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un américain interdit d’entrée en Grande Bretagne : il a trop de visas israéliens sur son passeport.

Chip-Cantor

Kevin Shilling est le PDG et propriétaire de la société Shilling Communications, au Royaume-Uni. Louis ‘Chip’ Cantor, un jeune américain juif, devait se rendre en Grande Bretagne pour un stage d’été dans la société de Shilling.

Mais il s’est vu interdire l’entrée au Royaume-Uni après avoir été détenu pendant plus de neuf heures par les britanniques, avant d’être remis dans un avion pour les Etats-Unis par les fonctionnaires des douanes.

A aucun moment il lui été indiqué pourquoi il s’était vu refuser l’entrée en Grande Bretagne. On lui a simplement indiqué que désormais, sa photo et ses empreintes digitales sont placés dans une base de données, et qu’il lui sera difficile d’obtenir un visa d’entrée au Royaume-Uni ou toute autre pays de l’Union Européenne.

Shilling, le chef d’entreprise anglais qui avait offert à Louis Cantor ce stage d’été n’est pas juif, et il a déclaré que l’agent des douanes à qui il a parlé dans l’espoir de permettre à Cantor d’entrer dans le pays a fait plusieurs commentaires antisémites durant la conversation téléphonique.

visa israélien

Cantor vient de raconter son histoire pour la première fois à deux stations de télévision locales américaines. Mardi, Juin 4, l’étudiant, âgé de 23 ans, a déclaré à la chaîne KMBC qu’il s’était rendu au Royaume-Uni en visite et pour acquérir une expérience de travail d’été et participer à une collecte de fonds pour un enfant qui a le cancer. Il quitte Kansas City le mercredi 29 mai, et après 10 heures de vol, se retrouve dans la queue pour passer la douane. Quand son tour arrive, un agent des douanes, une femme, commence à examiner son passeport, et lui parle avec courtoisie. Mais tout a basculé quand elle a remarqué les deux pages de son passeport remplis de visa israélien.

«J’ai passé ma première année à étudier à l’étranger en Israël », a-t-il expliqué à la douanière, comme pour s’excuser de tous ces visas.

Cantor refuse maintenant de parler publiquement de l’incident : «Je me sens trop publicisé», a-t-il expliqué dans un email, ajoutant qu’il n’a jamais vraiment voulu raconter son histoire publiquement.

« Mon seul véritable objectif avec ce fiasco est d’obtenir que mes empreintes digitales et ma photo soient retirés de la base de données de l’UE et que l’interdiction soit levée », a-t-il ajouté.

Cantor a précisé qu’il sait que les gens qui ont des visas israéliens sur leurs passeports se voient souvent refuser l’entrée dans plusieurs pays du monde, «en général avec très peu d’explications sur le refus d’entrée dans ces pays. C’est triste, mais c’est la réalité. Bien entendu, cela ne va pas changer mon amour pour Israël, bien au contraire, cela ne peut que le renforcer ».

La famille de Cantor a contacté le bureau du sénateur du Kansas, Pat Roberts, afin qu’il les aide à faire retirer le nom de leur fils de la liste noire de l’UE.

Le cauchemar

Selon les déclarations de Cantor, l’agent d’immigration, qui n’était pas vêtue d’un uniforme des douanes – était très agréable avec lui jusqu’à ce qu’elle vit les visas d’entrée en Israël dans son passeport. A ce moment, elle est simplement partie avec son passeport, sans lui dire un mot, et il est resté là à attendre, sans explication, pendant 45 minutes à une heure. Il ne la revit jamais.

Finalement, un autre agent des douanes, en uniforme cette fois, est venu le voir et lui a dit qu’ils ont pris ses bagages et qu’ils le mettaient en détention pour interrogatoire. Sans toujours lui dire pourquoi.

Si vous changez un seul mot de vos réponses, vous allez en prison

Une fois dans la salle d’interrogatoire, l’agent a déclaré à Cantor que s’il changeait un seul mot en réponse à toutes les questions qui lui ont été posées, il allait en prison.

« Pourquoi devrais-je changer mes réponses ? Je vous ai dit la vérité », dit Cantor.

Il n’a pas été autorisé à s’approcher de ses bagages, et a finalement été mis dans une cellule de détention.

Une agent des douanes en burqa

«Puis une femme qui portait une burqa est venue dans ma cellule pour me photographier », a déclaré l’étudiant, et ses empreintes digitales ont été relevées.

Pendant qu’elle faisait cela, elle lui a dit: «Nous mettons votre nom, vos empreintes digitales et vos photos dans une base de données. A partir de maintenant, il va être très difficile pour vous de voyager au Royaume-Uni ou dans n’importe quel pays de l’UE. Il appartiendra à chaque pays de décider s’ils veulent vous laisser entrer ».

Cantor répétait aux agents des douanes qu’il n’avait jamais commis aucun crime ni rien fait de mal. Finalement, un autre agent est venu lui dire qu’il allait être expulsé. C’est là, quelques heures après avoir été arrêté, qu’il a eu la permission d’appeler son père, qui lui a conseillé de demander à parler à quelqu’un du consulat américain ou de l’ambassade américaine.

Ces demandes lui ont été refusées.

À ce stade, son père, Chuck Cantor, a demandé à parler directement à l’agent des douanes, et il a a été mis en relation avec Philip G. Yeomans.

«Je voulais obtenir que mon fils puisse entrer dans ce pays. J’étais très calme. Je lui ai donné du « monsieur », j’étais très respectueux », a déclaré Chuck, expliquant à l’agent que selon lui, son fils avait tous les documents légaux nécessaires pour entrer en Grande Bretagne.

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Après avoir parlé à Yeomans, Chuck Cantor a contacté Kevin Shilling au Royaume-Uni. Il était environ trois heures du matin en Grande Bretagne. Kevin Shilling a alors appelé Philip Yeomans.

Un juif, c’est facile pour lui de mentir»

Shilling a précisé que la conversation n’a servi à rien. Pire, Yeomans a fait des remarques antisémites. À un moment donné, quand Shilling lui expliquait pourquoi Chip Cantor était venu en Grande Bretagne, l’agent des douanes lui dit que le jeune Cantor aurait dû mentir, ajoutant: « Un jeune juif, c’est facile pour lui de mentir».

Yeomans a ensuite ajouté que toute tentative d’apporter de l’aide à Cantor était inutile et que «le petit Juif sera bientôt sur le chemin du retour vers son riche papa».

Pendant les neuf heures de sa détention, Cantor n’a reçu que la moitié d’un sandwich et très peu d’eau. Quand il a demandé de la nourriture et de l’eau, on lui a tour à tour refusé, puis demandé de « cesser de harceler », et enfin qu’il aurait de l’eau « seulement s’il dit s’il vous plaît. »

Dans la matinée, le jeune Cantor a été escorté à l’avion en partance pour les Etats Unis par un nouvel agent des douanes. Chip Cantor a demandé à récupérer son passeport, ce qui lui a été refusé.

« Le type l’a [Cantor] fait marcher vers l’avion comme un prisonnier, devant tout le monde, et a dit : voici le passeport de cet homme. Ne le lui rendez-pas tant que vous ne le débarquez pas aux États-Unis », a déclaré le commissaire de bord de la compagnie American Airlines, ajoutant qu’en 17 ans de vol international, il n’avait jamais rien vu de tel.

36 heures après avoir quitté Kansas City pour la Grande Bretagne, Chip Cantor était de retour.

Kevin Shilling, l’employeur de Louis ‘Chip’ Cantor au Royaume-Uni, a décidé d’aider le jeune homme à faire retirer son nom de la liste des personnes interdites d’entrée en Europe. Contacté par le Chronicle, il a dit: «Je suis vraiment désolé pour Chip de la façon dont il a été traité. Je tiens à rassurer tous vos lecteurs que s’ils prévoient une visite au Royaume-Uni, une fois qu’ils passeront la douane, ils trouveront des gens accueillants, amicaux, sans préjugés ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

http://www.kcjc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1979%3Alocal-man-refused-entry-into-uk&catid=1%3Alatest-news&Itemid=27

 

L’écroulement de l’Egypte (Guy Millière sur Dreuz.info)

 

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Nombre d’analystes des grands médias tentent de trouver un sens à ce qui se passe présentement en Egypte. Ils parlent de l’échec des Frères musulmans et de Mohamed Morsi, de la rébellion de la rue égyptienne. Certains parlent même d’un élan laïc et modéré. Rien ne leur servira décidément de leçon.

Ce qui se passe en Egypte présentement est la continuation directe de ce qui s’est passé lors de la chute d’Hosni Moubarak.

La chute d’Hosni Mubarak n’est pas née d’une quête de démocratie au sein du peuple égyptien. Elle n’est pas née d’une volonté de liberté face à une dictature.

Elle est née des dysfonctionnements économiques du pays, qu’Hosni Moubarak tentait de réparer, très imparfaitement, parce qu’il était dans un système étatique paralysé par le poids de l’armée, du clientélisme, de l’omniprésence bureaucratique et du fatalisme islamique.

Elle s’est trouvée accomplie parce que le fatalisme islamique s’est changé en colère générique, et parce que l’administration Obama l’a voulue et a imaginé qu’une Egypte aux mains des islamistes serait une Egypte obtenant ce que le peuple égyptien souhaitait.

La chute d’Hosni Moubarak a eu lieu. Les Frères musulmans sont arrivés au pouvoir. Avec la bénédiction d’Obama et l’aide financière des Etats-Unis.

Les dysfonctionnements économiques, comme on pouvait s’y attendre, se sont accentués, jusqu’au cataclysme. Le système étatique est plus paralysé encore qu’il était au temps d’Hosni Moubarak.

Le poids de l’armée n’a pas diminué : Morsi l’a juste rendue plus islamique. Le clientélisme n’a pas reflué : il a juste, pour partie, changé de mains. L’omniprésence bureaucratique est plus inepte : car les bureaucrates mis en place par les nouveaux tenants du pouvoir sont eux-mêmes plus ineptes.

La colère générique a paru, un temps, se calmer parce que les Frères musulmans ont donné l’illusion qu’ils étaient porteurs d’une solution magique.

Elle n’était qu’un feu qui couvait. Le feu est à nouveau un plein brasier.

Aucunement un recul de l’islam et de l’islamisme

Les Frères musulmans sont rejetés parce qu’ils n’ont pas apporté de solution magique, mais cela ne signifie aucunement un recul de l’islam et de l’islamisme. Morsi est détesté parce qu’il est l’incarnation de l’échec des Frères musulmans.

Le mouvement de 2011, Kifaya (« il y en a marre »), a été remplacé par le mouvement d’aujourd’hui, Tamarod (« rebelle »), cela fait peu de différence.

L’armée reste le seul recours, le seul garant d’un ordre possible. Mais elle constituerait un recours très provisoire désormais. Vraiment très provisoire.

Obama détesté, ses portraits brûlés

Obama et les Etats Unis sont détestés, parce qu’Obama a soutenu les Frères musulmans et Mohamed Morsi. Et les drapeaux américains, les portraits d’Obama ont été brûlés aussi souvent que les portraits de Mohamed Morsi dans les rues du Caire.

Israël, bien sûr, reste toujours aussi détesté. On a vu dans les rues du Caire, des portraits de Mohamed Morsi incrustées sur un drapeau israéliens, puis brûlés en même temps que le drapeau israélien.

Si, comme c’est possible, voire probable, l’armée reprend le contrôle du pays, le calme reviendra, mais sera éphémère. Sinon ce sera un chaos comme on n’en a pas connu depuis longtemps sur la surface de la planète.

L’Egypte ne sera pas plus libre et plus démocratique demain.

Elle est en train de s’écrouler. Rien ni personne, en fait, ne peut plus financer les déficits abyssaux qui se creusent, réparer ce qui est brisé, car presque tout est brisé.

L’Egypte est en train de devenir un « failed State », un Etat failli. Comme la Somalie, par exemple. La différence étant que la Somalie est un pays plus petit et plus insignifiant.

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L’Egypte aurait besoin d’une perfusion financière d’un minimum évalué à vingt milliards de dollars par an pour ne pas sombrer totalement. Les moyens financiers de tous pays du monde musulman qui ont encore des moyens ne suffiraient pas pour combler un pareil trou, d’autant plus que ce seraient des moyens utilisés à fonds perdus, et à renouveler chaque année. Les moyens financiers du monde occidental, dans le contexte actuel, seraient très difficiles à mobiliser pour sauver l’Egypte, et ne la sauveraient de toute façon pas. La Chine ne paraît pas intéressée, pour l’heure par un puits sans fond et dont il n’y a aucune richesse à tirer.

L’Egypte importait près de la moitié de ses besoins alimentaires à la fin de l’ère Moubarak. Elle importe désormais bien plus que cinquante pour cent de ses besoins alimentaires. Elle importe aussi l’essentiel de ses besoins énergétiques. Elle n’a plus d’argent en caisse pour payer l’alimentation et l’énergie.

Les premières victimes sont les minorités : les Coptes, les Chiites, en faible nombre dans le pays, et qui comme les Coptes, commencent à être victimes d’assassinats.

Imaginez une Somalie de 80 millions d’habitants

Ensuite ? Imaginez une Somalie de quatre vingt quatre millions d’habitants. Et dotée d’une armée pourvue d’armement moderne fourni par les Etats Unis.

N’imaginez pas, dans un scénario apocalyptique, une guerre déclenchée contre Israël. L’armée égyptienne ne tient pas à être anéantie en quelques jours.

Par contre d’autres guerres, du côté de la Libye, du côté du Soudan et de l’Ethiopie ne sont pas inimaginables.

Qui a obtenu un prix Nobel de la paix en 2009 ? Rappelez moi son nom…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info

 

Israël construit une barrière high tech à la frontière syrienne (tel-avivre.com)

Israël achève  la construction d’une barrière le long de la ligne de démarcation avec la Syrie.
 
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Le pays craint des incursions des djihadistes qui se battent actuellement contre le régime syrien. Israël  prend ses dispositions et est en train de fermer hermétiquement la frontière de 90 km qui le sépare de la Syrie, sur le plateau du Golan, avec une barrière High tech qui sera prête dans les  »prochaines semaines », indique une source militaire.
Au point de passage de Kouneitra, la barrière s’élève déjà des deux côtés et elle s’adosse à l’ancienne, qui était en très mauvais état et donc facilement franchissable. Désormais, quiconque voudra entrer en Israël par le plateau du Golan devra grimper sur des barbelés tranchants comme des rasoirs et sera probablement rapidement repéré par le système sophistiqué mis en place par l’armée israélienne comprenant des senseurs, des détecteurs de mouvements et des caméras infrarouges. La « barrière » du Golan est l’un des derniers chantiers visant à protéger Israël de toute attaque venant de pays voisins – le Liban, l’Egypte et la Syrie – ainsi que de la bande de Gaza ou de certaines zones de Cisjordanie. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou l’a comparée, lors d’une visite en Chine, à la Grande muraille, et très peu en Israël remettent en cause son existence tant les attentats ont diminué grâce à elle.
 

Alexandra Mathiot pour – Tel Avivre -

 

Syrie (lessakele);

 

 

 

 

 

 

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Moscou a annoncé, mercredi 26 juin, que l’évacuation, qui a débuté vendredi dernier, de tous son personnel militaire et diplomatique de Syrie, était désormais achevé, y compris, en ce qui concerne la base navale russe de Tartous.

 

“La Russie a décidé de retirer son personnel, à cause des risques liés au conflit en Syrie, autant que la peur d’un incident impliquant l’armée russe, qui pourrait avoir des conséquences bien plus graves », a déclaré un officiel du Ministère de la Défense, à Moscou. Il a insisté sur le fait qu’une force de frappe de 16 navires demeure en position à l’Est de la Méditerranée et que des cargaisons d’armes, dont des armements anti-aériens, continueront de parvenir au gouvernement syrien, en conformité avec des contrats passés antérieurement.

 

A travers un autre signe d’escalade imminente en Syrie, la brigade israélienne présente sur le Golan, a mis sur pied de nouvelles manœuvres  sans préavis sur le Golan, auxquelles ont assisté le Premier Ministre Binyamin Netanyahou et les principaux chefs de l’armée. A Londres, le Premier Ministre David Cameron a convoqué le Conseil de Sécurité National du Gouvernement, en session extraordinaire sur la Syrie, à Downing Street. Le dirigeant de l’opposition Ed Millibrand était invité à assister aux délibérations, une coutume uniquement observée lorsque des sujets de la plus haute importance sont en discussion.

 

La confrontation maussade entre les Présidents Vadimir Poutine et Barack Obama, au Sommet du G8, en Irlande du Nord, la semaine dernière, a condamné la Syrie à cinq mois d’escalade, de guerre insoluble et cruelle, jusqu’à ce que les deux dirigeants se revoient à nouveau en Septembre.

 

Pour le moment, les tempéraments sont en train de chauffer, entre Washington et Moscou, au sujet de la Syrie et d’autres problèmes encore, notamment, à propos du fugitif américain insaisissable, Edward Snowden.

 

 

Les observateurs des renseignements américains et israéliens perçoivent la crise syrienne comme en train d’entrer dans sept nouvelles phases particulièrement sinistres :



1. Un bain de sang durant cinq mois, centré autour de la bataille d’Alep, une ville de 2, 2 millions d’habitants.

L’armée syrienne et ses alliés, d’un côté, l’opposition pleinement mobilisée, de l’autre, vont jeter toutes leurs compétences humaines et leur armement dans la bataille pour remporter cette ville.

 

 

 

Les experts militaires ne prévoient pas que les rebelles puissent résister aux forces d’Assad au-delà de la fin août.

 

2. Aucun des deux camps ne dispose de suffisamment de ressources humaines ni d’armements suscpetibles de changer la donne pour emporter la victoire de manière retentissante et absolue.

 

Ceci, à moins que les Présidents Obama ou Poutine n’interviennent pour faire pencher la balance.

 

3. Les Etats-Unis et la Russie sont disposés à intervenir indirectement dans le conflit jusqu’à un point assez proche d’un affrontement armé sur le sol syrien –ou n’importe où ailleurs au Moyen-Orient. Les analystes américains ont jugé que Poutine est prêt à aller, par tous les moyens, à l’encontre des Etats-Unis en Syrie – et que tous les coups sont permis. Le Président américain se plaît, en même temps, à piquer Washington et à faire monter la température, en jouant au chat et à la souris, à propos de l’ancien contractant de la NSA, Edward Snowden, accusé d’espionnage pour avoir dérobé et diffusé des renseignements classifés. Aux Etats-Unis, il est, invariablement considéré, soit comme un traître, soit comme un courageux donneur d’alerte.

 

Durant plusieurs heures, Snowden s’est évanoui entre Hong-Kong et Moscou – jusqu’à ce que le Président russe admette qu’il s’était terré dans la zone de transit de l’aéroport de Moscou et qu’il ne serait pas extradé par la Russie vers les Etats-Unis.

 

4.  L’Iran, le Hezbollah et l’Irak feront, graduellement, monter en puissance leur présence sur le champ de bataille.

 

5. Une confrontation violente est en cours, entre les Chi’ites du Moyen-Orient qui arrivent en masse en Syrie, pour sauver le régime Assad, aux côtés de la Russie, et les forces rebelles à dominante sunnite, appuyés par les Etats-Unis. Elle pourrait saborder la tentative de négociation secrète américano-iranienne sur le programme nucléaire de l’Iran, rassérénée par l’élection du pragmatique Hassan Rouhani en tant que Président iranien.

 

6.  La Conférence de Genève 2, en vue d’une solution politique à la crise syrienne est tombée à l’eau. Moscou et les Etats-Unis sont divisés par des problèmes infranchissables, par principe, tels que de savoir si Bachar al Assad devrait rester ou partir, ou concernant la représentation iranienne à cette conférence.

 

7.  Aussi longtemps que la voie diplomatique demeurera sclérosée, les perspectives de guerre régionale débordant du conflit syrien continueront de s’accroître. L’Iran, Israël, la Jordanie et le Liban peuvent être entraînés à tout moment – s’ils ne le sont pas déjà, comme le Liban.

 

Une simple petite erreur de l’une des parties belligérantes en Syrie pourrait, par exemple, déclencher des représailles israéliennes et des débordements de violence systématiques.

 

debka.com/

 

Querelle autour du Centre commercial de Ramot (Israel-infos.net).

Jérusalem - La querelle entre laïcs et orthodoxes se ravive autour d'un centre commercial
par Mylène Sebbah
Le centre commercial de Ramot est devenu le centre d'une polémique entre juifs orthodoxes et laïcs qui jusque-là s'y côtoyaient en bonne intelligence. 

Lorsque ce nouveau centre commercial a ouvert il y a environ deux ans à Ramot, un quartier au nord de Jérusalem peuplé majoritairement de haredim, il avait été convenu qu'il proposerait à sa clientèle une ambiance qui conviendrait à l'ensemble de la population du quartier : pas d'affiches suggestives avec des femmes en maillots de bain, ou toute autre "situation séductrice", ni de mannequins en vitrine, pas de musique tapageuse… 

Jusqu'à tout récemment, le Ramot Mall ne recueillait que des éloges sur sa conception ouverte et consensuelle, la promotion de ses produits s'attirant ainsi la fréquentation de tous les habitants du quartier, laïcs comme religieux. 

Mais cette atmosphère apaisée a été brisée il y a environ trois semaines lorsque quatorze grands rabbins du quartier ont appelé à un boycott total et immédiat du centre commercial. 
Leur grief : les tenues "impudiques" des vendeuses, et la musique diffusée en fond sonore qui contreviennent selon eux aux accords conclus par le passé. 

"L'endroit est une menace spirituelle pour nous et nos enfants", écrivent les signataires d'une lettre publique, distribuée dans toutes les écoles orthodoxes,, dans laquelle ils demandent de ne plus fréquenter le Ramot Mall "à partir de maintenant et jusqu'à nouvel ordre". 
Un propriétaire d'une des boutiques du centre commercial assure que les parents ont même été informés que "s'ils étaient vus dans le centre commercial, leurs enfants seront expulsés de l'école". 

Ramot est l'un de ces quartiers de Jérusalem où la bataille entre la population haredi - qui gagne en nombre et en influence - et l'ancienne population laïque, traditionaliste, ou sioniste religieuse fait rage depuis les deux dernières décennies. 

Avec la perspective des élections municipales en novembre de cette année, et des journées plus longues, les pressions se font plus fortes : les haredim de la ville tentent de mettre fin à l'activité d'un cabaret ouvert dans l'ancienne gare désaffectée au sud de la capitale et de faire fermer à la circulation durant le shabbat sur le très long Boulevard Hanevi'im en plein centre-ville.

Pour beaucoup, le nouveau front ouvert par les orthodoxes contre le centre commercial répond avant tout de leur part à une motivation politique.
"Cela n'a rien à voir avec la tsniout (la pudeur) ; rien n'a fondamentalement changé sur place. 
Les rabbins craignent juste que leur public ne leur échappe. 
Cela les dérange au plus haut point de voir des orthodoxes et des laïcs se côtoyer en bonne intelligence dans un même lieu, ils veulent pouvoir assurer leur autorité, c'est tout".

Les résidents non orthodoxes de Jérusalem ont pour leur part organisé une campagne pour soutenir le centre commercial et compenser les pertes entrainées par le boycott. 
Deux vendredis de suite, des dizaines de militants du Mouvement Yerushalmim qui travaille à la promotion de Jérusalem comme une ville pluraliste, se sont rendus au centre commercial pour faire leurs achats.

 

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