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Négociations israélo-palestiniennes (israel-infos.net)

Négociations israélo-palestiniennes : agitation en coulisses avant l'arrivée de John Kerry
par Gerard Fredj
Alors que les rumeurs autour de la reprise des négociations entre israéliens et palestiniens se multiplient, des sources proches des milieux gouvernementaux affirmaient mardi que Benjamin Netanyahou serait disposé à procéder rapidement à une libération de prisonniers palestiniens.

En échange, il attendrait de Mahmoud Abbas qu'il revienne à la table des négociations en abandonnant ses pré-conditions, notamment le retour aux frontières d'avant la guerre des Six jours, en 1967.

Selon ces officiels israéliens qui ont participé aux entretiens entre John Kerry, le secrétaire d'Etat américain et Benjamin Netanyahou, Kerry encouragerait ces gestes mutuels qui permettraient à chaque partie de revenir à la table des négociations sans donner l'impression de "perdre la face".

Pour Netanyahu, la libération des prisonniers, en nombre limité, et l'annonce possible d'un gel des constructions en Judée Samarie / Cisjordanie seraient des gestes conséquents à l'égard des Palestiniens.
Notamment la libération de prisonniers parmi les plus anciens, ceux que la rue palestinienne nomme "les vétérans", emprisonnés depuis avant les accords d'Oslo, permettrait à Abbas de présenter une victoire personnelle qui justifierait la reprise de négociations directes.

Le secrétaire d'Etat américain doit arriver pour sa cinquième visite dans la région et se rendre à Jérusalem, Ramallah et Amman en Jordanie.
Sa visite a été repoussée d'une semaine faute d'avancées significatives, Kerry craignant de faire une nouvelle navette et de repartir les "mains vides".

"Ce sont des jours critiques pour la démarche américaine", selon les mêmes sources, soulignant que John Kerry veut à tout prix éviter qu'Abbas mette à exécution sa menace sans cesse renouvelée de retourner devant l'ONU sur la question de l'Etat palestinien et surtout, de traîner l'Etat hébreu devant la Cour pénale internationale.

Le Shin Bet, le ministère de la Justice et l'Administration pénitentiaire auraient commencé à établir une liste de prisonniers dont la libération serait possible, des prisonniers arrêtés avant la signature des accords d'Oslo en 1993 et ne représenteraient plus une menace pour la sécurité du pays.

Netanyahu avait déjà offert de libérer 50 de ces prisonniers il y a un an pour convaincre Abbas de reprendre les pourparlers, une offre que le président de l'autorité palestinienne avait rejetée.

Kerry tenterait d'organiser une réunion conjointe avec Netanyahu et Abbas, mais les chances qu'il y parvienne sont minces.
Hier, la chaine de télévision israélienne Aroutz 2 avait annoncé que Mahmoud Abbas avait exprimé son intérêt pour une reprise des négociations de paix avec Israël, une annonce aussitôt fermement démentie par l'Autorité palestinienne.

Les négociations entre Israël et les Palestiniens sont au point mort depuis 2010, Mahmoud Abbas ayant décidé de les interrompre tant que ses conditions préalables ne seraient pas satisfaites.
Dans une récente interview avec le Washington Post, Netanyahu a exprimé clairement son désir de négocier immédiatement et sans conditions préalables.
Selon des rumeurs, mardi soir, Abbas serait prêt à mettre en sourdine un certain nombre de ses conditions préalables.

 

La Cour Suprême US favorable au mariage gay (Le Monde).

 
 
La Cour suprême des Etats-Unis a invalidé mercredi la loi de défense du mariagequi le définit comme l'union entre un homme et une femme, ce qui représente une victoire majeure pour les militants en faveur du mariage gay. Cette décision permet aux couples gays légalement mariés dans 12 Etats sur 50 et dans la capitale, Washington, d'avoir accès aux mêmes avantages fédéraux que les couples hétérosexuels. La loi datant de 1996, pour la "défense du mariage" est"anticonstitutionnelle car elle est une privation de l'accès à la liberté des personnes qui est protégé par le 5e amendement", a tranché la Haute Cour, se rangeant ainsi à l'avis de l'administration Obama. Une veuve homosexuelle de New York, Edith Windsor, soutenue par l'administration Obama, réclamait que cette loi fédérale, dite DOMA (Defense of Marriage Act), soit invalidée, car discriminatoire. Dans une décision par cinq juges contre quatre, la Haute Cour a estimé que"DOMA ne peut pas survivre selon ces principes" qui violent la clause constitutionnelle de protection de l'égalité applicable au gouvernement fédéral."J'applaudis la décision de la Cour suprême d'invalider la loi sur la défense du mariage. Il s'agissait d'une discrimination inscrite dans la loi", a souligné mercredi Barack Obama. "La Cour suprême a corrigé une injustice et notre pays s'en porte mieux", a ajouté le président des Etats-Unis.

 

Le Hamas ne veut pas écouter Mohammad (JForum.fr)

Le Hamas qui n’a n’a qu’un seul mot à la bouche, LA GUERRE, ne peut pas entendre un petit chanteur parler de paix. Mais si la chanson devenait contagieuse, et les paroles de paix un début de réalisme ?

Célébrée par le Fatah mais ignorée par le Hamas, la victoire du jeune Gazaoui Mohammad Assaf au concours "Arab Idol" met en lumière les luttes intestines dans lesquelles sont engagés les deux mouvements dans les Territoires palestiniens.

"Une rocket de paix". Tel est le charmant sobriquet que le célèbre chanteur libanais Ragheb Alama a attribué à la nouvelle coqueluche palestinienne, Mohammad Assaf. Désigné vainqueur, samedi 22 juin à Beyrouth, de la très populaire émission de télé-crochet "Arab Idol", ce jeune Gazaoui de 23 ans jouit depuis l’annonce de son sacre du statut d’icône derrière laquelle tout un peuple semble s’être rangé.

Outre les scènes de liesse qui ont spontanément éclaté dans les Territoires palestiniens après l’annonce de la victoire, de nombreux honneurs ont été rendus à celui qui, pour beaucoup, symbolise la fierté palestinienne. L’ONU, tout d’abord, par la voix de son agence pour les réfugiés palestiniens (UNWRA), a désigné Mohammad Assaf comme son premier ambassadeur de la jeunesse dans la région. Même le porte-parole en arabe de l’armée israélienne, Avichaï Adraee, a rendu hommage au chanteur sur son compte Twitter.

http://youtu.be/fh6Vhrr5nS8 (cliquer sur le lien pour visionner la finale du concours et la victoire du jeune chanteur).

Émission "blasphématoire"

Avant la finale diffusée en direct de Beyrouth samedi, les fervents supporteurs de Mohammad Assaf, dont le répertoire est hanté par les thèmes de l’amour, de la liberté et du patriotisme palestinien, n’avaient pas ménagé leurs efforts pour que leur poulain remporte le titre d’"idole arabe" 2013. À l’origine d’une intense campagne en la faveur du Palestinien, la Banque de Palestine avait fait ériger aux principaux carrefours de la bande de Gaza et de Cisjordanie des panneaux à son effigie et promis d’envoyer 350 000 SMS lors du vote final.

Le Hamas, qui gouverne la bande de Gaza depuis sa victoire aux législatives de 2006, s’est en revanche toujours gardé d’apporter un quelconque soutien public à l’enfant du pays. Qualifiant à plusieurs reprises l’émission de "blasphématoire", le mouvement islamiste n’a toujours pas officiellement communiqué sur la victoire du Gazaoui. À titre personnel, un membre du Hamas du nom de Yahya Moussa a toutefois tenu à féliciter sur Facebook un "défenseur de la cause palestinienne qui promeut la culture palestinienne et la ténacité de son peuple". Avant de dénoncer un show télévisé qui montre des "femmes nues" et porte atteinte aux "valeurs de l’islam".

"Ce genre d’histoire met en lumière la bicéphalie du pouvoir dans les Territoires palestiniens où, à la moindre occasion, le Hamas d’un côté et le Fatah de l’autre [au pouvoir en Cisjordanie] essaient de récupérer les événements, observe Olivier Danino, chercheur à l’Institut français d’analyse stratégique (Isaf) et auteur de "Le Hamas et l’édification de l’État palestinien" (éd. Karthala, 2009). Même pour des choses qui pourraient sembler anodines comme un concours de chanson, les tensions qui prévalent dans les Territoires palestiniens finissent par ressurgir."

Censuré par le Hamas

Habitant à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, Mohammad Assaf, dont les parents sont des partisans notoires du Fatah, s’était déjà attiré les foudres du Hamas alors qu’il officiait en amateur dans des fêtes locales. Plusieurs membres de sa famille ont confié au site Internet émirati The National que le jeune homme avait été arrêté trois fois en 2008 pour avoir repris des titres louant le Fatah. "Le Hamas l’a même obligé à signer un papier dans lequel il s’engageait à ne plus chanter ce genre de chanson en public", rapporte une source proche de Mohammad Assaf. Et ce n’est qu’après avoir plaidé sa cause plusieurs fois auprès des responsables du parti islamiste que Mohammad Assaf a obtenu l’autorisation de rejoindre le Liban.

"Depuis son arrivée au pouvoir, le Hamas a essayé d’imposer un certain nombre de restrictions sur les territoires côtiers, indique Olivier Davino. Mais il a souvent fait machine arrière. Les islamistes ont, par exemple, essayé d’interdire des magasins vendant de l’alcool, d’imposer le port du voile ou de faire pression sur les fournisseurs d’accès à Internet pour contrôler les sites pornographiques, mais tout cela n’a jamais vraiment été suivi d’effets. Le Hamas doit toujours composer entre une population qui pense que le processus d’islamisation est trop contraignant et les mouvements salafistes qui pensent qu’il est trop lent."

"Personne ne peut l’arrêter"

Comme un pied de nez au mouvement islamiste, c’est en interprétant, notamment, "Ally el-Kofiya" ("Brandis le keffieh", l’emblématique foulard traditionnel qu’arborait Yasser Arafat) que le jeune Gazaoui a remporté la finale qui l’opposait à un Syrien et un Égyptien. Au-delà du symbole, il semblerait aussi que les prédispositions vocales dont est dotée la nouvelle star ne soient pas étrangères à son succès.

"Son talent est extraordinaire et personne ne peut l’arrêter, s’enthousiasmait son père à l’AFP peu avant l’annonce de la victoire. Il donne le sourire aux gens et les unit, malgré la division. C’est lui l’idole des Arabes." Et de regretter : "S’il choisit de continuer dans la chanson, ce ne pourra pas être à Gaza, parce que la scène artistique ici est limitée".

Au vu de la ferveur populaire suscitée par le triomphe du jeune prodige, il reste peu probable que le Hamas ne lui enlève de nouveau le micro des mains. "Les islamistes peuvent adopter une position ferme s’il juge une situation vraiment inacceptable, mais s’ils sentent que l’ensemble de la population exprime un soutien, comme lorsque Mahmoud Abbas a repris les négociations avec Israël, ils se contenteront d’exprimer leur désaccord, précise Olivier Danino. S’ils considèrent qu’il peut y avoir des conséquences politiques qui leur seront néfastes, ils ne feront rien."

Par Guillaume GUGUEN- France 24

 

La cent unième fois que je deviens un homme (Dreuz.info)

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Nombre d’êtres humains préfèrent les chiens aux chats.

J’ai, pour ce qui me concerne, une préférence pour les chats. Je vis en compagnie de chats depuis mon enfance. Ma mère a tenté de me faire changer, sans y parvenir, bien au contraire. Ce que j’ai toujours aimé chez les chats est leur indépendance d’esprit, leur insoumission, leur sens aigu de la dignité.

Un chat n’obéit pas aux ordres qu’on lui donne. Il n’est jamais servile et jamais obséquieux. Il fait ce qu’il décide. Il ne baisse pas la tête face à l’adversité. Il offre son amour s’il reçoit de l’amour, et il peut en ce cas offrir beaucoup d’amour. Un chat ne recule jamais devant un adversaire, et plusieurs de mes chats, lorsqu’ils étaient petits, se sont trouvés face à des chiens vingt fois plus grands qu’eux. Ils n’ont pas baissé la tête et ont, en hérissant leurs poils tenté de paraître plus forts qu’ils n’étaient en réalité. Un chat respecte le silence, et constitue un compagnon de travail merveilleux pour quelqu’un qui écrit. Il sait être proche, mais discret, attentif, mais pas envahissant. Des écrivains bien avant moi ont parlé des chats et de leur dette à leur égard, et je le dis : j’ai une dette envers mes chats. Grâce à eux, je ne suis jamais seul quand je rédige, de façon nécessairement solitaire, un livre ou un article. Grâce à eux, si je ressens le besoin d’une présence, je peux juste étendre ma main à proximité de mon ordinateur, et voir quelqu’un qui me regarde d’une manière douce et apaisée. Je dis quelqu’un, car les chats sont des individus. Chacun a sa propre personnalité, même s’ils ont des traits en commun. Chaque chat respecte la liberté individuelle des autres chats, et chaque chat tient à sa liberté individuelle. Chaque chat est souverain sur sa propre vie : les chats n’ont pas de maîtres, mais des gens qui partagent leur vie et entretiennent des rapports filiaux ou fraternels, mais ils ne sont jamais dépendants et toujours fiers, toujours indépendants. Tout chat a un sens aigu des droits de propriété, n’admet pas qu’on empiète sur son territoire et n’accepte un nouveau venu que s’il lui a été présenté.

Peu de temps après le décès de ma mère, alors que je rendais visite à mon père malade et hospitalisé et que je prenais la décision de passer à l’hospitalisation à domicile qui me permet d’avoir mon père auprès de moi et de ne pas le laisser finir ses jours et glisser vers le naufrage qu’est la maladie d’Alzheimer dans une institution impersonnelle, j’ai trouvé, errant sur une route de campagne près de la maison où vivaient mes parents, une chatte. Elle était visiblement égarée. Elle titubait. Je l’ai recueillie, emmenée chez le vétérinaire. Elle était tatouée, ce qui m’a permis de connaître son âge. Dix-neuf ans et trois mois. Ainsi que son nom, Vénus. Ses propriétaires ont disparu. A-t-elle été jetée comme un objet usagé ? Je ne le saurai jamais. Je l’ai soignée. Et dès que mon père est arrivée chez moi, comme si elle sentait qu’il avait besoin d’une tendresse constante, et parce qu’elle-même avait besoin de tendresse, elle s’est couchée tout contre lui. Ils ne se sont plus quittés depuis. J’espère qu’elle vivra tant que mon père vivra encore. Il s’est instauré entre eux une complicité d’autant plus forte que mon père a vécu toute sa jeunesse avec des chats. Ma mère l’a contraint à vivre sans chats. Elle a disparu. Mon père n’a plus la compagnie de ma mère et c’était pour lui une compagnie irremplaçable. Sept décennies de vie commune. Mais il a cette chatte, et ne cesse de lui répéter : « heureusement que tu es là ». Elle ne comprend pas le langage humain, mais je suis sûr qu’elle comprend les intonations.

Mes autres chats ont accepté cette nouvelle venue, car nous avons fait ce qu’il fallait pour cela. Mais ils ne pénètrent jamais dans la chambre de mon père, comme s’ils discernaient que c’est un espace réservé à cette chatte, à mon père et à ce qui les lie.

Tous les chats ne vivent pas aussi longtemps que cette chatte. J’ai perdu l’une de mes chattes en novembre dernier. Elle avait onze ans seulement. C’était une persane blanche que j’avais recueillie parce qu’elle était maltraitée. Son nom était Léa. J’avais dû partir en voyage alors qu’elle était malade. Une personne gardait mes chats et devait s’occuper d’elle. Cette personne n’a pas fait le nécessaire. Elle n’entrera plus jamais chez moi. Elle m’a trahi. Je ne la connais plus. Je ne puis m’empêcher de me sentir coupable jusqu’à ce jour d’avoir confié cette pauvre chatte à une mauvaise personne. Ma mère est morte quatre mois plus tard, d’une crise cardiaque foudroyante. Mon père s’est effondré à ce moment précis. Aurai-je pu être là ? Je me sens coupable aussi jusqu’à ce jour de n’avoir pas été là.

Aujourd’hui, le plus âgé de mes chats est mort, d’insuffisance respiratoire grave et irréversible. J’ai vécu quatorze années avec lui. Je ne l’ai pas adopté. Il m’a adopté. Il m’a choisi. Dans la rue. Il m’a suivi alors qu’il avait trois mois, pesait moins de cinq cent grammes, et n’était pas plus long qu’un éclair au chocolat. Je l’ai recueilli. Il a, depuis quatorze ans, partagé chaque instant de mon existence, accompagné l’écriture de chacun de mes vingt derniers livres. Il n’a cessé de me donner beaucoup d’amour et d’en donner à ma femme et à mes enfants. Je lui ai donné beaucoup d’amour. Il se préoccupait de nous, venait nous attendre à l’entrée du jardin à chaque fois que nous nous absentions. Les premières années, il était si inquiet quand nous nous absentions qu’il lui est arrivé de fuguer et de revenir épuisé d’angoisse, et puis il s’est assagi avec l’âge. Il adorait regarder des heures par la fenêtre et semblait si attentif, et si absorbé qu’il m’arrivait de songer qu’il pensait, et j’aurais tant voulu alors savoir ce qu’il pensait. Je revois sa silhouette si familière derrière le carreau. Je ne la verrai plus. Il va me manquer immensément. Il va manquer immensément à ma femme et à mes enfants. Il était un membre de la famille. Nous lui parlions. Il nous répondait, et s’il miaulait en d’autres circonstances, ses réponses en s’adressant à nous étaient un roucoulement gorgé de toute l’affection du monde. Nous avions des rituels communs, particulièrement au moment où venait la nuit : il attendait ces moments avec un indéfinissable mélange de flegme et de désir impatient, et nous attendions ces moments aussi. Ma femme l’appelait le « nouveau chat », car lorsqu’il est arrivé dans notre famille, il était le plus jeune, et le nouveau chat. Il est devenu le chat le plus ancien de la maison. Comme il répondait quand nous l’appelions « nouveau », c’est resté son nom. Ce sera son nom à jamais. Il sera toujours Nouveau, ou comme nous l’avions orthographié sur son passeport, car nous voulions l’emmener quand nous nous installerons ailleurs, outre Atlantique, Nouvô.

Seuls ceux qui aiment vraiment les chats pourront me comprendre, mais je dois dire que me trouver confronté dans la même période au décès de ma mère, à la fin de vie de mon père, à la disparition d’une de mes chattes et à celle d’un compagnon de quatorze années, cela devient beaucoup en moins d’une seule année. Vraiment beaucoup.

C’est en assumant les moments les plus difficiles qu’on devient un homme, je sais. J’ai l’impression d’avoir eu cent fois l’opportunité de devenir un homme. C’est présentement la cent unième fois.

Je sais que bien des gens ont vécu des moments infiniment plus difficiles encore, et je veux, en cet instant, penser à eux. J’ai écrit autrefois que la vie est une aventure qui s’achève toujours tragiquement. Je pourrais écrire cette phrase à nouveau. Aujourd’hui.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info

 

Mariage gay refusé à Arcangues : le couple porte plainte contre le maire (Dreuz.info)

Deux homosexuels ont porté plainte mercredi matin auprès du procureur de la République de Bayonne pour discrimination, contre le maire d’Arcangues (Pyrénées-Atlantiques) et ses adjoints qui refusent de les marier, indique l’AFP.

Me Isabelle Duguet a estimé qu’il y avait dans cette affaire discrimination de la part d’une personne dépositaire de l’autorité publique qui, dans l’exercice de ses fonctions, refuse d’exercer un droit accordé par la loi. Elle a également assigné en référé le maire et ses adjoints, « afin que le président du TGI de Bayonne leur fasse obligation de célébrer le mariage ».

 

http://www.sudouest.fr/2013/06/26/mariage-gay-refuse-a-arcangues-64-le-couple-porte-plainte-contre-le-maire-1097480-4018.php

 

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