inacceptable. »

« J’ai rencontré à la fois des activistes et des citoyens qui m’ont décrit de manière rigoureuse  leurs conditions de servitude. Comme vous pouvez l’imaginer, ces témoignages vous soulèvent le cœur […] il ya surtout des enfants qui ont été privés de toute opportunité d’éducation, et qui n’ont jamais vécu autrement qu’en travaillant chez des propriétaires, contre une rémunération ridicule,  et sans avoir la possibilité de vivre leurs vies d’enfant normalement, je dois dire que c’est très triste. […] Cette situation dramatique ne pourra évoluer véritablement qu’à l’ instant où la société elle-même se lèvera pour dire que tout ceci est inacceptable, et que cela doit enfin changer.»

Nous ne nous attarderons pas sur les très nombreux cas d’esclavage sexuel commis en Lybie par Mouammar Kadhafi, puisqu’il en a été très largement question très récemment, à la suite de la chute du dictateur. Précisons néanmoins, même si les journaux en ont abondamment parlé, que ce soit dans le Sunday Times, le Monde, dans le JDD, le Huffington Post, ou ailleurs, que leurs conditions d’esclavage étaient parfaitement inhumaines. Plusieurs centaines de femmes en tout, ont subi des sévices d’une rare bestialité, et d’un sadisme abject. Emprisonnées de force, enlevées à leurs familles dés l’âge de 15 ans pour servir de filles à soldats. Des jeunes femmes que « le guide » « refilait » tel un kleenex à ses amis, ses parents, et à d’autres chefs d’états africains. Les fameuses « amazones » servaient en réalité, (en majorité), d’esclaves sexuelles à satiété. Le viol était utilisé comme arme de destruction physique et psychologique contre les opposants. Kadhafi avait acheté des containers entiers de viagra pour que ses soldats violent les femmes des mouvements rebelles. Les jeunes filles étaient forcées de boire et de se droguer avec le « guide », puis devaient aller en catastrophe à l’hôpital se faire recoudre…

En 2008, le Comité Contre l’Esclavage Moderne (le CCEM) dénonçait l’affaire des princesses de l’hôtel Conrad à Bruxelles.  La Chambre du Conseil de Bruxelles ordonnait alors le renvoi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles de sept princesses et de leur majordome, pour « traitements inhumains et dégradants », et diverses infractions à la législation sociale. Une femme, qui avait réussi  à s’échapper donna l’alerte. La famille princière du Golfe, qui occupait un étage entier du palace, 54 chambres, dont la suite royale, avait littéralement réduit en esclavage ses 23 domestiques. Début juillet 2008, la police belge fit une descente à l’hôtel pour les libérer de leur calvaire. Après enquête approfondie, les princesses furent renvoyées devant un tribunal, mais ces dernières, ainsi que leur mère, avaient déjà regagné depuis longtemps les Emirats Arabes Unis.

Le même comité contre l’esclavage a récemment fait état d’un cas qui a bouleversé de très nombreux téléspectateurs. Un cas qui est très loin d’être un cas isolé au Liban. La représentante spéciale de L’ONU sur les formes contemporaines d’esclavage, Gulnara Shahinian, demande une enquête approfondie au gouvernement libanais après le suicide d’une employée de maison éthiopienne. L’image avait beaucoup choqué l’opinion publique, Alem Dechasa, la domestique, avait été rouée de coups en pleine rue par le directeur d’une agence de placement d’employées africaines, parce que littéralement pétrifiée de peur par la famille, elle refusait de retourner chez eux.

La vidéo  avait alors été vue plus d’un demi-million de fois sur YouTube.  Après avoir été terriblement rudoyée, la femme avait été trainée de force dans la voiture. Hospitalisée après un bref séjour en prison,  cette dernière s’était suicidée pour échapper définitivement aux griffes de ses bourreaux. La domestique ne parlait ni l’arabe, ni l’anglais, ne connaissait personne, était littéralement séquestrée  et maltraitée, et n’était pas payée.  Plus de 200 000 domestiques, originaires de la corne de l’Afrique, ou d’Asie du sud est, travaillent dans des conditions très dures, et souvent infernales, au Liban, où les cas de suicides par désespoir sont relativement fréquents. Le journal Le Monde cite une enquête réalisée par une association, dans laquelle il est précisé que 88% des employeurs reconnaissent confisquer le passeport de leurs employées…  Et que 31% d’entre eux admettent les enfermer à la maison !!! L’homme responsable du tabassage en règle de la domestique éthiopienne n’a jamais été inquiété par la « justice » de son pays.

Terminons enfin notre tour d’horizon, (lugubre certes, mais non fantasmé), par le cas des  « enfants jockeys », réduits en esclavage dans le Golfe arabo-persique. Tout d’abord, il faut savoir que cette pratique ignoble n’est officiellement interdite aux Emirats Arabes Unis, que depuis 1993… mais qu’elle perdure malheureusement, parce que la loi est fréquemment contournée à l’occasion de courses de chameaux organisées par de riches émirs. Cet odieux trafic d’êtres humains aurait concerné, d’après RFI, 30 000 enfants, depuis 30 ans.

En septembre 2006, Valérie Gas évoquait pour RFI le cas retentissant outre-Atlantique, d’une procédure engagée aux Etats-Unis  contre l’émir de Dubaï, Cheikh Mohammad Ben Rached Al-Maktoum, son frère, ainsi que de hautes personnalités du pays pour « enlèvements et trafic d’êtres humains présumés. »  Valérie Gas expliquait ainsi dans son passionnant reportage : « Les accusations sont graves. L’émir de Dubaï, Cheikh Mohammad ben Rached al-Maktoum, et son frère, Cheikh Hamdan ben Rached Al-Maktoum, seraient les principaux organisateurs d’un énorme trafic d’enfants destinés à fournir des jockeys pour les courses de chameaux.

Des milliers de jeunes garçons, parfois âgés de deux ans à peine, auraient été enlevés dans des pays asiatiques et africains, notamment au Bengladesh, au Pakistan et au Soudan, pour être ensuite vendus et envoyés dans les camps d’entraînement aux quatre coins des Emirats. Là, les enfants auraient été particulièrement maltraités. Ils auraient été privés de nourriture et de sommeil pour ne pas prendre de poids, auraient subi des injections d’hormones pour ne pas grandir, auraient été forcés à travailler par des températures insoutenables -les camps sont dans le désert. Certains auraient même été victimes d’abus sexuels. D’autres auraient perdu la vie. L’acte d’accusation est particulièrement sévère. Il évoque «l’un des plus grands scandales humanitaires de ces 50 dernières années» et dénonce le caractère «inimaginable au XXIe siècle» d’un tel trafic d’enfants esclaves à l’échelle internationale.

Sa rédaction a été inspirée par un rapport du département d’Etat intitulé Trafficking in persons report, publié en juin 2005, qui décrivait le fonctionnement des réseaux de kidnapping et les conditions de vie inhumaines des enfants réduits en esclavage dans les pays du Golfe et du Moyen-Orient. Et pourtant, une loi existe aux Emirats arabes unis depuis 1993 pour interdire la participation des enfants aux courses de chameaux qui sont particulièrement dangereuses. Mais elle n’a pas changé grand-chose aux habitudes. On continue à les employer notamment dans les courses privées organisées par les richissimes cheikhs de la région, qui apprécient particulièrement cette distraction. L’accusation dénonce l’existence d’une véritable «conspiration» du silence qui a permis la poursuite de ces actes pendant des années.

Elle estime que l’émir de Dubaï et son frère y ont tenu le rôle central et insiste sur la cruauté dont ils ont fait preuve vis-à-vis de petits garçons parfois âgés de seulement 2 à 4 ans : «Cheikh Mohammad et Cheickh Hamdan traitaient mieux leurs chameaux que leurs enfants esclave »s. La plainte a été déposée par six familles, dont les noms n’ont pas été communiqués. Elles ont choisi d’engager la procédure aux Etats-Unis en raison de l’existence d’un texte datant de 1789, Alien Tort Statue, qui permet de poursuivre des actes répréhensibles menés hors du pays. Et comme la famille Al-Maktoum possède un ranch en Floride, c’est à la cour fédérale de Miami que les plaignants se sont adressés, il y a une semaine. L’émir de Dubaï et son frère ont été, quant à eux, informés de ces accusations il y a 3 jours, mais n’ont pas réagi pour le moment.

Ils ne sont pas les seuls concernés. Plusieurs centaines d’autres responsables des Emirats arabes unis sont aussi impliqués. Les plaignants demandent que les organisateurs de ces trafics soient punis et que les victimes soient indemnisées. Le préjudice subi par les enfants tant sur le plan physique que psychologique est énorme. Celui de leurs parents aussi. L’acte d’accusation évoque le fait que «les accusés ont privé les parents de leurs enfants et les garçons de leur enfance, leur futur et parfois leur vie, pour de lâches raisons de distraction et de gain financier». S’il paraît peu probable que les responsables soient punis, il sera aussi difficile d’évaluer le niveau d’une éventuelle compensation financière au regard de la gravité des actes commis et de l’ampleur du trafic dénoncé ».

En 2012, rien ne laisse pourtant présager que les puissants souverains régissant ces royaumes puissent un jour être sérieusement inquiétés, compte tenu de leurs statures dans le monde des affaires, et de l’impunité totale dont ils jouissent au sein des monarchies du Golfe. Pour mieux appréhender le phénomène d’impunité totale dont jouissent ces Emirats, je recommande la lecture d’un ouvrage passionnant, « McMafia, au cœur de la criminalité internationale », de Misha Glenny, chapitre 7 : Xanadu II (pages 256 à 285 pour la version courte sur les Emirats). Un livre extraordinairement documenté, écrit par l’un des plus éminents spécialistes du genre, et qui décrit remarquablement bien le dessous des cartes.

Citons deux livres courageux et remarquables sur ces sujets difficiles, et qui méritent autant d’attention que la traite transatlantique, n’en déplaise à madame Taubira. « La malédiction de l’esclavage » par Tidiane N’Diaye, et « L’esclavage en terre d’islam », de Malek Chebel.

L’écrivain Pascal Bruckner écrivait, dans « le sanglot de l’homme blanc », cette phrase absolument remarquable : « nous autres, Européens, avons été élevés dans la haine de nous-mêmes, dans la certitude qu’au sein de notre culture, un mal essentiel exigeait pénitence. Ce mal tient en deux mots : colonialisme et impérialisme. La mauvaise conscience oriente le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le tiers-monde, surtout depuis la fin de la guerre d’Algérie. Elle a crée le « tiers-mondisme », idéologie désignant l’Europe et l’Amérique comme la cause unique de tout ce qui est négatif dans l’histoire. C’est elle encore qui oppose un Sud radieux, peuplé d’agneaux et de martyrs, à un Nord rapace, habité de loups et de nantis. »

Arnaud Israël pour israel-flash

Esclavage dans les pays islamiques – 600.000 esclaves noirs en Mauritanie – Human Rights Watch et les défenseurs des droits de l’homme ignorent !

Le journal italien  La Repubblica publie un rapport accablant sur l’esclavage en Mauritanie.

Les membres d’un groupe d’ONG anti-esclavage ont été emprisonnés pour avoir protesté contre l’asservissement de deux petites filles, âgés de 9 et 13 ans.

Les Maures blancs qui sont des arabes asservissent à l’etat d’esclave près de 600.000 Maures noirs en Mauritanie.

L’ESCLAVAGE EST UN PROBLEME MAJEUR DANS LES PAYS ISLAMIQUES.

Ces Noirs vivent dans des conditions réelles d’apartheid, contraints de vivre dans des camps de noirs uniquement et sont victimes de mauvais traitements par la minorité arabo-berbère.

VOUS NE TROUVEREZ AUCUN RAPPORT SUR CETTE HORREUR DES TEMPS MODERNES SUR LE SITE D’HUMAN RIGHTS WATCH.

Cette ONG qui focalise sur Israël en oublie de faire son travail.

Leur dernier rapport date de  1994 pour ce pays.

L’ONU et la BBC ont quand même timidement parler de ces pratiques abjectes, ( Amensty international s’y est penché un peu plus sérieusement ) -rappel de 2010 adapté par aschkel.info


L’histoire oubliée des Blancs réduits en esclavage.

Les Blancs ont oublié ce dont les Noirs se souviennent.

Voyez l’excellent diaporama  En fin d’article !

L’Afrique du Nord que les Occidentaux ont longtemps qualifiée de Barbarie, du grec barabaros qui désigne tout étranger à la civilisation gréco-romaine, est une vaste étendue de terres en grande partie désertiques. Ses habitants, appelés Barbaresques, étaient des brigands qui, jusqu’au XIXe siècle, pillaient les navires européens en Méditerranée. Ils menaient également de nombreux raids sur la terre ferme en Corse, en Sardaigne, sur les côtes d’Espagne, de France, d’Italie et de Grèce.

Ils capturaient des Européens et ne les rendaient à leurs familles que contre rançon ou les réduisaient en servitude. Ces Barbaresques asservirent ainsi pendant des siècles de nombreux captifs chrétiens. On disait d’eux: «Plus que des marchandises pillées, les Barbaresques tiraient profit des captifs. Le chrétien cessait d’être un infidèle qu’on arrachait à son pays pour devenir un objet de négoce, dont on essayait de se débarrasser le plus vite et le plus cher possible.» Pendant des siècles, l’Église catholique n’eut de cesse de les racheter. C’est cette piraterie qui sera l’un des motifs essentiels de la colonisation de l’Algérie par la France.

Le rachat des esclaves de Musulmans par des organisations chrétiennes se poursuit. Voir par exemple:

Enfants esclaves: A nouveau, 200 d’entre eux ont été libérés. La plupart font état de mauvais traitements et d’islamisation forcée.

ou 2006 was a year of great achievement, especially in Sudan. (…) CSI also contributed to the liberation of 2,942 slaves.

Les Barbaresques, dont l’économie fut de tous temps fondée sur la razzia,  sont les champions mondiaux de l’esclavage. Les Blancs n’y échappérent pas.

Les historiens américains ont étudié tous les aspects de l’esclavage des Africains par les Blancs, mais ont largement ignoré l’esclavage des Blancs par les Nord-Africains. Christian Slaves, Muslim Masters [ Esclaves chrétiens, maîtres musulmans ] est un récit soigneusement documenté et clairement écrit de ce que le Prof Davis nomme « l’autre esclavage », qui s’épanouit durant approximativement la même période que le trafic transatlantique, et qui dévasta des centaines de communautés côtières européennes. Dans la pensée des Blancs d’aujourd’hui, l’esclavage ne joue pas du tout le rôle central qu’il joue chez les Noirs, mais pas parce qu’il fut un problème de courte durée ou sans importance. L’histoire de l’esclavage méditerranéen est, en fait, aussi sombre que les descriptions les plus tendancieuses de l’esclavage américain.

Au XVIe siècle, les esclaves blancs razziés par les musulmans furent plus nombreux que les Africains déportés aux Amériques.

Un commerce en gros

La côte barbaresque, qui s’étend du Maroc à la Libye moderne, fut le foyer d’une industrie florissante de rapt d’êtres humains depuis 1500 jusqu’à 1800 environs. Les grandes capitales esclavagistes étaient Salé au Maroc, Tunis, Alger et Tripoli, et pendant la plus grande partie de cette période les marines européennes étaient trop faibles pour opposer plus qu’une résistance symbolique.

Le trafic transatlantique des Noirs était strictement commercial, mais pour les Arabes, les souvenirs des Croisades et la fureur d’avoir été expulsés d’Espagne en 1492 semblent avoir motivé une campagne de rapt de chrétiens, ressemblant presque à un djihad.

« Ce fut peut-être cet aiguillon de la vengeance, opposé aux marchandages affables de la place du marché, qui rendit les esclavagistes islamiques tellement plus agressifs et initialement (pourrait-on dire) plus prospères dans leur travail que leurs homologues chrétiens », écrit le Prof. Davis.

Pendant les XVIe et XVIIe siècles, plus d’esclaves furent emmenés vers le sud à travers la Méditerranée que vers l’ouest à travers l’Atlantique. Certains furent rendus à leurs familles contre une rançon, certains furent utilisés pour le travail forcé en Afrique du Nord, et les moins chanceux moururent à la tâche comme esclaves sur les galères.

Ce qui est le plus frappant concernant les raids esclavagistes barbaresques est leur ampleur et leur portée. Les pirates kidnappaient la plupart de leurs esclaves en interceptant des bateaux, mais ils organisaient aussi d’énormes assauts amphibies qui dépeuplèrent pratiquement des parties de la côte italienne. L’Italie était la cible la plus appréciée, en partie parce que la Sicile n’est qu’à 200 km de Tunis, mais aussi parce qu’elle n’avait pas de gouvernement central fort qui aurait pu résister à l’invasion.

De grands raids ne rencontraient souvent aucune résistance.

Quand les pirates mirent à sac Vieste dans le sud de l’Italie en 1554, par exemple, ils enlevèrent un total stupéfiant de 6.000 captifs. Les Algériens enlevèrent 7.000 esclaves dans la baie de Naples en 1544, un raid qui fit tellement chuter le prix des esclaves qu’on disait pouvoir « troquer un chrétien pour un oignon ».

L’Espagne aussi subit des attaques de grande ampleur. Après un raid sur Grenade en 1556 qui rapporta 4.000 hommes, femmes et enfants, on disait qu’il « pleuvait des chrétiens sur Alger ». Pour chaque grand raid de ce genre, il a dû y en avoir des douzaines de plus petits.

L’apparition d’une grande flotte pouvait faire fuir toute la population à l’intérieur des terres, vidant les régions côtières.

En 1566, un groupe de 6.000 Turcs et corsaires traversa l’Adriatique et débarqua à Fracaville. Les autorités ne purent rien faire, et recommandèrent l’évacuation complète, laissant aux Turcs le contrôle de plus de 1300 kilomètres carrés de villages abandonnés jusqu’à Serracapriola.

Quand les pirates apparaissaient, les gens fuyaient souvent la côte pour aller dans la ville la plus proche, mais le Prof. Davis explique que ce n’était pas toujours une bonne stratégie: « Plus d’une ville de taille moyenne, bondée de réfugiés, fut incapable de soutenir un assaut frontal par plusieurs centaines de corsaires, et le reis [ capitaine des corsaires ] qui aurait dû autrement chercher les esclaves par quelques douzaines à la fois le long des plages et dans les collines, pouvait trouver un millier ou plus de captifs opportunément rassemblés en un seul endroit pour être pris. »

Les pirates revenaient encore et encore pour piller le même territoire. En plus d’un bien plus grand nombre de petits raids, la côte calabraise subit les déprédations suivantes, de plus en plus graves, en moins de dix ans : 700 personnes capturées en un seul raid en 1636, un millier en 1639 et 4.000 en 1644.

Durant les XVIe et XVIIe siècles, les pirates installèrent des bases semi-permanentes sur les îles d’Ischia et de Procida, presque dans l’embouchure de la baie de Naples, d’où ils faisaient leur choix de trafic commercial.

Quand ils débarquaient sur le rivage, les corsaires musulmans ne manquaient pas de profaner les églises. Ils dérobaient souvent les cloches, pas seulement parce que le métal avait de la valeur, mais aussi pour réduire au silence la voix distinctive du christianisme.

Dans les petits raids plus fréquents, un petit nombre de bateaux opéraient furtivement, tombant sur les établissements côtiers au milieu de la nuit de manière à attraper les gens « paisibles et encore nus dans leur lit ». Cette pratique donna naissance à l’expression sicilienne moderne, pigliato dai turchi, « pris par les Turcs », ce qui veut dire être attrapé par surprise en étant endormi ou affolé.

La prédation constante faisait un nombre terrible de victimes.

Les femmes étaient plus faciles à attraper que les hommes, et les régions côtières pouvaient rapidement perdre toutes leurs femmes en âge d’avoir des enfants. Les pêcheurs avaient peur de sortir, où ne prenaient la mer qu’en convois. Finalement, les Italiens abandonnèrent une grande partie de leurs côtes. Comme l’explique le Prof. Davis, à la fin du XVIIe siècle « la péninsule italienne avait alors été la proie des corsaires barbaresques depuis deux siècles ou plus, et ses populations côtières s’étaient alors en grande partie retirées dans des villages fortifiés sur des collines ou dans des villes plus grandes comme Rimini, abandonnant des kilomètres de rivages autrefois peuplés aux vagabonds et aux flibustiers ».

C’est seulement vers 1700 que les Italiens purent empêcher les raids terrestres spectaculaires, bien que la piraterie sur les mers continua sans obstacle.

La piraterie conduisit l’Espagne et surtout l’Italie à se détourner de la mer et à perdre leurs traditions de commerce et de navigation, avec des effets dévastateurs : « Du moins pour l’Ibérie et l’Italie, le XVIIe siècle représenta une période sombre dont les sociétés espagnole et italienne émergèrent comme de simples ombres de ce qu’elles avaient été durant les époques dorées antérieures »

Certains pirates arabes étaient d’habiles navigateurs de haute mer, et terrorisèrent les chrétiens jusqu’à une distance de 1600 km. Un raid spectaculaire jusqu’en Islande en 1627 rapporta près de 400 captifs.

Nous pensons que l’Angleterre était une redoutable puissance maritime dès l’époque de Francis Drake, mais pendant tout le XVIIe siècle, les pirates arabes opérèrent librement dans les eaux britanniques, pénétrant même dans l’estuaire de la Tamise pour faire des prises et des raids sur les villes côtières. En seulement trois ans, de 1606 à 1609, la marine britannique reconnut avoir perdu pas moins de 466 navires marchands britanniques et écossais du fait des corsaires algériens. Au milieu des années 1600, les Britanniques se livraient à un actif trafic trans-atlantique de Noirs, mais beaucoup des équipages britanniques eux-mêmes devenaient la propriété des pirates arabes.

La vie sous le fouet.

Les attaques terrestres pouvaient être très fructueuses, mais elles étaient plus risquées que les prises en mer. Les navires étaient par conséquent la principale source d’esclaves blancs. À la différence de leurs victimes, les navires-corsaires avaient deux moyens de propulsion : les esclaves des galères en plus des voiles. Cela signifiait qu’ils pouvaient avancer à la rame vers un bateau encalminé et l’attaquer quand ils le voulaient. Ils portaient de nombreux drapeaux différents, donc quand ils naviguaient ils pouvaient arborer le pavillon qui avait le plus de chances de tromper une proie.

Un navire marchand de bonne taille pouvait porter environ 20 marins en assez bonne santé pour durer quelques années dans les galères, et les passagers étaient habituellement bons pour en tirer une rançon. Les nobles et les riches marchands étaient des prises attractives, de même que les Juifs, qui pouvaient généralement rapporter une forte rançon de la part de leurs coreligionnaires. Les hauts dignitaires du clergé étaient aussi précieux parce que le Vatican payait habituellement n’importe quel prix pour les tirer des mains des infidèles.

À l’approche des pirates, les passagers enlevaient souvent leurs beaux vêtements et tentaient de s’habiller aussi pauvrement que possible, dans l’espoir que leurs ravisseurs les rendraient à leur famille contre une rançon modeste. Cet effort était inutile si les pirates torturaient le capitaine pour avoir des informations sur les passagers. Il était aussi courant de faire déshabiller les hommes, à la fois pour rechercher des objets de valeur cousus dans leurs vêtements et pour voir si des Juifs circoncis ne s’étaient pas déguisés en chrétiens.

Si les pirates étaient à court d’esclaves pour les galères, ils pouvaient mettre certains de leurs captifs au travail immédiatement, mais les prisonniers étaient généralement mis dans la cale pour le voyage de retour. Ils étaient entassés, pouvant à peine bouger dans la saleté, la puanteur et la vermine, et beaucoup mouraient avant d’atteindre le port.

Dès l’arrivée en Afrique du Nord, c’était la tradition de faire défiler les chrétiens récemment capturés dans les rues, pour que les gens puissent se moquer d’eux et que les enfants puissent les couvrir d’ordures.

Au marché aux esclaves, les hommes étaient obligés de sautiller pour prouver qu’ils n’étaient pas boiteux, et les acheteurs voulaient souvent les faire mettre nus pour voir s’ils étaient en bonne santé. Cela permettait aussi d’évaluer la valeur sexuelle des hommes comme des femmes; les concubines blanches avaient une valeur élevée, et toutes les capitales esclavagistes avaient un réseau homosexuel florissant. Les acheteurs qui espéraient faire un profit rapide avec une forte rançon examinaient les lobes d’oreilles pour repérer des marques de piercing, ce qui était une indication de richesse. Il était aussi habituel de regarder les dents d’un captif pour voir s’il pourrait survivre à un dur régime d’esclave.

Le pacha ou souverain de la région recevait un certain pourcentage d’esclaves comme une forme d’impôt sur le revenu. Ceux-ci étaient presque toujours des hommes, et devenaient propriété du gouvernement plutôt que propriété privée. À la différence des esclaves privés, qui embarquaient habituellement avec leur maître, ils vivaient dans les bagnos ou « bains », ainsi que les magasins d’esclaves du pacha étaient appelés. Il était habituel de raser la tête et la barbe des esclaves publics comme une humiliation supplémentaire, dans une période où la tête et la pilosité faciale étaient une part importante de l’identité masculine.

La plupart de ces esclaves publics passaient le reste de leur vie comme esclaves sur les galères, et il est difficile d’imaginer une existence plus misérable. Les hommes étaient enchaînés trois, quatre ou cinq par aviron, leurs chevilles enchaînées ensemble aussi. Les rameurs ne quittaient jamais leur rame, et quand on les laissait dormir, ils dormaient sur leur banc. Les esclaves pouvaient se pousser les uns les autres pour se soulager dans une ouverture de la coque, mais ils étaient souvent trop épuisés ou découragés pour bouger, et se souillaient là où ils étaient assis. Ils n’avaient aucune protection contre le brûlant soleil méditerranéen, et leur maître écorchait leur dos déjà à vif avec l’instrument d’encouragement favori du conducteur d’esclaves, un pénis de bœuf allongé ou « nerf de bœuf ». Il n’y avait presque aucun espoir d’évasion ou de secours; le travail d’un esclave de galère était de se tuer à la tâche — principalement dans des raids pour capturer encore plus de malheureux comme lui — et son maître le jetait par-dessus bord au premier signe de maladie grave.

Quand la flotte pirate était au port, les esclaves de galères vivaient dans le bagno et faisaient tout le travail sale, dangereux ou épuisant que le pacha leur ordonnait de faire. C’était habituellement tailler et traîner des pierres, draguer le port, ou les ouvrages pénibles. Les esclaves se trouvant dans la flotte du Sultan turc n’avaient même pas ce choix. Ils étaient souvent en mer pendant des mois d’affilée, et restaient enchaînés à leurs rames même au port. Leurs bateaux étaient des prisons à vie.

D’autres esclaves sur la côte barbaresque avaient des travaux plus variés. Souvent ils faisaient du travail de propriétaire ou agricole du genre que nous associons à l’esclavage en Amérique, mais ceux qui avaient des compétences étaient souvent loués par leurs propriétaires. Certains maîtres relâchaient simplement leurs esclaves pendant la journée avec l’ordre de revenir avec une certaine quantité d’argent le soir sous peine d’être sévèrement battus. Les maîtres semblaient attendre un bénéfice d’environ 20% sur le prix d’achat. Quoi qu’ils fissent, à Tunis et à Tripoli, les esclaves portaient habituellement un anneau de fer autour d’une cheville, et étaient chargés d’une chaîne pesant 11 ou 14 kg.

Certains maîtres mettaient leurs esclaves blancs au travail dans des fermes loin à l’intérieur des terres, où ils affrontaient encore un autre péril : la capture et un nouvel esclavage par des raids de Berbères. Ces infortunés ne verraient probablement plus jamais un autre Européen pendant le reste de leur courte vie.

Le Prof. Davis remarque qu’il n’y avait aucun obstacle à la cruauté : « Il n’y avait pas de force équivalente pour protéger l’esclave de la violence de son maître : pas de lois locales contre la cruauté, pas d’opinion publique bienveillante, et rarement de pression efficace de la part des États étrangers ».

Les esclaves blancs n’étaient pas seulement des marchandises, ils étaient des infidèles, et méritaient toutes les souffrances qu’un maître leur infligeait.

Le Prof. Davis note que « tous les esclaves qui vécurent dans les bagnos et qui survécurent pour écrire leurs expériences soulignèrent la cruauté et la violence endémiques pratiquées ici ». La punition favorite était la bastonnade, par laquelle un homme était mis sur le dos et ses chevilles attachées et suspendu par la taille pour être battu longuement sur la plante des pieds. Un esclave pouvait recevoir jusqu’à 150 ou 200 coups, qui pouvaient le laisser estropié. La violence systématique transformait beaucoup d’hommes en automates.

Les esclaves chrétiens étaient souvent si abondants et si bon marché qu’il n’y avait aucun intérêt à s’en occuper; beaucoup de propriétaires les faisaient travailler jusqu’à la mort et achetaient des remplaçants.

Les esclaves publics contribuaient aussi à un fonds pour entretenir les prêtres du bagno. C’était une époque très religieuse, et même dans les plus horribles conditions, les hommes voulaient avoir une chance de se confesser et, plus important, de recevoir l’extrême-onction. Il y avait presque toujours un prêtre captif ou deux dans le bagno, mais pour qu’il reste disponible pour ses devoirs religieux, les autres esclaves devaient contribuer et racheter son temps au pacha. Certains esclaves de galères n’avaient donc plus rien pour acheter de la nourriture ou des vêtements, bien que durant certaines périodes des Européens libres vivant dans les villes barbaresques contribuaient aux frais d’entretien des prêtres des bagnos.

Pour quelques-uns, l’esclavage devenait plus que supportable. Certains métiers, en particulier celui de constructeur de navire, étaient si recherchés qu’un propriétaire pouvait récompenser son esclave avec une villa privée et des maîtresses. Même quelques résidents du bagno réussirent à exploiter l’hypocrisie de la société islamique et à améliorer leur condition. La loi interdisait strictement aux musulmans de faire le commerce de l’alcool, mais était plus indulgente avec les musulmans qui le consommaient seulement. Des esclaves entreprenants établirent des tavernes dans les bagnos et certains eurent la belle vie en servant les buveurs musulmans.

Une manière d’alléger le poids de l’esclavage était de « prendre le turban » et de se convertir à l’islam. Cela exemptait un homme du service dans les galères, des ouvrages pénibles, et de quelques autres brimades indignes d’un fils du Prophète, mais ne le faisait pas sortir de la condition d’esclave. L’un des travaux des prêtres des bagnos était d’empêcher les hommes désespérés de se convertir, mais la plupart des esclaves semblent ne pas avoir eu besoin de conseil religieux. Les chrétiens pensaient que la conversion mettrait leur âme en danger, et elle signifiait aussi le déplaisant rituel de la circoncision adulte. Beaucoup d’esclaves semblent avoir enduré les horreurs de l’esclavage en les considérant comme une punition pour leurs péchés et comme une épreuve pour leur foi. Les maîtres décourageaient les conversions parce qu’elles limitaient le recours aux mauvais traitements et abaissaient la valeur de revente d’un esclave.

Rançon et rachat des esclaves blanc

Pour les esclaves, l’évasion était impossible. Ils étaient trop loin de chez eux, étaient souvent enchaînés, et pouvaient être immédiatement identifiés par leurs traits européens. Le seul espoir était la rançon.

Parfois, la chance venait rapidement. Si un groupe de pirates avait déjà capturé tant d’hommes qu’il n’avait plus assez d’espace sous le pont, il pouvait faire un raid sur une ville et ensuite revenir quelques jours plus tard pour revendre les captifs à leurs familles. C’était généralement à un prix bien plus faible que celui du rançonnement de quelqu’un à partir de l’Afrique du Nord, mais c’était encore bien plus que des paysans pouvaient se le permettre. Les fermiers n’avaient généralement pas d’argent liquide, et pas de biens à part la maison et la terre. Un marchand était généralement prêt à les acquérir pour un prix modique, mais cela signifiait qu’un captif revenait dans une famille qui était complètement ruinée.

La plupart des esclaves ne rachetaient leur retour qu’après être passés par l’épreuve du passage en pays barbaresque et de la vente à un spéculateur. Les riches captifs pouvaient généralement trouver une rançon suffisante, mais la plupart des esclaves ne le pouvaient pas. Les paysans illettrés ne pouvaient pas écrire à la maison et même s’ils le faisaient, il n’y avait pas d’argent pour une rançon.

La majorité des esclaves dépendait donc de l’œuvre charitable des Trinitaires (fondé en Italie en 1193) et de celle des Mercedariens (fondé en Espagne en 1203). Ceux-ci étaient des ordres religieux établis pour libérer les Croisés détenus par les musulmans, mais ils transférèrent bientôt leur œuvre au rachat des esclaves détenus par les Barbaresques, collectant de l’argent spécifiquement dans ce but. Souvent ils plaçaient des boîtes à serrure devant les églises avec l’inscription « Pour la récupération des pauvres esclaves », et le clergé appelait les riches chrétiens à laisser de l’argent dans leurs vœux de rédemption. Les deux ordres devinrent des négociateurs habiles, et réussissaient habituellement à racheter les esclaves à des meilleurs prix que ceux obtenus par des libérateurs inexpérimentés. Cependant, il n’y avait jamais assez d’argent pour libérer beaucoup de captifs, et le Prof. Davis estime que pas plus de 3 ou 4% des esclaves étaient rançonnés en une seule année. Cela signifie que la plupart laissèrent leurs os dans les tombes chrétiennes sans marque en dehors des murs des villes.

Les ordres religieux conservaient des comptes précis de leurs succès. Les Trinitaires espagnols, par exemple, menèrent 72 expéditions de rachats dans les années 1600, comptant en moyenne 220 libérations chacune. Il était habituel de ramener les esclaves libérés chez eux et de les faire marcher dans les rues des villes dans de grandes célébrations. Ces défilés devinrent l’un des spectacles urbains les plus caractéristiques de l’époque, et avaient une forte orientation religieuse. Parfois les esclaves marchaient dans leurs vieux haillons d’esclaves pour souligner les tourments qu’ils avaient subis; parfois ils portaient des costumes blancs spéciaux pour symboliser la renaissance. D’après les archives de l’époque, beaucoup d’esclaves libérés ne se rétablissaient jamais complètement après leurs épreuves, particulièrement s’ils avaient passé beaucoup d’années en captivité.

Combien d’esclaves ?

Le Prof. Davis remarque que des recherches énormes ont été faites pour évaluer aussi exactement que possible le nombre de Noirs emmenés à travers l’Atlantique, mais qu’il n’y a pas eu d’effort semblable pour connaître l’ampleur de l’esclavage en Méditerranée. Il n’est pas facile d’obtenir un compte fiable. les Arabes eux-mêmes ne conservaient généralement pas d’archives. Mais au cours de dix années de recherches le Prof Davis a développé une méthode d’estimation.

Par exemple, les archives suggèrent que de 1580 à 1680 il y a eu une moyenne de quelque 35.000 esclaves en pays barbaresque. Il y avait une perte régulière du fait des morts et des rachats, donc si la population restait constante, le taux de capture de nouveaux esclaves par les pirates devait égaler le taux d’usure. Il y a de bonnes bases pour estimer les taux de décès. Par exemple, on sait que sur les près de 400 Islandais capturés en 1627, il ne restait que 70 survivants huit ans plus tard. En plus de la malnutrition, de la surpopulation, de l’excès de travail et des punitions brutales, les esclaves subissaient des épidémies de peste, qui éliminaient généralement 20 ou 30% des esclaves blancs.

Par un certain nombre de sources, le Prof Davis estime donc que le taux de décès était d’environ 20% par an. Les esclaves n’avaient pas accès aux femmes, donc le remplacement se faisait exclusivement par des captures.

Sa conclusion : Entre 1530 et 1780, il y eut presque certainement un million et peut-être bien jusqu’à un million et un quart de chrétiens européens blancs asservis par les musulmans de la côte barbaresque.

Cela dépasse considérablement le chiffre généralement accepté de 800.000 Africains transportés dans les colonies d’Amérique du Nord et, plus tard, dans les États-Unis.

Les puissances européennes furent incapables de mettre fin à ce trafic.

Le Prof. Davis explique qu’à la fin des années 1700, elles contrôlaient mieux ce commerce, mais qu’il y eut une reprise de l’esclavage des Blancs pendant le chaos des guerres napoléoniennes.

La navigation américaine ne fut pas exempte non plus de la prédation. C’est seulement en 1815, après deux guerres contre eux, que les marins américains furent débarrassés des pirates barbaresques. Ces guerres furent des opérations importantes pour la jeune république; une campagne est rappelée par les paroles « vers les rivages de Tripoli » dans l’hymne de la marine.

Quand les Français prirent Alger en 1830, il y avait encore 120 esclaves blancs dans le bagno.

Pourquoi y a-t-il si peu d’intérêt pour l’esclavage en Méditerranée alors que l’érudition et la réflexion sur l’esclavage des Noirs ne finit jamais? Comme l’explique le Prof Davis, des esclaves blancs avec des maîtres non-blancs ne cadrent simplement pas avec « le récit maître de l’impérialisme européen ». Les schémas de victimisation si chers aux intellectuels requièrent de la méchanceté blanche, pas des souffrances blanches.

Le Prof Davis remarque aussi que l’expérience européenne de l’asservissement à grande échelle fait apparaître le mensonge d’un autre thème gauchiste favori : que l’esclavage des Noirs aurait été un pas crucial dans l’établissement des concepts européens de race et de hiérarchie raciale.

Ce n’est pas le cas; pendant des siècles, les Européens vécurent eux-mêmes dans la peur du fouet, et un grand nombre assista aux défilés de rachat des esclaves libérés, qui étaient tous blancs. L’esclavage était un sort plus facilement imaginable pour eux-mêmes que pour les lointains Africains.

Avec un peu d’efforts, il est possible d’imaginer les Européens se préoccupant de l’esclavage autant que les Noirs. Si les Européens nourrissaient des griefs concernant les esclaves des galères de la même manière que les Noirs font pour les travailleurs des champs, la politique européenne serait certainement différente. Il n’y aurait pas d’excuses rampantes pour les Croisades, peu d’immigration musulmane en Europe, les minarets ne pousseraient pas dans toute l’Europe, et la Turquie ne rêverait pas de rejoindre l’Union européenne. Le passé ne peut pas être changé, et les regrets peuvent être pris à l’excès, mais ceux qui oublient paient aussi un prix élevé.

source pvr-zone.ca Robert C. Davis, Christian Slaves, Muslim Masters: White Slavery in the Mediterranean, the Barbary Coast, and Italy, 1500-1800, Palgrave Macmillan, 2003, 246 pages, 35 dollars US.


LA TRAITE MUSULMANE — AU-DELÀ DE L’HORREUR

Le livre de Tidiane N’Diaye est l’une des choses les plus fortes et les plus douloureuses qui soient à lire.

Voir la vidéo de son interview en fin d’article

Zanzibar- traite négrière arabo-musulmane

Zanzibar- traite négrière arabo-musulmane

Sous l’avancée arabe, (…) des millions d’Africains furent razziés, massacrés ou capturés, castrés et déportés vers le monde arabo-musulman. Cela dans des conditions inhumaines, par caravanes à travers le Sahara ou par mer, à partir des comptoirs à chair humaine de l’Afrique orientale.

Telle était en réalité la première entreprise de la majorité des Arabes qui islamisaient les peuples africains, en se faisant passer pour des piliers de la foi et les modèles des croyants. Ils allaient souvent de contrées en contrées, le Coran d’une main, le couteau à eunuque de l’autre, menant hypocritement une «vie de prière», ne prononçant pas une parole sans invoquer Allah et les hadiths de son Prophète.

Et l’auteur nous livre (presque) tous les détails. Les tactiques employées inspirées du djihad (attaques surprises en pleine nuit, suivies du massacre des vieux) puis enseignées aux partisans, le cynisme, la zizanie, les justifications racistes bestiales, les motivations mercantiles, la légalisation et la sanctification de la traite, l’effondrement des civilisations africaines, le dépeuplement systématique de régions entières, grandes comme des pays européens, et les cortèges d’esclaves, le long de routes marquées de part et d’autre par les squelettes blanchis et les dépouilles plus récentes, mutilées, de leurs prédécesseurs tombés en chemin, les castrations systématiques, souvent totales (75% de mortalité, mais une valeur multipliée sur le marché), les avortements et assassinats réguliers des enfants des esclaves sexuelles, l’épouvantable «normalisation» de ces processus, des siècles durant:

Stanley constata que dans certaines régions d’Afrique, après leur passage [des négriers arabo-musulmans], il ne subsistait guère plus de 1% de la population. Dans le Tanganyika, les images des horreurs de la traite étaient visibles partout. Nachtigal, qui ne connaissait pas encore la région, voulut s’avancer jusqu’au bord du lac. Mais, à la vue des nombreux cadavres semés le long du sentier, à moitié dévorés par les hyènes ou les oiseaux de proie, il recula d’épouvante.

Il demanda à un Arabe pourquoi les cadavres étaient si nombreux aux environs d’Oujiji et pourquoi on les laissait aussi près de la ville, au risque d’une infection générale. L’Arabe lui répondit sur un ton tout naturel, comme s’il se fût agi de la chose la plus simple du monde: «Autrefois, nous étions habitués à jeter en cet endroit les cadavres de nos esclaves morts et chaque nuit les hyènes venaient les emporter: mais, cette année, le nombre des morts a été si considérable que ces animaux ne suffisent plus à les dévorer. Ils se sont dégoûtés de la chair humaine.»

Et les chiffres, les comparaisons, les estimations. Les dates, les décisions. Quelques dessins et photographies. La reconnaissance de la lutte contre l’esclavage par divers mouvements civiques, religieux et politiques de l’Occident, mais aussi les tergiversations des acteurs des grandes puissances après que tout cela ait été révélé et officiellement condamné. Les veuleries, les complicités. Mais surtout: la totale absence de repentir, de quelconque regret, des Musulmans ou des Arabes actuels:

Il serait grand temps que la génocidaire traite négrière arabo-musulmane soit examinée et versée au débat, au même titre que la ponction transatlantique. Car, bien qu’il n’existe pas de degrés dans l’horreur ni de monopole de la cruauté, on peut soutenir, sans risque de se tromper, que le commerce négrier arabo-musulman et les jihâd (…) provoqués par ses impitoyables prédateurs pour se procurer des captifs furent pour l’Afrique noire bien plus dévastateurs que la traite transatlantique. Et ce, encore sous nos yeux aujourd’hui (janvier 2008), avec son lot de massacres, avec son génocide à ciel ouvert.

L’auteur décrit les différents types d’esclavage. Celui des Africains entre eux (qu’il assimile à un servage), celui des Arabes, puis celui des Occidentaux. Il passe en revue les grands événements, les capitulations et les actes de résistance (contre Saladin, par exemple, qui finit par écraser les révoltés noirs), fait le portrait des acteurs marquants, de criminels abjects, et de héros, et héroïnes, de la tragédie. Il dessine les routes de l’esclavage, en explique les motivations, les impératifs, les sources et les utilisations; il cite les témoins.

Son approche de l’Islam est très équilibrée. Il veut croire que le Coran permet des interprétations humanistes, digne d’une religion normale; il cite des hadiths utilisables dans ce sens, conteste la validité d’interprétations racistes des textes, mentionne des Musulmans qui ont combattu l’esclavage, et prend la peine, à plusieurs reprises, d’affirmer que les motivations religieuses des négriers servaient de paravent à des intentions purement criminelles. Mais il relève tout de même que

L’esclavage étant validé et institutionnalisé par l’Islam, il eût été impie chez les Arabes de le remettre en cause. «L’esclavage en terre d’Islam reste un sujet à la fois obscur et hypersensible, dont la seule mention est souvent ressentie comme le signe d’intentions hostiles», notait ainsi l’historien Bernard Lewis.
(…)
Ces Arabes commettaient les pires crimes en Afrique, mais pensaient qu’ils n’en restaient pas moins fidèles aux principes de l’Islam, qui autorisent l’esclavage. Leurs actions étaient favorisées par les moeurs et encouragées par des traditions religieuses qui, à leurs yeux, étaient plus fortes que toutes les lois de la terre. Ils n’avaient donc à cacher leurs crimes qu’aux croiseurs européens, puisque leurs gouvernements les approuvaient entièrement.

Et on ne peut pas manquer d’être troublé, même si l’ouvrage ne le signale pas, par le parallélisme entre le phénomène religieux islamique et ce que l’auteur nomme l’«extinction ethnique programmée» menée par des Musulmans en Afrique.

À lire absolument. Je recommande d’en acheter plusieurs exemplaires pour les bibliothèques de vos écoles.

ajm.ch - aschkel.info


Une rencontre avec le Professeur Pétré Grenouilleau

De l’eau claire au marigot

Par Alain Rubin de la rédaction d’israel-flash.

Il y a deux ans, j’ai rencontré, en chair et en os, Monsieur le Professeur Pétré Grenouilleau, accessoirement Inspecteur général de l’éducation nationale, accidentellement ( ?) chargé d’inspecter madame Catherine Ventura-Pedzoli. Inspection au cours de laquelle ce brave homme d’inspecteur général comptera toutes les fois ou le professeur inspecté dira « shoah » et celles quand il dira « génocide », en faisant son cours sur l’extermination des Juifs, partout où les nazis et leurs complices et/ou auxiliaires purent les saisir pour chercher à les tuer.

C’était à l’occasion d’une conférence sur son sujet d’ouvrage, « les traites négrières ». J’étais arrivé un peu en retard à cette réunion organisée dans les locaux de l’université de Paris. Madame Benbassa présidait la dite conférence.

Malgré mon retard, j’ai tenu à intervenir. Je voulais, ce faisant, lui marquer ma solidarité, face au déchaînement d’hommes et de femmes se comportant contre lui comme des chiens de garde de la loi Taubira. En effet, ces derniers expliqueront à la sortie de son livre, contre toute évidence et contre toute intelligence, que parler « des » traites négrières : la traite occidentale et la traite orientale, et chercher à donner de l’information historique sur les fondements esclavagistes des différents types de despotismes asiatiques qui se partageaient le continent africain, ce serait du… négationnisme.

Rien que cela. Avec le même genre de non-raisonnement, parler des pogromes tsaristes de la fin du 19ème siècle et du grand pogrome d’Odessa au début du 20ème, ou encore, parler du pogrome islamo-palestinien d’août 1929 organisé par le Mufti Husseini, ce serait nier la shoah. Ridicule, évidemment, et pourtant, c’était quelque chose comme cela qui était reproché à l’historien de la traite négrière.

Je fis remarquer à l’assistance, que les censeurs du Professeurs Grenouilleau- Pétré n’avaient manifestement jamais lu les travaux historiques de la brillante phalange d’intellectuels africains qui publiaient dans les cahiers d’études africaines des années cinquante et soixante. Manifestement, souligné-je aussi, les arrogants lyncheurs du conférencier n’avaient jamais entendu parler de Claude Meillassoux et encore moins lu ses publications, -qui continuent de faire autorité-, sur l’esclavage en Afrique précoloniale.

J’ai tenu a rappeler ces circonstances de notre brève rencontre avec le Professeur Pétré-Grenouilleau, pour que l’on ne pense pas que je réglerai ici un compte avec lui, en relevant sa manière bizarre d’évaluer le professeur d’histoire d’un établissement secondaire lorrain.

J’ai souhaité dire quelques mots à l’occasion de sa conférence, pour qu’il sache qu’il n’était pas seul. Je voulais qu’il comprenne, que tout le monde n’était pas prêt à baiser les pieds poussiéreux de tous ceux qui forment ces cliques et ces différentes sortes de Ku Klux Klan fauteurs de rezzous intellectuels qui l’ont mis au pilori, parce qu’il ne faudrait pas parler des 17 millions d’Africains arrachés à leurs villages et emmenés sur les places négrières de la traite orientale. Parce qu’il faudrait que tombe dans l’oubli, que du 8ème au 20ème siècle, venant de l’orient, on a traqué les nègres, les « zanj » ; parce qu’en parler, ce serait, nous explique-t-on-,« dédouaner la colonisation occidentale», alors que, précisément, c’est lorsque, à Vienne en 1815, quand se réuniront les représentants des monarques de l’Europe des puissances hostiles à la France de la révolution française, alors que, exactement, c’est à Vienne en Europe et pas ailleurs, que l’ont décidera de traquer les négriers.

La conférence de Vienne de 1815, dite de la « sainte alliance, donnera pouvoir de police et de justice expéditive aux marines de guerre, principalement britanniques, qui se saisiraient des équipages négriers. Pour ces équipages, une seule sentence : la potence au bout d’une vergue du navire négrier.

La lutte expéditive contre l’alimentation de l’exploitation négrière occidentale allait mettre progressivement fin à la traite occidentale ; puis, elle allait nourrir l’exigence de la délégalisation de la possession d’esclaves et favoriser les lois d’abolition ainsi que les combats des esclaves et ceux des tenants de la justice pour les obtenir, en mettant totalement et définitivement fin à l’esclavage.

La colonisation, que beaucoup confondent avec l’esclavage, la colonisation vint plus tard, dans la seconde partie du 19ème siècle. Mais l’autre traite négrière, l’orientale, continuait, elle.

On va republier prochainement l’œuvre du grand journaliste Joseph Kessel. Souhaitons qu’elle soit intégrale et que l’on remette à la disposition du public ses reportages publiés en 1931, dans la presse populaire parisienne. Il y décrira de façon saisissante la traite de la chair humaine noire qui continuait, la traite négrière toujours. Il décrira avec force cette odieuse traite qui voyait ses lamentables colonnes d’hommes, de femmes et d’enfants, traverser, entravés, liés les uns aux autres, marchant à pieds, traversant les déserts de pierres et de sables, sous un écrasant et fréquemment mortel soleil, pour se rendre jusqu’aux boutres négriers qui attendaient paisiblement leur cargaison de marchandise humaine, au large de Souakim et de port Soudan, sur la mer rouge.

Je crois que j’ai eu alors droit à un bref remerciement du Professeur, pour mon intervention en sa faveur. Je ne sais si mes lignes lui parviendront. Je ne sais si elles auront un effet sur la suite de son co-rapport mettant en cause, en le déconsidérant, un professeur d’histoire accusé de manipuler lorsqu’il disait shoah plus souvent que génocide.

Monsieur l’inspecteur général, vous avez pu, comme moi, entendre hier soir les journalistes de télévision au sujet des tragiques événements de Srebrenica. Vous les avez entendus parler de « génocide », à propos de cette tuerie.

Il est évident qu’au sens donné par le tribunal de Nuremberg, cette terrible et massive vendetta n’était pas un génocide.

Cette vaste fusillade d’innocents, par des nationalistes serbes voulant tirer vengeance, un pour un, des exécutions sadiques organisées pendant la seconde guerre mondiale par les Waffen SS Anschar, recrutés parmi les jeunes musulmans bosniaques par le mufti Husseini et ses affidés, ce massacre n’était pas un génocide. Et pourtant, vous pouviez écouter les journalistes, parlant hier de l’événement, on n’entendait que, par ci, par là, génocide, génocide, génocide…

Le mot « génocide » tend à perdre son sens, comme le mot ghetto d’ailleurs. Le sens des proportions disparaît, avec la connaissance des faits.

C’est ainsi que des ensembles d’immeubles sociaux, où l’on trouve des logements spacieux avec tout le confort moderne, où les gens vont librement, sont appelés, par les rappeurs et des journalistes incultes, des  « ghettos ».

Le génocide paradigmatique, le génocide juridiquement fondateur, ce génocide précis, pas le génocide abstrait et générique, possède un nom : c’est la shoah. Je ne vous apprends rien que vous ne sachiez. Alors, monsieur le professeur, qu’aviez-vous à vous faire pardonner, et auprès de qui, en faisant ces griefs à votre collègue ? Vous n’aviez rien à vous faire pardonner, en êtes vous certain ?

En vous prêtant à cette inspection inquisitoriale, à cette mascarade sinistre, en créant de toute pièce le délit de trop dire « shoah », plutôt que génocide, vous avez fait, à votre collègue inspectée, ce que les censeurs-lyncheurs ont voulu vous faire, quand vous avez soigneusement décrit les traites négrières.

Avec votre livre, vous cherchiez la lumière. Vous participiez de la connaissance objective. Aujourd’hui, vous participez du remplacement de l’eau claire, alimentée par la source de la connaissance positive, par l’eau trouble du marigot…

Alain Rubin 30/09/ 2010-mise à jour aschkel.info


Enfin petit rappel a Dieudonné

Fils de Camerounais et de mère nantaise, il existe deux fortes probabilités que Dieudonné soit le descendant de négriers, bien plus, en tout cas, que s’il avait été Antillais… ou Juif. Le Cameroun était, en Afrique centrale, la plaque tournante du marché aux esclaves. Quant à Nantes, à l’instar de Bordeaux et d’ailleurs, leurs bourgeoisies se sont enrichies sur le commerce du bois d’Ebène. Alors, est-ce pour se défaire de cette sourde culpabilité que le sinistre clown mystificateur d’Ahmadinedjad fait suer le burnou des Juifs qui n’étaient pas autorisés à ce commerce? L’histoire est là pour l’inciter à un peu plus de réserve et de modestie : en secouant l’arbre généalogique de Dieudonné M’Bala Bala, on pourrait bien en faire tomber quelque chef de tribu et quelque armateur nantais croulant sous le poids de navires de la honte qu’ils ont affrêtés…

« De la probabilité que Dieudonné et ses ancêtres nantais (par sa mère) et camerounais aient été esclavagistes eux-mêmes »

Ca y est, nous y sommes : le buisson ardent de la haine antisémite est, de nouveau, entretenue, , le psaume encore d’actualité: « Il ne dort ni ne sommeille le Gardien d’Israël. »
Face au Eichmann avec un nez de clown dont la lutte se résume à : « la réalité ne passera pas », il faut, toutes affaires cessantes, démonter les mécanismes de ses mensonges et de ses faux.
Et comme l’a rappelé Laurent Dispot, la vérité sur les « traites négrières » est un impératif catégorique, une priorité absolue pour résister à l’antisémitisme et protéger les jeunes générations.
Dieudonné justifie ses attaques contre les cérémonies commémorant la Shoah par l’indifférence dont est l’objet, en France, selon lui, l’esclavage des Noirs, un des chapitres les plus ténébreux de l’histoire des hommes. Il présente les Juifs comme responsables du trafic transatlantique des esclaves.

« l’Afrique noire n’a pas été seulement une victime de la traite, elle a été l’un de ses principaux acteurs ».
Le livre de M. Pétré-Grenouilleau est une claque aux nouveaux révisionnistes, un soufflet aux arabo-islamistes qui offrent les Juifs comme bouc émissaires pour « blanchir » les vrais responsables de leurs crimes. Une étude admirable de savoir et d’objectivité, de hauteur de vues et de rigueur.
Alors, parlons de l’esclavage, parlons de la traite négrière.
Et ne passons pas sous silence que les premiers esclavagistes, bien avant les Occidentaux blancs, furent durant des siècles les négriers musulmans, suivis par les Africains eux-mêmes, qui tirèrent longtemps profit de leurs frères de race.
Rappelons les chiffres : la traite occidentale, le fameux « commerce triangulaire » aurait touché onze millions de personnes tandis que la traite orientale, qui se poursuivit jusqu’au XXe siècle, dix-sept millions.
La traite a fait partie intégrante des sociétés d’Afrique noire qui s’y livrèrent à hauteur de quatorze millions d’individus : « l’Afrique noire n’a pas été seulement une victime de la traite, elle a été l’un de ses principaux acteurs ».

Courage que n’a pas M. Dieudonné dont les origines devraient l’inciter à se repentir au nom du Cameroun, foyer et plaque tournante de la traite originelle interafricaine, et par son golfe de Guinée de la traite subséquente transatlantique.
*Olivier Pétré-Grenouilleau
Gallimard, 468 pages, 32 euros.israelmagazine  - aschkel.info


 Par Claude Jacquemay

Aujourd’hui, les esclavagistes sévissent toujours en Afrique. L’association Suisse « Slavery international » s’est spécialisée dans le rachat et la libération d’esclaves noirs au Soudan. Coût d’un esclave mâle adulte à Khartoum: 50 dollars! Ceci se passe en 2010. Rappelons également que la République Islamique de Mauritanie a supprimé l’esclavage … En 1986!  Ce qui n’a d’ailleurs rien changé au sort des Noirs Harratin qui peuplent la rive nord du fleuve Sénégal.

Une anecdote personnelle pour terminer: Me trouvant en voyage professionnel au Tchad en 1974, je fus surpris par la profusion de magnifiques tapis orientaux chez mes partenaires locaux par qui j’étais reçu. J’appris alors que de pieux musulmans d’Afrique de l’Ouest qui faisaient le voyage de La Mecque par voie terrestre partaient avec de jeunes enfants qu’ils vendaient sur place pour couvrir leurs frais de route. Ils achetaient des tapis en Arabie qu’ils revendaient au retour! Le Tchad était la plaque tournante de ce commerce.

Faites suivre à ceux qui attisent le masochisme occidental avec la traite des nègres, alors que les pays européens furent les premiers et les seuls à interdire l’esclavage, il y a plus d’un siècle et demi, interdiction qu’ils eurent le plus grand mal à imposer dans leurs colonies africaines ou sévissaient (ils y sévissent toujours) les esclavagistes barbaresques. aschkel.info


ZANZIBAR - L’esclavage en islam

Un des plus célèbre marchand d’esclaves de Zanzibar, Hamed bin Mohamed el Marjebi

Un des plus célèbre marchand d’esclaves de Zanzibar, Hamed bin Mohamed el Marjebi

Le Coran, texte sacré de l’islam, entérine l’existence de l’esclavage. La charia, qui s’appuie sur le Coran et les dits de Mahomet (hadiths), autorise la réduction en esclavage de quiconque n’est pas musulman (si un esclave vient à se convertir, il n’est pas affranchi pour autant).

Après la mort de Mahomet et la soumission de la péninsule arabique, les Arabes conquièrent les rives méridionales et orientales de la Méditerranée. Multipliant les prises de guerre, ils prolongent dans ces régions l’esclavage à la mode antique. Ils inaugurent aussi une longue et douloureuse traite négrière qui va saigner l’Afrique noire jusqu’à la fin du XIXe siècle.

Les arabo-musulmans s’abstiennent de réduire en esclavage leurs coreligionnaires mais cette règle souffre de nombreuses transgressions et l’on ne rechigne pas à asservir des musulmans, notamment noirs, au prétexte que leur conversion est récente.

L’esclavage devient rapidement l’un des piliers de l’économie de l’empire abasside de Bagdad. Les harems du calife et des notables de Bagdad se remplissent de femmes originaires du Caucase réputées pour leur beauté. Ces belles esclaves ont continué jusqu’au XXe siècle d’alimenter les harems orientaux en concurrence avec les beautés noires originaires d’Éthiopie.

Pour les tâches domestiques et les travaux des ateliers et des champs, les sujets du calife recourent à d’innombrables esclaves en provenance des pays slaves, de l’Europe méditerranéenne et surtout d’Afrique noire. Ces esclaves sont maltraités et souvent mutilés et castrés.

D’autres esclaves et eunuques sont employés comme soldats et chefs de guerre par les différentes dynasties musulmanes, du Maroc aux Indes.

Dans les premiers temps de l’islam, les notables de Bagdad s’approvisionnent en esclaves blancs auprès des tribus guerrières du Caucase mais aussi auprès des marchands vénitiens qui leur vendent des prisonniers en provenance des pays slaves, encore païens.

En Europe orientale et dans les Balkans, pendant la même période, les Ottomans prélèvent environ trois millions d’esclaves. Mais l’expansion européenne, à partir de la fin du XVIIIe siècle, met fin à ces razzias.

Si la traite des esclaves blancs a rapidement buté sur la résistance des Européens, il n’en a pas été de même du trafic d’esclaves noirs en provenance du continent africain.

La traite arabe commence en 652, lorsque le général arabe Abdallah ben Sayd impose aux Nubiens (habitants de la vallée supérieure du Nil) la livraison de 360 esclaves par an. Les spécialistes évaluent de 12 à 18 millions d’individus le nombre d’Africains victimes de la traite arabe au cours du dernier millénaire, du VIIe au XXe siècle, soit à peu près autant que la traite européenne à travers l’océan Atlantique, du XVIe siècle au XIXe siècle.

Le trafic suit d’abord les routes transsahariennes. Des caravanes vendent à Tombouctou par exemple des chevaux, du sel et des produits manufacturés. Elles en repartent l’année suivante avec de l’or, de l’ivoire, de l’ébène et… des esclaves. Au XIXe siècle se développe aussi la traite maritime entre le port de Zanzibar (aujourd’hui en Tanzanie) et les côtes de la mer Rouge et du Golfe persique.

Le sort de ces esclaves, razziés par les chefs noirs à la solde des marchands arabes, est dramatique. Après l’éprouvant voyage à travers le désert, les mâles sont systématiquement castrés avant leur mise sur le marché, au prix d’une mortalité effrayante, ce qui fait dire à l’anthropologue et économiste Tidiane N’Diyae :  »Le douloureux chapitre de la déportation des Africains en terre d’islam est comparable à un génocide. Cette déportation ne s’est pas seulement limitée à la privation de liberté et au travail forcé. Elle fut aussi – et dans une large mesure – une véritable entreprise programmée de ce que l’on pourrait qualifier d’extinction ethnique par castration ».

Le mépris des Noirs a perduré au fil des siècles. Ainsi peut-on lire sous la plume de l’historien Ibn Khaldoun (1332-1406) :  »Les seuls peuples à accepter l’esclavage sont les Nègres, en raison d’un degré inférieur d’humanité, leur place étant plus proche du stade animal ».

« Comparé à la traite des Noirs organisée par les Européens, le trafic d’esclaves du monde musulman a démarré plus tôt, a duré plus longtemps et, ce qui est plus important, a touché un plus grand nombre d’esclaves », écrit en résumé l’économiste Paul Bairoch. Cet auteur ainsi que Tidiane N’Diaye rappellent qu’il ne reste pratiquement plus trace des esclaves noirs en terre d’islam en raison de la généralisation de la castration, des mauvais traitements et d’une très forte mortalité, alors que leurs descendants sont au nombre d’environ 70 millions sur le continent américain.

Notons le parallèle avec les États arabes du Golfe Persique qui recourent massivement à des travailleurs étrangers tout en empêchant ceux-ci de faire souche sur place… à la différence des pays occidentaux.

Dès les premiers temps de l’islam, des caravaniers arabes ont puisé dans le vivier de nombreux esclaves en vue de les revendre au Moyen-Orient. Des chefs noirs se sont mis à leur service pour guerroyer contre leurs voisins et les fournir en prisonniers.

Il s’en est ensuivi un trafic de 5.000 à 10.000 esclaves par an en direction des pays musulmans. En témoignage de ce trafic, le mot arabe abd qui désigne un serviteur ou un esclave, est devenu synonyme de Noir.

Au XIXe siècle, des musulmans de confession chiite en provenance du Golfe persique se sont établis sur une île de l’Océan indien proche du littoral africain.

Ils l’ont appelé Zanzibar (de Zenj et bahr, deux mots arabes qui signifient littoral des Noirs) et y ont créé de fructueuses plantations de girofliers sur lesquelles travaillaient des esclaves noirs du continent.

Les conditions de travail y étaient épouvantables :  »La mortalité était très élevée, ce qui signifie que 15 à 20% des esclaves de Zanzibar (soit entre 9.000 et 12.000 individus) devaient être remplacés chaque année », écrit Catherine Coquery-Vidrovitch.

Très vite, Zanzibar est devenu un important marché d’exportation d’esclaves à destination du Golfe arabo-persique. Les comptes précis tenus par l’administration du sultan ont permis d’évaluer à plus de 700.000 le nombre d’esclaves qui ont transité par l’île entre 1830 et 1872.

Aujourd’hui encore, les habitants noirs de Zanzibar conservent un statut de quasi-esclave. source

Lire aussi :  Dubaï : l’enfer de l’esclavage 

Par Arnaud Israël et Aschkel pour israel-flash

Diaporama : Barbaresques ou l’esclavage des blancs (impossible à afficher sur notre blog mais visible sur le site Israël Flash)

 

 

 



Lire la suite: http://www.israel-flash.com/2012/06/taubira-l%e2%80%99esclavagisme-blanc-et-les-crimes-contre-l%e2%80%99humanite-a-geometrie-variable-%e2%80%93-dossier-la-traite-arabo-musulmanediaporama/#ixzz1wpN0O7R3

 

Révélations d'Olivier Delamarche sans langue de bois, le pire de la crise est à venir.

http://youtu.be/72-_uWNXgSg

Cliquez sur le lien ci-dessus pour écouter l'exposé d'Olivier Delamarche, un économiste français, sur la crise actuelle et à venir. Nous postons cette interview sur le blog pour que chacun puisse mieux comprendre ce qui se passe au niveau géopolitique et économique, tout en sachant que ceci n'est qu'une étape de plus vers l'avènement de l'Antichrist, le seul qui pourra à terme proposer "la solution qui sauvera ce monde"... Mais, plus que jamais, prions pour ce monde sans Christ, qui est le Chemin, la Vérité et la Vie.

Une interview de Media Investigations.

 

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