blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

etzbetzion

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Blog dans la catégorie :
Actualités

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

etzbetzion

HAG SOUCCOT - LA FÊTE DES CABANES (Beth Yeshoua).

סכות

Nous venons de bénéficier il y a 5 jours de la grâce de la fête de Yom Kippour, fête des expiations et de la grâce divine, fête au cours de laquelle nous nous sommes rappelés la repentance et le pardon de nos péchés accordés à Pessah, là où notre « tête » a été lavée.
Pour un juif messianique, cela s’est fait lors de la teshouva – le retour à Dieu par a foi dans le Mashiah d’Israël, le Fils de Dieu Yeshoua HaMashiah.
Pour un non juif, cela s’est fait lors de la conversion des faux dieux au vrai Dieu d’Israël.
Yeshoua a voulu nous laver nos pieds et montrer que Yom Kippour nous a été donné comme une grâce à l’état pur. Cette image symbolique du lavement des pieds, il nous a demandé de le faire les uns aux autres. « Mon frère, je ne veux pas garder de rancune ou de mauvaise pensée à ton égard - Pardonne-moi tout le mal que je t’ai fait, et je te pardonne toi, tout ce que toi, tu m’as fait comme mal. Je ne veux rien garder : ni colère, ni amertume, ni ressentiment, ni haine car l’Epoux divin « le aleph » veut une épouse sans tache. »
Voila le sens de cette fête de Yom Kippour.

Jean 13 : 5-9
Ensuite il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. 6 Il vint donc à Simon Pierre; et Pierre lui dit: Toi, Seigneur, tu me laves les pieds! 7 Yeshoua lui répondit: Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt. 8 Pierre lui dit: Non, jamais tu ne me laveras les pieds. Yeshoua lui répondit: Si je ne te lave, tu n’auras point de part avec moi. 9 Simon
Pierre lui dit: Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête. 10 Yeshoua lui dit: Celui qui est lavé n’a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur;

Comme l’shaliah Pierre, il nous faut passer par là, si nous voulons avoir part à l’héritage des sanctifiés.

La fête de Souccot, tous comme les 6 autres fêtes de Assemblée Messianique Beth Yeshoua La Louvière
HAG SOUCCOT - LA FÊTE DES CABANES
סכות

2
l’Eternel, sont des shabbat. Cette fête des Cabanes dure 7 jours. Ce shabbat est un Yom Tov (un « bon jour », jour de fête pleine). Souccot termine le jour de Hoshana Rabba, puis suivent immédiatement les fêtes de Chemini Atseret, Simhat Torah qui est le jour de la fête de la «Joie de la Torah». Ce jour là, des danses et des chants accompagnent le renouvellement du cycle annuel de la lecture hebdomadaire de la Torah.

Rappelons brièvement les 7 fêtes de l’Eternel dans laquelle nous nous situons.

LES 7 FÊTES DE L’ETERNEL
Les 7 fêtes de l’Eternel représentent notre vie de croyants nés de nouveau et lavés dans le sang de Yeshoua, l’Agneau de Dieu immolé.

Ces fêtes sont :
1) La fête de Pessah (la Pâque): représente la sortie de l'Égypte du péché en se mettant sous « le sang de l'Agneau » qui purifie de tout péché. C’est le salut accordé par la foi à celui qui croit en Yeshoua le Mashiah.

2) La fête des Pains sans Levain: représente les hommes et les femmes sauvés par grâce par le sang de Yeshoua, des corps, âme et esprit devenus comme les pains sans levain, une trinité sanctifiée, des matzot libres de levain signe du péché.

3) La fête des Gerbes des Prémices: représente la nouvelle naissance où l’on devient une « nouvelle créature », une « gerbe nouvelle » au service du Seigneur.

4) La fête de Shavouot: représente la Pentecôte où les croyants nouveaux nés, reçoivent et sont remplis de l'Esprit-Saint dans la plénitude de la force divine.

5) La fête des shofarim (Trompettes): représente notre appel à être un « témoin » capable d'employer la « trompette » (la Bible) et la faire retentir dans sa vie.

6) La fête des expiations (Yom haKippourim) : nous donne l’occasion de nous repentir et de nous humilier afin que le Seigneur « pose ses pieds » dans nos coeurs et y installe son règne.



7) La fête de Souccot (des Tabernacles): représente une vie de joie et de paix, apportant la bénédiction et la grâce Divine partout où le Seigneur nous place comme « Témoin » pour faire respirer autour de nous « le parfum du Mashiah » ! « Nous sommes en effet pour Dieu, la bonne odeur du Mashiah, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent.../ …odeur de vie donnant la vie!... » (2 Corinth. 2: 15 à 16).
Souccot représente aussi le règne millénaire du Mashiah à Yeroushalaïm.
Souccot, סכות signifie cabanes ou tentes et cette fête rappelle le séjour du peuple d’Israël dans le désert. Elle nous rappelle également que nous sommes « étrangers sur cette terre »
Soucca (féminin pluriel : souccot) signifie : tabernacle, cabane, tente, repaire,
abri, maison

C’est la fête des cabanes ou des huttes, dans lesquelles nous mangeons ou dormons pendant 7 jours. Le toit de la Soucca doit être fait de branchages laissant voir le ciel, car c’est D.ieu qui nous protège pendant notre séjour sur terre. C’est la troisième fête avec convocation solennelle à laquelle le peuple juif était obligé d’assister en se rendant au Temple. Une fête très joyeuse avec deux jours fériés, le premier et le septième jour. Elle est célébrée le 15 du mois de Tichri.

Deutéronome 16 :13-15
Tu célébreras la fête des tabernacles pendant sept jours, quand tu auras recueilli les produits de ton aire et de ta   cuve. Et tu te réjouiras dans ta fête, toi, et ton fils, et ta fille, et ton serviteur, et ta servante, et le Lévite, et l’étranger, et l’orphelin, et la veuve, qui sont dans tes portes. Tu feras pendant sept jours la fête à l’Eternel, ton Dieu, au lieu que l’Eternel aura choisi, car l’Éternel, ton Dieu, te bénira dans toute ta récolte et dans tout l’ouvrage de tes mains ; et tu ne seras que joyeux.

Il existe un commandement particulier de lier quatre fruits ensemble en une gerbe surnommée le LOULAV, du nom de l'espèce la plus grande, le PALMIER. Celle-ci doit être agitée devant la Soucca.
Ces quatre fruits sont :

4
le palmier
le saule de rivière
le cédrat
la myrte
Ces quatre espèces représentent entre autre les différents types de Juifs, pieux et moins pieux mais indissociables aux yeux de D.ieu:

Le cédrat (étrog) est délicieux et sent bon et c'est le type du Juif érudit dans la Torah qui met en pratique ce qu'il étudie: « Et ceux qui sont semés sur la bonne terre, ce sont ceux qui entendent la parole, et la reçoivent, et portent du fruit, l’un trente, et l’un soixante, et l’un cent. »

Marc 4:20
La myrte (hadas) sent bon mais n'est pas comestible, c'est la personne qui « oublie ce qu'elle a appris »: « Et pareillement, ceux qui sont semés sur les endroits rocailleux, ce sont ceux qui, quand ils ont entendu la parole, la reçoivent aussitôt avec joie ; et ils n’ont pas de racine en eux–mêmes, mais ne sont que pour un temps ; puis, quand la tribulation ou la persécution survient à cause de la parole, ils sont aussitôt scandalisés. »

Marc 4:16-17
Le palmier (loulav) est comestible mais n'a pas d'odeur, c'est celui qui possède la connaissance mais n'a pas les oeuvres : « Tu crois que Dieu est un (Deutéronome 6:4) tu fais bien, les démons aussi croient, et ils frissonnent. Mais veux–tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les oeuvres
est morte ? »

Jacques 2:19-20
Le saule de rivière (arava), quant à lui n'a ni goût, ni odeur, c'est celui qui est sans Thora et sans oeuvres mais qui néanmoins fait partie du peuple juif et doit être intégré au sein de la communauté afin de provoquer en lui une prise de conscience et le ramener à la foi: « Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’égare de la vérité, et que quelqu’un le ramène, qu’il sache que celui qui aura ramené un pécheur de l’égarement de son chemin, sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. » Proverbes 10:12 « La haine excite des querelles, Mais l’amour
couvre toutes les fautes. »

Jacques 5:19-20
La fête de Souccot est donc un appel à l'union fraternelle, et c’est un devoir de s’inviter les uns les autres sous la Soucca et de se réjouir ensemble des bontés de D.ieu. C’est la fête de l’amour fraternel !
C’est également la fête de l’eau, des pluies. Des prières sont dites pour amener les premières pluies, source de bénédictions pour la terre asséchée. A l’occasion de cette fête, à l ‘époque du Temple, 70 taureaux étaient offerts pour faire expiation pour les 70 nations du monde !
La portion des prophètes lue à cette occasion est la célébration messianique de Souccot

Dans Zacharie 14. 16
Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Yeroushalaïm Monteront chaque année Pour se prosterner devant le roi, l’Eternel des armées, Et pour célébrer la fête des tabernacles. 17 S’il y a des familles de la terre qui ne montent pas à Yeroushalaïm Pour se prosterner devant le roi, l’Eternel des armées, La pluie ne tombera pas sur elles. 18 Si la famille d’Egypte ne monte pas, si elle ne vient pas, La pluie ne tombera pas sur elle; Elle sera frappée de la plaie dont l’Eternel frappera les nations Qui ne monteront pas pour célébrer la fête des tabernacles. 19 Ce sera le châtiment de l’Egypte, Le châtiment de toutes les nations Qui ne monteront pas pour célébrer la fête des
tabernacles.

Le huitième jour c’est Simhat Torah, la joie de la Torah, une convocation pour célébrer la fin de la lecture annuelle de la Thora.

Qu’en est-il pour le corps du Mashiah, la Kéhila (assemblée) de D.ieu aujourd’hui ?

La bonne nouvelle c'est que nous sommes tous convoqués à Yeroushalaïm pour célébrer le retour du Grand Roi et Son règne en compagnie du peuple d'Israël. Il est la source d'eau vive et en Lui nous avons la vraie communion fraternelle, à l'abri de Ses ailes. Ce jour-là, la terre entière sera remplie de Sa connaissance. Il sera proclamé UN : « Et l’Eternel sera roi sur toute la terre. En ce jour–là, il y aura un Eternel, et son nom sera un. »
Zacharie 14:9

Le plan de D.ieu sera accompli, tout réunir en Lui, afin que nous soyons un en Lui, Juifs et Gentils. Mais avant toute chose il faut qu’Il revienne à Yeroushalaïm,  ville du Grand Roi et qu’Il nous convoque tous et toutes pour fêter Souccot et pour Le fêter, Lui, la Torah Vivante !

Fêtons prophétiquement Souccot en attendant de la célébrer avec Yéshoua !

Célébration de la fête

La Soucca (cabane) sous laquelle nous sommes aujourd’hui laisse apparaître le ciel et les étoiles ; de même que la kippa nous le montre aussi, cela nous rappelle notre condition humaine : « Dieu est en haut et nous, nous sommes en bas ».
Depuis le premier soir de la fête pendant 7 jours jusqu'à Shémini-Atséret le peuple juif habite sous cette soucca. Pour nous il est recommandé d'avoir des invités dans la Souccah.

La tradition juive invite aussi à faire des décorations sur le thème d’Israël, mettre des guirlandes, des dessins d’enfants, les symboles des douze tribus d’Israël...Yeroushalaïm.

La tradition juive invite aussi préparer un repas de fête. Chez les Juifs d'Afrique du nord, on a l'habitude de commencer le repas par un couscous qui rappelle par ses nombreuses graines, la manne dans le désert.
Le fruit de la grenade est le fruit de Souccot par excellence de par ses grains qui rappellent également la manne et par sa couronne qui évoque la couronne du Grand Roi.

On agite le Loulav, pour symboliser l'union fraternelle mais avec une pensée pour Yeroushalaïm.
Avant de consommer quoi que ce soit, on dira la BRACHA MESHIHA

Bénédiction messianique Brackha Meshiha
« Barouh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèh Haolam Ashère Kidéshanou Ba Mashiah Yeshoua Vetsivanou Léshève Ba Soucca »
« Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a sanctifiés par Yeshoua notre Mashiah et nous a ordonné de résider dans la Souccah »

La veille de la fête, cette année vendredi soir 2 octobre 2009, une femme allume à l'heure indiquée deux bougies avec les bénédictions suivantes :
1) « Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Achère Kidéchanou Ba Mashiah Yeshoua Haor Haolam Vetsivanou Lehadlik Ner Chèl Shabbat Véchel Yom Tov »
« Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a sanctifiés par Le Mashiah Yeshoua la lumière du monde et qui nous a ordonné d’allumer la lumière  du Shabbat et de la fête »

2) « Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Chéhé'héyanou Vékiyemanou Vehiguianou Lizmane Hazé »
« Béni sois-Tu Éternel, notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a fait vivre et exister et parvenir à cette époque »

Bénédiction des Quatre Espèces
Avant la bénédiction des quatre espèces (cédrat, branche de palmier, feuilles de myrte et feuilles de saule) on se tourne d’abord vers Yeroushalaïm et on bénit cette ville, la Ville du Grand Roi. On se tourne ensuite vers les 4 points cardinaux en balançant le Loulav avec une courte pose à chaque orientation.

Après cela on récite la bénédiction suivante :
1) « Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Achère Kidéchanou BaMashiah Yeshoua Haor Laolam Vetsivanou Al Netilat Loulav »
« Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, Roi du monde, qui nous a sanctifiés par notre Mashiah Yeshoua la lumière du monde et nous a ordonné de prendre le Loulav »

La première fois, on ajoute :
2) « Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Chéhé'héyanou Vékiyemanou Vehigianou Lizmane Hazé »
« Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a fait vivre et exister et parvenir jusqu’à cette époque »

Bénédiction sur le vin, kiddouch (sanctifié) :
« Baruch Ata Adonaï Eloheinou Melech Haolam, Boré Peri Hagefen, Be Shem Yeshoua »
« Béni sois-tu, Eternel, notre D.ieu, Roi de l’univers, qui a créé le fruit de la vigne, au Nom de Yeshoua »

Bénédiction sur le pain, motsi (tiré, sorti de) :
« Baruch Ata Adonaï Eloheinou Melech Haolam, Hamotsi lechem min haaretz, Be Shem Yeshoua »
« Béni sois-tu, Seigneur notre D.ieu, Roi de l’univers, qui a tiré le pain de la terre, au nom de Yeshoua »

Lévitique 23 : 33
33 L'Éternel parla à Moïse, et dit: 34 Parle aux enfants d'Israël, et dis: Le quinzième jour de ce septième mois (mois de tichri) , ce sera la fête des tabernacles en l'honneur de l' Éternel, pendant sept jours. 35 Le premier jour, il y aura une sainte convocation : vous ne ferez aucune oeuvre servile. 36 Pendant sept jours, vous offrirez à l'Éternel des sacrifices consumés par le feu. Le huitième jour, vous aurez une sainte convocation, et vous offrirez à l'Éternel des sacrifices consumés par le feu; ce sera une assemblée solennelle: vous ne ferez aucune oeuvre servile. 37 Telles sont les fêtes de l'Éternel, les saintes convocations, que vous publierez, afin que l'on offre à l'Éternel des sacrifices consumés par le feu, des holocaustes, des offrandes, des victimes et des libations, chaque chose au jour fixé. 38 Vous observerez en outre les shabbats de l'Éternel, et vous continuerez à faire vos dons à l'Éternel, tous vos sacrifices pour l'accomplissement d'un voeu et toutes vos offrandes volontaires. 39 Le quinzième jour du septième mois, quand vous récolterez les produits du pays, vous célébrerez donc une fête à l'Éternel, pendant sept jours : le premier jour sera un jour de repos, et le huitième sera un jour de repos. 40 Vous prendrez, le premier jour, du fruit des beaux arbres, des branches de palmiers, des rameaux d'arbres touffus et des saules de rivière ; et vous vous réjouirez devant l'Éternel, votre Dieu, pendant sept jours. 41 Vous célébrerez chaque année cette fête à l'Éternel, pendant sept jours. C'est une loi perpétuelle pour vos descendants. Vous la célébrerez le septième mois. 42 Vous demeurerez pendant sept jours sous des tentes ; tous les indigènes en Israël demeureront sous des tentes, 43 afin que vos descendants sachent que j'ai fait habiter sous des tentes les enfants d'Israël, après les avoir fait sortir du pays d'Égypte. Je suis l'Éternel, votre Dieu. 44 C'est ainsi que Moïse dit aux enfants d'Israël quelles sont les fêtes de l'Éternel.

Jean 7 :1-5
1 Après cela, Yeshoua parcourait la Galilée, car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs (religieux) cherchaient à le faire mourir. 2 Or, la fête des Juifs, la fête des Tabernacles (Hag Souccot), était proche. 3 Et ses frères lui dirent: Pars d' ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les oeuvres que tu fais. 4 Personne n'agit en secret, lorsqu' il désire paraître: si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. 5 Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui.

PROCESSUS TYPOLOGIQUE INTERESSANT
DE LA FETE DES TABERNACLES
Libation ou puisage de l’eau à la source de Siloé Dans la Mishna, les rituels traditionnels expliquent qu’on remplissait un flacon que l’on transportait en procession jusqu’à la porte de l’eau, puis le shofar était sonné, les lévites plaçaient 2 coupes d’argent sur l’autel, le candélabre de 50 coudées, on dansait, on chantait et on allumait les candélabres avec de l’huile à l’heure du coq.
Le KOHEN HAGADOL, le souverain sacrificateur revêt les habits de fête, suivi de la foule, descend 7 jours en procession avec le vase d’or (symbole de la royauté) contenant 3 mesures (LE PÈRE LE FILS ET LE SAINT-ESPRIT ) 15 marches vers la source de Siloé puis remonte 15 marches pendant lesquels il lit les psaumes 120 à 134
A chaque degré on chante, et on verse la cruche sur l’autel au son du shofar puis on lit Esaïe 12 en entier, particulièrement le verset « Vous puiserez de l'eau avec joie aux sources de Yeshoua » (du salut)

TYPOLOGIE :
LE SOUVERAIN SACRIFICATEUR YESHOUA EST DESCENDU DU CIEL
Daniel 7:13
Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme; il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui.

Pourquoi va-t-il descendre des cieux ?
Selon l’attente d’Israël, le souverain sacrificateur descend pour répondre au cri d’Esaïe.

Esaïe 63:19
Nous sommes depuis longtemps comme un peuple que tu ne gouvernes pas, Et qui n'est point appelé de ton nom...

Esaïe 64
1 (63:19b) Oh! si tu déchirais les cieux, et si tu descendais, Les montagnes s'ébranleraient devant toi, 2 (64:1) Comme s'allume un feu de bois sec, Comme s'évapore l'eau qui bouillonne; Tes ennemis connaîtraient ton nom, Et les nations trembleraient devant toi. 3 (64:2) Lorsque tu fis des prodiges que nous n'attendions pas, Tu descendis, et les montagnes s'ébranlèrent devant toi.

Le souverain sacrificateur porte un vase d’or ( l’or est symbole de la royauté tandis que l’argent est symbole de rachat ) et il descend vers le réservoir de Siloé qui se trouve dans une dépression.

Siloé vient du mot SHILOAH l’envoyé mot qui a donné SHALIAH (= shaliah) qui apporte la bonne nouvelle et aussi les SHLIHIMS « les envoyés » = les disciples
Cette eau vive est l’Esprit de Dieu qui est une eau qui désaltère.

Le souverain sacrificateur lit Esaïe 12
Esaïe 12:2-3
Voici, Dieu est ma délivrance (Elohïm est mon « Yeshouati » délivrance même racine que Yeshoua), Je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien; Car l'Éternel, l'Éternel est ma force et le sujet de mes louanges; C'est lui qui m'a
sauvé. 3 Vous puiserez de l’eau avec joie Aux sources du salut, ...aux sources de Yeshoua...

SOUCCOT EST UNE FÊTE ÉMINEMMENT
MESSIANIQUE
Toutes les nations viendront à Yeroushalaïm. Dans le Talmud il est questions de 2 Messies différents : 1 premier qui souffre et 1 autre qui viendra. Dans Jean, certains juifs avaient déjà eu contact avec Yéshoua et voulaient le revoir.

Jean 7:11
Les Juifs le cherchaient pendant la fête, et disaient: Où est- il ?
Jean 7:15
Les Juifs s'étonnaient, disant: Comment connaît-il les Écritures, lui qui n'a point étudié ? « Ma doctrine n’est pas de moi » répondit-il.
Jean 7:31
Plusieurs parmi la foule crurent en lui, et ils disaient: Le Mashiah, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n'en a fait celui-ci?

Le dernier jour de la fête, le 8ième jour, la veille de la fête de la Tora " Simhat Tora " au moment où le souverain sacrificateur verse l’eau, une voix se fait entendre:
« SI QUELQU'UN A SOIF, QU'IL VIENNE À MOI, ET QU'IL BOIVE »
Jean 7:37-53
37 Le dernier jour, le grand jour de la fête, Yeshoua, se tenant debout, s' écria: Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. 38 Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture. 39 Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l'Esprit n'était pas encore, parce que Yeshoua n'avait pas encore été glorifié. 40 Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient: Celui-ci est vraiment le prophète. 41 D'autres disaient: C'est le Mashiah. Et d'autres disaient: Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Mashiah? 42 L' Écriture ne dit-elle pas que c'est de la postérité de David, et du village de Bethléhem, où était David,
que le Mashiah doit venir? 43 Il y eut donc, à cause de lui, division parmi la foule 44 Quelquesuns d'entre eux voulaient le saisir, mais personne ne mit la main sur lui. 45Ainsi les huissiers retournèrent vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens. Et ceux-ci leur dirent: Pourquoi ne l'avez-vous pas amené? 46 Les huissiers répondirent: Jamais homme n'a parlé comme cet homme. 47 Les pharisiens leur répliquèrent: Est-ce que vous  aussi, vous avez été séduits? 48 Y a-t-il quelqu'un des chefs ou des pharisiens qui aient cru en lui? 49 Mais cette
foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits! 50 Nicodème, qui était venu de nuit vers Yeshoua, et qui était l'un d'entre eux, leur dit: 51 Notre loi condamne-t-elle un homme avant qu'on l'entende et qu'on sache ce qu'il a
fait? 52 Ils lui répondirent: Es-tu aussi Galiléen? Examine, et tu verras que de la Galilée il ne sort point de prophète. 53 Et chacun s'en retourna dans sa maison.

SOUCCOT : LA DERNIÈRE DES 3 GRANDES
FÊTES ANNUELLES
La dernière des 3 grandes fêtes annuelles, auxquelles tout Israélite doit assister, dans le lieu que Dieu a choisi est la 2ème fête des récoltes (Deutéronome 16 :16; 2Chroniques 8 :12, 13, 1 Rois 9 :25; 12 :32, 33; Zacharie 14 :16).

Cette fête emprunta son nom à la coutume de séjourner dans des cabanes de feuillage pendant sa célébration (Lévitique 23 :40-42) (soucca : la tente, cabane)
Quand le Temple fut construit, on éleva ces huttes sur les places de Yeroushalaïm, sur les toits, dans les cours des maisons, dans les parvis du Temple (Néhémie 8 :16) et hors des remparts de la ville.
Cette fête, clôturant la série des solennités (Lévitique 23 :39, 43) se célébrait le 7ème mois de l'année, quand les récoltes et vendanges étaient terminées. C'est pourquoi on lui donna d'abord le nom de « fête de la récolte »; mais elle devait en même temps rappeler le séjour au désert, passé sous des tentes. (Exode 23 :16;
34 :22; Lévitique 23 :39; Deutéronome 16 :13-15.)

SYMBOLISME DU SACRIFICE À SOUCCOT
Avec Pessah, Yom Kippour et les autres fêtes, on pensait en avoir fini avec les sacrifices à Souccot. Et pourtant… !
La fête commençait le 15ème jour du mois et durait 7 jours.
Un holocauste devait avoir lieu et comportait à l’époque le sacrifice de 70 taureaux : 13 le 1er jour, puis en nombre décroissant d'une unité chacun des jours suivants; 2 béliers et 14 agneaux étaient sacrifiés quotidiennement avec les taureaux. De plus, on offrait chaque jour 1 bouc en sacrifice d'expiation Nombres
29 :12-34 (cf. Lévitique 23 :36; Esdras 3 :4).

LE CHIFFRE 70
Nous montre le 7 chiffre parfait en soi, multiplié mathématiquement et spirituellement par 10 qui est la valeur numérique du y Yod.

LE CHIFFRE 10 LA LETTRE YOD y
Est la valeur numérique de la lettre YOD dont le sens est la « main de Dieu », Yeshoua HaMashiah le bras de l’Eternel : « MAIN », « FORCE », « PUISSANCE »,
« POUVOIR », « DOMINATION », « VIGUEUR ».

E TAUREAU
Représente Dieu Lui-même qui donne sa propre vie pour son peuple : le ALEPH signifie en hébreu le BOEUF, le PRINCE, le MAITRE, le CONSEILLER,
l’EPOUX.
Le premier jour, 13 taureaux sont donc sacrifiés – ce chiffre est la moitié de la valeur du tétragramme 26 YHVH h w h y .
Ce n’est pas Dieu en entier (26) qui se sacrifie mais c’est Dieu qui sacrifie sa « moitié » : 13. Lui qui est le Maître et l’époux du peuple juif, Il envoie sa moitié pour sauver son peuple de ses iniquités.
Et Qui est cette « moitié » de l’Eternel » qui est sortie de Lui-même ?

LES 2 BÉLIERS
En même temps que le sacrifice en nombre variable de ces taureaux, les 2 béliers sont les deux émissaires qui paient pour les péchés du peuple et sur lesquels le sang est versé : en hébreu le mot bélier se dit ayil l y a bélier, poteaux,
vestibules, térébinthes, chênes, vaillants, encadrement.
Un rappel donc des deux
montants de porte sur lesquels les juifs devaient mettre du sang la nuit de Pessah pour écarter l’ange de la mort.

LES 14 AGNEAUX
Sont le chiffre parfait 7 multiplié par 2 => 7 agneaux pour la Maison d’Israël et 7 agneaux pour la bergerie des gentils. Deux peuples qui se côtoient et pour lesquels Dieu a une destinée à commencer par payer la rançon du péché pour les deux postérités, les « étoiles du ciel » ceux qui ne sont pas Israël mais qui sont sauvés par la Foi dans le Dieu d’Israël et le « sable de la terre », ce « peuple de la terre » ce peuple de la promesse d’un pays promis Erets Israël.

LE DÉSERT : LE CHIFFRE 40
Les huttes de feuillage et les tentes doivent rappeler les vendanges mais plus encore la vie nomade à travers le désert (Lévitique 23 :43, Osée 12 :10).
40 jours dans la montagne pour Moïse, 40 ans dans le désert pour le peuple – temps de préparation pour apprendre quelque chose avant de pouvoir entrer en terre promise.
Moïse a cru pendant 40 ans qu’il était quelqu’un (vivait dans le luxe, l’abondance) Ce n’est qu’au bout de 40 ans qu’il découvre qu’il n’est rien.
Dieu lui parle en lui disant qu’il allait faire sortir son peuple Pour diriger ce peuple, Il envoie Moïse en apprentissage dans le désert. Moïse 40 ans dans le désert. Dans cette période, Dieu envoie Moïse 40 jours dans la montagne pour apprentissage personnel et particulier « panim al panim » pour recevoir la Torah et toutes les instructions. Ça a pris 40 jours pour forger, former Moïse qui devait conduire le peuple.

Yeshoua 40 jours dans le désert est un exemple parfait pour nous. Dieu nous a donné sa « moitié » son Fils, dans une nature humaine.

40 : symbolisme d’un apprentissage d’une formation par Dieu des choses qu’il a instituées.

40 semaines sont nécessaires pour faire un homme (grossesse) Dans sa nature humaine Yeshoua devait se préparer à la crucifixion.
Le chiffre des 4 espèces du loulav représente notre humanité.

40 est un chiffre qui montre un véritable réseau interrelationnel entre l’avenir, le présent, le futur, la vie, l’oeuvre de Dieu

LA SHMITA - LA RELÂCHE
Tous les 7 ans, c’est l’année de relâche, il n'y avait pas de récolte (La Torah commande d'observer tous les sept ans une année de relâche (shmita)
C'est une année de jachère pour la terre : pendant l'année de shmita, il est interdit de cultiver et récolter, et de consommer les produits de la terre qui ont été obtenus pendant l'année de relâche. La Shmita est également l'occasion pour le maître d'affranchir le serviteur, et pour le créancier d'acquitter le débiteur. La loi de la shmita ne concerne que la terre d'Israël. De nos jours, elle y est respectée.
L'année qui précède la Shmita, il y est donc nécessaire d'accumuler du stock de produits agricoles pour la consommation des hommes et des animaux au cours de l'année de jachère, ainsi que pour l'ensemencement de l'année qui suit.
La loi de Moïse devait alors être lue en public à l'occasion de la fête des Tabernacles
Deutéronome 31.9-13 qui se célébrait 5 jours après le grand jour des expiations (Yom Kippour).

Le peuple, purifié de ses péchés, chantait les louanges de Dieu. Les indigents n'étaient pas oubliés. Deutéronome 16.14 Le 8e jour avait lieu une assemblée solennelle, distincte de la fête: on n'était plus obligé d'habiter les tentes; les sacrifices de ce jour de repos étaient indépendants de ceux de la fête des Tabernacles. Lévitique 23.36, 39; Nu 29.35-38
Ce 8e jour ne marquait pas la fin de la fête des Tabernacles, mais fermait le cycle des festivités annuelles.
A une époque ultérieure, la fête fut prolongée de 8 jours (2 Macc. 10.6; Ant. 3.10.4).
Nous ne savons pas si Jn 7.37 se rapporte au 7e ou au 8e jour.
-De splendides cérémonies, non prévues par la Loi, furent également ajoutées plus tard. En se rendant au sacrifice matinal, les gens portaient des palmes, des branches de myrte, de saule et des fruits. Le peuple défilait une fois par jour autour de l'autel des holocaustes, et 7 fois le 7 e jour, en souvenir du siège de Jéricho (Ant. 3.10.4;
13.13.5; cf. 2 Macc. 10.6,7.

Il y avait aussi une autre coutume, peut-être encore en vogue au temps de Yéshoua. A l'heure du sacrifice quotidien, matin et soir, un sacrificateur allait puiser de l'eau au réservoir de Siloé avec une cruche d'or. A son retour au Temple, il était reçu au son des trompettes. Le peuple chantait: "Vous puiserez de l'eau avec joie aux sources du salut". Isaïe 12.3
L'eau de Siloé, mêlée au vin des libations, était répandue au pied de l'autel, tandis que les Lévites chantaient des psaumes en s'accompagnant de leurs instruments. L'eau s'écoulait dans la vallée du Cédron par une canalisation.
Après le sacrifice du 1er soir, pt-être aussi les soirs suivants, 2 candélabres immenses portant chacun 4 grandes lampes éclairaient le parvis des femmes et se voyaient depuis la ville. Les mèches de ces lampes étaient de lin, tiré des vêtements sacerdotaux hors d'usage. Des notables et des sacrificateurs exécutaient des danses rituelles (2
S. 6.14).
Les Juifs qui ne pouvaient se rendre à Yeroushalaïm, surtout ceux de la Dispersion, célébraient la fête autour de leurs synagogues, sans offrir de sacrifices.

Shemini Atseret et Simhat Torah
Les deux fêtes ont lieu le même jour en Israël, mais en Diaspora elles sont l’une après l’autre : Shemini Atseret, le « 8ème jour de clôture » de Soukkot ; on enchaîne alors avec Simhat Torah (la joie de la Torah).
Shemini ‘Atseret

Le septième jour de Soukkot, c’est Hoshana rabba. LE GRAND HOSHANA, les prières récitées pendant les offices revenant sur le refrain « hosha-na » « sauve nous ». On a coutume de prononcer ces hoshanot (prières comprenant ce refrain) en effectuant sept processions autour de la synagogue, en commémoration de la cérémonie qui avait lieu dans le Temple. Hoshana Rabba est considéré comme ne sorte d'extension de Yom Kippour, où l'on opère un dernier retour sur soi en demandant le salut. Au soir de Hoshana Rabba a lieu une grande soirée d'étude (tikkoun) qui dure traditionnellement jusqu'au matin.
Le lendemain (22 Tishri), le peuple juif célèbre la fête de Shemini ‘Atseret. En Israël, elle coïncide avec Simhat Torah, tandis qu’en diaspora cette dernière est repoussée au 23 Tishri. A la fin du septième jour, Soukkot est finie, et il est conseillé de rentrer une dernière fois dans la souka. On y dit la bénédiction finale ainsi qu’une courte prière demandant de mériter l’an prochain d’habiter la souka des temps messianiques. Et l’usage est de terminer par le chant la-shana ha-baa biroushalaïm, « L’an prochain à Yeroushalaïm. »

La Torah donne le commandement de cette fête, en même temps que celui de la fête de Soukkot : Lv 23, 36 : « Pendant sept jours vous offrirez un mets consumé  au Seigneur. Le huitième (shemini) jour il y aura pour vous une convocation sainte, vous offrirez un mets consumé au Seigneur. C’est la clôture (‘atseret) de la fête, vous ne ferez aucune oeuvre servile » (cf. aussi Nb 29,35). Nous retrouvons dans ce verset l’appellation typique des jours de fête qu’est « convocation sainte » (miqra’ qodesh). Shemini Atseret (« la clôture du huitième ») est une fête chômée.
On trouve aussi dans la tradition juive deux autres dénominations pour ce jour : Yom ha-shemini (« Huitième jour ») et Hag ha-atseret (« fête de clôture »).

1. L’appellation actuelle est en fait une synthèse des deux précédentes.
Notons que le mot « clôture » est utilisé pour d’autres fêtes : en Deutéronome 16 :8, le terme « atseret » est utilisé pour désigner le dernier jour de Pessah, et surtout la littérature rabbinique présente la fête de Shavouot comme l’Atseret de Pessah.
2. Achèvement de Soukkot ou fête à part entière ? Le nom de cette fête semble en faire une conclusion de Soukkot. Et pourtant, c’est déjà le cas le jour de Hosha‘na rabba ! A Shemini ‘Atseret, les commandements de Soukkot ne sont plus de rigueur, que ce soit la souka ou les arba’ minim. Par ailleurs, le premier soir de Shemini ‘Atseret, la liturgie prévoit l’allumage des bougies, la récitation d’un qidush suivi de la bénédiction Sheheheyanou (« Béni sois-tu Seigneur notre Dieu, roi de l’univers, qui nous a maintenus en vie, nous a soutenu et nous a permis d’atteindre ce jour. ») Or cette bénédiction ne peut être dite qu’à l’ouverture d’un nouveau jour de fête. C’est donc bien un jour de fête à part entière, et en même temps, c’est l’achèvement de Soukkot.

3. Le particularisme de l’élection d’Israël
A l’époque du Temple, l’offrande sacrificielle pour Shemini ‘Atseret était très modeste : seulement un taureau et un bélier (plus sept brebis), alors que pour les sept jours de Soukkot étaient offerts 70 taureaux (plus 2 béliers et 14 brebis) (cf. Nb 29, 35-36). Rabbi Eléazar commente cette différence : « A quoi correspondent les soixante-dix taureaux ? Aux soixante-dix nations. A quoi correspond l’unique taureau (du huitième jour) ?
A la nation unique (Israël). Ceci peut être comparé à un roi de chair et de sang qui dit à ses serviteurs : Préparez-moi un grand banquet ; mais le dernier jour il dit à son ami bien-aimé : Prépare-moi un simple repas que je puisse me réjouir de toi... » (Talmud Bavli, Sukah 55b).
Le Talmud met donc en évidence l’aspect universel de la fête de Soukkot et par opposition l’accent est mis sur le particularisme de l’élection d’Israël à Shemini Atseret. Un peu plus loin, le Talmud raconte un midrash : les sept premiers jours de Soukkot sont comparés à un festin pour tout le peuple. Mais le dernier jour, un repas simple est partagé uniquement entre le roi et son ami. Ce qui importe alors n’est pas l’ampleur du festin mais l’intimité entre le roi et son ami, image de l’intimité entre Israël et Dieu.

4. Ajouts particuliers
Une prière pour la pluie est chantée à l’office de Moussaf. Elle est intercalée dans la ‘Amidah, ou placée avant selon les communautés. La prière pour la pluie aurait pu commencer le premier jour de Soukkot, mais en raison du commandement de la souka, il n’était pas souhaitable que la pluie trouble la semaine de la fête des Tentes. Du fait que les pluies sont ambivalentes (elles peuvent féconder la terre comme elles peuvent être dévastatrices), elles ne sont à demander « qu’en leur temps » (cf. dans les bénédictions).

Simhat Torah
1. Origine
Simhat Torah n’est ni d’origine biblique ni d’origine talmudique. Elle est liée au cycle des lectures de la Torah, et serait donc apparue à l’époque des geonim, au IXème siècle. En effet ce n’est qu’à cette époque que le cycle de lecture s’organise sur une année dans tout le judaïsme, alors qu’il s’étendait auparavant sur deux ou trois ans. Cette fête s’est donc greffée sur celle de Shemini ‘Atseret et se célèbre le 22 Tishri en Israël et le 23 Tishri en diaspora.
Simhat Torah signifie la « joie de la Torah. » Toute la célébration s’articule autour des manifestations de cette joie.
Pourquoi le choix de ce jour pour célébrer la Torah ? Durant Soukkot, de nombreuses mitsvot sont accomplies, puis le jour de Shemini ‘Atseret aucune mistva particulière n’est demandée. D’une certaine manière, « il ne reste plus que la Torah. » Et la joie de la Torah est bien supérieure à toutes les autres joies.

2. Les lectures de la Torah
Chaque semaine, le jour du shabbat, une portion de la Torah au sens strict (c’està-dire du Pentateuque) est lue. Les cinq livres bibliques sont découpés en 52 sections appelées parashyot (pluriel de parasha). Le jour de Simhat Torah, dans le cadre liturgique, se conclue la lecture du Pentateuque pour la recommencer aussitôt avec les premiers versets de la Genèse. On lira donc ce jour là : Dt 33,1 à 34,12 ainsi que Gn 1,1 à 2,3. Comme haftarah, on lit le début du livre de Josué, premier des prophètes.
Dans le cas où Shemini ‘atseret et Simhat Torah coïncident, il n’y a que ces lectures. Mais en diaspora, comme il s’agit de deux jours distincts, les lectures pour Shemini ‘Atseret sont différentes.

3. Ajouts liturgiques
Après l’office du soir (‘Arvit), tous les rouleaux sont sortis de l’Arche Sainte, et tous les fidèles tournent sept fois autour de la bimah (estrade de lecture). Ces processions s’appellent haqafot. Les enfants participent aussi en agitant des drapeaux ou en tenant des rouleaux de la Torah miniatures ou en peluche !
Dans certaines communautés on lit la Torah le soir même. Mais dans la majorité des communautés, on fait la lecture le matin. Le fidèle qui a l’honneur de lire la dernière section du pentateuque est quelqu’un que la communauté veut honorer spécialement. On lui donne le nom de Hatan Torah (« fiancé de la Torah »). Puis une deuxième personne, que l’on honore aussi, lit la première section du rouleau de la Genèse. On l’appelle Hatan Bereshit (« fiancé de Bereshit », Bereshit étant le nom de la première parasha).
Dans de nombreuses communautés, des haqafot supplémentaires ont lieu à minha (après-midi) et à ‘Arvit (soir), ou encore hors de la synagogue. En Israël la coutume est d’organiser des « secondes haqafot » la nuit de Simhat Torah au cours desquelles les farandoles sont accompagnées par des orchestres.


l’expression « hol-ha-moed », difficilement traduisible au mot-à-mot, implique un statut intermédiaire entre les jours ordinaires et les jours de fête. Très précisément, elle désigne les jours intermédiaires des fêtes de Souccot et de Pessah (qui se déroulent sur huit jours), par opposition aux premiers et derniers jours de ces fêtes, qui ont le statut de yom tov. Selon la halakha, on peut y effectuer certains travaux (contrairement à un jour de yom tov) mais dans certaines restrictions, destinées à maintenir une différence avec l’activité des jours normaux.

HOSHANA RABBA ("LE GRAND HOSHANA")
Le septième jour de Souccot est appelé Hoshana Rabba, les prières récitées pendant les offices revenant sur le refrain "hosha-na" ("sauve-nous"). On a coutume de prononcer ces hoshanot (prières comprenant ce refrain) en effectuant sept processions autour de la synagogue, en commémoration de la cérémonie qui avait lieu dans le Temple. Hoshana Rabba est considéré comme une sorte d'extension de Yom Kippour, où l'on opère un
dernier retour sur soi en demandant le salut.
Au soir de Hoshana Rabba a lieu une grande soirée d'étude) qui dure traditionnellement jusqu'au matin.
(« Le Tikkoun olam » est un concept important dans le judaïsme, recouvrant en grande partie, et entre autres, la conception juive de la justice sociale. Selon certaines explications, plus grand est le nombre de mitzvot (prescriptions religieuses) réalisées, plus le monde se rapproche de la perfection. De cette idée assez générale, acceptée par tous, y compris les Juifs karaïtes, le mysticisme juif a développé l'idée que le tikkoun olam déclencherait ou accomplirait les prophéties concernant la venue du Mashiah ou celles du monde à venir.

SHEMINI ATSERET
Le huitième et dernier jour de Souccot porte le nom de Shemini Atseret ("huitième jour de clôture") et marque la clôture des fêtes de Tishri.
La Tora prescrit pour le huitième jour de Souccot (22 Tishri) une "assemblée solennelle" (lev. 23,36 ; Nbres 29,35) sans donner d'explication précise. Ce jour, devenu une fête distincte de Souccot (on ne secoue plus le loulav), est marqué par la récitation de tefilat geshem ("prière pour la pluie"). C'est à partir de ce jour, et jusqu'à Pessah, que la formule mashiv harouah oumorid hageshem ("qui fait souffler le vent et tomber la pluie") vient se substituer au morid hatal ("qui fait tomber la rosée") dans la deuxième bénédiction de la Amida.
Ce jour, en Israël et dans les communautés libérales (le lendemain chez les orthodoxes de diaspora), coïncide avec la fête de Simhat Tora SIMHAT TORA :

LA JOIE DE LA TORA Simhat Tora est célébré le 22 Tishri, en même temps que Shemini Atseret, en Israël et chez les libéraux, et le 23 Tishri chez les orthodoxes de diaspora. Cette fête célèbre la fin du cycle de la lecture annuelle de la Tora et son recommencement. Dans une ambiance très joyeuse, on sort tous les rouleaux (Sifré Tora) de l'Arche Sainte (Arone Hakodesh) et les fidèles les transportent en processions (hakafot) sept fois autour de la synagogue en dansant et en chantant.
Les enfants participent en portant les différents accessoires du Sefer Tora. On procède ensuite à la lecture du dernier chapitre du Deutéronome et on enchaîne aussitôt sur la lecture du premier de la Genèse. En Israël, CHEMINI ATSERET et SIMHAT THORA ont lieu le même jour. En dehors d’Israël, le 1er jour de fête est consacré à CHEMINI ATSERET et le 2ème jour à SIMHA TORAH. De grandes réjouissances accompagnent cette fête. Nous chantons et dansons en l’honneur de la Torah, cadeau si précieux donné par Dieu à son peuple.
C’est Moshé qui a institué l’obligation de lire la Torah chaque Shabbat, mais ce sont nos Sages qui ont fixé l’ordre des Parachiot qui sont réparties sur les semaines de l’année. La veille après l’office de Arvit et le lendemain matin après Chaharit, l’on sort les sépharim du Hekhal, qui sont posés sur la Téva.
Simhat Torah s’est développée tardivement. En Babylonie où les communautés redoublaient les jours de Fête, la lecture de la Torah du 2ème jour de Chemini Atsérèt était la fin du Deutéronome (B. Meguillah 31a). Peu à peu, cette journée devint l’occasion de terminer et de recommencer la lecture de la Torah. Et cette coutume fut généralisée lorsque le mode de lecture de la Torah en vigueur en Babylonie (lecture complète de la Torah chaque année) supplanta le mode palestinien (lecture complète sur trois années). Cette journée devint une joyeuse célébration et reçut le nom de Simhat Torah / fête de la Torah.
Aujourd’hui Simhat Torah est célébrée en Israël dans les communautés orthodoxes et libérales, et dans les communautés libérales de la Diaspora, le même jour que Chemini Atsérèt. Dans les communautés orthodoxes de la
Diaspora, elle est célébrée le lendemain.
L’appelé(e) à la Torah pour la fin du Deutéronome reçoit le titre de HatanKalat
Torah / Fiancée de la Torah et celui /celle qui monte pour les premiers versets de la Genèse est appelé(e) Hatan-Kalat Beréchit / Fiancée de Beréchit.

Dans certaines communautés tous les enfants sont appelés à monter à la Torah pour les premiers versets de la Genèse, dans d’autres ce sont les membres présents qui collectivement sont appelés à la Torah et prononcent les
bénédictions.
La Tradition a divisé la lecture de la Torah en sections hebdomadaires afin que le livre entier soit lu pendant l’année. La fin de cette lecture et son recommencement sont donc des moments de réjouissance et une occasion de montrer notre attachement à la Torah. La reprise immédiate de la lecture montre que celle-ci n’est jamais terminée et symbolise notre volonté d’observer la mitzvah du Tahnud Torah.
Yizkor/Prière du souvenir Le jour de Chemini Atsérèt, l’usage est de dire le Yizkor. Nous rappelons ainsi la mémoire des membres de notre famille et de nos amis disparus, ainsi que celle des martyrs de notre époque et des générations précédentes.
Consécration Comme Simhat-Torah est l’affirmation joyeuse de la mitzvah de Talmud Torah, certaines communautés organisent une fête pour les enfants qui vont commencer le Talmud-Torah. On leur donne des aliments sucrés ou des gâteaux en forme de lettres hébraïques pour insister sur le caractère de joie et de douceur lié à l’étude de la Torah. Cette célébration rappelle que les années chabbatiques, pendant la fête de Souccot, le peuple d’Israël, hommes, femmes, enfants et étrangers résidant parmi eux, devaient être réunis pour entendre une lecture de la Torah (Deutéronome 31:12). Certains enfants reçoivent des rouleaux de la Torah en miniature.
Extrait du livre « Le monde des Mitzvot » du Rabin F. Garaï.

La célébration de Chemini Atséret/Simhat Torah se caractérise par les danses des hommes portant les rouleaux de la Torah - les cinq Livres de Moïse, ainsi que par la récitation du dernier et du premier chapitre du Pentateuque, renouvelant le cycle annuel de la lecture hebdomadaire.

SOUCCOT REPRÉSENTE
La protection de Dieu quand on est dans la soucah, la confiance en Dieu quand on est en dehors de la soucah ; la forme de la soucah est donnée par les 3 lettres hébraïques la nommant on laisse un côté ouvert, sameh-kof-hé (ouverture) pas de vav ; ce ne sont pas des murs mais des draps démontables ; 7 éléments doivent se trouver dans la Soucca : orge (bierre), miel, dattes (miel de dattes), céréales, etc.

Décoration de la soucca : beaucoup de guirlandes, une table, des chaises et une chaise vide pour l'invité d'honneur, pour certains on peut mettre des photos des Pères de la Torah, des photos d'Israël, pour d'autres les photos ne sont pas ; le toit est plat : les juifs ne tomberont jamais On doit pouvoir voir les étoiles

De l'assemblée Messianique Beth Yeshoua La Louvière

 

 

L'Islam : le culte de la pierre (Israël Flash).

Voici  un article très intéressant sur les Origines de l’islam : ses racines païennes matriarcales - Aujourd’hui encore, les fouilles archéologiques sont quasi-interdites en Arabie Saoudite, à croire que cela en dérangerait certains.

L’arrivée du patriarcat en Arabie par le site matricien

Le patriarcat s’est installé progressivement par la guerre à partir du IVème millénaire avant Jésus-Christ. Les anciennes déesses matriarcales ont été conquises et assimilées par les nouveaux dieux patriarcaux (Olympiens, Aesirs nordiques…) originaires du moyen orient (Sumer). Il a dû en être de même avec les divinités matriarcales arabes (Allat, Uzza, Manat), conquises et assimilées par les nouveaux dieux conquérants (Hu-Baal), probablement originaires de Babylone. D’après les différents types de mariages arabes pré-islamiques, la patriarcalisation de l’Arabie a commencé bien avant l’islam.

Jérusalem, première direction de la prière islamique

La Mecque était le sanctuaire pré-islamique le plus important de toute la péninsule arabique. A l’origine, la ville n’était pas au centre de la religion musulmane, les croyants se tournant vers Jérusalem. La direction de la prière (la kiblah) répond à des règles très strictes énoncées par Mohammed dans le Coran. Au début, la kiblah correspond à la direction de Jérusalem (s.2, v.36), pour satisfaire les convertis d’origine juive ou chrétienne. Puis, afin d’asseoir définitivement son autorité tout en contentant la masse des nouveaux fidèles d’origine païenne, la kiblah se tourne vers la Mecque, haut lieu millénaire païen. La vénération de la pierre fut une occasion pour Mohammed de ramener vers lui les païens.

Les 3 déesses de La Mecque

A la Mecque (مكة), avant l’Islam, la tribu des Quraïch (قريش) adoraient une triade de trois divinités féminines, il s’agit d’Allat (اللآت), al-’Uzza (العُزة) et Manat (مناة), ils citaient leurs noms au cours de leurs tournées (الطواف) autour du Ka’ba (الكعبة). Selon Ibn al-Kalbi, les Quraysh avaient coutume de faire le tour de la Ka’aba en disant : ”Au nom d’Allat, d’ʿUzza, et de Manat la troisième idole. Elles sont réellement les ”al-gharānīq” (femmes de condition supérieure ) Dont il faut demander l’intercession.” Comme aujourd’hui, les pèlerins se rasaient la tête.

 

Hubal, le nouveau dieu-père des déesses

 

Alors que pour les Nabatéens (Pétra en Jordanie), Allat était la mère de tous les dieux, pour les autres Arabes, Allat, al-’Uzza et Manat étaient les filles d’Allah (الله جل جلاله), et étaient les intermédiaires entre Dieu et les hommes pour obtenir ses bénédictions. Allah (le-dieu) est le titre du dieu lunaire Sîn-Hubal (Baal), pièce rapportée tardivement de Mésopotamie dans le panthéon arabe, qu’il domina par la suite à La Mecque. De ce dieu, très peu de temples, de représentations, et de traces écrites nous sont parvenues jusqu’à aujourd’hui. Le terme Allah est antérieur à l’islam puisque le père de Mahomet s’appelle lui-même Abd’Allah, c’est à dire, ”le serviteur du dieu”.

La Kaaba, temple de la déesse Allat

Ka’aba signifierait cube en arabe, mais la Ka’aba elle-même serait l’ancienne “Kaabou”, du mot grec qui signifie ‘jeune fille’, et désigne la déesse Astarté, c’est-à-dire Aphrodite dans la mythologie grecque qui correspond à la Vénus Romaine et l’al-’Uzza (العزى) des Arabes considérée comme la déesse de la fertilité. Les anciens chroniqueurs rapportent qu’avant l’avènement de l’islam (jahilya, l’ère de l’ignorance), il y avait 24 ka’bas dans la péninsule arabique, mais celle de La Mecque était vénérée par toutes les tribus. Selon des recherches saoudiennes, il existait dans la région de nombreuses Ka’bas (tawaghit) consacrées chacune à une divinité, auxquelles les fidèles se rendaient certains jours déterminés pour procéder à des rites comprenant entre autres une déambulation circulaire et des sacrifices. Les plus importants semblent avoir été les ka’abas des déesses Allat à Taif, d’Uzza à Nakhlah et de Manat près de Qudayd.

Les prêtresses d’Allat

A ce jour, les hommes qui gardent la Kaaba sont encore appelés ”fils de l’Ancienne Femme”,”fils de Saba”, en arabe ”Beni Shaybah”. La déesse Allat avait un surnom, ou un titre supplémentaire, Saba prononcé Shaybah, signifiant sage-femme, ou, “Celle de l’ancienne sagesse”. Avant l’Islam, les gardiens du Sanctuaire étaient des prêtresses appelées ”Bathi-Sheba”,”filles de l’Ancienne Sage Femme”. Bethsabée, ”fille de Saba” signifie, ‘‘prêtresse de la maison de Saba”. Les musulmans ont gardé ce sanctuaire cubique, et marchent encore autour, tout comme on le faisait à l’époque où on vénérait la Déesse.

Ramadan, la grossesse d’Allat ?

Le calendrier musulman ou calendrier hégirien (hijri) est un calendrier lunaire, basé sur une année de 12 mois lunaires de 29 à 30 jours chacun (pour être précis : 29,53059 jours solaires). Une année hégirienne est donc plus courte qu’une année grégorienne d’environ onze jours. Les païens ont souvent fait le rapprochement entre les cycles lunaires et les cycles menstruels féminins, de durée similaire.

Ramadan également orthographié ramadhan ou ramazan, (arabe : رَمَضَان ou Ramaḍān) est le neuvième mois du calendrier musulman. Au cours de ce mois, les musulmans adultes ne mangent pas, ne boivent pas, et n’entretiennent pas de relations sexuelles tant que la lune n’est pas visible. Le début du mois est basé sur l’observation du premier croissant visible après la nouvelle lune.

Est-il possible que le 9ème mois de Ramadan corresponde au 9ème mois de la grossesse de la déesse-mère Allat ? La fête de fin du Ramadan célébrerait alors l’accouchement de la déesse. Pendant le jeûne, il ne serait alors possible de manger et copuler qu’en présence de la lune, c’est-à-dire d’Allat.

Le culte des pierres

Vénérer une pierre est typiquement païen. On appelle ces pierres divines béthyle (de l’hébreu béthel ”pierre sacrée”), et est une pratique polythéiste classique de l’antiquité. La pierre de la Kaaba n’échappe pas à cette règle. Cette pierre faisait en effet l’objet de vénération pré-islamique. Le culte pré-islamique des pierres peut être rapproché à des cultes lithiques des bétyles qui furent répandus dans tout le Proche Orient dès la plus haute antiquité. En effet ce culte rendu à une pierre n’est pas isolé dans l’Antiquité : on peut citer la pierre noire d’Émèse dont Héliogabale fut le grand-prêtre avant de devenir empereur romain, la pierre noire de Dusares à Petra, et c’est sous la forme d’un bétyle qu’en 204 avant J-C que Cybèle, la déesse-mère phrygienne de Pessinonte, fait son entrée à Rome. Dans de nombreuses cités orientales, des pierres sacrées sont l’objet de la vénération des fidèles, telles l’Artémis de Sardes ou l’Astarté de Paphos. En Arabie ce n’était pas une exception car le culte des pierres était omniprésent dans la société pré-islamiques. Par exemple la “pierre rouge” était la divinité de la ville arabe au sud de Ghaiman, ou la ”pierre blanche” dans la Kaaba d’al-Abalat (près de la ville de Tabala, au sud de La Mecque).

La pierre noire, vulve d’Allat ?

Beaucoup d’occidentaux, surtout des sages-femmes, ont observé que l’écrin de la pierre noire, à l’angle de la Kaaba, a une forme de vulve, avec une tête de bébé qui en sort. Le mot Hajj (pèlerinage islamique à La Mecque) est dérivé de «Hack» qui veut dire friction en langue Arabe car il y avait un rituel païen dans lequel les femmes frictionnaient leur partie génitale sur la pierre noire espérant ainsi augmenter leur fertilité.(Dr.Jawad Ali dans son livre «L’histoire des arabes avant l’Islam» partie 5,page 223). Elle enduisaient la pierre avec le sang des menstrues et tournaient nues tout autour.

Une survivance de culte phallique à La Mecque ?

La Lapidation de Satan (arabe : رمي الجمرات, Ramy al-Jamarat signifiant « lancer [de pierre] sur les cibles [piliers] ») est une cérémonie pratiquée par les musulmans lors de leur pèlerinage ( Hajj ), au cours de laquelle ils jettent des pierres, qu’ils auront collectées durant une phase antérieure du pèlerinage, sur trois rochers qui symbolisent le diable. Ce rite s’effectue le 3e jour du pèlerinage à Mina en Arabie saoudite, à 5 km à l’est de La Mecque. Les trois piliers de pierre (un petit, un moyen et un grand) furent remplacés par les autorités saoudiennes en 2006 par trois murs de pierre, pour prévenir les accidents. Si l’écrin de la Pierre Noire de la Kaaba fait irrémédiablement penser à un vagin, les 3 piliers semblent représenter des phallus, ce qui confirmerait que La Mecque ait été un sanctuaire païen dédié à des cultes de fertilité.

Shiva (hindouisme), culte phallique pré-aryen : des vestiges dans l’islam ? Les piliers de Jamarat

Le soufisme un culte matriarcal pré-islamique ?

Selon certains auteurs, les soufis auraient essayé de maintenir le culte de Fatima, mais ils auraient été forcés de le cacher derrière des mots codés, depuis que le soufisme fait partie de l’Islam. En effet, vénérer le féminin sacré est passible de peine de mort, aujourd’hui encore dans les pays islamiques.

Les racines juives de l’islam

Les usages islamiques (viande sacrifiée halal, interdit du porc, circoncision, voile, lapidation, tabou des menstrues…) semblent totalement incompatibles avec une société arabe païenne semi-matriarcale adorant des déesses-mères, et semblent donc d’origine juive.



Lire la suite: http://www.israel-flash.com/2012/09/lislam-le-culte-de-la-pierre/#ixzz27yvMohiQ

 

 

Netanyahou - Obama : un homme d'Etat et une chaise vide (Guy Millière sur Dreuz.info).

Je n’ai pas regardé le discours d’Ahmadinejad aux Nations Unies.

Je connais tout son répertoire, et les insanités racistes et génocidaires d’un malade mental ne m’intéressent pas. Les délégations canadienne, israélienne et américaine aux Nations Unies ont quitté la salle pendant qu’il parlait, pas les délégations européennes : la lâcheté est la maladie commune aux dirigeants indignes d’un continent où les valeurs morales sont perdues depuis longtemps. Je n’ai pas regardé non plus le discours de divers autres pitres et dictateurs : à l’Assemblée générale de l’ONU, c’est comme dans l’univers prévu par Andy Warhol, version cauchemardesque. Chacun peut avoir cinq minutes en pleine lumière, mais la plupart de ceux qui se succèdent sont des crétins ou d’infects salauds.

J’ai regardé l’imposteur de la Maison Blanche. J’ai trouvé que Clint Eastwood avait eu raison de le remplacer à la Convention républicaine par une chaise vide : une chaise vide a davantage de sincérité qu’Obama et davantage de consistance, et elle a un avantage sur Obama : elle ne parle pas. Le problème avec Obama est qu’il parle.

Au premier degré, pour le lecteur superficiel, Obama a rendu hommage à l’ambassadeur des Etats-Unis tué à Benghazi, il a défendu les principes américains, la liberté de pensée et de parole, il a même dit, seule phrase présentable de tout son discours que l’accès de l’Iran à l’arme nucléaire n’était pas un problème qui pouvait être réglé par l’endiguement.

En écoutant et en regardant de plus près, Obama a menti sur la mort de l’ambassadeur, foulé aux pieds les principes américains, et s’est refusé à dire clairement qu’il posait des limites à l’action de l’Iran. De fait, il a stipulé à plusieurs reprises que les émeutes et l’attaque du consulat de Benghazi étaient le fruit de la colère du monde musulman contre une vidéo abominable. Il n’a pas dit une seule seconde qu’il s’agissait d’émeutes islamistes et, à Benghazi, d’une attaque terroriste préparée de longue date (ce qu’il sait depuis le premier jour). Il s’est à nouveau dit désolé que des vidéos aussi abominables que celle incriminée puissent être produites et diffusées. Il s’est même laissé aller à une proclamation digne d’un musulman pieux : « L’avenir n’appartient pas à ceux qui calomnient le prophète de l’islam ». Enfin, concernant l’Iran, il n’a pas dit, selon la formule consacré, que « toutes les options étaient sur la table », mais au contraire qu’il restait du temps pour négocier (ce qui a dû amuser Ahmadinejad), et s’est refusé à tracer a moindre « ligne rouge ». Obama a laissé une impression de faiblesse et de pusillanimité à tous les dictateurs et salauds présents, ce qui était sans doute le but recherché. Et il a rassuré les pitres et les crétins (Un titre dans Le Monde : « A l’ONU, Obama défend la liberté d’expression » : bien sûr), ce qui était l’autre but recherché. Obama a très peu parlé d’Israël, ce qui était sans doute le mieux qu’il pouvait faire : au moins n’a-t-il par dit à nouveau que les préoccupations du gouvernement israélien étaient un « bruit » par lequel il ne se laisserait pas perturber, comme il l’avait fait deux jours plus tôt. Obama s’est ensuite éclipsé, et lui qui, dans l’entretien où il avait parlé de « bruit » avait parlé des morts de Benghazi comme de « cahots sur la route » a poursuivi sa trajectoire sans rencontrer de nouveaux obstacles : non seulement il n’a pas rencontré Netanyahou, il n’a rencontré personne. Pourquoi rencontrer des chefs d’Etat quand on peut rencontrer Beyoncé, Jay Z ou Whoopi Goldberg ?

Vous aimez cet article ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi.

Si j’ai regardé l’imposteur de la Maison Blanche par devoir, et presque comme une punition, j’ai regardé Binyamin Netanyahou avec attention et avec un profond respect.

Je considère Binyamin Netanyahou comme un homme d’Etat, au sens le plus noble que peut avoir ce terme, le seule en ce temps avec Stephen Harper, l’un de ceux que je placerais dans mon estime à hauteur de Winston Churchill, Margaret Thatcher, Ronald Reagan. Netanyhou semblait soucieux. On le serait à moins. Il a procédé à un exposé magistral passant de l’ancrage du peuple juif dans la terre d’Israël depuis trois mille ans aux innovations multiples nées en Israël, de l’explicitation des valeurs éthiques inhérentes au judaïsme à un énoncé limpide et lapidaire sur le danger que représente l’islam radical pour toute l’humanité, d’une explication de ce qui sépare une mentalité du vingt-et-unième siècle d’une mentalité fanatique et moyen-âgeuse à une démonstration logique, précise et imparable du caractère criminel et dément du régime de Téhéran. Il a, enfin, évoqué la « ligne rouge » que Barack Obama ne veut pas tracer. Et il a réfuté tous les arguments de l’administration Obama : une ligne rouge, a-t-il dit, ne signifie pas une déclaration de guerre, elle est le seul moyen d’éviter une guerre qui sans cela devient inéluctable. Se refuser à tracer une ligne rouge, c’est se rapprocher non pas de la paix, mais de la guerre. La dissuasion, a-t-il souligné, ne peut pas fonctionner avec des acteurs délirants qui préfèrent la mort à la vie et qui sont prêts à faire exploser le monde entier pour parvenir à l’apocalypse dont ils rêvent, car c’est le monde entier qui est concerné, et pas seulement Israël. Netanyahou a fixé sa propre ligne rouge, qu’il a tracée au marqueur, au printemps prochain. Il a dit qu’ensuite, ce serait trop tard.

Il savait, je pense, que les Européens n’écoutaient pas, que les représentants d’Obama n’écoutaient guère non plus, et qu’il était assez seul. Il n’en avait pas moins dit ce qui devait l’être. Il n’en avait pas moins placé le monde civilisé devant ses responsabilités.

Il n’a pas dit, lui non plus, que toutes les options étaient sur la table. Mais il n’avait pas besoin de le dire. C’était explicite. Attendra-t-il le 6 novembre ? Se donnera-t-il un délai supplémentaire ? Attend-il le résultat de l’élection pour voir si l’imposteur est remplacé par un Président des Etats-Unis ? Lui seul le sait. Des responsabilités immenses pèsent sur ses épaules.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info

 

Tendons à ce qui est parfait! Article de Henri Viaud-Murat.

Il y a, entre le pardon de nos péchés et la marche par l’esprit, le même rapport qui existe entre la guérison et la santé!

Marcher par l’esprit, c’est marcher, par la foi, dans la justice de Christ. Nous franchissons une étape essentielle, à partir du moment où nous comprenons comment avoir une pleine victoire sur le péché, et où nous commençons à marcher selon la perfection de notre nouvelle nature!

Nous ne passons plus alors notre temps à pécher et à demander pardon pour nos péchés. Mais nous progressons rapidement dans la sanctification, et nous comprenons ce que signifie: “Tendons à ce qui est parfait!”

Cela signifie que nous avons d’abord assimilé les éléments fondamentaux de la Parole de Dieu, tel qu’ils sont décrits dans l’épître aux Hébreux:

C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux oeuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel” (Hébreux 6: 1-2).

Afin de laisser les éléments de la Parole de Christ, et de tendre à ce qui est parfait, il nous faut absolument avoir compris le message de la croix. C’est ainsi que nous pouvons commencer à vivre de la Vie de Résurrection.

Le renoncement aux oeuvres mortes ne concerne pas seulement la repentance et le renoncement au péché. Mais il concerne aussi, et surtout, le renoncement à soi-même, à tout ce que nous étions, lorsque nous étions un pécheur perdu.

Tout ce que ce pécheur perdu avait construit en nous dans le passé, doit être identifié et détruit systématiquement! Nous devons changer complètement d’identité.

Pour changer d’identité, nous devons comprendre ce que nous sommes devenus à présent en Christ, par notre nouvelle naissance. Nous devons accepter par la foi que Christ a fait de nous une nouvelle création, une créature entièrement nouvelle, semblable à Lui-même!

Cette nouvelle création que nous sommes en Christ est aussi éloignée de notre ancienne nature, que la pure lumière est éloignée des ténèbres les plus épaisses!

Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu! Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu” (2 Cor. 5: 17-21).

Paul nous exhorte aussi à “revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité” (Eph. 4: 24).

Il est donc compréhensible que la plupart des Chrétiens aient du mal à croire ce que Christ déclare qu’ils sont à présent en Lui! Ils étaient tellement identifiés à leur ancienne personne! Ils ne peuvent s’en défaire rapidement qu’en ayant une claire révélation, à la fois du caractère complètement corrompu de leur identité passée de pécheurs, mais aussi de la beauté parfaite de leur nouvelle identité, cadeau de la grâce de Dieu en Christ.

Vous pourrez demander sans cesse à la plupart des Chrétiens de renoncer à eux-mêmes, ils en seront incapables, malgré tous leurs efforts, tant qu’ils n’auront pas compris qu’ils sont déjà morts en Christ, et ressuscités en Lui!

Et ce qui ressuscite en Christ n’a rien à voir avec ce qui meurt en Lui! Notre vieille nature ne peut pas ressusciter! Ce qui ressuscite, c’est une nature entièrement nouvelle, céleste, participante de la nature divine, unie à Christ, et vivant de Sa Vie de résurrection!

Celui qui a compris cette réalité n’a aucun mal à rejeter son ancienne identité, car il a découvert quelle était la valeur infiniment plus grande de sa nouvelle identité! Il suffit de contempler Christ pour avoir la compréhension de ce que nous sommes en Lui, car Il nous a recréés à Son image. Quelle grâce infinie!

Notre vieille nature était corrompue par le péché, et soumise à toutes les conséquences du péché: maladies, infirmités, liens démoniaques et mort.

Notre nouvelle nature est non seulement délivrée de toutes ces malédictions, mais elle a reçu la plénitude de la Vie divine. Notre esprit régénéré est un seul esprit avec Christ (1 Cor. 6: 17). Christ vient demeurer en nous par Son Esprit.

Nous pouvons alors commencer à bénéficier des multiples bénédictions spirituelles qui font déjà partie de notre héritage divin en Christ.

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ! En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé. En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d’intelligence, nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté, afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d’avance avons espéré en Christ” (Eph. 1: 3-12).

Ces quelques versets nous permettent de mesurer la profondeur des révélations reçues par l’apôtre Paul! C’est à lui que le Seigneur Jésus avait réservé les choses qu’Il n’avait pas pu expliquer à Ses disciples lorsqu’Il était encore sur la terre.

J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera” (Jean 16: 12-15).

Toutes les révélations que Paul explique dans toutes ses épîtres lui ont été données pour nous permettre de comprendre la profondeur et la splendeur de l’oeuvre accomplie par Christ. C’est ainsi que le Seigneur sera pleinement glorifié! Mais, pour qu’Il soit glorifié, nous devons non seulement comprendre ces révélations, mais les recevoir dans notre coeur et les vivre par la foi.

J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi” (Galates 2: 20).

Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Eglise. C’est d’elle que j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, afin que j’annonçasse pleinement la parole de Dieu, le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ. C’est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui agit puissamment en moi” (Colossiens 1: 24-29).

Le plus grand de tous les mystères, qui nous est révélé à présent, c’est “Christ en nous”!

Oh, si nous pouvions vivre constamment dans la conscience de cette réalité tellement libératrice: “Christ en nous!”

Le Dieu créateur a décidé de faire Sa demeure permanente en nous! Quelle preuve suprême de l’amour divin! Que pourrions-nous craindre? De quoi pourrions-nous manquer, puisque nous avons toutes choses en Christ?

Jésus-Christ est le Chemin, la Vérité et la Vie! Il est aussi la Résurrection! Nous sommes toujours plus que vainqueurs par Celui qui nous fortifie! Nous avons en nous Celui qui est le Grand Vainqueur de Satan, du péché, de la maladie et de la mort! Toute autorité Lui a été donnée dans le ciel, sur la terre et sous la terre! Et cette autorité, Il nous l’a confiée, en nous demandant de l’exercer en Son Nom!

L’apôtre Jean ira même jusqu’à dire:

Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde: c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement. La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier” (1 Jean 4: 16-19).

L’amour de Dieu a consisté à nous transformer à l’image de Son Fils Jésus, au point que Dieu nous révèle que “Tel Il est, tels nous sommes aussi dans ce monde”!

L’apôtre parle au présent! Nous sommes actuellement tels qu’est Jésus!

Bien entendu, cette réalité concerne notre esprit régénéré. Nous progressons dans la pleine manifestation de cette réalité spirituelle, à mesure que nous progressons dans la marche par l’esprit. Mais quelle consolation, quel encouragement, de savoir que nous sommes déjà semblables à Jésus!

Puisque nous sommes déjà “justice de Dieu en Christ,” nous pouvons, si nous le croyons, commencer à marcher dans la justice de Dieu. Si, par la foi, nous nous approprions notre nouvelle identité, le fait de croire ce que nous sommes en Christ sera suivi des oeuvres correspondantes.

Nous nous comporterons conformément à ce que nous croyons dans notre coeur. Nos paroles et nos actes seront toujours plus conformes à notre véritable nature. Nous deviendrons toujours plus ce que nous sommes déjà en Christ.

Pour cela, nous ne devons pas tomber dans le piège de nous contempler nous-mêmes, même dans la beauté de notre nouvelle nature. Cette nouvelle nature nous a été donnée pour permettre à Christ de Se manifester au-travers de nous. Toute notre attention doit donc rester concentrée sur Christ, sur Sa Personne et sur Son oeuvre.

C’est en contemplant Christ que nous serons changés progressivement à Son image. Car nous sommes Son image, de même que Christ est l’image parfaite du Père, manifestée en chair.

Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit” (2 Cor. 3: 18).

Les miroirs de l’antiquité n’étaient pas faits en verre, mais en métal poli. Ils renvoyaient donc une image qui ne reflétait pas parfaitement la réalité. Nous ne pouvons pas encore contempler directement la gloire du Seigneur. Nous la contemplons encore imparfaitement au travers de Sa Parole, et par la révélation du Saint-Esprit.

Toutefois, ce qui nous est révélé de la gloire de Christ nous suffit actuellement pour alimenter notre contemplation spirituelle.

Le verbe “contempler” est un verbe très fort, qui signifie “attacher longuement son regard à ce que l’on admire.” Nos yeux spirituels doivent rester constamment fixés sur le Seigneur Jésus. Nous Lui parlons constamment, nous L’écoutons, nous étudions Sa Parole, nous nous imprégnons de Sa divine Présence, jusqu’à ce qu’Il nous devienne aussi réel que si nous L’avions en permanence sous nos yeux!

Nous devons cultiver cette conscience de la Présence de Christ en nous, car cette Présence est bien l’espérance de la gloire.

Cette divine Présence envahira alors notre être entier, apportant avec elle toutes les bénédictions qui nous sont données en Christ.

Notre âme sera renouvelée par cette Présence de Christ, car nous nous affectionnerons constamment à Sa Parole. Les mensonges de l’ennemi et de la chair seront progressivement remplacés par la Vérité.

La nature de Christ se manifestera de plus en plus dans notre âme purifiée et renouvelée. Nos sentiments, nos raisonnements, notre volonté, seront de plus en plus semblables à ceux de Christ.

Nous passerons ainsi de plus en plus d’un stade où nous avions besoin du pardon constant de péchés que nous ne cessions de commettre, à un stade où nous marchons de plus en plus dans la justice de Dieu.

L’action bienfaisante de l’Esprit de Résurrection qui vit en nous se répandra aussi dans notre corps physique. Nous passerons ainsi d’un stade où nous avions besoin de guérison constante de maladies que nous ne cessions de traverser, à un stade où nous marcherons de plus en plus dans la santé de Dieu. Car la Vie de Résurrection vivifiera constamment notre corps mortel.

Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels (mot-à-mot: “vivifiera” vos corps mortels) par son Esprit qui habite en vous” (Romains 8: 11).

C’est en ce sens également que la santé est à la guérison ce que la justice est au pardon des péchés! Nous marchons par l’esprit quand notre âme est remplie de la justice de Dieu. Nous marchons dans la santé divine, quand notre corps est rempli de cette même justice de Dieu!

Le but de Dieu, ce n’est pas de pardonner constamment nos péchés. C’est de nous apprendre à marcher dans Sa Justice. De même, le but de Dieu n’est pas de guérir constamment nos maladies, mais c’est de nous apprendre à marcher dans la santé divine.

Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme” (3 Jean 2).

Le verbe grec traduit par “souhaiter” devrait plutôt être traduit par “prier.” Si l’apôtre Jean prie pour que le bien-aimé Gaïus prospère à tous égards et soit en bonne santé, comme prospère l’état de son âme, c’est qu’il savait qu’il priait selon la volonté de Dieu!

Lorsque nous prions selon la volonté de Dieu, nous savons que nous sommes toujours exaucés!

Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée” (1 Jean 14-15).

Comment connaître la volonté de Dieu? En étudiant la Bible!

Dès que nous trouvons une promesse ou une déclaration divine qui correspond à l’un de nos besoins, nous devons commencer par croire que cette Parole de Dieu est pour nous. Nous pouvons prier avec foi, dans l’assurance que Dieu nous entend et nous exauce!

Dieu nous exauce dès que nous avons prié! Et si nous croyons alors que nous avons déjà obtenu ce que nous avons demandé, nous pouvons être certains que nous le verrons s’accomplir dans notre vie! Gloire au Seigneur pour Sa fidélité!

C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir” (Marc 11: 24).

Bien-aimés, c’est Dieu qui parle ainsi! Croyons que nous avons déjà reçu ce que nous avons demandé, quand nous savons que nous avons prié selon la volonté de Dieu! Et nous le verrons toujours s’accomplir!

Faisons pour nous-mêmes et pour les autres les prières que Paul faisait pour ses bien-aimés Ephésiens:

C’est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre coeur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force” (Eph. 1: 15-19).

Voici la prière que nous devrions faire:

“Seigneur, Père de gloire, donne-moi un esprit de sagesse et de révélation, dans Ta connaissance, et illumine les yeux de mon coeur, pour que je sache quelle est l’espérance qui s’attache à mon appel, et pour que je sache qu’elle est l’espérance qui s’attache à Ton appel, et quelle est envers moi qui crois l’infinie grandeur de Ta puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de Ta force!”

Plus loin Paul prie encore pour les Ephésiens:

“Je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre, afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu” (Eph. 3: 14-19).

Nous pouvons donc faire aussi cette prière:

“Père, donne-moi, selon la richesse de Ta gloire, d’être puissamment fortifié par Ton Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans mon coeur par la foi; afin qu’étant enraciné et fondé dans l’amour, je puisse comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que je sois remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu.”

Nous sous-estimons sans doute la puissance de telles prières, sinon nous les ferions avec foi et persévérance, dans la certitude que nous avons été exaucés, et que nous les verrons s’accomplir dans notre vie.

Le but suprême de notre existence n’est-il pas de connaître Christ tel qu’Il est, et l’immensité de Son amour? N’est-il pas de laisser cet amour et cette puissance divine s’exprimer pleinement au-travers de nous, afin que Christ puisse être vu et admiré en nous?

C’est à cela que nous devons tendre de tout notre être, bien-aimés! Et cela passe par la prière de la foi! Combien Dieu désire exaucer de telles prières, qui correspondent au désir le plus profond de Son coeur!

Tout le reste de notre existence en dépend! C’est ainsi que nous pourrons aussi permettre au Seigneur de déverser pleinement dans notre vie toutes les bénédictions qui sont incluses en Christ!

Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus” (Matthieu 6: 33).

Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui?” (Romains 8: 31-32).

“Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise” (2 Pierre 1: 3-4).

Nous possédons déjà tout ce qui nous est nécessaire pour tendre à ce qui est parfait! La perfection parfaitement manifestée dans notre esprit, notre âme et notre corps, voilà la volonté de Dieu pour nous, en Jésus-Christ!

 

 

La dernière lettre de nouvelles de Revive Israel.

 

 
 

L'esprit de Haine

Par Simcha et Bella Davidov

Depuis quelques temps, un film anti-Islam de production américaine soulève chaos et colère à travers la planète : « L'Innocence des Musulmans » (un film réalisé non pas par les gouvernements américain ou israélien, mais par un Américain d’origine égyptienne).

A Dacca, la capitale du Bangladesh, 10.000 musulmans ont monté une protestation, brûlant et piétinant des drapeaux américains. Il y a eu une attaque sur le Consulat des Etats-Unis à Benghazi en Libye, qui a tué l'ambassadeur et trois autres Américains. Le restaurant KFC à Tripoli a été incendié et pillé. Des milliers de personnes ont protesté devant l'ambassade des Etats-Unis au Caire, scandant « Obama, Obama, nous sommes tous des Osamas ». A Téhéran, après la prière du vendredi, des milliers se sont écrié « A mort l’Amérique, à mort Israël ». En Afghanistan, des manifestants à l’Est de la ville de Jalalabad, ont crié « A mort l’Amérique » et ont exhorté le Président Hamid Karzai à rompre les relations avec les Etats-Unis. Au Pakistan, des musulmans intransigeants ont crié des slogans et porté des banderoles qui critiquaient les Etats-Unis. En Turquie, des centaines de personnes se sont rassemblées sur la place Beyazit à Istanbul, dans une manifestation organisée par le principal parti politique islamiste de Turquie, le Saadet.
Qu’est-ce qu'Israël a fait à l’Iran pour causer cette haine ? Qu’est-ce que l'Amérique a fait à ces milliers de musulmans dans ces nations du Moyen-Orient ? Tout cela est-il rationnel ? Est-ce justifié ? Cette haine n'a pas commencé avec un film YouTube à petit budget. Il y a des raisons spirituelles derrière tout ça.

Il n'y a pas eu d'émeutes par des juifs contre les mensonges antisémites produits par des musulmans sur YouTube. Récemment, la 1ère chaîne de la TV iranienne a diffusé le film anti-juif « le Chasseur du Samedi », dans lequel un rabbin au regard égaré enseigne son jeune petit-fils à devenir un assassin à grande échelle. Les juifs sont dépeints comme des personnes qui falsifient les écritures et corrompent les chrétiens et les musulmans, afin que les hommes deviennent des femmes, et les femmes des hommes.

Ce film, dirigé par Mohammed Qahremani, a été produit l'an dernier et projeté à un festival du film à Téhéran et dans des cinémas à travers l’Iran. Dans le monde musulman, ce genre de film antisémite et anti-Israël est souvent produit par des structures du monde médiatique subventionnées par le gouvernement. Pourtant, à cause des critères déplacés de ce qui est considéré comme « Islamiquement correct », la critique même la plus douce de tout ce qui est Islamique suscite de la violence, alors qu’il n’y a pas même une réaction du reste du monde devant les représentations bien plus calomnieuses et méchantes des juifs (surtout !) et des chrétiens dans le monde musulman. Prions que de plus en plus de monde se réveille et discerne ces tromperies.

Mission en Pologne

par Salomon Intrater

Ces dernières années, notre groupe de jeunes adultes a été conduit par Dieu à élargir nos cœurs pour les Nations ; nous avons mis en place une méthode efficace de voyages de courte durée en Europe. Nous sommes six à partir pour une semaine au sud de la Pologne pendant les fêtes juives, où nous pratiquerons le ministère, où nous participerons à une conférence nationale de jeunes adultes, à des expéditions d'évangélisation et à des temps de prière personnelle intense. Quelque chose est en train de changer en Pologne en ce moment, y compris dans la relation du pays vis-à-vis des juifs et d’Israël. Tenez-vous avec nous dans la prière pour que la nation polonaise vive l'amour de Dieu et la liberté dans le Messie !

Le jour d'Expiation

Ahavat Yeshua et les membres de plusieurs congrégations de Jérusalem se rassembleront ce mardi-mercredi, 25-26 septembre à Yad Hashmona pour Yom Kippour, le Jour biblique de l'Expiation. Nous exhortons tous les chrétiens et juifs messianiques de par le monde à nous rejoindre pour ce jour de jeûne, de prières de repentance et d’intercession.

Yom Kippour est le jour le plus saint du calendrier sacerdotal de la Torah. C'est un modèle, ou un parallèle au « grand et terrible le jour de YHVH » dans les livres de prophètes hébreux. Ces deux jours sont parallèles à « ce jour » de la Seconde Venue de Yeshoua dans la Nouvelle Alliance. Ils pointent tous dans la direction d’événements des temps de la fin.

Dans l'Israël moderne, le Jour de l'Expiation a pris un sens supplémentaire quand la Guerre de Yom Kippour a éclaté en 1973. Ceci est aussi une image prophétique de « ce jour » où toutes les nations se rassembleront pour attaquer Jérusalem.

Le sang de l'Expiation

Par Asher Intrater

Quand Yeshoua est mort sur la croix, Son côté a été transpercé du sang est sorti (Jean 19:34). Son sang est l'accomplissement de tous les sacrifices de sang de l’Israël antique, y compris le Jour de l'Expiation. La Bible ne souligne pas les aspects physiques de ce sang, mais plutôt son sens spirituel.

Hébreux 9:14
Le sang du Messie, qui par l'Esprit éternel s'est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera votre conscience des œuvres mortes…

Nous avons tous péché. Tout péché cause des dommages. Donc nous sommes tout endommagés. Le dommage ultime est la mort et la damnation. Cependant, il y a des dommages internes, spirituels et psychologiques. Le sang de Yeshoua donne l'expiation - il paie le prix pour la mort et la damnation. Et il guérit aussi les dommages psychologiques internes.

Dans l'esprit, le sang de Yeshoua est éternel – il a une efficacité spirituelle puissante à tout instant, même maintenant. Une partie essentielle de l'esprit humain (en grec : pneuma) et de l'âme (psyché) est la conscience. La conscience a été créée par Dieu pour nous montrer la différence entre le bien et le mal (Romains 2:15). La conscience (suneidesis) a été conçue pour nous donner « la conscience morale ensemble » avec Dieu.

La conscience de l’homme a été déformée et salie par le péché. C'est comme une boussole avec une aiguille tordue. Ceci est dangereux parce que la conscience est le véhicule premier par lequel nous percevons l'influence de l'Esprit Saint (Romains 9:1).

Sans le sang de Yeshoua, une conscience humaine cherchera désespérément à chasser la culpabilité qui est entrée à cause du péché. Ces efforts dévoyés mèneront au rituel religieux, au relativisme moral, à la complaisance, à l'autosatisfaction, à condamnation de soi ou à un suivi psychologique interminable.

Cependant le sang de Yeshoua peut nettoyer nos consciences de toute « œuvre morte » et nous libérer pour entrer dans une vie saine et sainte. Une conscience propre permet d’avoir un style de vie heureux (Romains 14:22) et confiant (1 Jean 3:21). Lors de ce Yom Kippour, laissez la puissance spirituelle du sang de Yeshoua toucher et guérir votre cœur et votre âme.

YouTube Enseignement pour septembre

Le roi de Gloire : Yeshoua revient comme roi glorifié pour gouverner le monde depuis Jérusalem. Cliquez ici pour voir l'enseignement.

 

 

Minibluff the card game

Hotels