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L'Europe deviendra-t-elle un Etat à part entière ? (News 26).

Ce n'est ni une blague ni une supputation fumeuse. L'UE veut annexer ses membres et les plier à une loi unique: la sienne. Les ministres des Affaires étrangères de 11 pays membres de l'Union européenne (UE) ont l'intention de transformer l'institution en un Etat à part entière.

 

Ce n'est ni une blague ni une supputation fumeuse. L'UE veut annexer ses membres et les plier à une loi unique: la sienne.

Les ministres des Affaires étrangères de 11 pays membres de l'Union européenne (UE) ont l'intention de transformer l'institution en un Etat à part entière, écrit jeudi le quotidien russe Novye Izvestia. Autrement dit créer un cabinet européen chapeauté par un président élu au suffrage universel direct, une police et des forces armées européennes, ainsi que tous les autres éléments d'une puissance indépendante unie.

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, qui a fait sensation la semaine dernière au Parlement européen en appelant à la formation d'une Europe fédérale, évoquait en fait déjà les idées du groupe de travail qui se penchait sur cette question depuis le début de l'année. Les membres de ce "groupe de l'avenir" se sont rencontrés lundi à Varsovie pour leur dernière réunion et ils ont présenté hier le fruit de ce travail de neuf mois. Le document de 12 pages, contenant des suggestions sur le remaniement de la structure de l'UE, est signé par 11 ministres des Affaires étrangères de l'UE, dont tous ses "poids lourds" à l'exception du Royaume-Uni.

L'idée la plus sérieuse et la plus controversée de ce groupe, aux yeux de l'Europe, est sa proposition d'annuler le droit de veto des pays membres de l'UE quand il s'agira d'apporter des modifications aux accords existants et d'en adopter de nouveaux. Il suggère d'instaurer un vote à la majorité simple, proportionnellement à la population de chaque pays de l'UE. Cette initiative est la plus controversée et il est peu probable qu'une majorité de pays-membres accepte de renoncer au droit de veto. Si cette proposition était retenue, l'Allemagne, pays le plus peuplé d'Europe, se transformerait non seulement en leader économique indiscutable mais également en chef de file politique au sein de l'UE.

Les propositions du "groupe de l'avenir" seront examinées par les 27 membres de l'Union européenne et la première discussion sérieuse devrait se tenir au prochain sommet de l'UE, les 18 et 19 octobre à Bruxelles.


 

 

Le curieux duel Obama/Romney (News 26).

Dans son discours au Caire le Président Obama avait annoncé que les problèmes du Moyen-Orient venaient en grande partie de l’action des autorités US qui auraient « manqué de respect » vis  a vis des Musulmans et favorisé les dictatures locales au détriment de la Démocratie. Trois ans après ce remarquable diagnostique, le Moyen Orient est à feu et à sang, un ambassadeur Américain  a été assassiné avec trois autres diplomates  et le sport local consiste à bruler la bannière étoilée un peu partout.

 

Par Charles Gave

Je suis aux USA depuis un mois et je voudrais rendre compte aux lecteurs de mes impressions.La première chose qui me frappe est un total sentiment de déconnection entre les sondages et les réalités économique et géopolitique.

Réalité économique.

L’économie US ne va pas bien et la preuve en est que la Reserve Fédérale se croit obligée de prendre des mesures sans précédents pour essayer d’améliorer la situation. L’excuse présentée par l’administration sortante est bien sûr que la situation laissée par Bush était catastrophique.

Certes, certes, mais c’était il y a quatre ans et toutes les mesures prises pour enrayer la crise financière (avec succès) furent prises par l’administration du précédent Président, laissant Mr. Obama prendre les mesures qui devaient relancer la croissance et ramener le taux de chômage à moins de 5.5 % au moment de l’élection Présidentielles en 2012 (d’après les prédictions du Président élu).

Quatre mille milliards de dollars  ont été dépensés depuis, avec les brillants résultats que chacun connait : la reprise a été la plus faible depuis 1945, le taux de participation (emplois divisé par population active) est au plus bas depuis 1981 tandis que le chômage reste supérieur a 8 % et  que les rentrées fiscales sont au même niveau qu’en 2007, ce qui amène déficits budgétaires et dettes à des niveaux incroyables.  Mr. Obama a fait exploser la dette fédérale plus que TOUS les Présidents Américains réunis depuis le début de la République…

On ne peut donc que constater  (une fois de plus) l’échec total de ces relances Keynésiennes qui ont échoué toujours et partout…

Réalité géopolitique.

Dans son discours au Caire le Président Obama avait annoncé que les problèmes du Moyen-Orient venaient en grande partie de l’action des autorités US qui auraient « manqué de respect » vis  a vis des Musulmans et favorisé les dictatures locales au détriment de la Démocratie. Trois ans après ce remarquable diagnostique, le Moyen Orient est à feu et à sang, un ambassadeur Américain  a été assassiné avec trois autres diplomates  et le sport local consiste à bruler la bannière étoilée un peu partout.

Monsieur Obama pensait que pour se réconcilier avec les Arabes, il fallait se fâcher avec Israël, ce qu’il a fait avec beaucoup de talent… Voila qui accroit d’autant la probabilité d’une frappe d’Israël sur l’Iran avant que ce pays n’atteigne le seuil nucléaire,  tant le fait de se sentir coupé de son principal allié peut amener ce petit pays à  prendre des décisions dangereuses.

Face a ce qu’il faut bien appeler une série de désastres tant sur le plan économique que géopolitique, on aurait pu s’attendre  a ce que les sondages enregistrent un effondrement de la popularité du Président sortant. En fait, il n’en est rien du tout. Les sondages restent imperturbables et rien ne semble bouger. Un peu ahuri de cette extraordinaire stabilité, j’ai décidé d’aller  essayer de comprendre comment ces sondages étaient fabriqués. Je commence par la photographie du corps électoral telle qu’elle est bien connue des spécialistes

Le corps électoral se divise entre 35.4 % de «  Républicains » (inscrits comme tels), 34 % de Démocrates (Inscrits comme tels) et de 30 .5 % « d’indépendants » inscrit ni dans un parti ni dans l’autre et pouvant voter l’un ou l’autre au gré de leurs préférences.

D’après les sondages, 97 % des électeurs inscrits comme Républicains voteront Romney et 98 % des électeurs inscrits comme Démocrates voteront Obama.

Voila une égalité quasiment parfaite, ce qui veut dire qu’une fois de plus les résultats dépendront des indécis. J’ai donc été voir comment les sondages étaient faits dans le détail et quelle ne fut pas ma surprise au vu des résultats.

Les échantillons retenus par les grandes sociétés de sondage aux USA comprennent sur un échantillon de 1300 personnes en général 51 % de Démocrates, 44 % de Républicains et le reste d’indépendants.

La surreprésentation  des Démocrates, et la sous représentation des indépendants dans les sondages expliquent a elles seules les bons résultats du Président sortant. Si l’on corrige  en appliquant les pourcentages officiels entre les trois catégories de votants, Monsieur Romney mène de plus de 7 points à peu prés partout aux USA

Je n’ai pas la moindre compétence dans l’art des sondages et apparemment toutes les sociétés de sondage pratiquent le même genre de corrections statistiques, ils doivent donc savoir quelque chose que je ne sais pas, mais j’ai trouve cela assez… étrange

Les Américains en moyenne ont l’air de juger leur Président sortant incapable. Les sondages disent le contraire. Nous verrons bien le résultat des élections…

Mais avant de clore cet article, je voudrais faire part d’une dernière impression : Jamais je n’ai vu les grands media de la côte ouest ou de la côte est aussi acharné à détruire un homme autant que je l’ai vu pour Mitt Romney, présenté comme un monstre froid, égoïste et détestant les « pauvres »

L’homme  est en fait plus qu’honorable.

  • Il a créé l’une des sociétés de capital risque qui a le mieux marché dans l’histoire des affaires depuis trente ans (Staples est l’une de leurs créations).
  • Ayant vendu ses parts, il devient gouverneur du Massachussetts qu’il fait passer d’un deficit budgétaire à un surplus tout en aidant  à la création de plus d’emplois que la quasi totalité des Etats adjacents. Pendant toute cette période, il se sert un salaire de…1$  par an. Bien peu pour un homme que seul l’argent intéresse
  • Appelé au secours pour reprendre en mains les jeux olympiques d’hiver qui s’enfonçaient dans la désorganisation, il redresse la situation en 6 semaines et verse les 1. 6 millions de dollars qu’il a touché à des « charités »
  • Dans les deux dernières années, il  a payé $ 5 millions en impôts (13 % de ses revenus, ce qui est parfaitement en accord avec la moyenne des gens très riches aux USA) mais il a donné $ 7 millions  à diverses charités, ce que personne ne le forçait a faire.

Bon père (cinq fils), bon mari, remarquable homme d’affaires, gérant intègre des deniers publics quand il était au pouvoir, que voila un candidat idéal

L’ennui c’est que tout son discours et toute sa vie sont une illustration de ce qui fait la force des USA, et que ce discours est haï à un point incroyable par tous les « oints du Seigneur » des universités, des media et des milieux syndiqués  et  donc par tous les membres de ce qu’il faut bien appeler une cléricature qui vit noblement aux dépens des ceux qui travaillent en prenant des risques.

Combien de lecteurs Français savent-ils que les fonctionnaires aux USA sont payés 70 % de plus à compétence égale  avec de bien meilleurs avantages sociaux que les pauvres gars qui travaillent dans le secteur privé ?

Nous avons donc une élection entre le Tiers Etat, représenté par monsieur Romney et le clergé étatique, représenté par monsieur Obama. Est-ce pour cela que les membres de la clericature essaient d’influencer les résultats des élections en faisant croire que monsieur Romney n’a aucune chance ?

Peut être. Apres tout une semaine avant l’élection de Reagan, les sondages donnaient Carter vainqueur.

Plus que 6 semaines  à attendre…


 

 

Obama ''Shomer Israël'' (Guysen).

 
reuters Barack Obama n'a pas le temps de recevoir Binyamin Netanyahou qui s'est envolé pour New York afin de prononcer un discours devant l'Assemblée générale de l'Onu.
 


Comment ne pas comprendre le président américain. Il a un emploi du temps surchargé, en pleine tournée électorale, à un peu plus d'un mois de l'échéance cruciale. Ses relations avec le Premier ministre israélien sont limitées au strict nécessaire diplomatique que nécessite la concertation entre deux alliés, leur inimitié n'est un secret pour personne.

En outre, pourquoi le chef de la Maison Blanche prendrait-il la peine de se montrer avec Netanyahou, risquant ainsi d'indisposer la communauté américaine musulmane et les dirigeants des pays arabes et islamiques dont la susceptibilité est au paroxysme après la récente affaire du film anti-islam, alors qu'il est également assuré de récolter la majorité des voix juives américaines ?

Le président américain a fait le strict minimum syndical lors de son discours mardi à la tribune de l'Onu. "Le gouvernement américain entend faire ce qu'il faut pour empêcher l'Iran de se doter d'un arsenal nucléaire. Un Iran doté de l'arme nucléaire ferait peser des menaces sur l'existence d'Israël, sur la sécurité des pays du Golfe et sur la stabilité économique mondiale", a-t-il déclaré.
Obama révèle ainsi lui-même ses propres contradictions, évoquant les "menaces sur l'existence d'Israël" et "la sécurité des pays du Golfe", demandant aux uns comme aux autres, qui ne sont pourtant pas menacés identiquement, de lui faire confiance aveuglément.

Depuis longtemps la sécurité d'Israël est menacée par l'Iran. A sa frontière nord, par le Hezbollah qui, sans l'aide de Téhéran, ne pourrait pas pointer des milliers de missiles sur notre pays. A sa frontière avec Gaza, où le Hamas ne pourrait pas, sans le soutien de l'Iran, tirer quotidiennement des roquettes sur nos populations civiles. Dans le Sinaï où les djihadistes sunnites bénéficient de l'appui des chiites iraniens, unis lorsqu'il s'agit de s'attaquer à l'entité sioniste. En Syrie voisine où la présence de forces iraniennes est connue de tous et a même été évoquée par François Hollande cette semaine.
Ainsi, pour ce qui est de notre sécurité, la menace ne date pas d'hier et nous n'avons pas constaté que les gros yeux américains aient eu une quelconque ascendance sur la détermination des enturbannés de Téhéran.

Aujourd'hui, il s'agit de notre existence même, c'est Obama qui le dit. Puisque le constat est commun à Washington comme à Jérusalem, pourquoi tant d'hostilité et d'incompréhension à l'égard de la position israélienne ?

Obama croit-il véritablement un seul instant que les Iraniens vont se laisser convaincre par la diplomatie et renoncer à leur programme nucléaire par la négociation ?
Personne en Israël ne souhaite la guerre, qui mieux que nous en connaît le prix ?
C'est le flou des déclarations qui accélère la probabilité d'un conflit armé. Il est encore effectivement possible de l'éviter, mais en conditionnant deux mesures à l'égard de l'Iran qui constituent les fameuses "lignes rouges" que refuse Obama :

• des sanctions internationales très dures et immédiates dans tous les domaines, véritablement respectées, y-compris par les pays qui affirment s'opposer à une opération militaire, mais dont la complicité avec le régime des mollahs en renforce la probabilité (Russie, Chine, Inde, Brésil et autres pays d'Amérique latine)
• à Washington de fixer une échéance (31 décembre 2012) au-delà de laquelle Téhéran s'exposera à une action militaire d'envergure. Aucun prétexte, aucune tergiversation ne sera prise en compte, l'Iran devant annoncer officiellement son renoncement à son programme nucléaire, autoriser l'entrée des inspecteurs de l'AIEA sur tous ses sites, transférer son uranium et ses centrifugeuses sur le territoire d'un pays tiers désigné par l'Onu sous la supervision de l'AIEA

D'aucuns me diront que l'Iran ne pourra jamais accepter de telles conditions, que ce serait une humiliation pour un pays islamique.
Ceux qui scandent "A bas la guerre" ont-ils d'autres solutions pour éviter le conflit ? Pourrons-nous, en Israël, mais aussi dans tout le Proche-Orient, en Europe et en Amérique du Nord, vivre sous la menace constante d'une bombe nucléaire détenue par des malades ?

Il se pourrait alors qu'un jour pas si lointain, Paris soit menacé d'une frappe nucléaire parce qu'un journal aura publié la caricature d'un prophète qui ne convienne pas à un ayatollah de Téhéran, où que le Capitole de Washington fusse détruit illico après la présentation d'un film provocateur sur YouTube. Ceux qui fustigent "l'agressivité" d'Israël sont-ils prêts à en prendre le risque ? Et que nous dira alors Obama : "Yes, we can"?
Pour le moment, nous avons surtout constaté l'impuissance de l'administration américaine face aux nombreux conflits qui embrasent le Moyen-Orient. C'est la raison pour laquelle j'émets quelques doutes lorsque Barack Obama se décrète soudain "Shomer Israël" (gardien d'Israël) en affirmant que l'existence de notre pays est menacée, mais en ne proposant aucune solution concrète pour mettre un terme à cette menace.

Jeudi, Ehoud Barak a répondu indirectement au président américain. "La puissance de la sirène qui a interrompu la sainteté du Yom Kippour de 1973 nous a permis d'en retirer une leçon valable aujourd'hui plus que jamais : dans l'épreuve suprême, nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes", a dit le ministre de la Défense.

Yom Kippour, que nous venons de célébrer, est l'occasion, pour moi, d'un jour de réflexion et de recueillement.
Il m'est revenu à l'esprit, mercredi, les déclarations de Nasrallah, cet autre enturbanné et principal allié de l'Iran qui affirmait, il n'y a pas si longtemps que "les Juifs aiment la vie comme les Musulmans aiment la mort". Pour une fois, il avait raison. Mais, ajoute-t-il, c'est parce que nous (les Juifs) aimons la vie que nous sommes vulnérables. Et là, bien entendu, il a tort. C'est précisément cet amour de la vie qui fait notre puissance. Nous avons le choix : être forts ou nous soumettre à nos ennemis.
Nous devons affirmer au monde que nous allons gagner car nous aimons la vie, car nous aimons notre pays, car notre destinée est de vivre dans ce pays, sur cette terre, pour l'éternité, car notre vie en Israël est aussi un rappel de ce qui nous fut fait dans le passé afin de l'empêcher de se produire à l'avenir.

Hag Souccot sameakh au nom de toute l'équipe de Guysen.

Marc Femsohn

redaction@guysen.com

 

 

Discours de Benjamin Netanyahou à l'ONU. (Guysen).

 

Photos : Reuters � 2012

ONU / NETANYAHOU
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé jeudi que la seule manière d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire était de fixer une "ligne rouge claire" à ne pas franchir à Téhéran pour l'inciter à mettre un terme à son programme controversé d'enrichissement d'uranium. "Il n'y a qu'une seule manière d'empêcher pacifiquement l'Iran de se doter de bombes atomiques, c'est de fixer une ligne rouge claire au programme d'armes nucléaires iranien", a-t-il déclaré devant l'Assemblée générale de l'Onu. "Les lignes rouges ne mènent pas à la guerre. Les lignes rouges emp�chent la guerre", a-t-il ajouté. Alors que le dossier du nucléaire iranien a fait naître des désaccords sur la marche à suivre entre Israël et les Etats-Unis, le chef du gouvernement israélien a une nouvelle fois minimisé les divergences avec son allié américain. "Israël est en discussions avec les Etats-Unis sur cette question et je suis confiant sur le fait que nous arriverons à définir la marche à suivre ensemble", a-t-il déclaré. Israël a brandi la menace d'une attaque préventive contre les installations nucléaires de la République islamique, qui affirme pour sa part ne poursuivre que des buts civils. Selon Netanyahu, d'ici l'été prochain, l'Iran sera sur le point d'avoir suffisamment d'uranium enrichi pour fabriquer une bombe nucléaire.
 

 

 

Malgré l'opposition des Arabes,, l'ONU a débattu des réfugiés jufs (Europe Israël).

Même l’importante pression mise sur l’ONU pour empêcher au dernier moment le premier événement de ce genre consacré aux réfugiés juifs originaires des pays arabes, rien n’a aidé, et hier soir a été ouverte la conférence au siège de l’ONU à New York consacrée aux réfugiés juifs des pays arabes.

L’exigence arabe d’annuler l’événement a été refoulée, et suite à cela la ligue arabe s’est adressée au secrétariat de l’ONU pour demander que soit mise en place une table à l’entrée de l’événement israélien afin de distribuer des documents aux journalistes, mais même cela a été refusé par l’ONU.

L’événement qui a été organisé par le ministère des affaires étrangères et la délégation israélienne à l’ONU est le premier à être organisé, et il a été retransmis en direct par la chaine de l’ONU sous le titre « l’histoire qui n’a pas encore été racontée sur le Proche-Orient : justice pour les refugiés juifs des pays arabes ». Des cadres importants du secrétariat de l’ONU ont participé à cet événement, ainsi que des ambassadeurs des pays occidentaux.

L’adjoint du ministre des affaires étrangères, Danny Ayalon, est celui qui a mené le combat pour la reconnaissance des réfugiés juifs, il a déclaré qu’il s’agit d’un événement historique : « entre les murs de l’ONU nous commençons a apporter la justice aux refugiés juifs qui ont été torturés, persécutés et déportés, et dont les droits ont été niés ». Ayalon a précisé que la décision du conseil de sécurité numéro 242 parle de rendre justice a tous les refugiés du Proche-Orient, grâce au travail de l’ancien ambassadeur américain, Arthur Goldberg, qui a refusé l’exigence d’introduire la notion de refugiés arabes. « Il s’agit d’un retard de 64 ans, mais il n’est pas trop tard pour apporter la justice et parler de l’histoire ».

Pendant la conférence, l’ambassadeur israélien à l’ONU, Ron Prosor, a aussi pris la parole et a demandé à l’ONU de créer un centre de documentation et d’étude sur le sujet des refugies juifs qui ont été expulsés des pays arabes. « L’ONU doit réunir des témoignages sur les refugiés juifs, réunir des preuves sur leur passé et connaître la tragédie humaine qu’ils ont vécu ». « Les refugiés juifs ont droit à la justice et l’Etat d’Israël est là pour la réclamer en leur noms ».

L’ambassadeur a critiqué l’ONU et la communauté internationale sur « l’accord du silence » volontaire, selon lui, sur la tragédie des Juifs qui ont été chassés des pays arabes, et il a ajouté qu' « il est temps d’exiger des pays arabes de prendre leur responsabilité historique et morale sur ces expulsions, la souffrance et la saisie des biens de près d’un million de réfugiés juifs ».

Des refugiés juifs des pays arabes se sont présentés à cette conférence, dont le Rav Eli Abadi, qui est né à Beyrouth, Edwin Shoker, qui est né à Bagdad, et le journaliste Shalom Yeroushalmi dont les parents ont dû laisser tous leurs biens à Damas et s’enfuir sans rien du tout. Ont aussi participé à cette conférence les professeurs Erwin Kotler et Alan Dershowitz, qui ont discuté des droits légaux des Juifs issus des pays arabes.

Traduit de l’hébreu par David Goldstein pour Haabir-haisraeli

 

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