Souffrant d’une interruption temporaire de travail de huit jours, le jeune homme a déposé plainte dans la nuit au commissariat de Lyon et "les identités des deux agresseurs sont connues grâce à l’action en gare de la police ferroviaire", a précisé l’Intérieur.
Dans un communiqué, le ministère se dit déterminé "à combattre toutes les résurgences de ce mal profond qu’est l’antisémitisme", "une offense aux valeurs et à l’histoire de notre République".
"Un adolescent de 17 ans portant un signe religieux distinctif et par ailleurs scolarisé à l’école Ozar Hatorah de Toulouse, a été pris à partie et insulté par deux individus.
L’adolescent a ensuite été agressé au niveau de la plate-forme des toilettes par ces deux mêmes individus qui l’ont roué de coups", raconte l’Intérieur.
Selon une source proche de l’enquête, la victime rejoignait sa famille à Lyon.
D’après les premiers éléments de l’enquête, il aurait été pris à partie dans un compartiment après que les deux suspects ont remarqué une chaîne à son cou, a-t-on précisé.
"Seule l’intervention d’un passager et des contrôleurs de la SNCF a pu mettre un terme aux violences", poursuit le ministère de l’Intérieur qui juge que "ces actes d’une extrême violence sont inadmissibles".
Deux jeunes hommes ont été interpellés aujourd’hui à Lyon et placés en garde à vue après l’agression d’un adolescent d’une école juive de Toulouse, dans un train reliant Toulouse à Lyon, selon une source policière.
Les deux hommes ont été interpellés peu après 11 heures dans un bureau de recrutement de l’armée à Lyon et placés en garde à vue, selon la même source.
Les agresseurs présumés avaient été identifiés par les agents de sûreté de la SNCF.
La victime, qui portait une étoile de David autour du cou, a été prise à partie mercredi soir dans le train alors qu’elle rejoignait sa famille à Lyon.
"L’adolescent a ensuite été agressé au niveau de la plate-forme des toilettes par les deux mêmes individus qui l’ont roué de coups", a indiqué jeudi le ministère de l’Intérieur.
Souffrant d’une interruption temporaire de travail de huit jours, le jeune homme de 17 ans a déposé plainte dans la nuit au commissariat de Lyon, où une enquête a été ouverte.
L’adolescent est scolarisé dans l’école Ozar Hatorah de Toulouse dans laquelle Mohamed Merah a tué trois enfant et un père de famille, le 19 mars.
Début juin, trois jeunes juifs portant la kippa avaient également été agressés à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon.
Ces jeunes hommes se rendaient à un office religieux dans une école juive lorsqu’ils avaient été attaqués à coups de marteau et de barre de fer.
Après cette agression, les représentants de la communauté juive s’étaient inquiétés d’une recrudescence des actes antisémites depuis les tueries perpétrées par Mohamed Merah.
Le Crif cite notamment "90 actes recensés par le ministère de l’Intérieur dans les dix jours qui ont suivi" la tuerie de Toulouse et "148 actes entre le 19 mars et le 30 avril" relevés par le Service de protection de la communauté juive.
"Les lois de la République prévoient en réponse des sanctions sévères", met en garde le ministère.
AFP
D’autres faits récents :
Il avait passé 1350 appels antisémites à l’école Ozar Hatorah
Après la tuerie d’Ozar Hatorah, où trois enfants et un adulte ont été tués par Mohammed Merah le lundi 19 mars, l’établissement de confession juive a reçu différents messages de menaces par mail, fax ou téléphone.
L’enquête, prise très au sérieux, a permis rapidement d’identifier deux personnes fragiles psychologiquement et qui depuis des établissements de soins spécialisés de Pau et la région parisienne avaient envoyé des fax antisémites…
Des investigations plus longues, et plus techniques, viennent d’aboutir à la mise en cause d’un Toulonnais âgé de 20 ans.
Il a été interpellé sur les bords de la Rade le 21 juin par les enquêteurs de la sûreté départementale de la Haute-Garonne.
Et il a rapidement reconnu ses appels téléphoniques où l’antisémitisme s’additionnait à la justification des crimes commis par le tueur au scooter à Montauban et Toulouse.
Et aussi incroyable que cela puisse paraître, la motivation de ce garçon inconnu des services de police résidait dans la volonté de faire rire un groupe qui se retrouve le soir sur internet, via un site intitulé Violvocal.
« Ils ne se connaissent pas, se retrouvent via le net à dix, quinze ou vingt et se lancent des défis.
Un des participants appelle, les autres écoutent », explique un policier.
Et certains appels, découverts lors de l’enquête, laissent les policiers sans voix.
« C’est incroyablement violent », confirme un proche du dossier.
Et avec des participants très jeunes, souvent mineurs, et qui visiblement ne se rendent pas compte de la gravité de ce qu’eux désignent comme de canulars.
L’école Ozar Hatorah a été prise pour cible en mars mais des gendarmeries, des commissariats de police, des commerçants ou de simples particuliers ont également été l’objet de ces appels de forts mauvais goût.
L’homme mis en cause par l’enquête toulousaine a, à lui seul, passé plus de 1 350 appels via le logiciel Skype et des plateformes qui ont rendu son identification difficile.
Mis en examen par le juge Guichard, il a été placé sous contrôle judiciaire.
Son matériel informatique a été confisqué.
Il est passible d’une peine maximum d’un an de prison.
Le Bureau National de Vigilance Contre L’Antisémitisme condamne l’agression violente commise contre un jeune juif, de 17 ans,le 4 juillet 2012 dans le train Montpellier Lyon.
Selon nos informations la victime est une élève de cette ecole « Ozar Hatorah » de Toulouse,qui a déjà été terrorisée par le tueur antijuif Merah.
Les agresseurs décrits comme étant deux soldats en civil, d’origine maghrébine,ont ,traite le jeune de « sale juif, » et l’ont frappé.
Ils l’ont mis au sol et lui ont porté des coups, causant une ITT de 8 jours.
Les contrôleurs SNCF sont intervenus.
La victime qui souffre de nombreux hématomes a déposé plainte .
Le BNVVCA salue l’action de la police qui a identifié et interpellé les deux agresseurs dans un temps très proche de l’infraction.
Le BNVCA constate qu’il y a y une recrudescence importante des actes antisémites.
Que ce soit dans la rue, au travail, dans les transports en commun, les juifs sont pris à partie, insultés, frappés.
Ainsi le 4/7/12, le rabbin d’une commune du Val de Marne a été insulté, et frappé, alors qu’il était dans le bus 281 près de la commune de Creteil,, par un individu décrit comme d’origine africaine .
L’agresseur a injurié l’épouse du rabbin, puis a giflé le rabbin devant sa fillette traumatisée, lui a fait sauter ses lunettes, et lui a asséné des coups sur la tête et le dos.
Il est surprenant que non seulement personne n’a aidé les victimes mais que le contrôleur de la RATP ait fait descendre les victimes de son bus.
Nous avons recommandé au rabbin de déposer plainte.
De plus, le BNVCA signale qu’une résidente de Sarcelles s’est plainte d’avoir découvert sur son palier, des excréments qui ont recouvert sa porte et sa "mezouza"
De plus, le 27 /6/12 c’est un dentiste exerçant à Drancy qui a déposé plainte contre un client qui l’a traité de « sale Juif. »
Enfin le BNVCA vient d’être informé par le Président de la Synagogue de Noisy le Grand qu’il vient de découvrir que ce lieu de culte a été littéralement saccagé.
Les faits ont du se produire entre le 3 et le 4/7/12.
La communauté est traumatisée.
Le BNVCA n’a eu de cesse de dénoncer le actes antijuifs, d’alerter sur le fait que la liberté d’aller et venir des juifs de France est comprise .
Le BNVCA demande à la police de tout mettre en oeuvre pour identifier et interpeller les auteurs antijuifs.
Nous attendons de la justice des sanctions exemplaires et dissuasives.
BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L ANTISEMITISME 8 Boulevard Saint Simon 93700 Drancy 0668563029
Le Président Sammy Ghozlan
Drancy LE 5/7/2012
Dernière Minute :
Un rabbin israélien agressé dans le métro de Paris
Le rabbin Asher Idan, directeur de l’école Kol Hanaar de Jérusalem, a été agressé et volé mardi dans le métro à Paris.
Actuellement en France pour différentes activités, il était en compagnie d’un élève quand deux individus lui ont lancé un ’’Juif puant’’ et l’ont agressé, le bloquant contre un mur et lui dérobant 600 euros.