Article de Henri Viaud-Murat.
Paul nous l’explique dans un court passage de l’épître aux Ephésiens.
Marcher par l’esprit, c’est marcher dans une pleine victoire sur le péché et sur la chair. En nous faisant passer par une nouvelle naissance, le Seigneur nous a ouvert le chemin de cette marche dans la victoire.
Par Sa grâce, Il a tout accompli, et tout mis à notre disposition. Mais nous avons aussi notre part à faire. Notre part, c’est de saisir par la foi tout ce que Christ, dans Sa grâce, a placé à notre disposition.
Il y a, dans l’épître aux Ephésiens, parmi de nombreuses autres richesses et perles spirituelles, un court passage qui résume parfaitement ce que nous devons faire, pour marcher dans la pleine victoire.
Nous lirons d’abord ce passage en entier, avant de le commenter en détail.
« Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur coeur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Eph. 4: 17-24).
Dans un extraordinaire raccourci, et dans un magnifique concentré de vérité spirituelle, l’apôtre Paul, divinement inspiré, est parvenu à nous présenter tout le processus qui nous conduit à une parfaite marche par l’esprit.
Dans les trois premiers chapitres de l’épître aux Ephésiens, Paul a d’abord présenté toute la richesse de notre héritage spirituel, de notre position spirituelle en Christ, et des nombreuses bénédictions spirituelles qui sont déjà les nôtres dans le Seigneur.
Ces bénédictions spirituelles peuvent se résumer ainsi: « Nous en Christ, et Christ en nous »!
Pour que nous soyons effectivement remplis de toute la plénitude de Dieu, en toute conscience de ce que cela représente, nous devons commencer par faire les deux prières que l’apôtre Paul fait lui-même, aux chapitres 1 et 3.
Il adresse au Seigneur cette première prière:
« Que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre coeur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force » (Eph. 1: 17-19).
Ce sont les yeux de notre coeur qui doivent être illuminés, éclairés par la Vérité, et pas seulement les yeux de notre intelligence! Quand les yeux de notre coeur sont illuminés, nous sommes dans la foi, et nous savons alors, sans l’ombre d’un doute, que nous possédons les richesses que notre intelligence a pu découvrir dans la Parole de Dieu.
C’est envers nous qui croyons que se manifeste l’infinie grandeur de la puissance de Dieu!
Paul adresse ensuite au Seigneur cette seconde prière:
« Qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » (Eph. 3: 16-19).
La Bible nous dit que Christ habite en nous dès notre nouvelle naissance. Mais combien de Chrétiens le savent vraiment, et combien, parmi ceux qui le savent, ont vraiment réalisé ce que représente cette présence vivante de Christ en eux?
Il y a donc une compréhension et une connaissance spirituelles qui nous viennent par une révélation profonde donnée par l’Esprit de Dieu. Mais cette révélation et cette connaissance ne viennent pas automatiquement à tous les Chrétiens! Nous devons, pour cela, méditer profondément la Parole de Dieu, et réfléchir en profondeur à tout ce qu’elle nous révèle!
Nous ne devons pas nous contenter d’une lecture rapide et superficielle de la Parole de Dieu! Mais nous devons sans cesse la méditer, la « ruminer, » la digérer, y revenir, et y revenir sans cesse, jusqu’à ce que la Vérité de la Parole imprègne notre intelligence, et que cette Vérité soit imprimée dans notre coeur d’une manière indélébile!
Pour revenir au passage d’Ephésiens 4 que nous étudions, Paul commence par dire aux Chrétiens d’Ephèse, donc à nous tous:
« Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées » (v. 17).
Paul s’adresse à des hommes et des femmes qui sont tous nés de nouveau en Christ. Mais il les met solennellement en garde: « Ne marchez plus comme les païens! » Ne marchez plus comme les hommes qui ne sont pas régénérés!
Il est donc possible, pour un Chrétien né de nouveau, de marcher encore comme un homme non régénéré. Et comment cela est-il possible? Quand ce Chrétien marche selon la vanité de ses pensées charnelles, qui sont aussi les pensées des hommes non régénérés.
Le mot grec traduit ici par « vanité » désigne ce qui est inutile, sans valeur devant Dieu, dépourvu de vérité, et dépravé.
Nous savons que l’intelligence des hommes non régénérés est entièrement contrôlée par le péché. Les raisonnements de la sagesse humaine sont une folie pour Dieu!
C’est la raison pour laquelle l’apôtre Paul insiste sans cesse sur la nécessité de renouveler notre intelligence, afin que nos pensées ne soient plus les pensées du monde et de la chair, mais soient de plus en plus les pensées de Dieu et de Christ!
Sans ce renouvellement de notre intelligence, nous ne pourrons pas discerner la volonté de Dieu pour notre vie.
« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12: 2).
Soyez (mot-à-mot) « métamorphosés » par le renouvellement de vos pensées et de vos raisonnements!
La « métamorphose » décrit la transformation de la larve en papillon! Le beau papillon est déjà tout inclus dans la larve, mais, pour se manifester, il doit passer par une métamorphose. Il en est de même pour nous. C’est par la métamorphose de notre intelligence que l’homme nouveau que nous sommes déjà à l’intérieur pourra « sortir » de sa carapace charnelle!
Le rôle de notre intelligence et du renouvellement de nos pensées est donc capital, pour transformer un Chrétien charnel, qui se comporte encore comme un païen, en Chrétien spirituel, qui manifeste de plus en plus pleinement Celui qui demeure en Lui, le Seigneur ressuscité.
Notre âme, qui comprend notre intelligence, n’est pas mauvaise en soi. Elle n’est bonne ou mauvaise qu’en fonction de son contenu. Si le contenu de notre âme, de nos pensées, de nos sentiments et de notre volonté, provient de la chair, cette puissance de péché qui demeure dans nos membres, alors notre âme sera impure.
Mais si notre âme est renouvelée, et si son contenu provient de l’esprit régénéré, alors notre âme sera pure, et pourra servir d’instrument à la Justice de Dieu, qui est celle de notre esprit.
Comment, de manière pratique, renouveler notre intelligence? Uniquement en méditant la Parole de Dieu, et en la faisant descendre dans notre coeur, par la foi que nous y attachons.
Méditer la Parole, cela veut dire, tout simplement, la lire lentement, verset par verset, et passer le temps nécessaire pour comprendre le sens de chaque mot, en priant le Seigneur qu’Il nous en révèle pleinement le sens véritable, par Son Esprit qui demeure en nous.
Tant que nous n’aurons pas compris la Parole de cette manière, le malin pourra venir enlever la Parole qui aura été semée en nous. Et nous devrons alors reprendre l’étude de la Parole, jusqu’à ce que nous l’ayons bien comprise.
« Lorsqu’un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son coeur » (Matthieu 13: 19).
Pour comprendre la Parole, nous devons tout d’abord avoir un coeur bien disposé envers le Seigneur, un coeur ardemment désireux de recevoir la Vérité. Si ce n’est pas le cas, la Parole ne pénétrera pas dans notre coeur, et il nous sera fait ce que le prophète Esaïe annonçait:
« Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point; vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point. Car le coeur de ce peuple est devenu insensible; ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils n’entendent de leurs oreilles, qu’ils ne comprennent de leur coeur, qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse » (Matthieu 13: 14-15).
C’est aussi ce que Paul dit aux Ephésiens:
« Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur coeur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité » (Eph. 4: 18-19).
Un Chrétien né de nouveau peut donc avoir son intelligence obscurcie, et être étranger à la vie de Dieu qui est pourtant dans son esprit, s’il est ignorant de la Parole de Dieu, et s’il a endurci son coeur contre la Vérité.
« Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu’à la fin l’assurance que nous avions au commencement, pendant qu’il est dit: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte. Qui furent, en effet, ceux qui se révoltèrent après l’avoir entendue, sinon tous ceux qui étaient sortis d’Egypte sous la conduite de Moïse? Et contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchaient, et dont les cadavres tombèrent dans le désert? Et à qui jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi? Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité » (Hébreux 3: 13-19).
Les coeurs s’endurcissent toujours par la séduction du péché, par la révolte, par la désobéissance, et par l’incrédulité.
On peut se demander comment un Chrétien né de nouveau, qui a reçu en lui la Vie éternelle, la Vie même de Christ, peut encore retomber dans le péché, la révolte, la désobéissance et l’incrédulité?
Il peut le faire, s’il n’a pas veillé à renouveler son intelligence et ses pensées, s’il a négligé d’étudier et de méditer la Parole de Dieu, dans le but de recevoir la révélation de la volonté de Dieu pour sa vie.
C’est alors la chair qui étendra son emprise, au point que certains finiront par se livrer à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté, jointe à la cupidité.
Une telle chute dans les pires excès ne se fait pas du jour au lendemain. Mais elle résulte d’un processus plus ou moins long. On se détache peu à peu du Seigneur et de Sa Parole, et la chair reprend immédiatement ses droits.
Il est toujours possible au Chrétien qui se livre ainsi au péché de se repentir et de revenir au Seigneur, qui est toujours prêt à pardonner et à restaurer. Mais il ne faut pas que ce Chrétien arrive au point où il estime qu’il ne peut plus revenir au Seigneur, parce qu’il aura écouté les mensonges de l’ennemi. Il se peut même qu’il arrive au point où il décidera de renier définitivement le Seigneur. Il n’y aura alors plus de repentance possible.
Il est donc toujours très dangereux de jouer avec le plaisir momentané du péché! Et ce n’est certainement pas ainsi que doivent se comporter ceux qui ont été touchés dans leur coeur par l’amour de Christ!
« Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ » (Eph. 4: 20).
« Apprendre Christ » signifie simplement « grandir dans la connaissance de Christ. »
Les ministères de direction spirituelle de l’Eglise sont chargés de perfectionner les saints, « en vue de l’oeuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ » (Eph. 4: 12), « jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et (à l’unité) de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Eph. 4: 13-14).
« L’unité de la foi » signifie « l’unité de la connaissance de la Vérité de la Parole de Dieu. » En effet, la foi vient de ce que l’on entend (comprend) de la Parole de Dieu (Romains 10: 17).
« L’unité de la connaissance du Fils de Dieu » signifie que tous les enfants de Dieu sont appelés à recevoir la même connaissance de la Personne du Fils de Dieu!
Vous comprenez bien que, pour aider les enfants de Dieu à atteindre une telle unité, les divers ministères doivent eux-mêmes avoir reçu la révélation de la Vérité de la Parole de Dieu, et avoir eux-mêmes atteint une connaissance suffisante de la Personne du Fils de Dieu!
Tout ministère ne devrait transmettre aux brebis du Seigneur que la Vérité de la Parole qu’il a reçue, ainsi que la Vérité de la Personne du Fils de Dieu dont il a la connaissance! Seule cette Vérité peut perfectionner les saints!
« Si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits » (Eph. 4: 21).
Pour grandir dans la connaissance de Christ, nous devons remplir deux conditions: 1) entendre Christ, et 2) être instruits à faire trois choses.
« Entendre Christ » signifie Le comprendre, Le connaître, connaître Sa pensée, connaître Son coeur, et avoir avec Lui une intimité telle que nous aurons les mêmes pensées, les mêmes sentiments et la même volonté que Lui.
Nous ne pourrons « entendre Christ » que si nous avons été instruits à faire les trois choses dont nous parle Paul. Cette instruction ne peut nous être donnée que par la Parole de Dieu et le Saint-Esprit.
Certes, Dieu peut Se servir d’hommes pour nous instruire, mais seulement si ces hommes nous présentent la pure Parole de Dieu, éclairée par le Saint-Esprit. Si des hommes tentent de nous instruire en nous présentant des mensonges ou des traditions humaines, nous ne devons pas suivre leurs instructions. C’est le Saint-Esprit en nous qui nous donnera le discernement nécessaire, afin de reconnaître ceux qui nous parlent réellement de la part de Dieu.
Toutefois, l’essentiel de cette instruction spirituelle viendra de notre propre méditation profonde de la Parole de Dieu, à la lumière du Saint-Esprit, une fois que nous aurons prié que Dieu nous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans Sa connaissance.
Quelles sont ensuite les trois choses que nous devons apprendre à faire?
Nous devons être instruits:
« à nous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de notre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Eph. 4: 22-24).
Notez que le renouvellement de l’esprit de notre intelligence est central, dans ce processus de dépouillement et de revêtement.
Cela signifie que notre intelligence doit cesser d’être alimentée par la chair, et qu’elle doit être uniquement alimentée par ce qui vient de la Parole et de l’Esprit de Dieu.
Qui est donc ce « vieil homme » dont on nous demande de nous dépouiller, et cet « homme nouveau », dont nous devons nous revêtir?
« En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché » (Romains 6: 5-7).
Notre « vieil homme » est donc notre ancienne nature pécheresse. Sachant que c’est notre esprit qui est notre « homme véritable, » notre « homme intérieur, » nous pouvons donc dire que notre « vieil homme » était notre esprit, avant notre nouvelle naissance.
Lorsque Christ est mort sur la croix, notre « vieil homme » est mort avec Lui, et lorsqu’Il est ressuscité, Il nous a fait revivre avec Lui. Lorsque nous nous sommes convertis à Jésus, Il a fait mourir effectivement notre esprit de péché, et Il a recréé en nous, à Son image, un esprit entièrement nouveau, dans une justice et une sainteté que produit la vérité.
Le vieil homme est donc bien mort en nous, mais il a laissé des traces! Il a eu le temps, jusqu’à notre nouvelle naissance, de bâtir de puissantes forteresses dans notre âme, et même dans notre corps. Se dépouiller du vieil homme consiste donc à détruire systématiquement toutes ces forteresses, qui sont essentiellement des faux raisonnements et des pensées mensongères.
« Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Cor. 10: 4-5).
Le vieil homme peut rester encore longtemps présent dans notre mémoire, dans nos habitudes de vie et de pensée, dans nos convictions, et, surtout, dans la perception que nous avons de notre personnalité.
C’est pour cela que le Seigneur nous demande de renoncer à nous-mêmes, afin de pouvoir être véritablement Ses disciples, et Le suivre. Nous devons renoncer à notre ancien « moi, » pour pouvoir nous identifier à notre nouveau « moi. »
Le renouvellement de notre intelligence passe donc aussi, et surtout, par le fait que nous devons cesser de nous voir comme la personne que nous avions toujours connue dans le passé, pour accepter de nous considérer dorénavant comme la personne nouvelle que Dieu dit que nous sommes en Christ.
C’est cela, « se revêtir » de l’homme nouveau! C’est croire que nous sommes celui que Dieu dit que nous sommes en Christ! Nous sommes une nouvelle création, une nouvelle personne, semblable en tout point à Jésus! Nous avons un nouveau caractère, celui du Seigneur Jésus, une sainteté parfaite, celle du Seigneur Jésus! Nous sommes « justice de Dieu » en Christ!
Plus nous méditerons ce que nous sommes en Christ, et plus notre foi en cette vérité grandira! Nous nous revêtirons alors sans mal de notre « nouvel homme, » et Christ pourra alors Se manifester de plus en plus au travers de notre nouvelle personne!
Par la foi, nous entrons alors naturellement dans les oeuvres spirituelles que Dieu notre Père a préparées d’avance pour nous. Ces oeuvres sont simplement la manifestation de notre nouvelle nature, de notre nouveau caractère, et de toutes les potentialités divines que le Seigneur a placées en nous. Comme notre nouvelle nature est parfaitement unie à Christ, c’est bien Christ qui Se manifestera à travers elle!
Voici la voie de la pleine victoire! Marchons-y avec une pleine assurance! Et ne la quittons jamais!