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Egypte/Clinton : des nouvelles inquiétantes dont les médias n’ont pas parlé. (Israël Flash).

’Egypte rompra le traité de paix  si Israël ne se retire pas sur les lignes d’armistice de 1949

 

Aaron Lerner a des nouvelles très inquiétantes  après la rencontre d’Hillary Clinton avec le ministre égyptien des Affaires étrangères Amr, samedi.

Il semble que les Egyptiens seraient prêts à  rompre le traité de Camp David à moins qu’Israël n’accepte la création d’un «Etat palestinien» le long des lignes d’armistice de 1949, -Une deuxième administration Obama pourrait bien soutenir cette position.

 Clinton

Cela fait plus de trois décennies que l’Égypte et Israël ont signé un traité qui a permis à une génération de grandir sans connaître la guerre. Et sur cette base, nous allons travailler ensemble pour construire un monde juste, et promouvoir, la paix régionale au Moyen-Orient sur la base de deux Etats pour deux peuples avec la paix, la sécurité et la dignité pour tous.

Nous croyons que les USA ont des intérêts stratégiques communs avec l’Egypte qui sont beaucoup plus nombreux de nos différences.

Amr

Évidemment, nous pensons qu’il est important pour toutes les nations de la région de tenter de maintenir la paix et la stabilité, en particulier avec autant de défis économiques. Et nous appuyons certainement la poursuite de l’accord de paix, parce que nous pensons, comme je l’ai dit, qu’il a apporté de grands bénéfices à l’Egypte et continuera de le faire, permettant au Président de se concentrer sur les conditions économiques et la situation politique interne ici dans le pays.

Je voudrais ajouter quelque chose sur le traité de paix. Monsieur le Président a réaffirmé à plusieurs reprises, et à toutes les occasions, que l’Egypte continuera à respecter tous les traités signés aussi longtemps que l’autre partie au traité respecte le traité lui-même. Aujourd’hui, il a de nouveau réitéré cette question et a également rappelé que  la paix, doit être complète, exactement comme il est stipulé dans le traité lui-même. Et cela inclut aussi le droit des Palestiniens, – leur droit avoir leur propre Etat sur la terre qui existait – ???? avant le 4 Juin frontières de 1967 avec Jérusalem comme sa capitale.

Est-ce que cela signifie qu’aujourd’hui  l’Egypte pense qu’Israël ne respecte pas le traité si Israël refuse de diviser Jérusalem et de se replier sur la ligne verte?

Qu’à répondu Mme Clinton ?: rien.

Vous pouvez trouver la transcription complète des remarques de Clinton en anglais ICI.

Mme Clinton a également discuté de l’aide américaine à l’économie égyptienne en berne, et le maréchal Tantaoui a souligné que « remettre leur économie sur les rails » était « ce dont les Egyptiens avaient le plus besoin maintenant », selon le responsable du département d’Etat.

L’aide comprend 250 millions de dollars de prêts pour les PME, de même que la mise en place d’un fonds américano-égyptien de 60 millions de dollars pour les entreprises. Mme Clinton a d’ailleurs rencontré l’équipe d’un « incubateur d’entreprises », qui soutient les petits entrepreneurs.

Mme Clinton s’est par ailleurs entretenue avec des représentants de la communauté copte qui représente 6 à 10% de population.

La victoire des islamistes aux législatives et à la présidentielle suscite des craintes parmi les membres de cette communauté chrétienne, qui se disait déjà victime de discrimination sous l’ancien régime.

« Je suis venue au Caire en partie pour adresser un message clair: les Etats-Unis appuient les droits universels de tous les peuples et ici en Egypte, nous sommes engagés à protéger et à faire progresser les droits de tous les Egyptiens: homme, femme, musulman et chrétien », a-t-elle dit.

Lors de sa visite à Alexandrie, pour visiter le consulat des Etats-Unis à l’occasion de sa réouverture, des manifestants ont lancé des projectiles dimanche sur le convoi de Mme Clinton.

Les manifestants scandaient en outre « Monica, Monica », en référence au scandale sexuel Monica Lewinsky qui avait éclaboussé à la fin des années 90 son mari Bill Clinton quand il était président des Etats-Unis. Ils ont lancé des tomates, des chaussures et des bouteilles d’eau à l’arrivée, sous protection policière, du convoi de Mme Clinton.

En visite en Israël, que répondra Clinton au sujet de l’Iran Rien ?

Par Aschkel pour israel-flash

france24 - imra -


Lire la suite: http://www.israel-flash.com/2012/07/egypteclinton-des-nouvelles-inquietantes-dont-les-medias-nont-pas-parle/#ixzz20tLc8rIK

 

Pogroms antijuifs made in France, est-ce possible ? juillet 8th, 2012 Aschkel la shoah par balle

Pogroms antijuifs made in France, est-ce possible ?

la shoah  par balle

Le mot pogrom est d’origine russe (погром), où il désigne un assaut, avec pillage et meurtres, d’une partie de la population contre une autre. Il est passé dans d’autres langues pour désigner un massacre de Juifs en Russie. mais voyez plutôt la liste – effrayant !!!

Par Jean Vercors

Il désigne alors des actions violentes préméditées, menées à l’instigation de la police tsariste avec l’aide de populations locales contre les communautés juives d’Europe.

Ces actions s’accompagnent souvent de pillages mais aussi de destructions des biens personnels et communautaires et d’assassinats. Raul Hilberg définit le pogrom comme « une brève explosion de violence d’une communauté contre un groupe juif qui vit au milieu d’elle-même. »

Les pogroms sont parfois menés contre d’autres minorités ethniques ou religieuse, comme les Tziganes, les chrétiens du Maghreb et du proche orient, les kurdes, les arméniens sous l’empire Ottoman…

Des centaines de Pogroms anti juifs se sont déroulés en Ukraine, en Allemagne, dans l’empire Russe, en Union soviétique, en Pologne, à Strasbourg et partout  en France  en 1348

Mais également  en terre d’Islam

 

Depuis le début de l’année, le nombre d’agressions antisémites sur le sol Français se compte par dizaine, un phénomène sans précédent depuis la période nazie . Les actes et menaces antisémites ont augmenté de 46% de janvier à avril 2012 par rapport à l’an dernier.

Cette triste réalité est l’illustration de la nouvelle barbarie qui gangrène notre pays ou les délinquants multirécidivistes sont remis en liberté par des juges irresponsables et ou notre police est la plus humiliée au monde.

 

Ce pays dit des lumières est en train de s’éteindre car depuis 30 ans, les politiques et les médias par un discours d’inversion des valeurs, ont encouragé le criminel contre le policier, l’agresseur contre la victime, l’assisté contre le travailleur, la désinformation contre la vérité.

 

Le 31 mai 2012, j’ai écrit un article « La FranceChampionne du monde des agressions antisémites » ou  la plupart de ces crimes contre les Juifs sont perpétrés par des Musulmans.

Aucun media ou leader politique n’a encore ouvert une enquête sérieuse pour désigner les causes réelles de cette épidémie. La police de la pensée a muselé la presse. La sphère médiatique française intoxiquée à l’idéologie palestiniste et ce, au détriment de la vérité historique sont les complices directes de cette violence anti juive.

les manifestations antijuives dans les rues de Paris pendant l’opération Plomb Durci déclenchées par le pogrom des médias à pousser La rue Arabe anti Israélienne de France à imposer ses diktats.

Les médias officiels masquent la réalité et dissimulent l’identité des criminels quand ils sont d’origine musulmane.

Les associations comme  Sos Racisme, ou le Mrap, censées pratiquer la « vigilance » contre l’antisémitisme sont en réalité des associations de police de la pensée au service du « politiquement correct ». Elles se mobilisent seulement contre l’antisémitisme d’extrême droite et contre ceux dénoncent les antisémites islamiques.

L’extrême gauche et de la gauche bienpensante, qui clament haut et fort qu’elles ne sont pas antisémites, mais juste antisionistes utilisent ces associations comme trompe l’œil.

Le gouvernement Français ne protège pas les minorités religieuses face aux campagnes de violence et de dénigrement antijuif systématiques.

Le gouvernement Français doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger ses citoyens quelle que soit leur religion, et condamner les auteurs de ces faits avec la plus grande sévérité, devant la multiplication des manifestations de haine et d’intolérance.

La violence contre la minorité Juive entraîne un effondrement de l’état de droit et accroît les tensions au sein de la très plurielle société Française.

 

Si ce gouvernement ne fait rien, La France deviendra le théâtre de pogroms antijuifs soumise à une république islamique.

 

A moins que ce pays ne devienne une France judenrhein.

En guise d’ apéritif …

Pogrom anti-chrétien ou anti-juif en terre d’Islam ?

LE MYTHE ENTRETENU DE L’AGE D’OR EST UNE NEGATION DE L’HISTOIRE

Quelques exemples de ‘’coexistence pacifique’’ entre Juifs ou Chrétiens et Musulmans dans les pays d’Islam.
Gérard Darmon

Pogrom anti-chrétien ou anti-juif en terre d’Islam….non …jamais….!!

« Il n’y à pas et il n’y a jamais eu de pogrom anti-chrétien ou anti-juif en terre d’Islam, pas comme en Europe ! »……..Ah bon ?

Quelques exemples de 1992 à 624:
1992 : massacre de 13 chrétiens dans le village égyptien de Sanbo 1992 : massacre des coptes à Timna en Egypte
1991 : dérive islamique du régime de Saddam Hussein afin de canaliser les rancoeurs populaires; aggravation des persécutions contre les minorités; après cette date, environ 30% des chrétiens fuient le pays.
1991 : En Irak, dans le diocèse de Zakho, 30 villages chaldéens et 40 églises sont détruits
1991 : En Irak, destruction de l’église médiévale de Beidar près de Zakho, par l’armée irakienne, qui la transforme en étable.
1991 : les dirigeants de la communauté chrétienne sont explusés du sultanat de Brunei; la célébration de Noël est interdite
1990 : pogroms anti-arméniens en Azerbaïjan; 38 morts
1990 : constitution de camps de concentrations dans le sud du Soudan pour regrouper les populations chrétiennes et animistes, sous le nom de “camps de la paix”
1989 : massacre de chrétiens notamment arméniens en Azerbaidjan
1988 : pogrom contre les coptes au Caire
1988 : début des pogroms anti-arméniens en Azerbaïdjan (ville de Soumgaït)
1988 : destructions d’églises assyriennes dans le nord de l’Irak; exécutions et tortures
1983 : début de la guerre menée par le Soudan islamiste contre les minorités chrétiennes et animistes du sud: plusieurs centaines de milliers de morts de 1983 à 2000
1981 : juin: massacre de coptes à Zawiya al Hamra, banlieue du Caire
1980 : Liban : massacre des villageois chrétiens de Safra
1979 : début de la fuite de 200 000 juifs iraniens après la révolution islamiste
1977 : massacre de 147 chrétiens par les Druzes dans la montagne du Chouf
1976 : massacre de chrétiens libanais dans les villes de Damour et Jiyé
1976 : octobre: massacre de chrétiens libanais dans le village de Aichyé: 52 morts
1976 : massacre de chrétiens libanais à Masser Beit-Ed Din
1976 : janvier: découverte au sud de Beyrouth d’un charnier contenant les corps mutilés de 582 chrétiens “non-combattants”
1975 : persécutions des chrétiens de Midyat (Turquie) par les Kurdes
1975 : invasion du Timor Oriental chrétien: au moins 200 000 morts
1967 : incendie volontaire de la grande synagogue de Tunis
1967 : les juifs égyptiens sont parqués dans des camps au cours de la guerre des 6 jours
1967 : pogrom en Libye à l’occasion de la guerre des six jours
1967 : pogroms en Tunisie
1967 : le Congrès Islamique Mondial d’Amman en Jordanie déclare qu’il faut considérer les juifs vivants dans les pays arabes comme “des ennemis mortels”
1967 : pogrom à Aden
1965 : vague d’antisémitisme en Algérie; fuite de la communauté juive
1965 : pogrom à Aden
1962 : juillet: pogrom d’Oran 1948 : pogroms en Libye
1958 : pogrom à Aden
1955 : émeutes anti-juives et chrétiennes en Turquie; pillage des églises et des magasins
1955 : septembre: émeutes antijuives à Izmir
1952 : pogroms anti-juifs et chrétiens à Suez
1949 : pogroms en Syrie
1948 : pogroms au Maroc
1947 : mesures de ségrégation contre les juifs en Egypte
1947 : pogrom en Libye; environ 130 morts
1947 : pogrom à Aden ; environ 100 morts
1946 : début de la vague de destruction d’églises coptes en Egypte
1946 : à Khanashiva en Iran, des femmes assyriennes sont humiliées puis violées dans l’ église Sainte Marie. Les hommes sont torturés
1945 : émeutes antijuives et antichrétiennes en Egypte; églises et synagogues détruites
1945 : pogrom à Tripoli en Libye
1945 : massacre des Assyriens en Azerbaidjan iranien (plaintes auprès de l’ONU par le patriarche Mar Eshai Shimun XXIII)
1944 : attaque du quartier juif de Damas
1942 : pillage des biens juifs à Benghazi (Lybie) et déportation dans le désert
1948 : pogrom à Alexandrie pendant une semaine; environ 150 morts
1933 : août: 600 Assyriens sont massacrés dans les villages de la région de Dohuk.
1941 : persécution des juifs en Libye
1941 : massacre de juifs à Bagdad, avec l’appui des autorités: env. 170 morts
1935 : pogroms en Algérie
1934 : pogrom de Constantine (Algérie); pillage et 28 morts, sous l’indifférence de la Police et l’Armée française
1933 : août: le prêtre assyrien Shmiwal de la tribu Nodis est assassiné
1933 : août: le prêtre assyrien Giwargis de la tribu Baz est assassiné
1933 : août: le prêtre assyrien Masikh de la tribu Tiyari est assassiné
1933 : août: le prêtre assyrien Shmoel de la tribu Diz est assassiné
1933 : août: le prêtre assyrien Sada de la tribu Lawan est décapité
1933 : août: le prêtre assyrien David de la tribu Tkhuma est assassiné
1933 : août: le prêtre assyrien Adam de la tribu Tkhuma est enterré vivant.
1933 : massacre des chrétiens “assyriens” en Irak au moment de la proclamation de l’indépendance
1933 : l’armée irakienne mitraille 1 000 réfugiés chrétiens chaldéens
1933 : août: massacre des Assyriens au village de Simel; toute la population est éliminée. les prêtres sont mutilés; les femmes violées et humiliées; les voitures roulent sur les enfants; la liste des victimes est en cours de publication par les autorités assyriennes actuelles.
1929 : août: les juifs demandent l’aménagement du mur des Lamentations; pogroms à Jérusalem, Hébron, Safed; pour faire cesser les violences, les Britanniques repoussent cette demande
1922 : loi de conversion forcée des orphelins au Yémen, concernant les juifs y compris à l’âge adulte
1922 : septembre: massacre de chrétiens à Smyrne par les Turcs
1921 : juin: massacre de centaines de Grecs prisonniers à Samsun
1920 : fatwa du sheyhül’Islam contre les républicains laïcs en Turquie: “est-il permis de tuer ces rebelles? c’est un devoir de le faire”
1920 : février: après le départ des troupes françaises, les derniers Arméniens de Cilicie sont massacrés
1918 : 15 000 Arméniens environ sont massacrés à Bakou en Azerbaïdjan.
1918 : mars: assassinat du patriarche assyrien Mar Benyamin Shimon et de 150 hommes de sa suite par le chef kurde Simkoo
1918 : massacre des Assyriens de Khoi en Iran par une tribu kurde. Les exécutions et tortures sont menées sous la surveillance de religieux; 700 victimes
1918 : massacre des soldats assyriens au port de Sharabkhane par les Turcs et les musulmans de Tabriz
1918 : massacre des 6.000 Assyriens réfugiés à la Mission Française; mutilations diverses menées par Arshad el Hemayoun.
1917 : martyre du bahaï Mirza M. i Bulur Furush à Yazd
1916 : août: abolition de la constitution de la “nation” arménienne dans l’empire ottoman et de ses droits religieux
1916 : déportation des habitants chrétiens de Trébizonde
1916 : décembre: déportation et dispersion des Grecs d’Amisos
1915 : début de déportation et massacre des Arméniens d’Anatolie
1915 : vague de conversions par contrainte dans l’est anatolien
1915 : martyre du bahaï Shaykh Ali Akbar Quchani à Mashhad
1915 : janvier: début d’exécution des bataillons arméniens de l’armée ottomane
1915 : avril: déportation violente des Arméniens de la région de Zeitoun puis élimination
1915 : avril: déportation et élimination des Arméniens de la région de Van
1915 : mai: fin de la résistance arménienne à Van; élimination des survivants du siège
1915 : avril: élimination de 800 intellectuels et fonctionnaires arméniens de la capitale
1915 : mai: déportation des Arméniens de la région d’Erzurum
1915 : mai: loi ottomane sur les biens abandonnés par les Arméniens
1915 : mai: protestation des puissances alliées contre les massacres arméniens, qui tiennent le régime ottoman pour responsable
1915 : juin: massacre de 12 000 soldats arméniens de l’armée ottomane
1915 : juin: élimination des Arméniens de la région de Shapin-Karahisar
1915 : juin: pendaison publique de 21 chefs du parti nationaliste arménien à Constantinople
1915 : juin: déportation des Arméniens de Sivas
1915 : juin: déportation des Arméniens de Trébizonde
1915 : juin: déportation des Arméniens de Samsun
1915 : juillet: déportation des Arméniens de Malatya
1915 : juillet: déportation des Arméniens de Cilicie et d’Antioche
1915 : juillet: déportation des Arméniens d’Antep
1915 : juillet: déportation des Arméniens de Kilise en Cilicie
1915 : juillet: déportation des Arméniens de Marash
1915 : juillet: déportation des Arméniens de Konya
1915 : septembre: le gouverneur de Diyarbakir annonce que le nombre des déportés arméniens de sa région est de 120 000
1915 : octobre: protestations internationales contre le massacre général des Arméniens, dans les deux camps
1915 : décembre: ordre du ministre de l’intérieur turc de déporter aussi les orphelins et de ne laisser que les très jeunes enfants
1915 : les chrétiens assyriens d’Irak sont massacrés par les Kurdes et les Turcs; 250.000 morts?
1915 : les forces ottomanes privilégient l’exécution par crucifixion pour les femmes arméniennes et assyriennes.
1915 : janvier: destruction de 70 villages autour d’Urmia; exode de 25 000 Arméniens et Assyriens.
1915 : des missionnaires allemands découvrent dans le village d’Haftawan près de Salmas 750 corps décapités dans les puits et les citernes. Le général turc avait promis une indemnité pour chaque tête.
1915 : A Teberma, martyre de plusieurs dignitaires religieux assyriens par les Turcs, dont l’évêque Mar Dinkha.
1915 : massacre d’Assyriens dans le village de Gulpashan près d’Urmia; les hommes sont fusillés et les femmes sont violées
1915 : mars: massacre de 800 invalides dans le village assyrien de Salamas.
1915 : attaque du village assyrien de Tel Mozilt par Turcs et Kurdes; tous les hommes valides sont fusillés le lendemain. Ensuite, on élimine les enfants (1 500?); l’agha Ayoup Hamza exécute personnellement le prêtre Gabrial.
1915 : juin: le Vali de Mossoul détruit le village assyrien de Tyari
1915 : Cedet Bey, gouverneur de Van attaque Sirt avec le “bataillon des bouchers” (Kasap Tabouri) et y massacre tous les Assyriens. Il continue dans la région, avec une vingtaine d’autres villages.
1914 : expulsion de 250 000 Grecs de Thrace Orientale
1914 : mai: rapide expulsion de la population chrétienne de Pergame, qui se réfugie à Lesbos
1914 : juin: massacre de Grecs par les Turcs à Foça et Cesme.
1914 : juillet: création des bataillons de travaux forcés pour les mobilisables orthodoxes, qui permettent leur élimination progressive.
1914 : août: massacre de 12 000 chrétiens assyriens en Irak par le Jevdet Khalil Bey
1914 : novembre: poursuite de l’expulsion des Grecs de Thrace Orientale
1914 : expulsion des juifs de Palestine en âge de porter les armes par les Ottomans
1912 : massacres en Thrace contre les populations chrétiennes commis par l’armée turque en retraite
1912 : pogroms contre la population juive de Fès au Maroc
1909 : avril: massacre de 30 000 Arméniens en Cilicie
1909 : pogroms : massacre des juifs de Kermanshah en Perse, pour commémorer la mort d’Hussein
1909 : avec des milliers d’Arméniens, quelques missionnaires américains sont massacrés dans la région d’Adana
1908 : juillet: à Adana, troubles arméniens et répression violente; 30 000 victimes; protestations européennes 1896 : martyre de 5 bahaï de Turbat-i-Haydari
1904 : massacre de juifs au Yémen
1904 : mai: massacre de 7500 Arméniens dans la région de Sassun
1903 : pogrom contre les bahaïs à Yazd; environ 70 morts
1900 : août: massacre de femmes et d’enfants arméniens dans les villages de Spaghanak
1896 : publication du British Blue Book sur les massacres d’Arméniens dans l’empire ottoman
1896 : juin: destruction de villages arméniens autour de Van
1896 : juin: massacre des hommes du village arménien de Sgherdi; conversion forcée des survivants
1896 : juin: massacre de 400 Arméniens autour de Khizan
1896 : juin: massacre de 160 Armémiens autour de Mamarzank; conversion des survivants
1896 : juin: destruction des villages de la région de Shatakh
1896 : juin: destruction de 11 villages arméniens autour de Gumushhane
1896 : juin: massacre d’Arméniens à Van; fuite des survivants en Iran
1896 : août: après la prise d’otage à la Banque Ottomane, pogroms contre les Arméniens de Constantinople; 7 000 morts? protestation officielle des puissances européennes
1896 : septembre: dispersion de la population arménienne de Agn
1896 : septembre: massacre de 250 Arméniens autour de Mush
1896 : septembre: massacre dans le village de Binkaya; 250 morts
1896 : massacre des Crétois par l’occupant ottoman
1895 : massacre d’Arméniens à Van et Istanbul
1895 : septembre: massacre d’Arméniens à Baberd par les Turcs
1895 : septembre: pogroms contre les Arméniens à Constantinople; 2 000 morts; plaintes des Européens
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la province de Derjan
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la province de Trébizonde; témoignage du consul français
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Erzincan et Kamakh
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Kghi; 1 000 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Baghesh
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Urfa; 10 000 morts dans les combats
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Shapin-Karahisar; 2 000 morts dans la ville et 3 000 dans la campagne
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la ville d’Erzincan; 1 000 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Zklus; 200 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Amasya; 100 morts
1895 : novembre: massacre d’Alep; 1000 morts
1895 : décembre: destruction de 100 villages dans la province de Bitlis
1895 : décembre: massacre de 8000 Arméniens à Urfa
1895 : décembre: destruction d’une centaine de villages autre de Mush
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Bitlis; 102 villages détruits
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Charsanjak; 700 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Balu; 1 200 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Arabkir; 2 800 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Torgom; 500 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Malatya; 3 000 morts; 1 000 maisons détruites
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Bitlis
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Kharput; 4 000 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Bayburt; 165 villages détruits
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Urfa par les troupes kurdes; le consul anglais est témoin
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Erzurum; 400 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Garin ; 2 000 morts; 43 villages détruits
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Trébizonde
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Diyarbakir et sa région: 30 000 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Arabkir; 2 800 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Marzvan; 700 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Kharput; 3 800 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Van
1895 : novembre: conversions forcées d’Arméniens à Kharput
1895 : proclamation du jihad par les Ottomans
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Sivas; 1 500 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Balu
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Antep; 1 500 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Marash; 1 000 morts
1895 : novembre: pillage de 160 villages de la région de Van
1895 : décembre: des centaines d’Arméniens sont brûlés vifs dans la cathédrale d’Urfa
1895 : janvier: le soldat kurde Sheikh Hassan déclare avoir tué 40 chrétiens à Urfa pendant les massacres.
1895 : novembre: les Kurdes attaquent la ville de Tel Mozilt et la ravagent; le gouverneur turc tente de les stopper mais le massacre d’Assyriens a pourtant lieu.
1894 : début des massacres contre les Arméniens décidés sous le sultan Abdul Hamid =>1896; environ 300 000 morts
1894 : août: massacre d’Arméniens au Mont Gebin, déportés du village d’Andok et brûlés vifs dans la forêt
1894 : août: 74 villages arméniens détruits dans la région de Sassun: 10 000 victimes
1894 : août-octobre: massacre d’Arméniens par les seigneurs kurdes autour de Mush; 5000 morts selon les Européens
1894 : l’ambassadeur de France à Constantinople décrit la création des régiments kurdes comme “l’organisation officielle pour le pillage aux dépens des chrétiens arméniens”
1890 : pogroms anti arméniens à Erzurum
1889 : pillage du quartier juif de Bagdad
1882 : juillet: émeutes anti-chrétiennes à Alexandrie: 50 morts
1881 : massacre de coptes et d’autres chrétiens à Alexandrie
1877 : massacre d’Arméniens à Beyazit en Anatolie
1876 : massacre des Bulgares par les Turcs (15 000 morts selon un consul US)
1867 : massacre de Crétois
1867 : massacre de juifs à Barfurush (Perse)
1864 : massacre d’Arméniens à Sassoun
1860 : massacre de 22 000 chrétiens libanais, dont 5000 à Damas, par les Druzes et avec l’accord des Turcs
1860 : destruction de monastères et d’églises par les Albanais au Kosovo
1860 : avril-mai: déroulement du massacre des maronites sous la responsabilité du gouverneur de Damas Ahmet Pacha
1860 : destruction du village libanais de Dayr al Qamar; 2600 morts
1860 : le quartier assyrien de Damas est attaqué; 10 000 morts
1860 : destruction du village libanais de Rasshayya; 800 morts
1860 : destruction du village libanais de Hasbayya; 6000 morts ?
1860 : destruction du village libanais de Jazzin; 1500 morts
1854 : pogrom antijuif à Demnate au Maroc
1848 : disparition totale des juifs de Machhad en Iran 1847 : reprise des persécutions des chrétiens assyriens par les Kurdes. 30 000 morts
1843 : massacres des chrétiens nestoriens d’Orient notamment par les Kurdes: environ 20.000 morts
1843 : massacre de chrétiens nestoriens au Kurdistan
1842 : tentative de génocide des chrétiens assyriens par l’émir kurde d’Hakkari Badr Khan Bey: 10 000 morts, esclavage des femmes et des enfants. Les Ottomans n’interviennent pas.
1842 : 800 chrétiens assyriens sont éliminés dans la région de Dez selon les registres fiscaux.
1841 : meurtres massifs de juifs au Maroc; le sultan est obligé de considérer les juifs comme sa propriété personnelle, ce qui contribue à les protéger.
1840 : persécution des juifs de Damas; affaire des meurtres rituels
1840 : conversion forcée des juifs de Machhad en Iran
1840 : pogrom à Damas
1839 : campagne de conversions forcées des juifs iraniens
1834 : massacre de juifs à Safed (Palestine)
1830 : début de la persécution des juifs en Perse, provoquée par l’avance russe dans le Caucase.
1828 : massacre de juifs à Bagdad
1821 : attaque des minorités grecques en Anatolie en réplique à la libération du Péloponnèse.
1821 : massacre des Crétois par les Egyptiens d’Ibrahim Pacha
1821 : massacre des Grecs par les Egyptiens d’Ibrahim Pacha, encouragé par les Oulémas: volonté de détruite totalement la population par la déportation des femmes et des enfants.
1813 : répression de la révolte des Serbes; massacre et réduction en esclavage: des milliers de femmes sont vendues à Belgrade.
1807 : expulsion des juifs de Tétouan
1806 : expulsion par fatwa des juifs de Sali au Maroc et interdiction pour les juifs marocains d’avoir des vêtements occidentaux
1806 : les janissaires du Dey d’Alger massacrent et pillent dans le quartier juif
1805 : pogrom contre les juifs d’Alger après une famine
1805 : exil des juifs d’Alger vers Tunis et Livourne
1803 : répression d’une révolte en Serbie; entre autres, 1800 femmes et enfants pris comme esclaves.
1790 : massacre de juifs à Tétouan (Maroc)et destruction de la plupart des communautés juives du Maroc
1785 : à Constantinople, les églises secrètement réparées par les minorités sont détruites à nouveau par le vizir sous pression de la foule
1770 : expulsion des juifs de Jeddah en Arabie
1700 : massacre des juifs au Yémen
1676 : expulsion des juifs de Sanaa au Yémen 1650 : les juifs de Tunisie sont déportés dans des quartiers spéciaux appelés “hara”
1667 : persécution des Arméniens chrétiens en Iran
1656 : juifs chassés d’Ispahan en Iran
1622 : conversion forcée des juifs de Perse
1614 : invasion de la Géorgie par le shah Abbas;destructions, déportation, profanations des images saintes par le shah lui même
1608 : persécution pendant deux ans des juifs de Taroudan (Maroc) par les Berbères
1604 : début d’une période de famine, violence et conversions forcées de la population juive de Fès: 2000 conversions en 2 ans
1596 : massacres systématiques en Anatolie au cours des visites d’inspection de l’armée par le vizir Caghoglu Sinan Pasha
1554 : la ville d’Erevan est totalement rasée par les Ottomans
1554 : pillage et persécutions contre la population juive de Marrakech par les Turcs qui ont pris la ville
1535 : pogrom puis expulsion des juifs de Tunisie
1524 : expulsion des juifs de Buda en Hongrie par les Ottomans
1523 : le sultan ottoman Soliman ordonne la fermeture de l’église du Cénacle à Jérusalem, et sa conversion en mosquée
1522 : expulsion des chrétiens de la ville de Rhodes
1521 : expulsion des juifs de Belgrade par les Ottomans
1516 : massacre de dizaines de milliers d’Alaouites en Syrie au moment de la conquête des Ottomans sunnites
1516 : les juifs algériens reçoivent le statut officiel de “dhimmis “de la part des Ottomans; certains couleurs leur sont interdites (rouge et vert); ils n’ont pas le droit de monter à cheval ou de porter des armes; ils doivent payer la taxe discriminatoire; leur représentant est rituellement giflé au moment de la remise du tribut aux autorités.
1492 : communauté juive de Touat au Maroc est massacrée; synagogues détruites
1453 : prise de Constantinople; trois jours de massacres et de pillage; foule égorgée dans Sainte Sophie.
L’église de Sainte Sophie de Constantinople est transformée en mosquée
1440 : invasion de la Géorgie par le Shah Djehan; érection d’une tour de 1664 têtes de soldats prisonniers
1438 : création de ghettos pour les juifs dans les villes du Maroc, sous le nom de “mellah”
1402 : Smyrne occupée par les Croisés est prise par Tamerlan; massacre et pyramides de têtes
1401 : massacre de 90 000 habitants de Bagdad par Tamerlan; érection de 120 pyramides de têtes
1400 : invasion et pillage de la Géorgie chrétienne par Tamerlan
1400 : les soldats arméniens défendant Sivas sont enterrés vivants. Tamerlan fait piétiner par des cavaliers un chœur d’enfant chantant des psaumes; il n’aimait pas la musique, disent les chroniques.
1400 : prise d’Alep par Tamerlan; pyramides de têtes
1400 : élimination du christianisme après les passages de Tamerlan en Afghanistan
1393 : Tamerlan attaque la ville assyrienne de Tikrit; tous les habitants chrétiens sont exterminés
1389 : campagne d’exécutions de coptes relapses
1387 : la population de Khvabi-Khevi (Géorgie) est brûlée dans l’église
1387 : prise de Van par Tamerlan: massacre de la population
1386 : invasion de Tamerlan en Géorgie; destructions d’églises et monastères, conversions forcées, prêtres brûlés; 60 000 personnes déportées
1384 : pillage de la Bosnie par les Ottomans
1367 : le patriarche maronite Gabriel d’Hajoula est brûlé vif à Tripoli.
1358 : élimination presque définitive des chrétiens nestoriens d’Asie Centrale par Tamerlan
1355 : début des fatwas contre les coptes
1354 : vague de violence anti-chrétienne en Egypte provoquée par des prédicateurs
1344 : conversion forcée des juifs de Bagdad
1342 : destruction de l’église Saint Ménas du Hamra par la foule en Egypte
1342 : incendie des églises des puits et des Vierges à Hamra
1334 : conversions forcées des juifs de Bagdad
1321 : vague de violence anti-chrétienne en Egypte; campagne de calomnies contre les coptes, qui aboutit à la destruction de 60 églises par la foule.
1310 : massacre des chrétiens d’Irbil et destruction de toutes les églises de la ville
1304 : expulsion des chrétiens d’Ephèse
1301 : début de la persécution des juifs en Egypte
1301 : vague de violence anti-chrétienne en Egypte
1295 : Kazan Khan ordonne la destruction de toutes les églises de Mésopotamie
1293 : au Caire, émeute contre les Coptes: massacre et destruction de leurs maisons
1291 : conversion forcée des juifs de Tabriz en Perse
1289 : massacre de religieuses chrétiennes à Tripoli en Palestine par l’armée de Kalavun
1274 : invasion et destruction par les Mamelouks des trois royaumes chrétiens de Nubie; vente des habitants.
1268 : émeute à Bagdad contre les chrétiens
1266 : le caveau des Patriarches d’Hébron est converti en mosquée et interdit aux juifs et aux chrétiens
1260 : attaque des chrétiens de Damas et destruction d’églises
1232 : massacre des juifs de Marrakech
1225 : invasion de la Géorgie par Djelal Edin. Selon les chroniques, début d’une période de 5 années de massacres en Géorgie
1224 : toutes les synagogues de Fès au Maroc sont détruites
1207 : A Pâques, massacre de 12 000 Arméniens autour de la cathédrale d’Ani
1198 : conversion forcée des juifs d’Aden
1184 : les Almohades imposent des signes distinctifs aux chrétiens et aux juifs en Espagne
1184 : destruction d’une église de Saint Gabriel à Assyout par la foule 1165 : conversion forcée des juifs du Yémen
1165 : destruction par la foule de l’église de l‘Archange Gabriel à Al Fustat
1160 : prise de l’Ifriqiya par les Marocains d’Abd el Moumen; juifs et chrétiens doivent choisir entre la mort et la conversion; les juifs sont convertis de force.
1147 : prise de Marrakech par les Almohades; persécution des juifs
1145 : les juifs de Tunis doivent choisir entre la conversion et l’exil
1142 : début des persécutions contre les juifs par les Almohades; massacre à Tlemcen, Bougie, Oran (jusqu’en 1147)
1126 : déportation de chrétiens au Maroc par les Almoravides
1117 : en Egypte, décret rappelant à l’obéissance des ordonnances concernant la soumission des infidèles juifs et chrétiens sous peine de mort
1100 : selon une chronique géorgienne, sous l’occupation turque de Tiflis, “chaque jour le sang des chrétiens de la ville était versé”
1098 : le gouverneur fatimide de Jérusalem expulse tous les habitants chrétiens
1095 : expulsion des chrétiens arméniens et grecs d’Antioche par Yaghi Siyan
1077 : massacre de 3000 infidèles à Jérusalem par le chef turkmène Atsiz
1073 : début des persécutions contre juifs et chrétiens par les Turcs à Jérusalem
1066 : au cours du massacre de milliers de juifs de Grenade, assassinat du Nagid de la communauté, successeur de Samuel Ha Nagid
1065 : décapitation de 65 moines chrétiens du monastère d’Abanub par Haffas sous Al Mustansir en Egypte
1032 : 5 à 6000 juifs tués dans une émeute à Fez et expulsion des survivants
1016 : les juifs sont persécutés et chassés de Kairouan
1014 : sous le calife Al Qadir, la foule musulmane attaque les maisons chrétiennes et détruit plusieurs églises
1010 : début de massacre de centaines de juifs autour de Cordoue jusqu’en 1013
1010 : ordre de destruction des églises de Jérusalem par Al Hakim
1010 : persécution des chrétiens, juifs et sunnites par le calife fatimide Al Hakim
1004 : juifs et chrétiens doivent porter un turban et une ceinture noirs en Egypte
979 : massacre de zoroastriens à Chiraz
924 : destruction à Damas du couvent Sainte-Marie
903 : raid sur Thessalonique et réduction en esclavage de 20 000 prisonniers
852 : destruction des églises de Cordoue datant d’après la conquête arabe
851 : début du “martyre des Mozarabes” à Cordoue
851 : les chefs de la communauté chrétienne de Cordoue sont emprisonnés
850 : règlement du calife sur les vêtements des infidèles
832 : massacre des coptes révoltés du Delta
831 : répression des chrétiens coptes en Egypte
829 : révolte des chrétiens coptes en Egypte
790 : martyres de Saint Christophe, Saint Jean le Palaiaurites et Saint Ilias, torturés et crucifiés
780 : conversion forcée des chrétiens d’Alep par Al Mahdi
772 : massacre de la noblesse arménienne et géorgienne à Bagrevan
759 : conversion forcée et dispersion des chrétiens au Liban
749 : début des persécutions en Arménie contre les prêtres
725 : plainte des chrétiens d’Égypte à cause des agressions de leurs femmes et de leurs enfants se rendant à l’église
723 : 60 pèlerins chrétiens d’Amorion crucifiés à Jérusalem
708 : massacres et conversions forcées à Tyane en Asie Mineure
705 : aristocratie arménienne brûlée sur des bûchers
704 : persécution des coptes à Alexandrie par la foule et le gouverneur. Les croix des églises coptes doivent disparaître
702 : décapitation du patriarche orthodoxe d’Antioche
651 : massacre des habitants d’Arados à Chypre
643 : massacre des habitants de Césarée de Palestine; 7 000 morts
640 : expulsion des chrétiens du Nadjran
640 : autorisation pour les musulmans de briser les croix des processions coptes et autorisation de détruire les églises nouvelles coptes
638 : expulsion des juifs de Jérusalem
637 : description horrifiée de la conquête de la Palestine par le patriarche Sophronios
635 : prise de Damas: “le massacre dura toute la nuit jusqu’à l’apparition du jour”.
634 : départ des chrétiens d’Arabie pour la Syrie
634 : premier texte chrétien mentionnant Mahomet en l’associant au “sang humain qui coule”
630 : massacre de la tribu juive des Beni Djadsimaa (Mort de Mahomet en 632)
628 : victoire de Mahomet sur les juifs lors de la bataille de l’oasis de Khaybar (devenue symbole de la victoire musulmane sur les Juifs)
627 : massacre des juifs de Médine; partage des familles et des biens
626 : expédition contre les juifs Beni Qoraizha, insultés par Mahomet: “O vous, singes et cochons…”
626: massacre des 700 juifs Beni Qoraïzha,liés pendant trois jours, puis égorgés au dessus d’un fossé,avec les jeunes garçons.
626 : massacre des juifs Beni Khazradj et partage des familles et du butin
624 : après la victoire de Badr, début de l’élimination des juifs (Règne de Mahomet)

 Jean Vercors pour israel-flash-   terredisrael

 

 


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Révélation: Comment les Russes ont décidé avec les arabes de détruire ISRAEL

Révélation : documents volés au Kremlin où comment les Russes ont décidé avec les arabes de détruire Israël

kgb

Guerre froide et perestroïka, 80.000 documents volés-   en voici un qui explique comment les Russes ont décidé de détruire par la main des arabes – Israël – avant poste des américains – Gorbatchev le dernier des soviets !

Rappel :

C’était, note Ion Mihai Pacepa, ancien chef de la Securitate roumaine, dans son livre The Kremlin Legacy, un jour de 1964, « nous avons été convoqués à une réunion conjointe du KGB, à Moscou ». Le sujet était d’importance : « il s’agissait de redéfinir la lutte contre Israël, considéré comme un allié de l’Occident dans le cadre de la guerre que nous menions contre lui ». La guerre arabe pour la destruction d’Israël n’était pas susceptible d’attirer beaucoup de soutiens dans les « mouvements pour la paix », satellites de l’Union Soviétique. Il fallait la redéfinir.

L’époque était aux luttes de libération nationale. Il fut décidé que ce serait une lutte de libération nationale : celle du « peuple palestinien ». L’organisation s’appellerait OLP : Organisation de Libération de la Palestine. Des membres des services syriens et des services égyptiens participaient. Les Syriens ont proposé leur homme pour en prendre la tête, Ahmed Choukairy, et il fut choisi. Les Egyptiens avaient leur candidat : Yasser Arafat. Quand il apparut que Choukairy ne faisait pas l’affaire, il fut décidé de le remplacer par Arafat, et, explique Pacepa, celui-ci fut « façonné » : costume de Che Guevara moyen-oriental, barbe de trois jours de baroudeur. « Il fallait séduire nos militants et nos relais en Europe ».

Quarante et quelques années après, l’opération de séduction apparaît avoir été un net succès. Non seulement la « lutte de libération nationale du peuple palestinien » apparaît comme juste et légitime, mais nul ne met plus en doute l’existence d’un peuple palestinien. Personne n’ose dire que ce peuple a été inventé à des fins de propagande : personne ne semble vouloir s’en souvenir. Personne ne semble vouloir se souvenir de ce que la création du peuple palestinien était un outil de la lutte de l’Union Soviétique contre l’Occident dans les temps de la guerre froide.

Et de fait : la lutte de libération nationale inventée par le KGB a fait du chemin : il y a eu les accords d’Oslo et la création de l’Autorité Palestinienne en Judée-Samarie. Il y a eu l’émergence du Hamas, puis, après la chute de l’Union Soviétique, l’insertion d’une dimension islamiste dans le conflit. Il y a eu surtout, avec Oslo, la reconnaissance par un gouvernement israélien de l’invention du KGB, le « peuple palestinien », invention qui a débouchée sur les idées de « territoires palestiniens », « occupés » par Israël.

Nous sommes aujourd’hui dans un moment où la branche islamiste tient Gaza et où la branche issue de l’OLP, à Ramallah, essaie d’obtenir une reconnaissance internationale à l’ONU, et l’a obtenue à l’Unesco, avec le soutien de pays tels que la France.

Le Printemps Arabe de la guerre froide

Des documents volés au Kremlin montrent que les soviétiques, ainsi que Gorbatchev, sont à l’origine de beaucoup des conflits actuels au Moyen Orient.

Le récit dominant de l’histoire contemporaine du Moyen-Orient met l’accent sur les détériorations engendrées dans la région par la colonisation européenne et accepte comme un truisme le fait que les anciennes puissances coloniales ont donné priorité à la protection de leurs intérêts matériels -au pétrole par-dessus tout- plutôt qu’à la dignité et à l’auto-détermination des habitants de la région.

C’est ainsi que la décolonisation bâclée eut pour résultat une instabilité sans fin.

Le plus difficile à résoudre des conflits régionaux auquel cela donna lieu –celui entre arabes et israéliens- est attribué dans ce récit à la réticence d’Israël à accéder aux aspirations nationales palestiniennes.

C’est ainsi que la région est devenue un terrain fertile pour le radicalisme, intensifié par la rivalité des deux super puissances dans la guerre froide ; guerre qui a remplacé les colonisateurs européens en tant  que « seigneurs » s’ingérant dans la région.

Puis vint Michaël Gorbatchev, un réformateur occidentalisé.

Enfin la guerre froide prenait fin. Un nouvel ordre mondial était à portée de main.

Mais qu’en est-il de cette sagesse conventionnelle si elle est absurde ?

L’exilé russe, Pavel Stroilov, fait référence à cela dans son livre à paraître « Derrière la Tempête du  Désert ».

« Pas un mot n’en est vrai » écrit-il. « C’est l’empire soviétique – pas l’empire britannique – qui est responsable de l’instabilité au Moyen Orient »

Stroilov, un historien qui vit actuellement à Londres, a fui la Russie en 2003  après avoir subtilisé 50 000 documents top secret au Kremlin dans les archives de la Fondation Gorbatchev où il travaillait comme chercheur. Il avait accès aux archives depuis 1999 mais Gorbatchev lui avait refusé la permission de copier les documents les plus importants. Ayant observé comment l’administrateur de réseau introduisait le mot de passe dans le système, Stroilov fut à même de copier les archives et de les envoyer de par le monde en différents endroits sûrs.

Les copies de Stroilov comportent des centaines de transcriptions de discussions entre Gorbatchev et des dirigeants étrangers, des politiques et des diplomates(les originaux sont toujours sous scellés sous la pression du Kremlin).

Il y a des notes du Politburo et d’autres relatives à des réunions de haut niveau, des notes écrites par les assistants de Gorbatchev, Anatoly Chernyaev , Georgy Shakhnazarov et par Vadim Medvedev membre du Politburo.

Pas une seule d’entre elles ne fut accessible aux chercheurs indépendants, bien que quelques-unes furent publiées par la Fondation Gorbatchev mais dans une version lourdement censurée.

Stroilov a aussi subtilisé le journal (1972-1986) d’Anatoly Chernyaev, député chef du parti communiste de l’Union Soviétique et assistant principal de Gorbatchev pour les affaires internationales entre 1986 et 1991.

Il a volé les rapports datant des années 1960 écrits par Vadim Zagladin, qui fut le patron du département international jusque 1987 et qui fut aussi le conseiller de Gorbatchev de 1987 à 1991.

(Stroilov s’appuie aussi sur  la vaste collection de documents volée par le dissident soviétique Vladimir Bukovsky ainsi que sur les Archives de Mitrokhin, une collection de notes prises secrètement par le transfuge Vassili Mitrokhin au cours de ses 30 années de carrière comme archiviste au KGB dans le service de renseignement étranger.)

Le livre de Stroilov relatif à ces documents, dont beaucoup sont seulement traduits actuellement en anglais, remet en question l’habituel cliché affirmant que les colonialistes occidentaux sont à blâmer pour le chaos qui sévit dans la région.

Tous les conflits majeurs soutient-il, ont été causé par l’expansionnisme soviétique.

Le terrorisme et l’animosité enragée anti-israélienne en provenance du monde arabe sont d’inspiration soviétique.

Et les révolutions que nous voyons aujourd’hui étaient inévitables car les états-clients soviétiques étaient des régimes socialistes et tôt ou tard le socialisme épuise les économies et donc la patience des gens qui y vivent.

Stroilov se concentre sur les intrigues de Gorbatchev au Moyen Orient et explique le Printemps Arabe comme étant l’ « acte final de la guerre froide ».

Cette thèse est surévaluée – Stroilov étant un peu trop séduit par sa propre collection pour admettre la complexité de ces événements –mais il y a néanmoins beaucoup dans ses archives pour étayer cette description.

Les documents suggèrent clairement que beaucoup des conflits contemporains au Moyen Orient ont été fomentés par l’empire Soviétique, particulièrement durant les dernières années avant son éclatement.

Et les événements qu’il décrit ont eu un impact significatif sur l’état actuel de la région, du conflit en Iraq au processus de paix israélo-palestinien en passant par l’élaboration d’une alliance « de facto » entre l’Union Européenne et les états arabes.

Peut-être que plus significativement encore, il y a beaucoup  ici pour suggérer que  considérer la réputation de Gorbatchev comme celle d’un réformateur et d’un libérateur  appartient au passé.

Le livre de Stroilov suggère que la politique de Gorbatchev au Moyen Orient fut, du début à la fin, celle de la vieille école impérialiste du Kremlin.

Dès la fin de la première guerre mondiale, le grand centre d’intérêt du Moyen Orient a été le golfe Persique.

Durant la guerre froide, l’Amérique et ses alliés en Europe et en Asie dépendaient à 90% de son pétrole pour couvrir leurs besoins énergétiques ; les pays en voie de développement seraient, eux,  instantanément paralysés par une forte hausse des prix du pétrole. Mais pour les soviétiques, réussir à contrôler le golfe n’aurait pu se faire qu’au travers d’une agression militaire directe.

Après le retour des forces britanniques au Koweit en 1961 en vue de protéger l’émirat des ambitions de l’irakien Abd Al Karim Qasim – dont les ambitions sur le Koweit ont été temporairement réalisées par Saddam Hussein – il devint clair pour les soviétiques que l’Ouest ferait n’importe quoi pour défendre le pétrole.

« Et donc les camarades proposèrent la conquête du golfe » écrit Stroilov, « bien que certains d’entre eux furent fortement déçus par cette décision »

Quel était alors le plan B ? C’était la « subversion et la destruction éventuelle d’Israël. »

Bien que moins bon que les champs pétroliers, Israël serait également une bonne cible. C’était la seule démocratie de la région, la plus grande puissance militaire dans le camp pro-occidental et effectivement la tête de pont du monde occidental.

Plus important encore, le processus même d’une croisade contre Israël offrait de fantastiques opportunités politiques.

Un Israël assiégé signifiait effectivement des millions de juifs pris en otages par les camarades et la menace d’un génocide pourrait intimider l’Occident qui ferait de grandes concessions dans le golfe ou ailleurs.

D’autre part en faisant du conflit israélo palestinien le problème central du Moyen Orient, les soviétiques pourraient exploiter le nationalisme arabe, l’antisémitisme et même les sentiments religieux islamiques afin de mobiliser des soutiens à leur politique. En effet, sous la bannière de la solidarité arabe, l’influence socialiste dans la région grandissait bien au-delà des régimes socialistes et des partis.

D’après le général Ion Mihai Pacepa, le transfuge le plus haut gradé du bloc soviétique,  le nom de code pour cette opération contre Israël était « SIG » (Sionistskiye Gosudarstva, ou « gouvernement sioniste »)

Dans un article de la Revue Nationale, Pacepa rappelle une conversation qu’il a eue avec le président du KGB Youri Andropov, qui a imaginé fomenter « une haine de type nazi envers tous les juifs partout dans le monde islamique ». Nous aurons seulement à répéter nos théories, à savoir que les Etats-Unis et Israël étaient des fascistes, des pays impérialistes-sionistes financés par de riches juifs.

Detruire le grand Satan

Au milieu des années 1970, rappelle Pacepa, le KGB ordonna à ses agences sœurs de l’Est de faire parcourir le Moyen Orient par des agents de confiance, de les former à la désinformation et au terrorisme et d’exporter « une rage, une haine démente pour le sionisme américain ».

Ils saturèrent la région de traductions arabes du livre « les Protocoles de Sages de Sion » et de documents fabriqués par le KGB alléguant qu’Israël et les Etats-Unis avaient pour but de convertir le monde islamique en une colonie juive.

Après la défaite des égyptiens dans la guerre des six jours, les soviétiques en vinrent à un second concept : un affrontement militaire conventionnel avec Israël et par extension avec l’Occident, comportait un trop grand risque de dégénérer en guerre nucléaire. Un changement de tactique était nécessaire.

Le général Alexander Sakharovsky, puis le patron du renseignement du KGB, expliquèrent à leurs collègues d’Europe Orientale : « Le terrorisme devrait devenir notre arme principale ». Sakharovsky se vantait de dire que les détournements d’avions étaient sa propre invention ; il avait décoré son bureau avec une carte du monde, couverte de drapeaux, chacun d’entre eux indiquant un détournement réussi.

Bien que l’OLP ait réussi à rassembler les diverses organisations terroristes, « le quartier général suprême de l’ensemble du réseau était bien sûr le Kremlin » écrit Stroilov et « les preuves accumulées à ce stade, ne laissent aucun doute quant au fait que l’ensemble du système a été conçu par Moscou comme une arme contre l’Occident… »

Pacepa énumère des exemples d’actes terroristes parrainés par le KGB :

-Novembre 1969 : attaque armée contre les bureaux d’El Al à Athènes, 1mort et 14 blessés

-Le 30 mai 1972 : attaque de l’aéroport Ben Gourion , 22 morts et 76 blessés

-Décembre 1974 : bombe dans un cinéma de Tel Aviv, 2 morts et 66 blessés

-Mars 1975 : attentat dans un hôtel de Tel Aviv, 25 morts et 6 blessés

-Mai 1975 : bombe à Jérusalem, 1mort et 3 blessés

-Le 4 juillet 1975 : Bombardement place de Sion à Jérusalem, 15 morts et  62 blessés

-Avril 1978 : attaque à l’aéroport de Bruxelles, 12 blessés

-Mai 1978 : attaque d’un avion d’El Al à Paris, 12 blessés.

Les documents de Stroilov précisent que les soviétiques et les syriens ont également pris part aux attentats qui ont détruit les casernes des marines américains au Liban en 1983.

Deux des documents de Bukovsky paraissent pour la première fois en anglais dans Derrière la Tempête du désert.

Le premier est issu d’une note de Youri Andropov à Léonid Brejnev en 1974 détaillant une réunion du KGB avec la terroriste palestinienne Wadie Haddad. La note recommande que le gouvernement soviétique fournisse un soutien matériel au Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) de Haddad.

Le second est la transcription d’une réunion en 1984 du Politburo qui avait approuvé l’envoi d’armes et de munitions d’une valeur de 15 millions de roubles au Front démocratique pour la Libération  de la Palestine en échange d’une collection d’art antique.

L’invention du terrorisme moderne : tout le crédit en revient au Kremlin.

Puis il y a eu la révolution iranienne de 1979. Encore une fois Stroilov sous-entend que le récit habituel que l’on en fait est faux.

Ce n’était pas un soulèvement islamiste spontané mais plutôt une révolution communiste bien organisée qui a mal tourné. Il avait été planifié depuis la fin de la seconde guerre mondiale, lorsque les forces armées soviétiques s’étaient retirées d’Iran sous la pression occidentale en laissant sur place un immense réseau d’espionnage.

Le ratio standard des résidents appartenant au KGB est de un par pays ; en Iran les soviétiques en avaient près de 40.

Ils ont travaillé pendant les 33 années suivantes à fomenter la révolution, en formant des illégaux  provenant des républiques soviétiques afin qu’ils se fassent passer pour des membres de groupes ethniques iraniens.

Malheureusement pour eux ils ignoraient que Vladimir Kuzichkin, leur espion « clé » à Téhéran, avait été recruté par le M16. Les britanniques partageaient avec la Savak les informations relatives à la révolution qui s’annonçait, mais trop tard. Entretemps la révolution était arrivée au sommet de sa force.

Les mollahs ont saisi les dossiers de la Savak et forts de ces informations ils ont arrêté jusqu’au dernier agent soviétique.

Une anecdote étrange apparaît dans le  rapport de Stroilov : lors des derniers jours de guerre entre l’Irak et l’Iran,  Khomeiny avait appris par la presse occidentale que Gorbatchev était un homme avec qui on pouvait faire des affaires, un grand réformateur. Apparemment confus, il envoya un ayatollah remettre une missive manuscrite à Gorbatchev.

Le texte  est encore, hélas,  inconnu des historiens écrit Stroilov, « mais dans un enregistrement on entend l’ensemble du Politburo rire aux éclats en le lisant. » Le contenu peut en être déduit  dit-il, à partir des transcriptions du Politburo :

Khomeiny avait proposé à monsieur Gorbatchev d’abandonner le marxisme et de se convertir à l’islam.

Cela, remarque Stroilov, « était à peine plus bête que l’attitude des faiseurs d’opinions occidentaux qui espéraient que Gorbatchev se serait miraculeusement transformé de communiste en démocrate. »

L’émissaire fut poliment remercié pour l’idée mais reçu l’assurance que le Kremlin et les ayatollahs continueraient de partager les mêmes objectifs visant à détruire le grand Satan :

« Sans les subtilités diplomatiques » comme disait Gorbatchev, il expliqua aux ayatollahs comment les américains et les pakistanais étaient en train de miner les efforts déployés par les soviétiques en Afghanistan pour instaurer la paix et laissa sous-entendre qu’en dépit de la détente et du désarmement, il ne croyait pas aux assurances d’amitiés américaines. Ceci contrastait avec la sincérité des relations soviéto-iraniennes.

Bientôt les camarades et les ayatollahs remarqueraient qu’ils sont totalement d’accord, non seulement concernant la situation au Moyen Orient, mais aussi au sujet de l’Afrique du sud, de l’Amérique latine, du désarmement Est-Ouest et plus spécialement « concernant l’idée de transformer l’océan Indien en une zone de paix », ce qui signifie en évincer les américains.

Les comités de travail  soviéto-iraniens qui débattaient  de ces questions se multiplièrent en 1989, tandis que les ministres des affaires étrangères Chevarnadze et Velayati eurent quatre réunions en six mois.

L’énergie nucléaire a été répertoriée comme l’un des principaux  domaines de coopération.

Trompés par Gorbatchev

Les arabes-rouges  (Egypte, Libye, Syrie) comme Stroilov les appelle, étaient des régimes socialistes et des clients à l’Union Soviétique ; Stroilov soutient que, même destitué, le président Hosni Moubarak n’a jamais complètement renié ses liens avec  l’Union Soviétique et devrait  être perçu comme  le successeur de Nasser plutôt qu’un réformateur occidentalisé.

Par exemple en décrivant  orgueilleusement à Gorbatchev  les fruits de l’un de ses plans quinquennaux, Moubarak décrit à la fois sa réelle attitude envers les Etats Unis ainsi que sa vision étonnamment moderne concernant le remboursement de la dette.

GORBATCHEV : Mais où donc avez-vous obtenu l’argent ? Le trouve-t-on dans le Nil ?

MOUBARAK : Nous avons dû emprunter beaucoup […] Tout le monde a des dettes actuellement […] Les américains doivent de l’argent aux japonais, mais Bush ne paie pas. Alors quoi ? le Japon va déclarer la guerre aux Etats Unis ? J’ai dit à Reagan que l’Union Soviétique ne nous avait jamais fait payer le moindre intérêt pour l’argent qu’elle nous prête.

Désormais nous n’empruntons plus d’argent aux Etats Unis. Nous n’acceptons plus que les aides non remboursables quand ils sont prêts à la donner […]

GORBATCHEV : Quelle est votre dette totale ?

MOUBARAK : 50 milliards de dollars […] Mais on peut toujours négocier les dettes et obtenir le report des paiements, encore et encore. De nos jours presque personne ne rembourse ses dettes..Je vous parle en toute franchise…

Par la suite Moubarak a dit :

Je tiens à vous dire que nous continuons la coopération militaire avec les Etats Unis. Ils nous donnent une aide de 1,3 milliards de dollars. Nous ne pouvons pas nous en passer : nous avons besoin de  pièces de rechange  pour notre équipement militaire etc…Mais un jour les choses prendront une autre direction ; je vous dis cela en toute franchise.

Enchanté d’entendre cela, Gorbatchev garda à l’esprit que  détourner l’Egypte des Etats Unis était une chose réalisable. Pendant ce temps il travaillait sans relâche en vue d’unir les arabes rouges et d’expulser ainsi complètement les Etats Unis de la région.

Dans ces transcriptions, page après page, on le voit tendre vers cet objectif, en particulier dans ses rencontres avec Hafez El Assad :

GORBATCHEV […] L’Union Soviétique, compte tenu des capacités dont elle dispose, est également prête à contribuer à l’unification des rangs arabes. Bien sûr nos ennemis ne manqueront pas de présenter nos honnêtes efforts comme une « conspiration de Moscou » ; nous devons donc agir avec précision et prudemment. Dans tous les cas vous pouvez compter sur notre soutien […] Un succès de cette cause serait une grande victoire historique, avec d’immenses conséquences.

En 1986, comme le montrent les notes du Politburo, les syriens rapportaient fièrement qu’ils avaient réduit à néant la perspective de paix entre Israël et la Jordanie, qu’ils avaient « coulé » la coopération entre la Jordanie et les Palestiniens et « effectivement bloqué » le plan de paix du président Ronald Reagan.

Gorbatchev les encouragea à poursuivre leurs efforts, glorifiant la défense Syrienne,  « forces progressistes » du Moyen Orient.

Gorbatchev pourrait à juste titre revendiquer d’avoir sapé les perspectives de paix dans la région durant les années 1980.

A l’époque, l’action dont les soviétiques  étaient les plus fiers était cependant la première intifada.  En avril 1988, Yasser Arafat se rendit à Moscou pour exposer son plan et en obtenir l’approbation.

« Gorbatchev reconnut qu’il comprenait parfaitement les ‘tactiques de l’OLP qui utilisait de différentes formes de combat’ ».

Arafat fut très clair quant à ce qu’il entendait par là :

ARAFAT : Nous continuons aussi la lutte sous d’autres formes, sur d’autres fronts. La lutte armée ne s’arrête pas dans le sud du Liban. Des tirs d’artillerie, des raids aériens, et d’autres actions ont lieu quotidiennement.

Moscou a approuvé.

Mais l’ultime but, le nec plus ultra,  restait le même : le golfe, la bouée de sauvetage de l’Occident.

Dans le « compte rendu officiel » comme Stroilov le désigne, la coopération soviéto-américaine visant à évincer Saddam du Koweit, a marqué la fin de la guerre froide et le début d’un nouvel ordre mondial.

En réalité, explique Stroilov, le plan de Gorbatchev « était de se ranger du côté de l’Ouest pour s’assurer qu’il aurait son mot à dire lors de la résolution de la crise.

Il aurait alors utilisé cette position pour minimiser les dégâts causés par Saddam et faire avancer son propre programme au Moyen Orient ». Parmi les objectifs de ce programme : remplacer le pouvoir de Washington par un « gouvernement mondial » favorable aux aspirations communistes. Les dirigeants du parti communiste italien ont été particulièrement enthousiasmés par cette idée :

OKKETTO : L’ONU doit devenir un instrument du gouvernement mondial.

RUBBI : Berlinguer a parlé du gouvernement mondial dès le 15ième congrès du PCI.

OKKETTO : A cette époque, cela fit sourire beaucoup de monde dans le public.

GORBATCHEV : Chez nous aussi cela a fait sourire beaucoup de monde. Peut-être en effet que cela vaut la peine de songer à s’organiser les communistes, les sociaux-démocrates et quelqu’un d’autre pour travailler à une proposition d’accord constructive…

Il ne s’agirait pas de propagande mais d’une réelle politique.

OKKETTO : Le chef de file des sociaux-démocrates allemands de l’ouest, Willy Brandt, veut impliquer dans ce travail des représentants de partis, des hommes d’état et d’autres personnalités importantes, afin de discuter des problèmes pendant les séminaires et les conférences.

GORBATCHEV : Arrangeons tout cela et consultons aussi Brandt et d’autres.

Les archives de Stroilov détaillent avec précision la médiation soviétique  concernant des négociations secrètes entre Washington et Bagdad au cours de l’automne 1990. Les super puissances arrivèrent apparemment tout près d’un accord en des termes assez extraordinaires : Saddam se retirerait du Koweit en échange d’un programme proposé par les soviétiques : tenir une conférence internationale parrainée par l’ONU destinée à aboutir au désarmement et au démembrement d’Israël.

Les documents montrent que Georges HW Bush était en principe d’accord avec cet arrangement pour autant que le lien soit tenu secret.

G.BUSH : Je suis d’accord avec tout ce que vous avez dit. Nous ne recherchons pas à recueillir des lauriers pour des victoires individuelles ou collectives dans le combat contre Saddam Hussein. Mais vous et moi voulons que le nouvel ordre prévale dans le monde à venir.

Pour cela nous avons besoin de trouver une réponse telle qu’elle soit à même de fournir des garanties contre une agression dans le futur.

Comme je le vois, c’est exactement dans cette optique que beaucoup de dispositions de votre plan ont été conçues.

Il voulait que Saddam Hussein se retire du Koweit comme si c’était de manière inconditionnelle; les Etats-Unis feraient alors pression sur Israël  pour adhérer à « un plan de paix » en apparence sans rapport.

Bush demanda à Gorbatchev de voir ce que Saddam en pensait.

Saddam hésita : il serait d’accord à la condition que la transaction soit faite ouvertement.

Il est fascinant de comparer les transcriptions de Stroilov avec les mémoires écrites de Bush, Brent Scowcroft et James Baker.

***

Tôt ou tard, comme le remarque justement Stroilov, tous les régimes socialistes s’effondrent.

Il fait valoir que nous assistons aujourd’hui à l’effondrement de l’empire soviétique au Moyen Orient, un processus identique à celui observé en Europe dans les années 1989-1991.

Mais contrairement aux despotes de l’Europe de l’est, les arabes-rouges ont été autorisés à survivre.

Plutôt que d’évincer Saddam et de faire pression sur l’Union Soviétique – qui n’avait plus maintenant que quelques mois à survivre – pour qu’elle cesse d’imposer son influence au Moyen Orient, Bush s’employa prioritairement à apaiser  Gorbatchev […]

Selon Stroilov ces régimes auraient pu et auraient dû être renversés il y a 20 ans. Si cela n’a pas été le cas explique-t-il c’est parce que  le Moyen Orient était le domaine que Gorbatchev était déterminé à conserver et parce que les américains, naïvement séduits par son charisme, se sont laissé berner.

Si l’opération « Tempête du Désert » avait atteint Bagdad, la région  serait un endroit tout à fait différent aujourd’hui. « Le plus grand (bien qu’ouvert) secret  dans l’opération Tempête du Désert est que  «  les objectifs n’ont pas été atteints »écrit Stroilov.

Selon la directive 54 de la Sécurité Nationale, qui a autorisé l’action militaire alors que l’Iraq allait recourir à la destruction des puits de pétroles koweitiens,

« pour les Etats-Unis, remplacer l’actuel pouvoir en Iraq devenait un objectif explicite ».

Le 22 février 1991 Saddam mis le feu a des puits de pétrole Koweitiens.

Alors pourquoi a-t-il fallu attendre 12 ans pour se débarrasser de lui ?

Parce que Gorbatchev et Mitterrand craignaient que le renversement de son régime  ne procure aux Etats-Unis trop d’influence sur la région […]

Stroilov écrit  « sans hésitation  Bush a placé le nouvel ordre mondial au-dessus de tout. Les rebelles furent massacrés, le régime de Saddam survécut, les forces américaines se retirèrent ».

Quand ils furent de retour douze ans plus tard, les experts du Département d’Etat conclurent : « quelle surprise, le régime de Saddam était assez populaire après tout ». D’autres experts ont blâmés la main invisible d’Al-Quaïda. Une autre école encore a souligné l’absence de traditions démocratiques dans l’histoire du monde islamique en général, et en Irak en particulier. Mais si vous reproduisez cette expérience dans un autre pays, le résultat sera exactement le même. Dites aux citoyens de se lever face à la tyrannie, promettez-leur un soutien des forces américaines et quand les massacres débuteront, quittez tranquillement le pays.

Revenez 12 ans plus tard et constatez par vous-même si les habitants sont dans un état d’esprit pro-américain ou anti-américain »

Une dernière chose : bien que n’étant pas traitées longuement dans ce livre, les archives de Boukovski montrent clairement que les campagnes de désarmement nucléaire (CDN) au travers de l’Europe ont été largement financées par le bloc soviétique.

L’argent était récolté au travers des partis communistes ou d’autres organisations pro soviétiques.

La Baronne Catherine Ashton à été la trésorière de la campagne pour le désarmement nucléaire de 1980 à 1982.

Le CDN était notoirement secret quant à ses sources de financement et a refusé de soumettre ses comptes à un audit indépendant ; quand il a finalement été contraint de le faire, sous grande pression, les vérificateurs ont découvert que 38% de leur revenu annuel ne pouvaient pas être retracés jusqu’aux bailleurs de fonds.

Will Howard, un membre du parti communiste de Grande Bretagne, était responsable de cette partie  de la collecte de fonds.

La Baronne Ashton est aujourd’hui chef de la politique étrangère de l’Union Européenne et conduit les négociations entre le P5+1 et l’Iran.

Quel qu’en soit le résultat, nous pouvons certainement remercier le Kremlin pour cela aussi.

et aujourd’hui nous avons Poutine !!!!

Document traduit par Jacques Vanzand (Bruxelles) rédaction israel-flash - sources - levysimon - tabletmag


Lire la suite: http://www.israel-flash.com/2012/07/revelation-documents-voles-au-kremlin-ou-comment-les-russes-ont-decide-avec-les-arabes-de-detruire-israel/#ixzz20LdEv959

 

Révélation: Comment les Russes ont décidé avec les arabes de détruire ISRAEL

Révélation : documents volés au Kremlin où comment les Russes ont décidé avec les arabes de détruire Israël

kgb

Guerre froide et perestroïka, 80.000 documents volés-   en voici un qui explique comment les Russes ont décidé de détruire par la main des arabes – Israël – avant poste des américains – Gorbatchev le dernier des soviets !

Rappel :

C’était, note Ion Mihai Pacepa, ancien chef de la Securitate roumaine, dans son livre The Kremlin Legacy, un jour de 1964, « nous avons été convoqués à une réunion conjointe du KGB, à Moscou ». Le sujet était d’importance : « il s’agissait de redéfinir la lutte contre Israël, considéré comme un allié de l’Occident dans le cadre de la guerre que nous menions contre lui ». La guerre arabe pour la destruction d’Israël n’était pas susceptible d’attirer beaucoup de soutiens dans les « mouvements pour la paix », satellites de l’Union Soviétique. Il fallait la redéfinir.

L’époque était aux luttes de libération nationale. Il fut décidé que ce serait une lutte de libération nationale : celle du « peuple palestinien ». L’organisation s’appellerait OLP : Organisation de Libération de la Palestine. Des membres des services syriens et des services égyptiens participaient. Les Syriens ont proposé leur homme pour en prendre la tête, Ahmed Choukairy, et il fut choisi. Les Egyptiens avaient leur candidat : Yasser Arafat. Quand il apparut que Choukairy ne faisait pas l’affaire, il fut décidé de le remplacer par Arafat, et, explique Pacepa, celui-ci fut « façonné » : costume de Che Guevara moyen-oriental, barbe de trois jours de baroudeur. « Il fallait séduire nos militants et nos relais en Europe ».

Quarante et quelques années après, l’opération de séduction apparaît avoir été un net succès. Non seulement la « lutte de libération nationale du peuple palestinien » apparaît comme juste et légitime, mais nul ne met plus en doute l’existence d’un peuple palestinien. Personne n’ose dire que ce peuple a été inventé à des fins de propagande : personne ne semble vouloir s’en souvenir. Personne ne semble vouloir se souvenir de ce que la création du peuple palestinien était un outil de la lutte de l’Union Soviétique contre l’Occident dans les temps de la guerre froide.

Et de fait : la lutte de libération nationale inventée par le KGB a fait du chemin : il y a eu les accords d’Oslo et la création de l’Autorité Palestinienne en Judée-Samarie. Il y a eu l’émergence du Hamas, puis, après la chute de l’Union Soviétique, l’insertion d’une dimension islamiste dans le conflit. Il y a eu surtout, avec Oslo, la reconnaissance par un gouvernement israélien de l’invention du KGB, le « peuple palestinien », invention qui a débouchée sur les idées de « territoires palestiniens », « occupés » par Israël.

Nous sommes aujourd’hui dans un moment où la branche islamiste tient Gaza et où la branche issue de l’OLP, à Ramallah, essaie d’obtenir une reconnaissance internationale à l’ONU, et l’a obtenue à l’Unesco, avec le soutien de pays tels que la France.

Le Printemps Arabe de la guerre froide

Des documents volés au Kremlin montrent que les soviétiques, ainsi que Gorbatchev, sont à l’origine de beaucoup des conflits actuels au Moyen Orient.

Le récit dominant de l’histoire contemporaine du Moyen-Orient met l’accent sur les détériorations engendrées dans la région par la colonisation européenne et accepte comme un truisme le fait que les anciennes puissances coloniales ont donné priorité à la protection de leurs intérêts matériels -au pétrole par-dessus tout- plutôt qu’à la dignité et à l’auto-détermination des habitants de la région.

C’est ainsi que la décolonisation bâclée eut pour résultat une instabilité sans fin.

Le plus difficile à résoudre des conflits régionaux auquel cela donna lieu –celui entre arabes et israéliens- est attribué dans ce récit à la réticence d’Israël à accéder aux aspirations nationales palestiniennes.

C’est ainsi que la région est devenue un terrain fertile pour le radicalisme, intensifié par la rivalité des deux super puissances dans la guerre froide ; guerre qui a remplacé les colonisateurs européens en tant  que « seigneurs » s’ingérant dans la région.

Puis vint Michaël Gorbatchev, un réformateur occidentalisé.

Enfin la guerre froide prenait fin. Un nouvel ordre mondial était à portée de main.

Mais qu’en est-il de cette sagesse conventionnelle si elle est absurde ?

L’exilé russe, Pavel Stroilov, fait référence à cela dans son livre à paraître « Derrière la Tempête du  Désert ».

« Pas un mot n’en est vrai » écrit-il. « C’est l’empire soviétique – pas l’empire britannique – qui est responsable de l’instabilité au Moyen Orient »

Stroilov, un historien qui vit actuellement à Londres, a fui la Russie en 2003  après avoir subtilisé 50 000 documents top secret au Kremlin dans les archives de la Fondation Gorbatchev où il travaillait comme chercheur. Il avait accès aux archives depuis 1999 mais Gorbatchev lui avait refusé la permission de copier les documents les plus importants. Ayant observé comment l’administrateur de réseau introduisait le mot de passe dans le système, Stroilov fut à même de copier les archives et de les envoyer de par le monde en différents endroits sûrs.

Les copies de Stroilov comportent des centaines de transcriptions de discussions entre Gorbatchev et des dirigeants étrangers, des politiques et des diplomates(les originaux sont toujours sous scellés sous la pression du Kremlin).

Il y a des notes du Politburo et d’autres relatives à des réunions de haut niveau, des notes écrites par les assistants de Gorbatchev, Anatoly Chernyaev , Georgy Shakhnazarov et par Vadim Medvedev membre du Politburo.

Pas une seule d’entre elles ne fut accessible aux chercheurs indépendants, bien que quelques-unes furent publiées par la Fondation Gorbatchev mais dans une version lourdement censurée.

Stroilov a aussi subtilisé le journal (1972-1986) d’Anatoly Chernyaev, député chef du parti communiste de l’Union Soviétique et assistant principal de Gorbatchev pour les affaires internationales entre 1986 et 1991.

Il a volé les rapports datant des années 1960 écrits par Vadim Zagladin, qui fut le patron du département international jusque 1987 et qui fut aussi le conseiller de Gorbatchev de 1987 à 1991.

(Stroilov s’appuie aussi sur  la vaste collection de documents volée par le dissident soviétique Vladimir Bukovsky ainsi que sur les Archives de Mitrokhin, une collection de notes prises secrètement par le transfuge Vassili Mitrokhin au cours de ses 30 années de carrière comme archiviste au KGB dans le service de renseignement étranger.)

Le livre de Stroilov relatif à ces documents, dont beaucoup sont seulement traduits actuellement en anglais, remet en question l’habituel cliché affirmant que les colonialistes occidentaux sont à blâmer pour le chaos qui sévit dans la région.

Tous les conflits majeurs soutient-il, ont été causé par l’expansionnisme soviétique.

Le terrorisme et l’animosité enragée anti-israélienne en provenance du monde arabe sont d’inspiration soviétique.

Et les révolutions que nous voyons aujourd’hui étaient inévitables car les états-clients soviétiques étaient des régimes socialistes et tôt ou tard le socialisme épuise les économies et donc la patience des gens qui y vivent.

Stroilov se concentre sur les intrigues de Gorbatchev au Moyen Orient et explique le Printemps Arabe comme étant l’ « acte final de la guerre froide ».

Cette thèse est surévaluée – Stroilov étant un peu trop séduit par sa propre collection pour admettre la complexité de ces événements –mais il y a néanmoins beaucoup dans ses archives pour étayer cette description.

Les documents suggèrent clairement que beaucoup des conflits contemporains au Moyen Orient ont été fomentés par l’empire Soviétique, particulièrement durant les dernières années avant son éclatement.

Et les événements qu’il décrit ont eu un impact significatif sur l’état actuel de la région, du conflit en Iraq au processus de paix israélo-palestinien en passant par l’élaboration d’une alliance « de facto » entre l’Union Européenne et les états arabes.

Peut-être que plus significativement encore, il y a beaucoup  ici pour suggérer que  considérer la réputation de Gorbatchev comme celle d’un réformateur et d’un libérateur  appartient au passé.

Le livre de Stroilov suggère que la politique de Gorbatchev au Moyen Orient fut, du début à la fin, celle de la vieille école impérialiste du Kremlin.

Dès la fin de la première guerre mondiale, le grand centre d’intérêt du Moyen Orient a été le golfe Persique.

Durant la guerre froide, l’Amérique et ses alliés en Europe et en Asie dépendaient à 90% de son pétrole pour couvrir leurs besoins énergétiques ; les pays en voie de développement seraient, eux,  instantanément paralysés par une forte hausse des prix du pétrole. Mais pour les soviétiques, réussir à contrôler le golfe n’aurait pu se faire qu’au travers d’une agression militaire directe.

Après le retour des forces britanniques au Koweit en 1961 en vue de protéger l’émirat des ambitions de l’irakien Abd Al Karim Qasim – dont les ambitions sur le Koweit ont été temporairement réalisées par Saddam Hussein – il devint clair pour les soviétiques que l’Ouest ferait n’importe quoi pour défendre le pétrole.

« Et donc les camarades proposèrent la conquête du golfe » écrit Stroilov, « bien que certains d’entre eux furent fortement déçus par cette décision »

Quel était alors le plan B ? C’était la « subversion et la destruction éventuelle d’Israël. »

Bien que moins bon que les champs pétroliers, Israël serait également une bonne cible. C’était la seule démocratie de la région, la plus grande puissance militaire dans le camp pro-occidental et effectivement la tête de pont du monde occidental.

Plus important encore, le processus même d’une croisade contre Israël offrait de fantastiques opportunités politiques.

Un Israël assiégé signifiait effectivement des millions de juifs pris en otages par les camarades et la menace d’un génocide pourrait intimider l’Occident qui ferait de grandes concessions dans le golfe ou ailleurs.

D’autre part en faisant du conflit israélo palestinien le problème central du Moyen Orient, les soviétiques pourraient exploiter le nationalisme arabe, l’antisémitisme et même les sentiments religieux islamiques afin de mobiliser des soutiens à leur politique. En effet, sous la bannière de la solidarité arabe, l’influence socialiste dans la région grandissait bien au-delà des régimes socialistes et des partis.

D’après le général Ion Mihai Pacepa, le transfuge le plus haut gradé du bloc soviétique,  le nom de code pour cette opération contre Israël était « SIG » (Sionistskiye Gosudarstva, ou « gouvernement sioniste »)

Dans un article de la Revue Nationale, Pacepa rappelle une conversation qu’il a eue avec le président du KGB Youri Andropov, qui a imaginé fomenter « une haine de type nazi envers tous les juifs partout dans le monde islamique ». Nous aurons seulement à répéter nos théories, à savoir que les Etats-Unis et Israël étaient des fascistes, des pays impérialistes-sionistes financés par de riches juifs.

Detruire le grand Satan

Au milieu des années 1970, rappelle Pacepa, le KGB ordonna à ses agences sœurs de l’Est de faire parcourir le Moyen Orient par des agents de confiance, de les former à la désinformation et au terrorisme et d’exporter « une rage, une haine démente pour le sionisme américain ».

Ils saturèrent la région de traductions arabes du livre « les Protocoles de Sages de Sion » et de documents fabriqués par le KGB alléguant qu’Israël et les Etats-Unis avaient pour but de convertir le monde islamique en une colonie juive.

Après la défaite des égyptiens dans la guerre des six jours, les soviétiques en vinrent à un second concept : un affrontement militaire conventionnel avec Israël et par extension avec l’Occident, comportait un trop grand risque de dégénérer en guerre nucléaire. Un changement de tactique était nécessaire.

Le général Alexander Sakharovsky, puis le patron du renseignement du KGB, expliquèrent à leurs collègues d’Europe Orientale : « Le terrorisme devrait devenir notre arme principale ». Sakharovsky se vantait de dire que les détournements d’avions étaient sa propre invention ; il avait décoré son bureau avec une carte du monde, couverte de drapeaux, chacun d’entre eux indiquant un détournement réussi.

Bien que l’OLP ait réussi à rassembler les diverses organisations terroristes, « le quartier général suprême de l’ensemble du réseau était bien sûr le Kremlin » écrit Stroilov et « les preuves accumulées à ce stade, ne laissent aucun doute quant au fait que l’ensemble du système a été conçu par Moscou comme une arme contre l’Occident… »

Pacepa énumère des exemples d’actes terroristes parrainés par le KGB :

-Novembre 1969 : attaque armée contre les bureaux d’El Al à Athènes, 1mort et 14 blessés

-Le 30 mai 1972 : attaque de l’aéroport Ben Gourion , 22 morts et 76 blessés

-Décembre 1974 : bombe dans un cinéma de Tel Aviv, 2 morts et 66 blessés

-Mars 1975 : attentat dans un hôtel de Tel Aviv, 25 morts et 6 blessés

-Mai 1975 : bombe à Jérusalem, 1mort et 3 blessés

-Le 4 juillet 1975 : Bombardement place de Sion à Jérusalem, 15 morts et  62 blessés

-Avril 1978 : attaque à l’aéroport de Bruxelles, 12 blessés

-Mai 1978 : attaque d’un avion d’El Al à Paris, 12 blessés.

Les documents de Stroilov précisent que les soviétiques et les syriens ont également pris part aux attentats qui ont détruit les casernes des marines américains au Liban en 1983.

Deux des documents de Bukovsky paraissent pour la première fois en anglais dans Derrière la Tempête du désert.

Le premier est issu d’une note de Youri Andropov à Léonid Brejnev en 1974 détaillant une réunion du KGB avec la terroriste palestinienne Wadie Haddad. La note recommande que le gouvernement soviétique fournisse un soutien matériel au Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) de Haddad.

Le second est la transcription d’une réunion en 1984 du Politburo qui avait approuvé l’envoi d’armes et de munitions d’une valeur de 15 millions de roubles au Front démocratique pour la Libération  de la Palestine en échange d’une collection d’art antique.

L’invention du terrorisme moderne : tout le crédit en revient au Kremlin.

Puis il y a eu la révolution iranienne de 1979. Encore une fois Stroilov sous-entend que le récit habituel que l’on en fait est faux.

Ce n’était pas un soulèvement islamiste spontané mais plutôt une révolution communiste bien organisée qui a mal tourné. Il avait été planifié depuis la fin de la seconde guerre mondiale, lorsque les forces armées soviétiques s’étaient retirées d’Iran sous la pression occidentale en laissant sur place un immense réseau d’espionnage.

Le ratio standard des résidents appartenant au KGB est de un par pays ; en Iran les soviétiques en avaient près de 40.

Ils ont travaillé pendant les 33 années suivantes à fomenter la révolution, en formant des illégaux  provenant des républiques soviétiques afin qu’ils se fassent passer pour des membres de groupes ethniques iraniens.

Malheureusement pour eux ils ignoraient que Vladimir Kuzichkin, leur espion « clé » à Téhéran, avait été recruté par le M16. Les britanniques partageaient avec la Savak les informations relatives à la révolution qui s’annonçait, mais trop tard. Entretemps la révolution était arrivée au sommet de sa force.

Les mollahs ont saisi les dossiers de la Savak et forts de ces informations ils ont arrêté jusqu’au dernier agent soviétique.

Une anecdote étrange apparaît dans le  rapport de Stroilov : lors des derniers jours de guerre entre l’Irak et l’Iran,  Khomeiny avait appris par la presse occidentale que Gorbatchev était un homme avec qui on pouvait faire des affaires, un grand réformateur. Apparemment confus, il envoya un ayatollah remettre une missive manuscrite à Gorbatchev.

Le texte  est encore, hélas,  inconnu des historiens écrit Stroilov, « mais dans un enregistrement on entend l’ensemble du Politburo rire aux éclats en le lisant. » Le contenu peut en être déduit  dit-il, à partir des transcriptions du Politburo :

Khomeiny avait proposé à monsieur Gorbatchev d’abandonner le marxisme et de se convertir à l’islam.

Cela, remarque Stroilov, « était à peine plus bête que l’attitude des faiseurs d’opinions occidentaux qui espéraient que Gorbatchev se serait miraculeusement transformé de communiste en démocrate. »

L’émissaire fut poliment remercié pour l’idée mais reçu l’assurance que le Kremlin et les ayatollahs continueraient de partager les mêmes objectifs visant à détruire le grand Satan :

« Sans les subtilités diplomatiques » comme disait Gorbatchev, il expliqua aux ayatollahs comment les américains et les pakistanais étaient en train de miner les efforts déployés par les soviétiques en Afghanistan pour instaurer la paix et laissa sous-entendre qu’en dépit de la détente et du désarmement, il ne croyait pas aux assurances d’amitiés américaines. Ceci contrastait avec la sincérité des relations soviéto-iraniennes.

Bientôt les camarades et les ayatollahs remarqueraient qu’ils sont totalement d’accord, non seulement concernant la situation au Moyen Orient, mais aussi au sujet de l’Afrique du sud, de l’Amérique latine, du désarmement Est-Ouest et plus spécialement « concernant l’idée de transformer l’océan Indien en une zone de paix », ce qui signifie en évincer les américains.

Les comités de travail  soviéto-iraniens qui débattaient  de ces questions se multiplièrent en 1989, tandis que les ministres des affaires étrangères Chevarnadze et Velayati eurent quatre réunions en six mois.

L’énergie nucléaire a été répertoriée comme l’un des principaux  domaines de coopération.

Trompés par Gorbatchev

Les arabes-rouges  (Egypte, Libye, Syrie) comme Stroilov les appelle, étaient des régimes socialistes et des clients à l’Union Soviétique ; Stroilov soutient que, même destitué, le président Hosni Moubarak n’a jamais complètement renié ses liens avec  l’Union Soviétique et devrait  être perçu comme  le successeur de Nasser plutôt qu’un réformateur occidentalisé.

Par exemple en décrivant  orgueilleusement à Gorbatchev  les fruits de l’un de ses plans quinquennaux, Moubarak décrit à la fois sa réelle attitude envers les Etats Unis ainsi que sa vision étonnamment moderne concernant le remboursement de la dette.

GORBATCHEV : Mais où donc avez-vous obtenu l’argent ? Le trouve-t-on dans le Nil ?

MOUBARAK : Nous avons dû emprunter beaucoup […] Tout le monde a des dettes actuellement […] Les américains doivent de l’argent aux japonais, mais Bush ne paie pas. Alors quoi ? le Japon va déclarer la guerre aux Etats Unis ? J’ai dit à Reagan que l’Union Soviétique ne nous avait jamais fait payer le moindre intérêt pour l’argent qu’elle nous prête.

Désormais nous n’empruntons plus d’argent aux Etats Unis. Nous n’acceptons plus que les aides non remboursables quand ils sont prêts à la donner […]

GORBATCHEV : Quelle est votre dette totale ?

MOUBARAK : 50 milliards de dollars […] Mais on peut toujours négocier les dettes et obtenir le report des paiements, encore et encore. De nos jours presque personne ne rembourse ses dettes..Je vous parle en toute franchise…

Par la suite Moubarak a dit :

Je tiens à vous dire que nous continuons la coopération militaire avec les Etats Unis. Ils nous donnent une aide de 1,3 milliards de dollars. Nous ne pouvons pas nous en passer : nous avons besoin de  pièces de rechange  pour notre équipement militaire etc…Mais un jour les choses prendront une autre direction ; je vous dis cela en toute franchise.

Enchanté d’entendre cela, Gorbatchev garda à l’esprit que  détourner l’Egypte des Etats Unis était une chose réalisable. Pendant ce temps il travaillait sans relâche en vue d’unir les arabes rouges et d’expulser ainsi complètement les Etats Unis de la région.

Dans ces transcriptions, page après page, on le voit tendre vers cet objectif, en particulier dans ses rencontres avec Hafez El Assad :

GORBATCHEV […] L’Union Soviétique, compte tenu des capacités dont elle dispose, est également prête à contribuer à l’unification des rangs arabes. Bien sûr nos ennemis ne manqueront pas de présenter nos honnêtes efforts comme une « conspiration de Moscou » ; nous devons donc agir avec précision et prudemment. Dans tous les cas vous pouvez compter sur notre soutien […] Un succès de cette cause serait une grande victoire historique, avec d’immenses conséquences.

En 1986, comme le montrent les notes du Politburo, les syriens rapportaient fièrement qu’ils avaient réduit à néant la perspective de paix entre Israël et la Jordanie, qu’ils avaient « coulé » la coopération entre la Jordanie et les Palestiniens et « effectivement bloqué » le plan de paix du président Ronald Reagan.

Gorbatchev les encouragea à poursuivre leurs efforts, glorifiant la défense Syrienne,  « forces progressistes » du Moyen Orient.

Gorbatchev pourrait à juste titre revendiquer d’avoir sapé les perspectives de paix dans la région durant les années 1980.

A l’époque, l’action dont les soviétiques  étaient les plus fiers était cependant la première intifada.  En avril 1988, Yasser Arafat se rendit à Moscou pour exposer son plan et en obtenir l’approbation.

« Gorbatchev reconnut qu’il comprenait parfaitement les ‘tactiques de l’OLP qui utilisait de différentes formes de combat’ ».

Arafat fut très clair quant à ce qu’il entendait par là :

ARAFAT : Nous continuons aussi la lutte sous d’autres formes, sur d’autres fronts. La lutte armée ne s’arrête pas dans le sud du Liban. Des tirs d’artillerie, des raids aériens, et d’autres actions ont lieu quotidiennement.

Moscou a approuvé.

Mais l’ultime but, le nec plus ultra,  restait le même : le golfe, la bouée de sauvetage de l’Occident.

Dans le « compte rendu officiel » comme Stroilov le désigne, la coopération soviéto-américaine visant à évincer Saddam du Koweit, a marqué la fin de la guerre froide et le début d’un nouvel ordre mondial.

En réalité, explique Stroilov, le plan de Gorbatchev « était de se ranger du côté de l’Ouest pour s’assurer qu’il aurait son mot à dire lors de la résolution de la crise.

Il aurait alors utilisé cette position pour minimiser les dégâts causés par Saddam et faire avancer son propre programme au Moyen Orient ». Parmi les objectifs de ce programme : remplacer le pouvoir de Washington par un « gouvernement mondial » favorable aux aspirations communistes. Les dirigeants du parti communiste italien ont été particulièrement enthousiasmés par cette idée :

OKKETTO : L’ONU doit devenir un instrument du gouvernement mondial.

RUBBI : Berlinguer a parlé du gouvernement mondial dès le 15ième congrès du PCI.

OKKETTO : A cette époque, cela fit sourire beaucoup de monde dans le public.

GORBATCHEV : Chez nous aussi cela a fait sourire beaucoup de monde. Peut-être en effet que cela vaut la peine de songer à s’organiser les communistes, les sociaux-démocrates et quelqu’un d’autre pour travailler à une proposition d’accord constructive…

Il ne s’agirait pas de propagande mais d’une réelle politique.

OKKETTO : Le chef de file des sociaux-démocrates allemands de l’ouest, Willy Brandt, veut impliquer dans ce travail des représentants de partis, des hommes d’état et d’autres personnalités importantes, afin de discuter des problèmes pendant les séminaires et les conférences.

GORBATCHEV : Arrangeons tout cela et consultons aussi Brandt et d’autres.

Les archives de Stroilov détaillent avec précision la médiation soviétique  concernant des négociations secrètes entre Washington et Bagdad au cours de l’automne 1990. Les super puissances arrivèrent apparemment tout près d’un accord en des termes assez extraordinaires : Saddam se retirerait du Koweit en échange d’un programme proposé par les soviétiques : tenir une conférence internationale parrainée par l’ONU destinée à aboutir au désarmement et au démembrement d’Israël.

Les documents montrent que Georges HW Bush était en principe d’accord avec cet arrangement pour autant que le lien soit tenu secret.

G.BUSH : Je suis d’accord avec tout ce que vous avez dit. Nous ne recherchons pas à recueillir des lauriers pour des victoires individuelles ou collectives dans le combat contre Saddam Hussein. Mais vous et moi voulons que le nouvel ordre prévale dans le monde à venir.

Pour cela nous avons besoin de trouver une réponse telle qu’elle soit à même de fournir des garanties contre une agression dans le futur.

Comme je le vois, c’est exactement dans cette optique que beaucoup de dispositions de votre plan ont été conçues.

Il voulait que Saddam Hussein se retire du Koweit comme si c’était de manière inconditionnelle; les Etats-Unis feraient alors pression sur Israël  pour adhérer à « un plan de paix » en apparence sans rapport.

Bush demanda à Gorbatchev de voir ce que Saddam en pensait.

Saddam hésita : il serait d’accord à la condition que la transaction soit faite ouvertement.

Il est fascinant de comparer les transcriptions de Stroilov avec les mémoires écrites de Bush, Brent Scowcroft et James Baker.

***

Tôt ou tard, comme le remarque justement Stroilov, tous les régimes socialistes s’effondrent.

Il fait valoir que nous assistons aujourd’hui à l’effondrement de l’empire soviétique au Moyen Orient, un processus identique à celui observé en Europe dans les années 1989-1991.

Mais contrairement aux despotes de l’Europe de l’est, les arabes-rouges ont été autorisés à survivre.

Plutôt que d’évincer Saddam et de faire pression sur l’Union Soviétique – qui n’avait plus maintenant que quelques mois à survivre – pour qu’elle cesse d’imposer son influence au Moyen Orient, Bush s’employa prioritairement à apaiser  Gorbatchev […]

Selon Stroilov ces régimes auraient pu et auraient dû être renversés il y a 20 ans. Si cela n’a pas été le cas explique-t-il c’est parce que  le Moyen Orient était le domaine que Gorbatchev était déterminé à conserver et parce que les américains, naïvement séduits par son charisme, se sont laissé berner.

Si l’opération « Tempête du Désert » avait atteint Bagdad, la région  serait un endroit tout à fait différent aujourd’hui. « Le plus grand (bien qu’ouvert) secret  dans l’opération Tempête du Désert est que  «  les objectifs n’ont pas été atteints »écrit Stroilov.

Selon la directive 54 de la Sécurité Nationale, qui a autorisé l’action militaire alors que l’Iraq allait recourir à la destruction des puits de pétroles koweitiens,

« pour les Etats-Unis, remplacer l’actuel pouvoir en Iraq devenait un objectif explicite ».

Le 22 février 1991 Saddam mis le feu a des puits de pétrole Koweitiens.

Alors pourquoi a-t-il fallu attendre 12 ans pour se débarrasser de lui ?

Parce que Gorbatchev et Mitterrand craignaient que le renversement de son régime  ne procure aux Etats-Unis trop d’influence sur la région […]

Stroilov écrit  « sans hésitation  Bush a placé le nouvel ordre mondial au-dessus de tout. Les rebelles furent massacrés, le régime de Saddam survécut, les forces américaines se retirèrent ».

Quand ils furent de retour douze ans plus tard, les experts du Département d’Etat conclurent : « quelle surprise, le régime de Saddam était assez populaire après tout ». D’autres experts ont blâmés la main invisible d’Al-Quaïda. Une autre école encore a souligné l’absence de traditions démocratiques dans l’histoire du monde islamique en général, et en Irak en particulier. Mais si vous reproduisez cette expérience dans un autre pays, le résultat sera exactement le même. Dites aux citoyens de se lever face à la tyrannie, promettez-leur un soutien des forces américaines et quand les massacres débuteront, quittez tranquillement le pays.

Revenez 12 ans plus tard et constatez par vous-même si les habitants sont dans un état d’esprit pro-américain ou anti-américain »

Une dernière chose : bien que n’étant pas traitées longuement dans ce livre, les archives de Boukovski montrent clairement que les campagnes de désarmement nucléaire (CDN) au travers de l’Europe ont été largement financées par le bloc soviétique.

L’argent était récolté au travers des partis communistes ou d’autres organisations pro soviétiques.

La Baronne Catherine Ashton à été la trésorière de la campagne pour le désarmement nucléaire de 1980 à 1982.

Le CDN était notoirement secret quant à ses sources de financement et a refusé de soumettre ses comptes à un audit indépendant ; quand il a finalement été contraint de le faire, sous grande pression, les vérificateurs ont découvert que 38% de leur revenu annuel ne pouvaient pas être retracés jusqu’aux bailleurs de fonds.

Will Howard, un membre du parti communiste de Grande Bretagne, était responsable de cette partie  de la collecte de fonds.

La Baronne Ashton est aujourd’hui chef de la politique étrangère de l’Union Européenne et conduit les négociations entre le P5+1 et l’Iran.

Quel qu’en soit le résultat, nous pouvons certainement remercier le Kremlin pour cela aussi.

et aujourd’hui nous avons Poutine !!!!

Document traduit par Jacques Vanzand (Bruxelles) rédaction israel-flash - sources - levysimon - tabletmag


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Les Isrqéliens mettent fin au drame de Fukushima (Europe Israël).

La nouvelle fait bondir l’Europe et l’Amérique : Après tant de soutien de la part du monde entier dans son dernier drame nucléaire, le Japon a finalement décidé de faire appel à des experts israéliens pour reconstruire Fukushima, ville que le séisme et le tsunami de l’an dernier a ravagé. Une reconstruction placée sous le signe des technologies cleantech.

Le cleantech ou écotechnologies est un domaine florissant en Israël. Il regroupe toutes les technologies utilisant les ressources naturelles, l’énergie, l’eau, les matières premières afin de réduire la toxicité et le volume de déchets, et assurer une performance identique aux technologies polluantes existantes, voire supérieure à celles-ci.

Il y a quelques jours, la société japonaise chargée de la reconstruction de la ville de Fukushima a envoyé une équipe en mission en Israël afin de chercher sur place experts et entrepreneurs désireux de s’investir dans le projet. Plus précisément dans les domaines du water management (gestion durable des eaux) et le recyclage des déchets. D’après Lior Daeri, contact en Israël de la société japonaise, les groupes et compagnies israéliennes qui participeront au projet de reconstruction recevront une réduction d’impôt de 50 000 000 NIS (environ 13 millions de dollars).

Israël donne des leçons d’écologie aux dragons asiatiques …

Les technologies vertes d’Israël ne cessent de s’introduire à travers l’Asie … La Chine et Israël collaborent d’ailleurs actuellement sur des projets d’énergie solaire. Belle leçon d’écologie au pays de l’industrialisation en roue libre, où le capitalisme sauvage est roi. L’Inde va bientôt conclure avec
Israël des contrats importants dans les technologies agricoles innovantes, surtout sur les rives des innombrables fleuves indiens, comme le Gange … une initiative d’urgence dans un pays de près d’un milliard et demi d’habitants.

Au mois de mai, douze jeunes créateurs d’entreprise japonais sont rentrés d’un séjour d’un an en Israël. Partis dans le cadre du programme d’échange étudiants Israel-Asia Fellowship Program organisé par le Centre Israël-Asie de Jérusalem. Les étudiants partis en Israël venaient de divers pays asiatiques comme la Chine, Singapour, l’Inde. Tout au long de l’année, ils ont étudié dans de prestigieuses universités israéliennes, préparant à la fois un diplôme en technologies agricoles et environnementales et en travaillant à temps partiel sur une plateforme internationale d’établissement de contacts (networking).

Mais jusqu’aujourd’hui, une superpuissance asiatique restait absente de l’empire écologique israélien : Le Japon.

Curieux quand on sait que les israéliens importent pour près de 2 millions et demi de biens du Japon ! Mais finalement compréhensible puisqu’Israël exporte beaucoup moins vers le pays du Soleil Levant…

Les personnalités politiques et les différences culturelles ont souvent freiné le développement de relations durables entre Israël et le Japon. Selon le Dr. Roni Burnstein, président de la Chambre de commerce et société Amitié israélo-japonaise, le Japon importe 90 % de son énergie pétrolière des pays arabes et de l’OPEP, dont la plupart sont encore loin d’être amis avec Israël.

Nul ne peut non plus nier que la culture conservatrice japonaise, fondée sur le respect d’autrui, les traditions ancestrales et la soumission au supérieur hiérarchique, ne va pas toujours de pair avec l’éthique pionnière de la start-up israélienne. Les entrepreneurs israéliens, téméraires et indépendants tiennent beaucoup aux travailleurs qui disent simplement ce qu’ils pensent et se fichent pas mal du protocole et autres coutumes pompeuses. La preuve avec l’expression “combina”, tirée de l’argot israélien et dérivée de l’anglais “combine”, qui signifie une chose crée sans respect de règles rigoureuses, un bricolage, une invention efficace faite de créativité et d’ingéniosité.

Mais les violons s’accordent peu à peu …

Les deux nations se positionnent à la pointe de la technologie mondiale. Jour après jour, les liens se resserrent, sur fonds de gros contrats, plus proches que jamais. Le Professeur étasunien Kenneth Grossberg organise actuellement une grande tournée d’Israël pour les hommes d’affaire et les étudiants japonais, tels ceux de la prestigieuse Université Waseda de Tokyo.

Ils visiteront l’Institut de la Technologie Israélien Technion, le Centre de recherche de Haifa, le siège social d’IBM, de Google, de Philips, de Microsoft, le Parc Industriel de Tefen, construit par l’industriel Stef Wertheimer pour promouvoir la créativité en alliant l’art israélien, les entreprises IT comme Nanometrics et Given Imaging, l’inventeur de la fameuse camera-pilule ou « pill-cam ».

Pour Grossberg, « le Japon et Israël ont des différences qui font d’eux des pays absolument complémentaires … ils sont exactement comme le yin et le yang ».

Source : SILICOWADI.fr

 

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