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L’antisionisme s’invite au Festival d’Avignon 2012 juillet 20th, 2012 D - Europe-Israel.org Pont d'A
L’antisionisme s’invite au Festival d’Avignon 2012


Sur le Pont d’Avignon les Juifs ne dansent plus, les antisémites font comme ci, les antisionistes font comme ça… L’antisémitisme gaucho- musulman est en marche, il ne s’arrêtera pas.
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Etant de passage à Avignon du 15 au 18 Juillet, en plein Festival, j’aimerais vous faire partager les sentiments de malaise puis de dégoût qui m’ont envahi durant les 55 minutes de représentation « son et lumière » du spectacle intitulé « Jérusalem- Plomb durci » de la très officielle sélection ( « partie In » ) du Festival d’Avignon ( du 7 au 28 Juillet 2012), à laquelle j’ai assisté le 16 Juillet dernier.
Pourtant, à mon arrivée, la vision de la scène décorée aux couleurs de l’état hébreu, projetant une fanfare Israélienne, et cette très belle salle comble, en plein Festival d’Avignon, me réjouissait presque instinctivement. J’allais vite déchanter…
En effet, par une mise en scène dépouillée, entrecoupée de vidéos, de textes lus, et une litanie de dizaines de délibérations de l’ONU, ( toutes condamnant de manière unanime ‘état d’Israël, et ce, depuis 1952), le réalisateur Xavier Klaine, par le biais de son actrice Ruth Rosenthal, démontre, de manière méthodique et implacable que l’état d’Israël n’est ni plus ni moins qu’une dictature belliqueuse, seule responsable des conflits et des souffrances des peuples de la région.
Israël est une dictature d’un genre très particulier : une dictature émotionnelle qui endoctrine et manipule sa population.
A en croire les longues minutes d’applaudissement très nourris en fin de spectacle, cette thèse a trouvé un écho très favorable auprès des très nombreux festivaliers présents dans cette grande et magnifique salle du Festival d’Avignon.
En fait, il s’agit d’une énorme supercherie.
Ainsi, pour étayer ses propos et bâtir sa démonstration, l’auteur a usé de méthodes tristement classiques :
- Utilisation de fausses preuves,
- Déclarations sorties de leur contexte,
- Utilisation constante de mensonges par omission,
Pour prouver qu’Israël est un état hors la loi, qui agit uniquement en fonction de ses intérêts, sans tenir compte du reste du monde, des dizaines de résolutions onusiennes sont lues de manière solennelle.
En fait ces résolutions sont triées sur le volet.
Ainsi, pas une de ces résolutions sur les guerres de 1967, 1973, 1982, 2008, ou sur les attentats des années 2000.
Pas l’ombre d’une condamnation de pays arabes ou de groupes terroristes islamistes : Israël est toujours le seul coupable désigné qui est condamné !
Par ailleurs, quand on sait que l’immense majorité des états votant à l’ONU ne sont pas démocratiques et que tous les pays du sud sont systématiquement contre Israël, on comprend quel sens on peut donner à ces résolutions.
Il suffit de se rappeler que dans les années 2000, l’ONU nomme à la tête de la commission des droits de l’homme, la Libye dont le leader tristement célèbre pour sa brutalité, n’est autre que Mouammar Kadhafi.
Cette commission condamne évidemment Israël dans la foulée.
Tout au long de son spectacle, le réalisateur s’attache à démontrer, par des reportages sélectionnés, comme par exemple, des shows télévisés grandioses à la gloire de Tsahal, que le peuple tout entier est manipulé.
Selon l’auteur, le peuple est endoctriné depuis le plus jeune âge et entretenu dans l’idée de malheur, de persécution et de souffrance afin de conditionner ce peuple et l’amener à soutenir docilement une politique agressive et belliqueuse à l’adresse de ses pacifiques voisins arabes et en particulier contre les pauvres peuples libanais et palestiniens.
Le réalisateur insiste lourdement sur le fait que les enfants sont systématiquement associés à toutes les cérémonies officielles et en particulier au Yom Azikarone qui commémore la Shoa ainsi que la mémoire des soldats morts à la guerre et des victimes du terrorisme.
On y montre, par exemple, les parents de soldats morts au combat, manipulés, qui sont transportés en autobus (mis à disposition par le gouvernement), pour participer à d’innombrables cérémonies officielles de commémoration toutes retransmises en grandes pompes, par les chaines de TV officielles.
On croirait assister à un reportage sur le lavage de cerveau de l’époque Stalinienne et de ses héritiers de l’ex-URSS.
Ainsi, les festivités solennelles des 40 ans de réunification de Jérusalem sont violemment dénigrées et présentées comme 40 ans de colonisation, d’injustice et de volonté cynique du gouvernement d’étendre artificiellement la présence de juifs à Jérusalem.
Le message est très clair : les gouvernements successifs d’Israël, utilisent sans scrupules, la Shoa, la peur, la terreur, la douleur des familles des victimes Israéliennes et par là même tous les symboles du peuple juif pour justifier de la spoliation, et du massacre du peuple
palestinien.
Pour minimiser l’importance des milliers de missiles SKUD, KASAM, et autres missiles, envoyés quotidiennement sur le territoire Israéliens, à partir de la bande de Gaza, et ridiculiser ainsi ces faits, l’auteur ironise sur la douleur d’un Israélien qui déplore les blessures de son chien qui n’a pas pu être mis à l’abri à temps…
D’après l’auteur, les fêtes juives (Shabbat, Pessah,…) seraient un prétexte, utilisé par le gouvernement Israélien, pour justifier de mesures limitant la circulation des palestiniens aux check points et donc pour accentuer leurs souffrances.
En fin de spectacle, on assiste même à une scène surréaliste : l’actrice qui lance une poignée de cailloux sur l’écran diffusant une vue aérienne de Jérusalem et du mur de sécurité.
Comme pour donner une légitimité à l’Intifada…
Quand on sait avec quelle efficacité, ce mur de sécurité, a permis de mettre fin aux massacres perpétrés par les terroristes palestiniens, on est fixé sur le niveau d’objectivité du réalisateur.
En vérité, il s’agit bien là d’un spectacle obscène !
Comme ce fut déjà le cas pour d’autres juifs ou israéliens tristement célèbres par la virulence de leur antisémitisme, et leur propension à l’autoflagellation, il est clair que l’objectif principal de l’auteur, est bien de s’attaquer directement aux fondements et aux symboles du judaïsme et du sionisme bien plus que de défendre les palestiniens.
L’auteur cherche à démontrer que l’état d’Israël, utilise de manière délibérée et systématique, tout ce qui fait la spécificité du peuple juif au plan émotionnel : sa religion, son histoire, sa culture, ses souffrances passées et actuelles, soldats morts à la guerre, les victimes du terrorisme, et ce, à des seuls fin expansionnistes.
En fin de spectacle, on assiste à une cérémonie où la Tikva est entonnée par des militaires et officiels dont les visages sont chargés d’émotion. Cela est évidemment présenté comme illustration de l’endoctrinement du pays à tous les niveaux.
Contrairement aux nombreux spectacles de Dieudonné, ce spectacle, présenté très officiellement au Festival d’Avignon, qui se veut être une réflexion soit disant intellectuelle et pacifiste sur les conflits de la région, est en vérité une violente diatribe antisioniste qui conduit inéluctablement à de l’antisémitisme.
Dans le climat actuel d’antisémite généralisé en pleine expansion dans la quasi-totalité des pays européens, cette thèse légitimise, sans ambiguïté, la montée du nouvel antisémitisme musulman Français né ces dernières années dans des banlieues.
Les officiels du festival d’Avignon, et à travers eux, les intellectuels de Français de gauche proches des thèses de Xavier Klaine et de Ruth Rosenthal, donnent ici une caution majeure à ce nouvel antisémitisme symbolisé par le tristement célèbre « Merha » et à tous ces extrémistes musulmans en mal de vengeance du peuple palestinien.
Ces soi-disant intellectuels portent, d’ors et déjà, une lourde responsabilité dans l’évolution de ce nouvel antisémitisme dont l’efficacité a malheureusement déjà fait ses preuves en France.
Hervé DEBBAH
ANTONY, le 19 Juillet 2012.
source Parolevolee
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Les victimes de l’attentat de Bulgarie rapatriées en Israël sous l’escorte de Tsahal


Il y a peu de temps, un avion de l’armée israélienne a décollé de Bourgas en Bulgarie à destination d’Israël avec à son bord 33 civils israéliens blessés.
Les rescapés de l’attentat sont escortés par des médecins du Corps médical de Tsahal et des soldats de l’unité de recherche et de sauvetage. L’avion devrait rejoindre d’ici quelques heures l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv. Les blessés seront transférés vers différents hôpitaux israéliens.
Hier soir, Benny Gantz avait donné l’ordre de préparer un avion et une délégation de Tsahal afin de venir en aide sur place aux rescapés de l’attentat.
Le Capitaine Assi Halper, responsable des opérations médicales, s’est exprimé ce matin à l’arrivée de la délégation en Bulgarie.
L’équipe médicale de l’armée israélienne qui a atterri ce matin en Bulgarie poursuit son travail sur place et s’occupe du transfert des blessés graves de la ville de Sofia vers Israël, ainsi que des corps des victimes.
Un haut responsable du Corps médical s’est également envolé pour Sofia afin d’évaluer les mesures à prendre pour la prise en charge des blessés se trouvant toujours en Bulgarie.
Tsahal continuera de venir en aide à tous les civils israéliens dès lors qu’ils en auront besoin, en toutes circonstances et dans le monde entier.
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Nazisme: Hongrie – Csatary plaide « non coupable » juillet 19th, 2012 D - Europe-Israel.org Hongrie
Nazisme: Hongrie – Csatary plaide « non coupable »


Le criminel de guerre nazi encore en vie le plus recherché au monde, le Hongrois Laszlo Csatary, âgé de 97 ans, arrêté mercredi matin par la police à Budapest, plaide « non coupable » de l’accusation d’avoir participé à la déportation de 15.700 juifs vers le camp d’extermination nazi d’Auschwitz, en Pologne, de 1941 à 1944, indique le Parquet de Budapest. « Il a nié être coupable des crimes qu’on lui reproche. L’un de ses arguments de défense est qu’il a obéi aux ordres », a indiqué le Procureur de Budapest, Tibor Ibolya.
« Arrêté » à l’aube par la police, Laszlo Csatary est interrogé par un magistrat sur la base d’un éventuel chef d’accusation de « crimes de guerre » qui pourrait lui être signifié à l’issue de ses auditions, a précisé le Procureur au cours d’une conférence de presse. « Compte tenu de la gravité des faits, mais aussi de la nécessité de respecter la présomption d’innocence et, en raison de son âge, de veiller à sa santé, ce magistrat pourrait, dans un premier temps, l’assigner à résidence ». « Dans ce cas, la police lui retirera son passeport », a-t-il ajouté.
« Le suspect est en bonne santé physique et mentale. Il est coopératif. Il était surpris mais il s’attendait à être interrogé », a encore indiqué le Procureur. Laszlo Csatary était le chef de la police du ghetto juif de la ville aujourd’hui slovaque de Kosice (Kassa en hongrois, Kaschau en allemand), où 15.700 juifs avaient été pour certains assassinés et pour l’immense majorité déportés vers le camp d’extermination nazi d’Auschwitz, en Pologne, pendant l’occupation par l’Allemagne nazie et son allié hongrois de ce qui était alors la Tchécoslovaquie.
Illustration de notre article envoyée par un de nos correspondants :
L’affiche ci-jointe décrit un « monstre» local en uniforme, assez semblable à un SS, il tient un « petit » Juif par ses cheveux. Le petit Juif est laid, son visage déformé ,il a un nez crochu et est tremblant de peur.
Les poches sont conçues pour montrer que les Juifs ont « les poches pleines d’argent ».
Au cas où vous poseriez la question, l’affiche ne vient pas d’Allemagne, dans les années 1932 à 1945, mais elle est imprimée aujourd’hui, des dizaines de milliers d’exemplaires circulent dans toute la Hongrie (date de la photo- Mars 2012).
Voilà à quoi ressemblaient les ignominies qui ont mené à la Shoah.
Heureusement Israel existe pour protèger les juifs de ce genre de démence, pour le coup, typiquement européenne.
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Terrorisme en Bulgarie, ça ne finira donc jamais ? (Guy Millière sur Dreuz.info).
Donc un attentat terroriste islamique a assassiné sept personnes et en a blessé plusieurs autres, pour certains gravement. Donc les morts et les blessés sont des Juifs venus d’Israël en vacances sur la mer Noire. Donc cela s’est passé en Bulgarie, dans un autocar, à la sortie d’un aéroport. Cela aurait pu se passer ailleurs : des tentatives d’attentats terroristes islamiques contre des Juifs Israéliens ont eu lieu ces derniers mois sur trois continents, Afrique, Asie et Europe. Les autres fois, les services de renseignement israéliens ont réussi à déjouer les projets des assassins, pas cette fois. Binyamin Netanyahu incrimine l’Iran, et il a sans aucun doute raison : le gouvernement israélien dispose d’éléments suffisants pour que Netanyahu procède à ces affirmations. Les factions impliquées sont apparemment les brigades Al Quds des Gardiens de la révolution islamique iranienne, en coopération avec le Hezbollah. Binyamin Netanyahu a promis une réplique à la hauteur de ce qui vient de se passer, et je veux penser que la réplique viendra, que ce soit rapidement ou, au vu de la situation quasiment incontrôlable en Syrie, un peu plus tard.
Il n’empêche. Si cette fois, c’est l’Iran et le Hezbollah, d’autres fois cela a été d’autres factions, mais quasiment à chaque fois qu’un attentat est perpétré dans le monde, c’est un attentat qui porte une signature islamique. Pourrait-on dire une fois pour toutes que le terrorisme islamique est un danger majeur sur la planète aujourd’hui ? Le dire serait faire un pas en direction d’une réponse adaptée et permettrait d’aller vers la phrase suivante : le terrorisme islamique est en guerre contre la civilisation, oui, la civilisation tout court. Il incarne la barbarie, et la civilisation doit se mobiliser pour en finir. Quand on vous déclare la guerre, celle-ci ne s’arrête que lorsqu’il y a un vainqueur et un vaincu.
Il n’empêche. Le plus souvent, lorsque des gens sont victimes d’attentats islamiques, ce sont des Juifs. Voir que les Juifs, Israéliens ou non, sont toujours la cible majeure des assassins soixante dix ans après la shoah montre que la civilisation est loin d’avoir gagné face à la barbarie, et la barbarie en ce moment est en train de marquer des points et de tuer impunément, ce qui, je le crains, ne sera pas sans conséquences pour l’avenir proche. Je ne suis pas juif, mais à chaque fois qu’on menace ou qu’on assassine des Juifs, je me sens très juif. Il me semble absolument intolérable que des Juifs, Israéliens ou non, ne puissent pas mener une existence normale et paisible sur la planète aujourd’hui. Et je trouve l’indignation des dirigeants occidentaux sur le sujet extrêmement faible.
Il n’empêche. Si la doctrine Bush avait pu être menée à son terme sur un plan stratégique, le nœud gordien de l’islamisme, qui se trouve noué à Téhéran, serait aujourd’hui sans doute dénoué, car, on l’oublie trop aisément, la doctrine Bush prévoyait que les interventions en Afghanistan et en Irak soient des opérations d’endiguement aux fins de faire tomber le régime des mollahs et d’entraîner leurs alliés islamistes dans le mouvement enclenché. Les dirigeants français et allemands de l’époque se sont posés en chefs de file de la défense du monde islamiste, en compagnie de Vladimir Poutine, et ont enrayé le dispositif, avec les conséquences que l’on voit. Ils ont fait campagne pour entraver Bush, pour le diaboliser et pour le faire remplacer par l’actuel occupant de la Maison Blanche, un allié des Frères musulmans, un ennemi d’Israël, un ennemi des Etats-Unis, de l’Occident et de la civilisation.
C’est un fait. Le monde musulman est actuellement en pleine décomposition, et en train de glisser vers l’islam radical, avec tous les effets secondaires qui en découlent. Agir contre l’Iran est devenu plus difficile que cela ne l’était voici deux, trois ou quatre ans, parce qu’Obama a permis à l’Iran de gagner du temps. Empêcher que le régime Assad ne se livre éventuellement à des actions suicidaires ou que les armes bactériologiques et chimiques du régime (pour une part venues d’Irak où, comme disait la presse de gauche, elles n’existaient pas) tombent aux mains d’Al Qaida est devenu très difficile. Nous allons vers un monde beaucoup plus dangereux.
C’est un fait. Quand les Etats-Unis ne sont pas la puissance hégémonique garantissant l’ordre du monde, le désordre s’installe. Nous sommes face au désordre. Si Obama devait être battu en novembre, remettre de l’ordre ne serait pas une mince affaire. Si Obama devait être réélu, le désordre actuel ne serait sans doute qu’un prélude à bien pire. Je n’ai pas à souligner que je n’attends rien de l’Europe et des pays européens pour préserver l’ordre du monde, strictement rien.
Un dernier point. Quand je lis la presse française, je vais lire les commentaires qui figurent sous les articles. Certains sont sans doute supprimés par les modérateurs. Mais ceux qui passent montrent que dans ce pays, des gens se placent eux-mêmes en dessous du caniveau, à hauteur de vomissure.
Je cite deux exemples, pris dans le journal Le Monde après l’attentat en Bulgarie : « Nétanyahou accuse l’ Iran, son bouc émissaire préféré: Il ne vois que le brin de paille dans l’œil de son ennemi, mais pas la poutre qui est dans le sien: Qui veut tuer son chien l’ accuse d’ avoir la rage, qui lui, finira peut-être par l’ attraper »
« Rien de tel qu’un bon attentat pour populariser une guerre en déclenchant l’union sacrée. Les marchands de canons version XXI ème siècle attendent ce moment avec impatience. Le néolibéralisme en crise est prêt à tout ».
Un troisième exemple, pris dans Le Figaro (les fautes d’orthographe sont d’origine) :
« pour chercher les coupables. les europeens doit condamner toutes les crimes de civils inocents meme celles d’iraniens et palestiniens, car ils ne sont pas des insectes et eux aussi oint une famille ».
Dois-je dire que ce type de propos suscite mon dégoût le plus absolu ? Ca ne finira donc jamais !
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© Guy Millière pour www.Dreuz.info
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Qu'en termes charmants s'exprime le déni d'un peuple (Bat Ye'or sur Dreuz.info).

« Israel » gravé sur la stèle de Merneptah, 1208 avant JC
Le journal ‘La Côte’ donne le programme du Festival Paléo à Nyon dans ‘Votre Guide Moyen Orient’. Parmi les festivités annoncées, on peut lire ce paragraphe ahurissant sous le titre ‘Rapp engagé pour la résistance palestinienne’ :
Quand trois jeunes rappeurs de Lod, ville ghetto proche de Jérusalem, décident de rassembler leurs musiques cela donne DAM. Ces trois lettres ont plusieurs significations : les initiales de Da Arabian Mcs, éternité en arabe ou sang en hébreu. Malgré cette dernière signification, le groupe refuse toute forme de violence dans la lutte qu’il porte par sa musique.
Soulignons tout d’abord que le mot dam en arabe égyptien veut aussi dire sang et que les initiales Da Arabian Mcs n’ont aucun sens. Mais passons…
Lod un ghetto ? N’importe qui peut y entrer ou en sortir comme à Nyon.
Rappelons ensuite que les ghettos furent créés vers le VIIIe siècle par les envahisseurs et occupants arabo-islamiques dans les pays chrétiens méditerranéens. Leur but visait à protéger par une stricte séparation l’armée d’occupation et les tribus arabes immigrées, des indigènes juifs et chrétiens considérés comme des ennemis. Les ghettos essaimèrent dans tout l’empire islamique avec la progression jihadiste en Afrique, Asie et Europe. Les portes en étaient dûment surveillées par des gardes rétribués par leurs habitants souvent victimes de pillages et de viols. Selon les lieux, les heures d’entrée et de sortie étaient réglementées par l’autorité islamique. Ces quartiers étaient réservés aux indigènes juifs et chrétiens (dhimmis) du fait des restrictions de déplacement et de logement que leur imposait l’autorité d’occupation arabe dans leur propre pays. Les voyageurs occidentaux étaient tenus d’y résider et ne pouvaient habiter dans les quartiers musulmans. Ces ghettos ont d’ailleurs survécu jusqu’à nos jours dans la topographie des villes et par leur appellation : quartiers juif, chrétien ou musulman comme à Jérusalem, au Caire, ailleurs en Perse, en Andalousie, et au Maghreb.
J’ai publié dans mes livres quelques documents relatifs à l’interdiction de sortir de ces ghettos la nuit, et cela même sous la période ottomane dont la tolérance est bien connue. Des lois très strictes inscrites dans la charia fixaient la couleur, la hauteur et l’apparence des maisons et des lieux de culte dans les ghettos. Des cadis les inspectaient souvent pour déceler d’éventuelles améliorations, prétexte à de nouvelles persécutions. Les vêtements distinctifs avec des variantes diverses mais très méticuleuses furent imposés aux indigènes juifs et chrétiens à la même époque, dès le VIIIe siècle. Ils relèvent de la même politique de séparation tout comme d’autres règlements de la dhimmitude. En Europe, le signe distinctif (la rouelle) ou le chapeau imposé aux juifs furent décrétés bien après, en 1215, par le Concile de Latran.
En Europe, les juifs furent relégués dans des lieux de résidence obligatoires quelques siècles plus tard ; celui de Venise qui donna le nom ghetto à ces quartiers se constitua en 1516. On note des ressemblances entre ces quartiers réservés, soumis à des lois discriminatoires, en Islam et dans la Chrétienté, mais aussi des différences. En Islam ils sont justifiés par le jihad (la conquête religieuse) et la sharia, juridiction religieuse, et les chrétiens autant que les juifs y sont assujettis.
L’article de ‘La Côte’ vante la ‘résistance palestinienne’ contre ‘l’occupation israélienne’ conformément aux nouvelles conceptions de la civilisation de la diversité qui fait table rase de l’histoire.
Aussi ne le croyez pas, si l’on vous dit que les juifs vivaient à Lod depuis plus de trois mille ans, ce n’est que pure propagande.
Riez, si l’on vous dit que les Romains, en 135 de notre ère, appelèrent Palestine le pays des juifs qu’ils écrasèrent par de longues et cruelles guerres, et que ces juifs, y compris ceux de Lod, devinrent les premiers palestiniens.
Et si l’on ajoute que ces premiers palestiniens parlaient hébreu et non arabe, et priaient dans des synagogues et non des mosquées, faîtes immédiatement arrêter ce provocateur sous l’accusation d’islamophobie raciste. Ainsi en ont décrété les Sages de l’UE qui nous déchargent du soin de penser.
De la Bible, on n’en a rien à faire ! Du peuple qui inventa la notion de liberté de l’homme, non plus ! Jetez ses chroniques dans les poubelles. Oubliez que les chrétiens s’y accrochèrent aux heures tragiques de leur histoire et se les remémoraient quand massacrés, affamés, réduits en esclavage, ils fuyaient au VIIIe siècle les plaines de Mésopotamie…
Quand dans leur déportation d’Arménie en Perse au XVIIe siècle, ils se comparaient au peuple de l’Exode… quand ils s’en souvenaient, marchant en 1917 à Deir ez-Zor vers leur Auschwitz syro-turc de sable et de feu — de tout cela on ne veut rien savoir.
Islamophobie ! Islamophobie !
Oubliez que l’Italie se révolta contre l’Autriche au XIXe siècle au chant des Hébreux de Nabucco. Hébreux ? Quels Hébreux ? Verdi s’est trompé… c’était les Palestiniens.
Détournez-vous si l’on vous rappelle que l’Amérique protestante s’inspira des Prophètes de la Bible. Répondez-leur que c’était du Coran incréé. Et si l’on vous dit que le pharaon Méneptah fit graver le mot Israël et non Palestine sur une stèle de granit gris en 1210 environ av. J.C. criez au blasphème !
Si par malheur vous tombiez au British Museum à Londres sur les bas-reliefs du palais de Nabuchonosor II relatant la déportation des Hébreux à Babylone, cassez-les !
Croyez les bureaucrates sans visages qui siègent doctement dans le Château kafkaïen de Bruxelles. Vous les payez pour vous dire ce qu’il faut penser, pourquoi vous fatiguer les méninges à le faire vous-même ? Croyez-les : ce peuple a trop vécu. Il est temps de s’en débarrasser. Faites confiance à la ‘résistance palestinienne’ contre ‘l’occupation’, et à l’Europe qui lui fournit l’argent et l’idéologie de cette guerre. Ses chanteurs ne disent-ils pas qu’ils refusent toutes sortes de violence ? Qu’en termes charmants s’exprime le déni de l’histoire et de l’existence d’un peuple… Soutenez la campagne BDS, boycottez… boycottez…
Boycottez vos origines, oubliez-les jusqu’à ce qu’un jour, pris dans votre propre piège d’inculture, vous vous boycottiez vous-même et deveniez les occupants de vos propres pays.
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© Bat Ye’Or pour www.Dreuz.info
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