Scandale Oberlin à l’Université Paris Diderot, mise au point au regard du Droit International Humanitaire !
Tel que présenté aux étudiants de l’Université Paris Diderot, l’exercice édicté par le pro-terroriste du Hamas Christophe OBERLIN démontre un manque de rigueur qui ne peut que révéler son caractère provocateur et propagandiste au service de l’idéologie mortifaire du Hamas. La qualification de « crimes » d’une gravité telle qu’évoquée dans l’énoncé requiert l’examen d’information précises qui manquent cruellement aux étudiants visés par cet exercice de manipulation.
L’énoncé de l’exercice rédigé par OBERLIN est redoutable tant par la fausseté des diverses qualifications de « crime » que par l’absence d’autres choix possibles pour les étudiants soumis à cet examen. Même s’ils ne partagent pas les opinions que OBERLIN essaye de leur inculquer à travers cet exercice issu de la pure propagande du Hamas, les étudiants sont dans l’incapacité de pouvoir rétablir la vérité sans risquer d’être sanctionné par ce professeur indélicat.
Cet article est une mise au point juridique au regard du Droit International Humanitaire. Il est suivi par un communiqué du Président de l’université Paris Diderot, Vincent Berger, qui faire part de sa consternation.
Signez la pétition pour demander des sanctions contre Christophe OBERLIN en cliquant ici !
Au regard du Droit International Humanitaire, la mort de civils dans une zone de guerre ne constitue pas la preuve d’un crime. Aussi, il convient d’éviter de se ruer vers des conclusions hâtives.
Le Crime de Génocide, une accusation particulièrement nauséabonde quand elle est dirigée contre Israël, est défini au regard du Droit International Humanitaire comme un acte commis dans le but de détruire un groupe « national, ethnique, racial ou religieux ». Les faits tels que présentés ne peuvent absolument pas être considérés comme satisfaisant les paramètres pour une qualification de Crime de Génocide, tel que requis par les statuts de la Court Pénale Internationale (CPI).
Le Crime contre l’Humanité est défini comme un acte violent (meurtre, extermination, réduction en esclavage…) commis de façon systématique « contre une population civile », et représentatif de la volonté d’un État de viser les civils de façon répétée. Les faits sur le terrain prouvent la volonté inverse d’Israël et de Tsahal : nombre d’opérations sont annulées quand il est prouvé que des civils palestiniens sont présents à l’endroit visé, et utilisés comme boucliers humains par les terroristes qui se terrent dans leurs zones d’habitation. Tsahal a par ailleurs investit des efforts sans précédents dans le développement du système anti-roquettes Dôme de Fer, dont le déploiement opérationnel protège non seulement les civils israéliens, mais aussi les civils palestiniens en minimisant le besoin d’opération terrestres à Gaza. Encore une fois, les faits ne permettent absolument pas la qualification du crime selon les statuts de la CPI (Article 7).
Au regard des information proposée aux étudiants, il est impossible de qualifier le Crime de Guerre, et suggérer le contraire, tel que le fait l’intitulé de l’exercice, est une manipulation.
L’expression « bombardement classique » n’a pas de sens légal. D’autres données cruciales manquent: les membres du clan Al-Daya étaient-ils des combattants ou des membres armés d’une organisation terroriste? Si c’est le cas, ils constituent des cibles valides et légales. Étaient-ils des civils directement impliqués dans le déroulement des hostilités? Encore une fois, si c’est le cas, leur protection au regard du Droit International Humanitaire est caduque, et ils constituent des cibles légales.
Étaient-ils de simples civils, victimes collatérales d’une opération visant à cibler une rampe de lancement? La situation forcerait alors l’examen de la proportionnalité de l’utilisation de la force, justifiée au regard des statuts de la CPI (Article 51-5-b du Protocole Additionnel I) si un groupe terroriste mettait en danger immédiat des civils israéliens en tirant des roquettes, et particulièrement si toutes les précautions possibles pour éviter les dommages collatéraux ont été prises: utilisation de tirs précis, choix de l’heure de l’attaque ciblée… Chacune des opérations de Tsahal contre des terroristes opérant à Gaza est pré-approuvée par un comité chargé justement de l’évaluation de ces paramètres!
Mais ces détails n’ont pas été précisés aux étudiants de l’université Bichat, pas plus ne leur a été précisée la possibilité qu’Israël n’a tout simplement pas commis de crime.
L’utilisation répétée des civils de Gaza comme boucliers humains, l’implantation de cellules terroristes actives dans les zones résidentielles, la saisie d’édifices publics (jardins d’enfants, mosquées, hôpitaux, etc.) comme caches d’armes et de munitions, le camouflage des terroristes parmi les civils, le pilonnage de localités civiles israéliennes par des milliers de roquettes, le détournement des symboles d’organisations internationales pour mieux dissimuler des opérations terroristes – voilà les crimes qui révèlent le mépris du Hamas pour la valeur de la vie humaine, qu’il s’agisse de celle des civils de Gaza ou des israéliens. Le Droit Humanitaire International est bafoué à Gaza, de façon quasi-quotidienne, mais pas par Israël.
La volonté manifeste de faire condamner Tsahal par des étudiants français manipulés par un intitulé tendancieux révèle les intentions peu louables des auteurs de cet examen. Leur indignation s’avère bien sélective à l’aune des atrocités commises en ce moment même dans la région.
Source Tsahal
Communiqué du Président de l’université Paris Diderot
14 juin 2012
Le Président de l’université Paris Diderot, Vincent Berger, souhaite faire part de sa consternation à la lecture d’une question posée aux étudiants le 12 juin 2012 dans le cadre d’un examen optionnel de médecine. Cette question interrogeait sur la qualification de crime de guerre, de crime contre l’humanité, ou de génocide, le résultat d’un bombardement dans la bande de Gaza ayant fait 22 victimes.
Cette question comporte un caractère polémique regrettable, qui contrevient à l’esprit de neutralité et de laïcité de l’enseignement supérieur. Vincent Berger rappelle que le principe d’indépendance des enseignants chercheurs, inscrit dans notre constitution, n’autorise en rien le non-respect des valeurs fondamentales du service public. Le Président de l’université considère d’autre part que cette question dépasse le cadre pédagogique de la discipline concernée, ne relevant ni de médecine, ni de médecine humanitaire.
Le Président de l’université regrette le « hors-sujet » d’un de ses professeurs. Il comprend l’émotion suscitée, au sein de la communauté universitaire et au-delà, par une telle question au sein d’un examen universitaire.
Il est décidé de l’ouverture d’une enquête administrative qui sera instruite strictement dans le cadre des instances académiques de l’université.
Vincent Berger
Président de l’Université Paris Diderot