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ONU : le silence sur les tirs de roquettes de Gaza encourage le terrorisme (danilette.over-blog).
L'ambassadeur d'Israël aux Nations unies, Ron Prosor a appelé mercredi le Conseil de sécurité à condamner les attaques de Gaza après que plus de 80 roquettes se soient abattues sur le sud d'Israël en une seule journée.
Ron Prosor a averti les membres du Conseil de sécurité que leur absence de condamnation pourrait avoir des conséquences tragiques parce que le Hamas et les autres groupes terroristes interprètent ce silence comme un feu vert pour les actes de terreur et de provocation.
Mercredi, les terroristes ont tiré un barrage de roquettes sur les villes qui entourent la Bande de Gaza, blessant cinq civils dont trois sont des travailleurs étrangers et endommageant huit maisons. Les frappes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué trois Palestiniens.
« L'objectif des attaques de roquettes est de tuer des civils israéliens pour provoquer une escalade de la situation dans la région et déclencher une confrontation » a écrit Ron Prosor.
Le cessez-le-feu négocié par l'intermédiaire du Caire doit prendre effet à minuit.
Prosor a souvent demandé au Conseil de sécurité de condamner les attaques de roquettes dans le sud sans grand succès. Il a envoyé une lettre à cet organisme il y a juste quelques jours pour lui reprocher de rester silencieux sur les attaques en provenance de Gaza alors qu'il a été très rapide à condamner les violations syriennes [sur la Turquie].
« Le Conseil est resté endormi pendant plus de 12.000 attaques de roquettes contre Israël au cours de la dernière décennie. Nous saluons la condamnation émise par le Conseil de sécurité la semaine dernière et nous espérons qu'il agira avec la même rapidité et la même détermination pour condamner le feu de roquettes qui vise un million de civils israéliens » a-t-il écrit dans sa lettre.
© Traduit par Danilette
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80 roquettes plus tard, la nouvelle assurance du Hamas (Israël infos).
par Gerard Fredj
L'implication récente du Hamas dans les violents tirs sur le sud d'Israël – plus de 80 roquettes en 36 heures -, tranche avec la retenue relative dont il faisait montre ces derniers mois, allant jusqu'à contrer les tentatives de tirs opérés par les groupes radicaux de la bande de Gaza; elle traduit un rapide changement sur le terrain.
Le Hamas, ces dernières semaines, s'est gonflé d'un sentiment de confiance et de puissance qui a trouvé son apogée avec la visite de l'Emir du Qatar, Sheikh Hamad al- Thani, cette semaine.
Cette visite a mis fin à l'isolement moral et diplomatique du Hamas dans l'arène internationale.
Le Hamas peut donc désormais compter sur le soutien politique et économique de l'émirat et se sentir capable de faire à peu près tout ce qu'il veut.
Outre le soutien du Qatar, le Hamas peut désormais aussi compter sur le soutien de nombre de régimes issus du "printemps arabe", qui a porté au pouvoir nombre de gouvernement formés d'islamistes, le plus important d'entre eux étant l'Egypte.
Mohamed Morsi, le Président égyptien, à l'inverse de son prédécesseur Hosni Moubarak considère le Hamas comme un acteur acceptable – et présentable - dans la région.
Si Morsi a affirmé qu'il ne "ferait la guerre à personne dans la région", les islamistes qui gouvernent Gaza savent aussi que l'Egypte ne restera plus inerte si Israël veut répliquer aux tirs de missiles sur le sud du pays par une opération militaire d'envergure à Gaza.
Une opération du type "Plomb durci" entrainerait, au moins, un coup de froid sévère entre l'état hébreu et son voisin égyptien (dont les liens se son déjà passablement distendus depuis l'accession au pouvoir d'un Frère musulman), ce qui limite les possibilités militaires israéliennes.
Et le Hamas sait aujourd'hui que Benjamin Netanyahou ne prendre pas le risque d'une opération militaire à Gaza à quelques mois des élections.
Mais la volte-face du Hamas a également certainement une visée 'interne".
Ces dernières années, il s'était abstenu de s'impliquer directement dans les attaques contre Israël, la plupart d'entre elles étant le fait du Djihad islamistes ou d'autres groupes radicaux.
Le Hamas a même, à certains moments, tenté d'empêcher ces tirs, essentiellement pour limiter les risques d'intervention massive israélienne à Gaza, qui aurait pu entraîner la perte du pouvoir par les islamistes.
Il doit faire face depuis plusieurs années aux critiques virulentes des groupes terroristes de Gaza – et de l'Autorité palestinienne - pour son "pacifisme" ou les coups qu'il a porté à l'activisme des groupes radicaux.
Il lui fallait attendre le moment opportun – le moins risqué – pour démontrer qu'il n'avait pas "abandonné la lutte armée contre l'ennemi sioniste ".
Le moment était venu, pour l'organisation islamiste au pouvoir à Gaza, de montrer aux palestiniens et au reste du monde arabe, que le fait qu'elle gouverne la bande de Gaza n'avait en rien modifié le cœur de son idéologie.
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Guerre informatique (Israël infos).
Israël - La police se coupe d'Internet
par Gerard Fredj
La police israélienne vient de décider de se déconnecter d'Internet et d'isoler son réseau.
La décision a été prise à la suite d'alertes indiquant la possibilité d'une attaque informatique à partir de virus qui infecteraient le réseau à partir de disques durs externes ou de clés USB.
Tous les officiers ont reçu des recommandations leur enjoignant d'être extrêmement précautionneux dans l'usage des systèmes informatiques ou des logiciels.
Ils doivent notamment déconnecter des réseaux internet civils pour n'utiliser que le réseau propre aux services de police.
Même les porte parole de la police se sont placés "off line" et ne répondent plus aux e mails tout comme ils n'en envoient plus.
Des unités spécialisées vérifient par ailleurs si des piratages, mêmes limités, se sont récemment produite dans le réseau de la police; ils cherchent notamment si de récentes intrusions dans leurs systèmes informatiques ne préparent pas une cyber attaque de plus grande envergure ou une large infection virale.
Le mois denier, la compagnie d'électricité, Israel Electric Corporation, a subi entre 10000 et 20 000 attaques quotidiennes.
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La Suisse se prépare à d’importants soulèvements en Europe (Europe Israël).
La Suisse vient de former quatre nouveaux bataillons militaires et est en passe de déployer ses troupes le long de ses frontières en vue d’anticiper tout désordre social qui pourrait découler de l’effondrement de la zone Euro.
Bien qu’elle compte parmi les nations les plus stables et économiquement fortes de notre monde – et ce principalement pour avoir refusé d’adopter l’euro – la Suisse se prépare à mobiliser ses troupes au cas où les débordements en Europe venaient à atteindre ses frontières.
« Le ministre Mauer, accompagné du chef des armées Suisse, tente de faire comprendre à son peuple que la crise politique et fiscale européenne pourrait prendre une ampleur plutôt déplaisante », écrit John R. Schindler, professeur des affaires de sécurité nationale à l’US Naval War College. « Les exercices menés par les militaires Suisses en septembre, surnommés « STABILO DUE », ont été basés sur l’éventualité d’une instabilité Européenne devenue hors-de-contrôle – une chose dont se réjouissent aujourd’hui les Suisses fortunés et, s’il est une chose qu’ils ne veulent pas, c’est que les problèmes de l’Europe débordent dans leur petit pays si paisible. »
Mauer s’inquiète de la concentration militaire européenne actuelle, au plus bas depuis la Guerre Froide. Pour lui, c’est une porte ouverte aux insurrections et aux guerres raciales.
Schindler note que si la colère des musulmans venait à monter d’un cran par rapport à la rage qu’avait engendré la vidéo YouTube insultant le prophète Mahomet, les immigrants des pays européens pourraient se soulever.
« Les personnes chargées de la sécurité intérieure des pays européens savent très bien que si un nouvel Anders Breivik venait à s’en prendre aux musulmans, la situation pourrait rapidement s’enlaidir. Il est difficile de s’imaginer comment les forces militaires européennes très restreintes pourraient faire face à des conflits sociaux majeurs. (Et ne demandez pas l’aide de l’oncle Sam, la dernière chose que désire le Pentagone est d’être engagé dans une action anti-émeute – particulièrement si elle consiste à étouffer un soulèvement musulman – ou que ce soit en Europe). »
L’armée Suisse compte 200.000 hommes et est donc conséquente compte tenu de la population du pays. Tous les hommes en âge de combattre doivent également se prêter à un entraînement militaire de base, ce qui signifie que le pays est capable de mobilier une armée très importante en cas de crise – un fait que citent de nombreux historiens lorsqu’ils tentent d’expliquer pourquoi Hitler a refusé d’envahir la Suisse durant la Seconde Guerre Mondiale, bien que le pays était encerclé par des pays occupés par les Nazis.
Au cours de ces trois dernières années, l’Europe a souffert d’innombrables émeutes et soulèvements populaires et les tensions n’ont fait que s’accentuer ces quelques derniers mois. La France, l’Angleterre, l’Italie, la Grèce, le Portugal et plus récemment l’Espagne ont tous fait l’expérience de désordres sociaux sans précédent.
L’écart croissant entre riches et pauvres et les plans d’austérité punissent les personnes les moins responsables et les plus vulnérables à un effondrement de l’économie et nourrissent le mécontentement général.
En Espagne, qui la semaine dernière se trouvait dévastée par d’importantes émeutes, le taux de chômage des jeunes excède désormais 50% et les aides sociales ont été fortement réduites. Le taux de chômage Espagnol s’élève à 25,1%. La Suisse, en comparaison, a un taux de chômage de 2,8%. Il va sans dire que sa volonté à rester en dehors de l’euro est une attitude admirable.
Note de l’éditeur : Lorsque la Suisse, traditionnellement réservée et neutre, commence à mobiliser ses troupes militaires en prévention de l’éventuel effondrement de toute forme d’ordre et de loi en Europe, c’est vraiment qu’il y a un problème.
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Téhéran menace de couper le robinet pétrolier en cas de nouvelles sanctions (Le CRIF).
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« Si vous continuez à décréter des sanctions, nous mettrons fin à nos exportations de pétrole »
"Si vous continuez à décréter des sanctions, nous mettrons fin à nos exportations de pétrole", a promis le ministre. Selon lui, le gouvernement iranien a mis un point un "plan B" qui permettra à Téhéran de sauver l'économie nationale de la faillite même si le pays reste privé des revenus pétroliers. Dans le même temps, M. Qassemi n'a pas souhaité préciser les détails de ce plan.
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