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Face à la marée noire du nouvel antisémitisme (le CRIF).

Par Bernard-Henri Lévy

 

L’antisémitisme nouveau est arrivé. Cela fait longtemps que nous étions quelques-uns à l’annoncer. Mais, cette fois, il est là, et bien là, avec ses cellules combattantes, ses figures emblématiques, ses petites frappes et ses caïds passés sans transition du gangstérisme au djihad, ses idéologues, ses prêcheurs. Face à ce phénomène, face à l’image révoltante de synagogues, de magasins kasher, d’écoles juives, qui, non seulement autour de Paris, mais dans toute l’Europe, prennent des allures de camp retranché, la seule question qui vaille est désormais : que faire ?

Bernard-Henri Lévy

« On attend la grande manifestation où l’on verrait les républicains de confession musulmane défiler, avec les autres, derrière la banderole « Halte à la haine des juifs » »

Il faut donner à la chose son nom. Déjà, et pour commencer, son nom. Car il est vrai, naturellement, que se mêle à cette haine antijuive une haine de la France, plus une haine de la République, plus une haine de l’Occident. Mais il n’en est pas moins vrai que ce sont des enfants juifs, pas « occidentaux » en général, qui sont molestés dans les écoles. Ce sont les lieux de culte juifs, pas catholiques, ou protestants, ou musulmans, qui sont mis sous surveillance. Et, quand on démantèle une cellule à Torcy, la liste des cibles que l’on découvre sont des cibles juives et seulement juives. Il faut arrêter, autrement dit, avec le prêchi-prêcha sur la haine-des-juifs-qui-est-en-réalité-une-haine-de-la-France. Il ne faut plus commettre l’erreur de ceux qui, au moment du martyre d’Ilan Halimi, multiplièrent les contorsions sémantiques avant de décider si, oui ou non, l’affaire relevait de l’antisémitisme. Bien nommer les choses, disait Camus, c’est réparer un peu le monde. C’est pourquoi la première tâche, c’est cet acte de nomination, de prononciation du mot : l’Europe est le théâtre, que cela plaise ou non, d’une vague antisémite d’un type nouveau.

 

Quel type ? Et en quoi nouveau ? Cela aussi, il faut le dire. Et il faut, pour le combattre, le dire avec exactitude. Le djihadisme, bien sûr. L’islamisme, évidemment. Mais aussi, venant alimenter cet islamisme, le vieux thème du « juif riche » (Ilan Halimi). Mais encore, venant en renfort, l’idéologie conspirationniste du juif maître du monde (voir tels ou tels sites Internet, qui devraient tomber sous le coup de la loi — je sais de quoi je parle). Bref, un retour des grands motifs de l’anti-sémitisme français traditionnel, voire de ce refoulé nazi qui n’épargna, naguère, pas plus le monde arabe que l’Europe, mais que le premier n’a, contrairement à la seconde, jamais vraiment pris la peine de regarder en face et de traiter. Mohamed Merah plus Edouard Drumont. Les Frères musulmans plus Les protocoles des sages de Sion. Une hérésie musulmane plus la mémoire sombre du continent. Telle est la réalité. Tel est le cocktail explosif qui peut, si l’on n’ouvre pas les yeux, donner au délire une force décuplée.

 

D’où l’impérieuse nécessité de refuser, face à la menace, toute forme de culture de l’excuse. D’abord parce que les Merah et autres Jérémie Louis-Sidney n’ont pas, et c’est peu dire, le profil type de ces Misérables façon Zola qui font pleurer les sociologues. Mais ensuite parce qu’aucune « enfance difficile », aucun « malaise existentiel », aucun « divorce précoce des parents », ces ponts aux ânes de la psycho-sociologie, ne justifie que l’on attaque un magasin à la grenade, que l’on assassine une fillette d’une balle en pleine tête, bref, que l’on redonne droit de cité à la persécution meurtrière du nom juif. Que la République ait abandonné ses banlieues, c’est vrai et c’est une honte. Que la prison soit devenue un lieu criminogène, c’est un problème et il faut l’affronter. Mais exciper de ce problème pour trouver au nouvel antisémitisme des circonstances atténuantes, c’est ajouter l’ignominie à l’ignominie et, peut-être, le crime au crime. Sans même parler de cette autre niaiserie — qui vaut, elle aussi, atténuation du crime — sur l’« exportation » du problème israélo-palestinien à Paris…

 

Pis, il y a le discours, non plus des sociologues, mais des responsables politiques qui soufflent, eux aussi, sur les braises et devraient susciter la même condamnation unanime. Je passe — car qui s’en étonnera ? — sur le cas de Mme Le Pen qui, lorsqu’elle met sur le même plan le port de la kippa et l’enfermement sous un voile intégral, disculpe par avance le nervi tenté de se cogner un enfant juif. Mais quid du député communiste européen et directeur de L’Humanité Patrick Le Hyaric ? Quid de ce discours de clôture de la dernière Fête de L’Huma où il qualifie le pseudo-film islamophobe qui a provoqué l’ire d’une partie du monde musulman de « film réalisé par un intégriste israélien » ? Ne désigne-t-il pas, lui aussi, ce faisant, des cibles à la vindicte ? Ne participe-t-il pas, lui aussi, en relayant cette information qu’il sait fausse, puisque l’auteur du brûlot était un copte égyptien, de la stigmatisation qui permet à des manifestants en colère de venir crier « mort aux juifs » devant une ambassade à Paris ? Lutter contre l’antisémitisme nouveau, c’est exiger des excuses du député Le Hyaric et, au-delà de lui, du Parti communiste français.

 

Un dernier mot. Le Front national est une chose. Les dérapages du PC en sont une autre. Mais que la responsabilité soit partagée ne doit pas exonérer la communauté musulmane de sa part de lucidité. Et le fait que l’immense majorité de ses fidèles ne soient pour rien dans les agissements d’une minorité d’extrémistes fascisants devrait rendre d’autant plus facile une condamnation sans appel. On attend donc la déclaration solennelle des imams réprouvant, toutes obédiences confondues, cette vague antisémite. On attend la grande manifestation où l’on verrait les républicains de confession musulmane défiler, avec les autres, derrière la banderole « Halte à la haine des juifs ». Eux aussi doivent prendre leurs responsabilités. Eux aussi, eux les premiers, se doivent d’activer, ou inventer, leurs contrefeux antifascistes. Le vivre-ensemble est à ce prix. La barbarie est l’alternative.

 

 

Comment marcher dans la pleine victoire.

Article de Henri Viaud-Murat.

Paul nous l’explique dans un court passage de l’épître aux Ephésiens.

Marcher par l’esprit, c’est marcher dans une pleine victoire sur le péché et sur la chair. En nous faisant passer par une nouvelle naissance, le Seigneur nous a ouvert le chemin de cette marche dans la victoire.

Par Sa grâce, Il a tout accompli, et tout mis à notre disposition. Mais nous avons aussi notre part à faire. Notre part, c’est de saisir par la foi tout ce que Christ, dans Sa grâce, a placé à notre disposition.

Il y a, dans l’épître aux Ephésiens, parmi de nombreuses autres richesses et perles spirituelles, un court passage qui résume parfaitement ce que nous devons faire, pour marcher dans la pleine victoire.

Nous lirons d’abord ce passage en entier, avant de le commenter en détail.

« Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur coeur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Eph. 4: 17-24).

Dans un extraordinaire raccourci, et dans un magnifique concentré de vérité spirituelle, l’apôtre Paul, divinement inspiré, est parvenu à nous présenter tout le processus qui nous conduit à une parfaite marche par l’esprit.

Dans les trois premiers chapitres de l’épître aux Ephésiens, Paul a d’abord présenté toute la richesse de notre héritage spirituel, de notre position spirituelle en Christ, et des nombreuses bénédictions spirituelles qui sont déjà les nôtres dans le Seigneur.

Ces bénédictions spirituelles peuvent se résumer ainsi: « Nous en Christ, et Christ en nous »!

Pour que nous soyons effectivement remplis de toute la plénitude de Dieu, en toute conscience de ce que cela représente, nous devons commencer par faire les deux prières que l’apôtre Paul fait lui-même, aux chapitres 1 et 3.

Il adresse au Seigneur cette première prière:

« Que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre coeur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force » (Eph. 1: 17-19).

Ce sont les yeux de notre coeur qui doivent être illuminés, éclairés par la Vérité, et pas seulement les yeux de notre intelligence! Quand les yeux de notre coeur sont illuminés, nous sommes dans la foi, et nous savons alors, sans l’ombre d’un doute, que nous possédons les richesses que notre intelligence a pu découvrir dans la Parole de Dieu.

C’est envers nous qui croyons que se manifeste l’infinie grandeur de la puissance de Dieu!

Paul adresse ensuite au Seigneur cette seconde prière:

« Qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » (Eph. 3: 16-19).

La Bible nous dit que Christ habite en nous dès notre nouvelle naissance. Mais combien de Chrétiens le savent vraiment, et combien, parmi ceux qui le savent, ont vraiment réalisé ce que représente cette présence vivante de Christ en eux?

Il y a donc une compréhension et une connaissance spirituelles qui nous viennent par une révélation profonde donnée par l’Esprit de Dieu. Mais cette révélation et cette connaissance ne viennent pas automatiquement à tous les Chrétiens! Nous devons, pour cela, méditer profondément la Parole de Dieu, et réfléchir en profondeur à tout ce qu’elle nous révèle!

Nous ne devons pas nous contenter d’une lecture rapide et superficielle de la Parole de Dieu! Mais nous devons sans cesse la méditer, la « ruminer, » la digérer, y revenir, et y revenir sans cesse, jusqu’à ce que la Vérité de la Parole imprègne notre intelligence, et que cette Vérité soit imprimée dans notre coeur d’une manière indélébile!

Pour revenir au passage d’Ephésiens 4 que nous étudions, Paul commence par dire aux Chrétiens d’Ephèse, donc à nous tous:

« Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées » (v. 17).

Paul s’adresse à des hommes et des femmes qui sont tous nés de nouveau en Christ. Mais il les met solennellement en garde: « Ne marchez plus comme les païens! » Ne marchez plus comme les hommes qui ne sont pas régénérés!

Il est donc possible, pour un Chrétien né de nouveau, de marcher encore comme un homme non régénéré. Et comment cela est-il possible? Quand ce Chrétien marche selon la vanité de ses pensées charnelles, qui sont aussi les pensées des hommes non régénérés.

Le mot grec traduit ici par « vanité » désigne ce qui est inutile, sans valeur devant Dieu, dépourvu de vérité, et dépravé.

Nous savons que l’intelligence des hommes non régénérés est entièrement contrôlée par le péché. Les raisonnements de la sagesse humaine sont une folie pour Dieu!

C’est la raison pour laquelle l’apôtre Paul insiste sans cesse sur la nécessité de renouveler notre intelligence, afin que nos pensées ne soient plus les pensées du monde et de la chair, mais soient de plus en plus les pensées de Dieu et de Christ!

Sans ce renouvellement de notre intelligence, nous ne pourrons pas discerner la volonté de Dieu pour notre vie.

« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12: 2).

Soyez (mot-à-mot) « métamorphosés » par le renouvellement de vos pensées et de vos raisonnements!

La « métamorphose » décrit la transformation de la larve en papillon! Le beau papillon est déjà tout inclus dans la larve, mais, pour se manifester, il doit passer par une métamorphose. Il en est de même pour nous. C’est par la métamorphose de notre intelligence que l’homme nouveau que nous sommes déjà à l’intérieur pourra « sortir » de sa carapace charnelle!

Le rôle de notre intelligence et du renouvellement de nos pensées est donc capital, pour transformer un Chrétien charnel, qui se comporte encore comme un païen, en Chrétien spirituel, qui manifeste de plus en plus pleinement Celui qui demeure en Lui, le Seigneur ressuscité.

Notre âme, qui comprend notre intelligence, n’est pas mauvaise en soi. Elle n’est bonne ou mauvaise qu’en fonction de son contenu. Si le contenu de notre âme, de nos pensées, de nos sentiments et de notre volonté, provient de la chair, cette puissance de péché qui demeure dans nos membres, alors notre âme sera impure.

Mais si notre âme est renouvelée, et si son contenu provient de l’esprit régénéré, alors notre âme sera pure, et pourra servir d’instrument à la Justice de Dieu, qui est celle de notre esprit.

Comment, de manière pratique, renouveler notre intelligence? Uniquement en méditant la Parole de Dieu, et en la faisant descendre dans notre coeur, par la foi que nous y attachons.

Méditer la Parole, cela veut dire, tout simplement, la lire lentement, verset par verset, et passer le temps nécessaire pour comprendre le sens de chaque mot, en priant le Seigneur qu’Il nous en révèle pleinement le sens véritable, par Son Esprit qui demeure en nous.

Tant que nous n’aurons pas compris la Parole de cette manière, le malin pourra venir enlever la Parole qui aura été semée en nous. Et nous devrons alors reprendre l’étude de la Parole, jusqu’à ce que nous l’ayons bien comprise.

« Lorsqu’un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son coeur » (Matthieu 13: 19).

Pour comprendre la Parole, nous devons tout d’abord avoir un coeur bien disposé envers le Seigneur, un coeur ardemment désireux de recevoir la Vérité. Si ce n’est pas le cas, la Parole ne pénétrera pas dans notre coeur, et il nous sera fait ce que le prophète Esaïe annonçait:

« Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point; vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point. Car le coeur de ce peuple est devenu insensible; ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils n’entendent de leurs oreilles, qu’ils ne comprennent de leur coeur, qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse » (Matthieu 13: 14-15).

C’est aussi ce que Paul dit aux Ephésiens:

« Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur coeur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité » (Eph. 4: 18-19).

Un Chrétien né de nouveau peut donc avoir son intelligence obscurcie, et être étranger à la vie de Dieu qui est pourtant dans son esprit, s’il est ignorant de la Parole de Dieu, et s’il a endurci son coeur contre la Vérité.

« Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu’à la fin l’assurance que nous avions au commencement, pendant qu’il est dit: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte. Qui furent, en effet, ceux qui se révoltèrent après l’avoir entendue, sinon tous ceux qui étaient sortis d’Egypte sous la conduite de Moïse? Et contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchaient, et dont les cadavres tombèrent dans le désert? Et à qui jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi? Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité » (Hébreux 3: 13-19).

Les coeurs s’endurcissent toujours par la séduction du péché, par la révolte, par la désobéissance, et par l’incrédulité.

On peut se demander comment un Chrétien né de nouveau, qui a reçu en lui la Vie éternelle, la Vie même de Christ, peut encore retomber dans le péché, la révolte, la désobéissance et l’incrédulité?

Il peut le faire, s’il n’a pas veillé à renouveler son intelligence et ses pensées, s’il a négligé d’étudier et de méditer la Parole de Dieu, dans le but de recevoir la révélation de la volonté de Dieu pour sa vie.

C’est alors la chair qui étendra son emprise, au point que certains finiront par se livrer à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté, jointe à la cupidité.

Une telle chute dans les pires excès ne se fait pas du jour au lendemain. Mais elle résulte d’un processus plus ou moins long. On se détache peu à peu du Seigneur et de Sa Parole, et la chair reprend immédiatement ses droits.

Il est toujours possible au Chrétien qui se livre ainsi au péché de se repentir et de revenir au Seigneur, qui est toujours prêt à pardonner et à restaurer. Mais il ne faut pas que ce Chrétien arrive au point où il estime qu’il ne peut plus revenir au Seigneur, parce qu’il aura écouté les mensonges de l’ennemi. Il se peut même qu’il arrive au point où il décidera de renier définitivement le Seigneur. Il n’y aura alors plus de repentance possible.

Il est donc toujours très dangereux de jouer avec le plaisir momentané du péché! Et ce n’est certainement pas ainsi que doivent se comporter ceux qui ont été touchés dans leur coeur par l’amour de Christ!

« Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ » (Eph. 4: 20).

« Apprendre Christ » signifie simplement « grandir dans la connaissance de Christ. »

Les ministères de direction spirituelle de l’Eglise sont chargés de perfectionner les saints, « en vue de l’oeuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ » (Eph. 4: 12), « jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et (à l’unité) de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Eph. 4: 13-14).

« L’unité de la foi » signifie « l’unité de la connaissance de la Vérité de la Parole de Dieu. » En effet, la foi vient de ce que l’on entend (comprend) de la Parole de Dieu (Romains 10: 17).

« L’unité de la connaissance du Fils de Dieu » signifie que tous les enfants de Dieu sont appelés à recevoir la même connaissance de la Personne du Fils de Dieu!

Vous comprenez bien que, pour aider les enfants de Dieu à atteindre une telle unité, les divers ministères doivent eux-mêmes avoir reçu la révélation de la Vérité de la Parole de Dieu, et avoir eux-mêmes atteint une connaissance suffisante de la Personne du Fils de Dieu!

Tout ministère ne devrait transmettre aux brebis du Seigneur que la Vérité de la Parole qu’il a reçue, ainsi que la Vérité de la Personne du Fils de Dieu dont il a la connaissance! Seule cette Vérité peut perfectionner les saints!

« Si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits » (Eph. 4: 21).

Pour grandir dans la connaissance de Christ, nous devons remplir deux conditions: 1) entendre Christ, et 2) être instruits à faire trois choses.

« Entendre Christ » signifie Le comprendre, Le connaître, connaître Sa pensée, connaître Son coeur, et avoir avec Lui une intimité telle que nous aurons les mêmes pensées, les mêmes sentiments et la même volonté que Lui.

Nous ne pourrons « entendre Christ » que si nous avons été instruits à faire les trois choses dont nous parle Paul. Cette instruction ne peut nous être donnée que par la Parole de Dieu et le Saint-Esprit.

Certes, Dieu peut Se servir d’hommes pour nous instruire, mais seulement si ces hommes nous présentent la pure Parole de Dieu, éclairée par le Saint-Esprit. Si des hommes tentent de nous instruire en nous présentant des mensonges ou des traditions humaines, nous ne devons pas suivre leurs instructions. C’est le Saint-Esprit en nous qui nous donnera le discernement nécessaire, afin de reconnaître ceux qui nous parlent réellement de la part de Dieu.

Toutefois, l’essentiel de cette instruction spirituelle viendra de notre propre méditation profonde de la Parole de Dieu, à la lumière du Saint-Esprit, une fois que nous aurons prié que Dieu nous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans Sa connaissance.

Quelles sont ensuite les trois choses que nous devons apprendre à faire?

Nous devons être instruits:

« à nous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de notre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Eph. 4: 22-24).

Notez que le renouvellement de l’esprit de notre intelligence est central, dans ce processus de dépouillement et de revêtement.

Cela signifie que notre intelligence doit cesser d’être alimentée par la chair, et qu’elle doit être uniquement alimentée par ce qui vient de la Parole et de l’Esprit de Dieu.

Qui est donc ce « vieil homme » dont on nous demande de nous dépouiller, et cet « homme nouveau », dont nous devons nous revêtir?

« En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché » (Romains 6: 5-7).

Notre « vieil homme » est donc notre ancienne nature pécheresse. Sachant que c’est notre esprit qui est notre « homme véritable, » notre « homme intérieur, » nous pouvons donc dire que notre « vieil homme » était notre esprit, avant notre nouvelle naissance.

Lorsque Christ est mort sur la croix, notre « vieil homme » est mort avec Lui, et lorsqu’Il est ressuscité, Il nous a fait revivre avec Lui. Lorsque nous nous sommes convertis à Jésus, Il a fait mourir effectivement notre esprit de péché, et Il a recréé en nous, à Son image, un esprit entièrement nouveau, dans une justice et une sainteté que produit la vérité.

Le vieil homme est donc bien mort en nous, mais il a laissé des traces! Il a eu le temps, jusqu’à notre nouvelle naissance, de bâtir de puissantes forteresses dans notre âme, et même dans notre corps. Se dépouiller du vieil homme consiste donc à détruire systématiquement toutes ces forteresses, qui sont essentiellement des faux raisonnements et des pensées mensongères.

« Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Cor. 10: 4-5).

Le vieil homme peut rester encore longtemps présent dans notre mémoire, dans nos habitudes de vie et de pensée, dans nos convictions, et, surtout, dans la perception que nous avons de notre personnalité.

C’est pour cela que le Seigneur nous demande de renoncer à nous-mêmes, afin de pouvoir être véritablement Ses disciples, et Le suivre. Nous devons renoncer à notre ancien « moi, » pour pouvoir nous identifier à notre nouveau « moi. »

Le renouvellement de notre intelligence passe donc aussi, et surtout, par le fait que nous devons cesser de nous voir comme la personne que nous avions toujours connue dans le passé, pour accepter de nous considérer dorénavant comme la personne nouvelle que Dieu dit que nous sommes en Christ.

C’est cela, « se revêtir » de l’homme nouveau! C’est croire que nous sommes celui que Dieu dit que nous sommes en Christ! Nous sommes une nouvelle création, une nouvelle personne, semblable en tout point à Jésus! Nous avons un nouveau caractère, celui du Seigneur Jésus, une sainteté parfaite, celle du Seigneur Jésus! Nous sommes « justice de Dieu » en Christ!

Plus nous méditerons ce que nous sommes en Christ, et plus notre foi en cette vérité grandira! Nous nous revêtirons alors sans mal de notre « nouvel homme, » et Christ pourra alors Se manifester de plus en plus au travers de notre nouvelle personne!

Par la foi, nous entrons alors naturellement dans les oeuvres spirituelles que Dieu notre Père a préparées d’avance pour nous. Ces oeuvres sont simplement la manifestation de notre nouvelle nature, de notre nouveau caractère, et de toutes les potentialités divines que le Seigneur a placées en nous. Comme notre nouvelle nature est parfaitement unie à Christ, c’est bien Christ qui Se manifestera à travers elle!

Voici la voie de la pleine victoire! Marchons-y avec une pleine assurance! Et ne la quittons jamais! 

 

 

Israël / Syrie (Guysen).

 

Photos : REUTERS � 2012

ISRAEL / SYRIE
Netanyahou prêt à intervenir en Syrie en cas de menace sur Israël ! Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a déclaré mardi soir à des ambassadeurs de pays de l'Union européenne qu'Israël fera tout pour que les armes chimiques d'Assad ne tombent pas aux mains de groupes terroristes et si c'était le cas, "nous envisagerons d'intervenir militairement" a-t-il également affirmé.

 

 

La Francophonie refuse Israël et accepte le Qatar (par Jacques Benillouche sur Guysen).

 

 

Les délégués de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), réunis à Kinshasa, ont terminé leurs travaux en s’éloignant des termes constitutifs de leurs statuts qui privilégiaient les intérêts culturels aux problèmes politiques. Comme d’habitude, ils ont voté des résolutions politiques. La Francophonie s'est élargie, samedi 13 octobre, en accordant à l'Arménie le statut de membre à part entière de l'organisation, celui d'observateur à l'Uruguay et en faisant entrer le Qatar directement comme membre associé. Les pétrodollars ont certainement convaincu les délégués que le français était très développé au pays de la charia. Le dollar n’a pas d’odeur.  

Refus du veto
 
L'OIF compte désormais 57 membres, dont 3 associés et 20 observateurs mais Israël, avec ses centaines de milliers de francophones et ses projets culturels français, n’a pas droit de siéger parmi ces«défenseurs» de la langue de Molière.
 
Mais les décisions finales prises par les délégués ne laissent pas d’étonner. Comme d'habitude, la politique n’est pas restée absente des débats, dans une sorte d’Assemblée générale de l’ONU bis. Se référant au problème syrien, tous les pays se sont élevés contre le blocage au sein du Conseil de sécurité, incapable de prendre des décisions face au veto de l’un ou de l’autre membre permanent.

Ils ont donc réclamé une modification des règles internes à l’ONU pour permettre une prise de décision majoritaire par la suppression de la règle du veto, avec bien sûr l’idée masquée de pouvoir un jour voter une motion contraignante contre Israël lorsque le veto américain ne protégera pas l’État juif.
 
Mais les délégués de l’OIF ont un culot désarmant. Ils devraient d’abord balayer devant leur porte car ils réclament des changements des règles à l’ONU sans songer qu’ils devraient d’abord les appliquer à la Francophonie en priorité. En effet, la règle actuelle du veto permet à un seul pays de s’opposer à l’entrée d’un nouveau membre au sein de l’OIF à l’instar du Liban qui s’oppose à l’entrée d’Israël au sein des pays défenseurs de la langue française. 

 

 

Nobel : Ah, ces Juifs ! (Aschkel).

Nobel

 Trop de Juifs prix Nobel. Inacceptable !!! Ah bien sûr, s’il y avait un Nobel de la jalousie, de la bêtise, voire du terrorisme, « l’équilibre » aurait été rétabli pour une certaine catégorie de gens et on verrait ce que l’on verrait.

En mars 2011, j’apprenais que 2 scientifiques, Jan C Biro, professeur honoraire à l’Institut Karolinska Stockholm, et Kevin B. MacDonald, professeur de psychologie à l’Université d’Etat de Californie avaient dénoncé le « parti pris juif » du Prix Nobel. Ils faisaient remarquer, avec une certaine amertume, ou plutôt une amertume certaine, que plus de 900% des Prix Nobel étaient attribués à des Juifs alors qu’ils ne représentent que 0,2% de la population mondiale, les Juifs « ramassant » 137 fois plus souvent un Nobel.

Ils ont dû sursauter, les pauvres, à l’annonce des toutes récentes attributions du Prix Nobel de Physique à Serge Haroche (Juif originaire du Maroc) et de celui d’Economie (aujourd’hui) à Alvin Roth, ces nouvelles attributions me faisant penser en quelque sorte, avec quelques adaptations, à ce que j’écrivais en décembre 2005 lors de l’attribution des Prix Nobel à MM. Israël Aumann et Roger Kornberg.

Ils doivent regretter, MM. Biro et Mc Donald,  qu’il n’y ait pas une loi d’exclusion des Juifs, à l’image de celle du 3 octobre 1940 en France, une loi leur interdisant les Prix Nobel !

*

*      *

Ah ces Israéliens ! Ah ces Juifs ! Comment voulez-vous que les révisionnistes, antisémites et les antisionistes de tout poil puissent les aimer en apprenant qu’une récompense a été attribuée à Israël Aumann (1), un homme non seulement Israélien, non seulement Juif, non seulement religieux mais, qui plus est, fut farouchement opposé à l’expulsion des Israéliens de la bande de Gaza et du nord de la Samarie et qui a le front de se prénommer Israël ? (2)

Et comme si cela n’était pas suffisant, nous disons Dayénou, voilà qu’un autre Juif, Roger Kornberg, reçoit le prix Nobel de Chimie 2006. Et comble d’impertinence, il est le fils d’Arthur Kornberg, lui même prix Nobel de Médecine en 1959 !

Ah ces Israéliens ! Ils ne sont que 5 millions (de Juifs) et voilà qu’ils ont l’incommensurable culot d’avoir 2 nouveaux Prix Nobel à 10 mois d’intervalle ! Ils ne sont vraiment pas raisonnables et font tout pour déplaire aux millions de révisionnistes, antisémites et antisionistes de tout poil ! Comment voulez-vous qu’après cela ces derniers ne se sentent pas humiliés et ne se révoltent pas ?

Comment voulez-vous qu’ils n’en veulent pas aux Allemands pour ne pas avoir été jusqu’au bout de la « solution finale » ? Certains d’entre eux osent même le dire !

Certes, les révisionnistes, antisémites et antisionistes de tout poil peuvent « se consoler » en se disant que les 6 millions de Juifs assassinés pendant la Shoah auront évité qu’il y ait d’autres prix Nobel et d’autres « Anne Franck » qui seraient ainsi venus renforcer le génie d’Israël et des Juifs ! Certes, ils peuvent « se consoler » en se disant que cette catastrophe aura peut être évité qu’un Juif ne trouve une énergie de substitution au pétrole, ce qui aurait appauvris certains pays. Certes, ils peuvent « se consoler » en se disant que des Juifs auraient pu « conquérir » l’Espace et « coloniser » ainsi la Lune ou une autre planète ! Parce que ce sont des « colons », ces gens-là savez-vous ?

Mais les révisionnistes, antisémites et antisionistes de tout poil ont des excuses car ils ne peuvent réaliser, les pauvres, que non seulement notre Peuple a été privé de 6 millions d’être chers mais que l’Humanité elle-même a très vraisemblablement été privée de plusieurs dizaines de milliers de génies !

Quelles seraient aujourd’hui les avancées de la science et de la médecine sans l’anéantissement de ces martyrs ? Cancer, Sida, maladie d’Alzeimer et autres calamités médicales auraient peut être ainsi été rejoindre celles dont on ne parle plus…….ou que très rarement !

Essayez de faire un effort pour comprendre les révisionnistes, antisémites et antisionistes de tout poil ! Mais rassurez-vous, de toute façon, même si vous ne les compreniez pas, en France, Le Monde, Le Nouvel Observateur, Libération et autres se chargeront de le faire pour vous et de vous expliquer tout cela avec force détails de leurs experts, spécialistes et fins connaisseurs. Car moi, pauvre de moi que les lois de Vichy ont empêché de faire des études, j’en suis totalement incapable !

Ah bien sûr, s’il y avait un Nobel de la jalousie, de la bêtise, voire du terrorisme, « l’équilibre » aurait été rétabli pour une certaine catégorie de gens et on verrait ce que l’on verrait. Mais voilà, M. Nobel étant Juif (d’après certains), il aura tout fait, même d’outre-tombe, pour brimer et humilier ces pauvres  révisionnistes, antisémites et antisionistes de tout poil !

Charles Etienne NEPHTALI pour israel-flash

Lundi 16 octobre 2012

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(1) Il dédia une étude sur certains dilemmes du Talmud à son fils Shlomo tombé au Liban en 1982 durant l’opération « Paix en Galilée ».

(2) D’après Ha’aretz du 11 décembre 2005, des enseignants auraient recommandé au jeune Israël Aumann d’être mécanicien auto plutôt que de faire des mathématiques.



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