etzbetzion
Apartheid israélien ? Un mensonge de plus pour séduire les Occidentaux (Europe Israël).
Une vidéo qui nous explique très bien comment le terme d'Apartheid est utilisé de manière totalement abusive concernant Israël.
Israël, un pays démocratique où les Arabes ont les mêmes droits que les Juifs, droits aux allocations sociales, aux soins de santé, à l'éducation, à la participation aux plus hautes instances du pays... Un pays où les Juifs et les Arabes travaillent ensemble dans les mêmes hôpitaux, magasins, grandes surfaces, restaurants, où les chauffeurs de bus et de taxis sont juifs et arabes,...
Cliquez sur le lien ci-dessous pour visionner la vidéo :
Commentaires textes : Écrire
La police allemande nettoie les zones de non-droit salafistes (Dreuz.info).
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Michel Garroté – Une vaste opération de police est conduite aujourd’hui jeudi en Allemagne dans sept Länder (Etats régionaux de la Fédération allemande). L’opération vise des organisations salafistes. Trois organisations sont dans le collimateur des autorités allemandes. Le ministre allemand de l’Intérieur, Hans-Peter Friedrich, a par ailleurs prononcé aujourd’hui jeudi l’interdiction d’une association baptisée ‘Millatu Ibrahim’. Environ 70 bâtiments, appartements privés, mosquées, écoles et locaux associatifs, sont actuellement perquisitionnés, les opérations les plus importantes se déroulant dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et dans le Land de Hesse. En mai, la police allemande a ouvert une enquête après des violences de musulmans salafistes contre des policiers, à Solingen. Le débat sur l’influence du salafisme a également été relancé par l’initiative d’un groupe de cette mouvance visant à distribuer gratuitement des Corans. Les pouvoirs publics allemands jugent l’extrémisme salafiste inacceptable pour la société allemande. Les renseignements allemands estiment à 2500 le nombre de salafistes vivant dans le pays.
Michel Garroté
Rédacteur en chef
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Quelques nouvelles (Guysen).
Ministre Benny Begin : Tel-Aviv est-elle une ville juive ? |
Le ministre Benny Begin a évoqué le caractère ''juif'' de Tel-Aviv. "J'ai été lors des demi-fêtes de Pessah (Pâque juive) il y a 2 ans à Tel-Aviv. J'ai été assez étonné par le hametz (levain, interdit à la consommation durant la fête par la loi juive) que l'on trouvait partout. Tel-Aviv est-elle juive ?", a-t-il affirmé lors d'un colloque il y a deux semaines intitulé : ''la reconnaissance d'Israël en tant qu'Etat juif : un prétexte, ou une condition à la paix?''. |
Commentaires textes : Écrire
Le Retour d'Israël - Avraham Livni.
Réponse d’Etzbetzion à un frère, qui nous a envoyé u n texte extrait du livre d’Avraham Livni, Le retour d’Israël. Un avertissement que nous tenions à donner à tous nos lecteurs qui, de bonne foi, ont un amour pour Israël.
Nous citons ici, en préliminaire, une phrase extraite du texte de Livni qui va suivre. Cette phrase en dit long sur le fait que l’auteur n’a pas trouvé lui-même la clé du salut, malheureusement. Dès lors, il construit toute une théorie séductrice sur ce manque. Il nous revient d’avertir le peuple de D.ieu qui risque de se laisser séduire par ce genre de propos véhiculés par des chrétiens eux-mêmes, dans un amour immodéré pour Israël :
« Le juif sait, en effet, qu’on ne peut pas sortir d’Egypte. Celui qui
appartient à l’Egypte, la porte dans les structures de sa pensée et de
sa sensibilité. Il ne peut pas sortir de lui-même pour se libérer des
aliénations du monde, car il lui faudrait pour cela une image de
l’homme libéré, qu’il n’a pas ».
Or, nous qui avons été sauvés par Yeshoua HaMashiah, Jésus-Christ (en français), savons que cette « image de l’homme libéré » est en notre Sauveur et en Lui seul !
La dernière phrase de l’extrait en question est également révélatrice :
« La réalité ontologique du monde est telle que lorsqu’Israël approche des bas-fonds, cette situation devient explosive. Israël est alors projeté hors d’Egypte, afin de sauver le monde de sa perte.
La ‘’Sortie d’Egypte’’ n’est pas seulement vitale pour Israël, elle est également vitale pour le monde. »
Que la sortie d’Israël hors d’Egypte soit une image du salut en Yeshoua face à l’aliénation du péché, est tout à fait une chose à dire. Mais encore faudrait-il la dire, lorsque l’on envoie de tels écrits…
Voici donc notre réponse au frère qui nous fait suivre ce texte, que vous trouverez dans le prolongement.
Bonjour cher frère,
Merci pour le texte d'Avraham Livni. Son livre est passionnant, on
pourrait même dire époustouflant !
Mais il y a un "mais" !
Avraham Livni était un Français d'origine chrétienne converti au
judaïsme. Il est devenu un rabbin éminent en Israël (il est aujourd'hui décédé). Son enseignement
est évidemment basé sur le nécessaire retour à Sion. Nous sommes bien
d'accord. C'est le chemin que le Seigneur nous a fait faire nous aussi,
depuis que nous Lui appartenons. Israël est central et il est un fait que le monde
doit le reconnaître.
Mais Livni inclut dans son livre tout un passage sur le christianisme,
dans une analyse réductrice et terriblement mensongère. A-t-il été
déçu par le christianisme ? C'est très possible et compréhensible à
certains égards... L'Eglise a ses tares (le Seigneur Yeshoua, quant à
Lui, est parfait !). Mais construire un enseignement comme le sien sur
une déception n'est pas une motivation très saine, si c'est le cas...
Il ferme ainsi totalement la porte aux Juifs par rapport au salut en
Yeshoua HaMashiah et introduit les chrétiens et les messianiques qui le
lisent dans une dimension mensongère.
C'est très grave, car même s'il est vital de reconnaître la centralité
d'Israël, il est plus important encore de reconnaître que le seul moyen
pour le monde d'être sauvé, le seul moyen de sortir véritablement
d'Egypte, c'est de reconnaître la messianité de Yeshoua et Son salut
donné pour Israël et l'humanité tout entière. Il n'y en a pas d'autre
("Nul ne vient au Père que par moi", dira-t-il. Tout est accompli en
Lui et en Lui seul). L'amour pour Israël vient automatiquement PAR
APRES, lorsque l'on est véritablement né de nouveau. Mais l'amour
d'Israël, la reconnaissance d'Israël, ne nous sauvent pas de
l'esclavage de l'Egypte !
Ceci est donc un petit commentaire de notre part, car ayant lu le livre de Livni il y a quelques années, nous n'avons pu que déplorer la dangereuse séduction qu'il véhicule.
Il nous semble que tous les Juifs qui appartiennent au corps du Messie et
tous les chrétiens ayant décidé de retourner aux racines hébraïques de
leur foi devraient faire d'autant plus attention face à ce genre de
séduction et AVERTIR autour d'eux les croyants du risque de perdre,
dans un amour immodéré et inconsidéré pour Israël, la centralité de
leur foi qui est Yeshoua Lui seul.
Qu'en pensez-vous ?
Voici le texte envoyé par ce frère (à prendre donc avec discernement et prudence):
Sortir d’Egypte – Le retour d’Israël d’Abraham Livni
Un magnifique texte que certains connaîtront déjà. Pour les autres une
manière certaine de faire « co-naissance »…
Bonne sortie d’Égypte!!!
Shalom Shalom – Y. G.
—
« Le but suprême de la Création est en effet de permettre à la créature
d’accéder à la Connaissance. Or, celle-ci ne peut être que celle qui
résume et rassemble toutes les connaissances, dans leurs racines et
dans leur origine, et qui remonte à la source la plus haute, celle du
Je divin qui a parlé, et par la Parole duquel le monde fut.
Mais il semble que la Parole créatrice soit, en un premier temps,
nécessairement prisonnière de sa création, en ce sens que la créature
ne réussit pas à se dégager de l’écorce du monde créé, afin d’atteindre
à la transparence de la Parole fondatrice.
Le monde, dans toute sa magnificence, est certes le véhicule de cette
Parole, mais il en est le véhicule muet. La Parole s’est occultée dans
la matière qu’elle a créée. Oui ‘’les cieux racontent la gloire de
l’Eternel, et le firmament proclame l’œuvre de ses mains. Le jour en
fait le récit au jour, la nuit en donne connaissance à la nuit’’. Mais,
‘’point de discours, point de paroles, leurs voix ne se font pas
entendre.’’ (Psaumes 19,1 à 4). Tel était l’état de la Création avant
la Sortie d’Egypte. Une parole silencieuse parcourait le monde qu’elle
avait créé. Mais cette Parole devait être libérée de sa carapace de
silence. Elle s’était engluée dans la matière qu’elle avait créée pour
la manifester.
Abraham parvint certes à briser une certaine épaisseur de l’écorce, en
réussissant à sortir d’Our Kasdim. Mais cette libération ne fut pas
suffisante. La Parole et son écoute ne seront définitivement libérées
que par la brisure totale de l’épaisseur du monde créé, dont la clôture
et l’opacité sont représentées par l’Egypte. Il faut que la descendance
d’Abraham, ‘’contrainte par la Parole’’, descende jusqu’au fond de
l’épaisseur opaque de l’Egypte, afin que le Créateur puise briser
l’Egypte et en libérer Sa Parole. La Sortie d’Egypte est ainsi l’aube
d’un monde nouveau, celui où la transparence est possible, où la Parole
se fait entendre. A travers Israël, c’est le monde tout entier qui, au
moins par délégation, a entendu la Parole. Le nouveau monde est
maintenant un monde achevé. Le Créateur a enfin le répondant qu’il
désirait et pour lequel le monde avait été créé…
Sans Israël, le monde ne serait qu’une nouvelle Egypte, c’est à dire
une ‘’maison d’esclaves’’, au sens biblique du terme. Car il ne faut
pas se faire d’illusions : une démocratie occidentale reste, sur
plusieurs plans, une somme énorme d’aliénations dans lesquelles se
débat le monde moderne : aliénations politiques, économiques, morales,
culturelles, psychologiques… Le mot Mitsraïm, Egypte en hébreu, vient
d’une racine qui signifie rétréci, étroit, étranglé. Il n’est pas qu’un
pouvoir politique, culturel, religieux, qui puisse être confiné et
étouffant. A la limite le monde lui-même peut être vécu comme une
prison, monde privé de respiration. Il n’est pas étonnant que ce soit
dans un monde toujours capable d’engendrer en son sein, comme au temps
de l’Egypte pharaonique, des sociétés concentrationnaires et des camps
de la mort, qu’a éclaté une nouvelle sortie d’Egypte, en chemin elle
aussi vers une nouvelle révélation du Sinaï, qui en explicitera le
Sens, le Retour à Sion du peuple juif.
Car le monde moderne est arrivé au même point de rupture auquel était
arrivée la civilisation pharaonique. Seules de naïves illusions peuvent
encore laisser imaginer que la civilisation occidentale pourrait se
libérer elle-même des oppressions et des aliénations qu’elle produit
inévitablement en son sein. Toutes les révolutions libératrices qu’elle
a connues, qu’elles soient politiques ou culturelles, n’ont jamais pu
éviter de produire d’autres formes oppressives à la place des
anciennes. L’Occident n’est d’ailleurs capable d’envisager d’autres
libérations que sur le plan politique et économique. Sur le plan moral
et spirituel, son impuissance est plus grande encore, incapable qu’il
est de trouver un nouvel équilibre des valeurs, après l’éclatement de
la morale répressive chrétienne. Aveugle aux fondements nécessaires à
la vie politique, il s’étonne que les libérations politiques s’enlisent
toujours dans la violence, le mensonge et l’arbitraire. Pour libérer
l’homme, il faudrait avoir une idée de l’homme. Mais il y a bien
longtemps que l’Occident a perdu toute idée de ce que peut être
l’homme. Les religions ont failli, les philosophies sont dépassées, et
les nouveaux humanismes ne sont guère que des modes superficielles et
passagères. Il est bien significatif que ce soit au pays de la plus
grande culture que la monstruosité d’Auschwitz est apparue.
L’aveuglement est tel, cependant, que le monde n’a pas encore compris
qu’Auschwitz signifiait en fait la fin de l’Occident. Celui-ci ne fait
que survivre dans l’inconscience dangereuse d’une agonie prolongée.
Le juif sait, en effet, qu’on ne peut pas sortir d’Egypte. Celui qui
appartient à l’Egypte, la porte dans les structures de sa pensée et de
sa sensibilité. Il ne peut pas sortir de lui-même pour se libérer des
aliénations du monde, car il lui faudrait pour cela une image de
l’homme libéré, qu’il n’a pas.
Tous les modèles de l’Occident sont des modèles mythiques, perpétuant
encore l’aliénation, que ce soit le modèle communiste aliéné par l’idée
du pouvoir, le modèle chrétien aliéné par une idolâtrie et ce qui en
reste, ou le modèle américain, aliéné par une fausse idée de la liberté.
Apres avoir épuisé toutes les stratégies possibles de salut, le monde,
cependant finira par apprendre qu’il ne lui sera pas possible de se
libérer de ses aliénations, tant qu’il n’aura pas reconnu Israël…
Nous le voyons bien, de nos jours : les puissances religieuses ne sont
pas moins hostiles à la reconnaissance d’Israël que les puissances
politiques. Les religions, en tant que telles, font en effet partie du
monde de pensée appartenant à l’Egypte… Il n’est que de voir ce que les
religions de l’Occident ont fait de la Bible, la manière dont elles
l’ont occidentalisée et vidée de son intériorité…
On pourrait dire, sur le plan ontologique, que ce que la Bible appelle
Egypte, est une civilisation humaine, qui ne dépasse pas les
coordonnées des forces mises en œuvre dans le monde créé. Une telle
civilisation, manquant de la dynamique nécessaire pour transcender
l’ensemble des forces du monde créé, et dépourvue de l’âme qui puisse
animer le grand corps de la Réalité, se dégrade obligatoirement en
toutes sortes de formes d’oppressions et d’aliénations, qui rendent peu
à peu la vie impossible.
C’est en effet sur le plan ontologique qu’il faut d’abord comprendre
l’origine de l’opposition entre l’Egypte et Israël… Mais la réalité
ontologique liée à l’existence du peuple d’Israël est nécessairement
appelée à dépasser les difficultés qu’il a lui-même à se comprendre,
quand il demeure sur un plan uniquement religieux, aussi bien que quand
il cherche à se saisir dans une conceptualisation simplement
historico-sociologique. Si le retour contemporain du peuple d’Israël
sur Terre surprend et déconcerte toutes les philosophies, qu’elles
soient politiques, historiques ou religieuses, c’est à cause de ce
supplément d’Etre oublié par ces philosophies, et qui est pourtant à
l’origine de la véritable identité d’Israël.
Ce surplus ontologique, Israël l’a définitivement acquis lors de sa
Sortie d’Egypte. Le monde n’est dès lors plus concevable sans Israël,
car cette surcharge d’Etre, attribuée à Israël, était nécessaire à la
survie du monde. Israël était le ‘’supplément d’âme’’, sans lequel le
monde aurait péri étouffé… L’Egypte représente l’aliénation d’un monde
qui ne peut se dépasser et reste prisonnier des forces mises en œuvre
pour sa création. L’infini divin ne pouvait en effet créer le monde
qu’en lui imposant des limites. Toute créature est nécessairement
limitée. Ce sont pourtant ces limites, structurantes aussi bien que
protectrices, que le Créateur voulait dépasser, car toute limite est
finalement source d’aliénation…
L’exil empêche en effet Israël d’apparaitre dans le monde comme ce pôle
ontologique qu’il doit constituer face à l’Egypte. Quand il est
dispersé parmi les nations, son identité est éclipsée, réduite
apparemment aux dimensions mesquines d’une religion, sans qu’il puisse,
heureusement achever cette transformation, et ce serait sa perte. Ni
peuple, ni religion, intermédiaire bâtard, Israël se fait alors
mépriser, et se replie dans un ghetto spirituel, où il panse ses
plaies, situation malsaine qui fausse toutes ses relations avec le
monde. Israël n’est plus que l’ombre de lui-même, un souvenir déraciné
du passé, peut-être un ‘’vestige’’. Mais cette situation ne peut durer
indéfiniment. A la limite, ce n’est pas Israël seulement qui en
mourrait, c’est le monde aussi qui y trouverait sa fin. Heureusement
cette limite n’est pas possible. La réalité ontologique du monde est
telle que lorsqu’Israël approche des bas-fonds, cette situation devient
explosive. Israël est alors projeté hors d’Egypte, afin de sauver le
monde de sa perte.
La ‘’Sortie d’Egypte’’ n’est pas seulement vitale pour Israël, elle est
également vitale pour le monde. »
Abraham Livni, Le retour d’Israël, 1984 Ed. du Rocher-Bibliophane.
Chap. XI (Extraits)
Commentaires textes : Écrire
Marquage au fer rouge d'un adolescent israélo-norvégie n (Desinfos.com - lessakele).
Le Centre Wiesenthal presse les Autorités Norvégiennes d’agir, à la suite du marquage au fer rouge d’un adolescent israélo-norvégien.
Pour Parution Immédiate, 13 Juin, 2012
Le Centre Wiesenthal presse les Autorités Norvégiennes d’agir, à la suite du marquage au fer rouge d’un adolescent israélo-norvégien.
Le Centre Simon Wiesenthal a exigé, aujourd’hui, que les Autorités Norvégiennes prennent des mesures immédiates contre les auteurs, à la suite du marquage au fer rouge d’un jeune élève dont le père est Israélien. L’incident est intervenu, lors d’un barbecue scolaire, à Oslo, lorsque ses camarades d’école ont chauffé une pièce de monnaie au feu et l’ont pressée sur le cou du jeune garçon, laissant alors des brûlures indélébiles. L’école n’a pas réussi à joindre sa mère, à la suite de l’incident violent et les auteurs n’ont subi qu’une vague réprimande de la part de l’enseignant. Ce n’est pas la première fois que l’adolescent est la cible de violences antisémites. En 2010, sa mère a confié, dans le cadre d’une émission norvégienne, qu’elle avait peur pour la vie de son fils, après qu’il ait reçu des menaces de mort et qu’on le désignait comme un « Porc Juif » ou un « Satan Juif ». Elle déclarait que dans chaque cas, l’équipe pédagogique de l’école avait refusé d’intervenir (prendre connaissance de détails supplémentaires de ces affaires, dans le lien suivant : )
“Qu’est-ce qui doit encore arriver, avant que les autorités scolaires se dressent pour faire seulement appliquer les droits d’un enfant juif dans une école norvégienne ? « a demandé le Rabbin Abraham Cooper, doyen associé du Centre Wiesenthal. 3nous exigeons que les autorités tiennent les auteurs pour responsables de ce crime haineux et de ceux en charge de l’éducation des enfants scolarisés en Norvège, soit l’offre d’un environnement sécurisant pour tout élève, y compris les enfants juifs », ajoutait Cooper.
Le Centre Simon Wiesenthal s’est élevé contre l’accroissement de l’antisémitisme et de la rhétorique anti-israélienne en Norvège, y compris lors de la déclaration du Ministre des Affaires étrangères, condamnant les actions d’Israël durant la Guerre des Six Jours de 1967, et la menace persistante de boycotts anti-israéliens dans les universités et des laboratoires de recherche.
Marcial Laviña
Assistant Directeur des Relations Publiques
Simon Wiesenthal Center
Museum of Tolerance
P: 310.772.2455
F: 310.553.4521
Grete Faremo, Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique,
Postboks 8005 Dep0030 Oslo Norway
Madame le Ministre,
Le Centre Simon Wiesenthal est une organisation juive internationale des droits de l’homme, qui relaie l’expression de 440 000 membres. Etabli en 1977, et dont les quartiers-généraux se trouvent à Los Angeles, il tire les enseignements de la Shoah pour analyser les phénomènes sociétaux contemporains liés aux préjugés et à la discrimination. Le Centre constitue également une ONG ayant un statut consultatif auprès des instances de l’ONU, de l’UNESCO, de l’OSCE, de l’Organisation des Etats américains et du Conseil de l’Europe.
Nous sommes très choqués d’apprendre le marquage au fer rouge d’un enfant juif, lors d’un barbecue, ce lundi, dans une école secondaire d’Oslo.
<http://www.israelwhat.com/2012/06/12/anti-semitism-in-norwegian-schools-now-they-are-fire-branding-jewish-kids/>
Apparemment, cet enfant a fait l’objet d’actes d’intimidations antisémites et de violence, au cours des deux dernières années, d’après ce que l’on rapporte, au seul motif que son père est Israélien.
Ce qui est même plus stupéfiant encore est que, en dépit du fait que sa mère a clairement mentionné des agressions contre son fils dans les actualités du soir de la radio NRK, en 2010, il n’y a eu aucune réaction de la part de l’école, de la police ou des autorités gouvernementales.
L’enfant a déclaré qu’il est dans l’obligation de se maintenir à l’écart des autres enfants norvégiens et musulmans et de cacher l’identité de ses parents, s’il veut éviter des attaques antisémites continuelles.
Madame le Ministre, ces jeunes incitateurs à la haine scolaire sont les racistes de la même espèce que Breivik, pour l’avenir de la Norvège. Vous détenez la lourde responsabilité de protéger tout enfant menacé, et, particulièrement, cette victime prise pour cible simplement parce qu’il est juif.
Le silence de l’école, l’inaction de la police et de votre gouvernement, rappellent trop un autre Norvégien, collaborateur nazi durant la Seconde Guerre Mondiale, le dénommé Quisling.
Notre Centre vous exhorte à engager une investigation immédiate de ce dossier et une action de protection judiciaire, alors que la perpétuation de la loi du silence équivaudrait à de la complicité avec ces actes criminels.
Respectueusement vôtre,
Dr. Shimon Samuels
Directeur des Relations Internationales.
CC: Rabbi Marvin Hier, Doyen et Fondateur, Centre Simon Wiesenthal, Los Angeles
Rabbi Abraham Cooper, Doyen Associé, Centre Simon Wiesenthal, Los Angeles
Adaptation : Marc Brzustowski
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