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Une chrétienne: « Je ne veux pas être palestinienne, je veux m’engager dans IDF et défendre Israël."

Une jeune femme arabophone, chrétienne israélienne, Rajada Jaraisi  a choisi les media sociaux pour exprimer son soutien à Israël et le droit de s’enrôler dans les Forces de Défense d’Israël (IDF).
Sur cette photo, un soldat de l’armée donne un bonbon à une petite fille palestinienne

La déclaration de Jaraisi sur Facebook survient au milieu de tensions au sein de la communauté arabe-israélienne sur le service militaire. Récemment, un prêtre Grec Orthodoxe Père Gabriel Nadaf aurait été menacé par des membres arabes de la Knesset pour avoir encouragé  de jeunes arabes chrétiens à s’enrôler dans IDF. Selon le journal Israël Hayom, le Procureur général d’Israël a lancé une investigation à propos de l’incident.

Dans une lettre ouverte à la députée arabe de la Knesset Hanin Zoabi postée sur son compte Facebook, Jaraisi déclare que Zoabi ne parle ni en son nom ni au nom des autres chrétiens israéliens.

« Je suis une chrétienne arabophone, mais je ne suis pas arabe. Je vous demande avec tout le respect dû à votre rang, de ne pas dire au nom des chrétiens que nous sommes ‘palestiniens‘.  «  Ecoutez-moi bien, nous ne sommes pas palestiniens et nous nous fichons des Palestiniens. Nous sommes des chrétiens israéliens pour qui vibrent dans notre coeur et notre âme le bleu et le blanc [les couleurs d’Israël]» a écrit Jaraisi selon une traduction fournie par The jewish Press.

Regada

Jaraisi a ajouté “Si vous êtes contre l’engagement des chrétiens dans IDF, s’il vous plaît, permettez-moi de vous répondre que ni vous, ni le député Basel Ghattas, vous ne construirez notre avenir ici avec les mêmes droits que notre Etat, l’Etat d’Israël, nous donne. Tout simplement, nous aimons le bleu et le blanc. Et nous en tant que chrétiens nous nous engagerons dans IDF et nous servirons l’Etat »

Sources : JNS.org 
Traduction Nancy Verdier

© Copyright Europe Israël – reproduction autorisée avec mention de la source et lien actif

 

La France va fournir des armes lourdes à l’armée libanaise (Europe Israël)

Alors un petit carnage aussi au Liban Madame la France ?

L’armée libanaise (photo ci-contre) est dominée  par, et est de connivence avec le Hezbollah . Il y a trois ans, ils ont assassiné un officier de Tsahal qui supervisait l’élagage des arbres le long de la frontière d’Israël avec le Liban. Donc, il est profondément troublant d’entendre que la France va accorder à l’armée libanaise des armes lourdes .

Selon le quotidien al-Joumhouria, une récente réunion a été tenue entre les responsables du ministère de la Défense français et libanais pour discuter de la question.

La France a décidé, compte tenu des réunions de fournir à l’armée libanaise des missiles antichars et des missiles sol-air sophistiqués.

Des sources bien informées ont déclaré au journal que Paris est «convaincu que le commandement de l’armée libanaise est sous le contrôle de l’institution, malgré ce que les rumeurs disent. »

« La France est sereine quant  au fait que le Hezbollah ne sera pas en mesure de recevoir les armes», ont indiqué les sources.

Et contre qui pensez-vous qu’ils vont utiliser ces «missiles surface-air sophistiqués »? Contre les vols de surveillance du Hezbollah et les activités de reconnaissance israéliennes , bien sûr ….

Les États-Unis n’ont eu de cesse de contester le transfert de ces armes lourdes à l’armée libanaise disant que les missiles pourraient finir par être utilisés contre Israël compte tenu de l’influence du Hezbollah.

Résumé par Aschkel pour la rédaction IF source - http://www.naharnet.com/stories/en/89721

Copyright © Israël Flash - Reproduction autorisée avec la mention et un lien vers la source

Lire la suite: http://www.israel-flash.com/2013/07/la-france-va-fournir-des-armes-a-larmee-libanaise/#ixzz2YX79sHVi

 

Jusqu'où Barak Obama s'est-il accoquiné avec les Frères Musulmans ? (JForum.fr)

Analystes : Obama a forgé une Alliance Stratégique avec les Frères Musulmans.

WASHINGTON —Après qu’on ait filmé le Secrétaire d’Etat John Kerry, en vacances sur son yacht privé, au plus fort de la crise égyptienne, le Président Barack Obama a fait diffuser une déclaration, en début de matinée, dimanche 7 juillet, dont la tonalité est la suivante : « Les Etats-Unis ne sont alignés sur et ne soutiennent aucun parti ni groupe politique particulier en Egypte et condamnent « la poursuite des violences à travers toute l’Egypte ». Obama a cru bon de préciser ces points, lors d’une conférence téléphonique avec le Conseil National de Sécurité, depuis sa résidence d’été de Camp David.

En réalité, selon un analyste très en vue, Barry Rubin, il y a belle lurette que Barack Obama a lancé des initiatives en vue d’aboutir à une alliance des Etats-Unis avec le Mouvement des Frères Musulmans en Egypte (mais aussi en Turquie, auprès d’Erdogan).

L’analyste Barry Rubin, Directeur du Centre Gloria pour Israël, affirme qu’Obama a implicitement signalé ses intentions d’instaurer une telle alliance, a priori contre-nature, dès qu’il a pris ses fonctions, en 2009.

Concernant tous les objectifs pratiques, les plus proches alliés des Etats-Unis ne sont plus Israël, l’Arabie Saoudite et les modérés en Egypte, mais une Egypte islamiste, ainsi que le régime islamiste en Turquie et les rebelles syriens emmenés par les Frères Musulmans », a expliqué Rubin dans le cadre de ses analyses récentes.

Rubin pense que l’alliance avec les Frères Musulmans forme la clé de voûte dela doctrine stratégique et sécuritaire américaine au Moyen-Orient. Il dit que cette doctrine est restée dissimulée au grand public, en Amérique, bien qu’il y soit fait allusion dès le discours du Caire de 2009.

“Il y a deux ans et demi, qui aurait jamais pu imaginer que les Etats-Unis aient pu concevoir une alliance avec les Frères Musulmans ?” s’interroge Rubin.

D’autres analystes partagent ce point de vue. Le Projet d’Investigation du Terrorisme a suivi à la trace le menu des invitations de la Maison Blanche, adressées aux membres dirigeants des Frères Musulmans et à d’autres groupes islamistes. Le 13 juin, deux semaines à peine avant l’éviction de Morsi, Obama accueillait en grandes pompes le Cheikh Abdallah Ben Bayahall, rien de moins que le Vice-Président de l’Union Internationale des « Universitaires » Musulmans, dirigée, en réalité, par l’Imam radical égyptien, réfugié au Qatar, Youssouf al Qaradawi, mais lui-même interdit de séjour aux Etats-Unis, en raison de ses appels réitérés au Jihad, son admiration pour Adolf Hitler et à sa fatwa de 2003 légitimant les Attentats-Suicide en Israël contre des civils.

“Cette Union des Universitaires Musulmans” affiche le palmarès d’une longue histoire de soutien inconditionnel au Hamas – dont un haut cadre dirigeant est membre de ce même syndicat trouble- et d’appel à la destruction d’Israël », affirme le P.I.T, dans des rapports réalisés par Steven Emerson et John Rossomando.

L’invité virtuel d’Obama à la Maison Blanche

La Maison Blanche a maquillé cette invitation comme faisant partie intégrante du programme de « prospection » (? ??) du monde musulman, de l’Administration. Ben Bayahall, qui est apparu sur son propre site internet, confortablement installé dans les salons de la Maison Blanche, a pu rencontrer des responsables de tout premier ordre, y compris le Conseiller à la Sécurité Nationale, Tom Donilon.

“Cette visite à la Maison Blanche soulève encore bien des questions sans réponse, pour savoir jusqu’à quel point l’Administration Obama est désireuse de continuer à courtiser les Frères Musulmans, aussi bien à l’intérieur des Etats-Unis qu’en matière de « politique étrangère », se demande, très perplexe, le P.I.T.

Un sondage a démontré que la Cour que fait l’Administration Obama aux Frères Musulmans divise profondément la Nation américaine. Dans une étude du 22 juin, réalisé par l’organisme Rasmussen, 51% des électeurs probables considèrent la catégorie des Musulmans radicaux comme une menace bien plus importante que le mouvement conservateur Tea Pary. Il n’y a que 29% des sondés pro-Obama qui soient d’accord avec cette proposition.

“Les Conservateurs perçoivent, majoritairement, les Musulmans radicaux comme la menace terroriste la plus grande”, a déclaré Rasmussen, le 27 juin. « Les Libéraux –ou Démocrates- sont plus équitablement divisés entre les Musulmans radicaux et Tea Party ».

worldtribune.com

Lire l’analyse en anglais de Barry Rubin dans le Jpost :[ A la différence de Madonna, le Moyen-Orient n’est pas une "fille matérialiste" [a Material Girl]->http://www.jpost.com/Opinion/Column...]

Adaptation : Marc Brzustowski


 

 

Le petit Juif de l’Université de La Rochelle doit dégager (JForum.fr)

"Après avoir dénoncé une pièce de théâtre antisémite ["Le Rôle de vos enfants dans la reprise économique mondiale"] jouée à l’Université de La Rochelle, Michel Goldberg, professeur enseignant dans cette université, fait l’objet d’une campagne calomnieuse sur le forum du site internet de l’Université de La Rochelle. Nous avons recueilli son témoignage alors qu’il se retrouve aujourd’hui stigmatisé par ses pairs et ceux qu’il pensait être ses soutiens légitimes." "S’il ne se trouve personne pour dénoncer les nombreuses pages d’insultes à mon égard sur le site officiel de l’université, alors je n’y ai plus ma place. Le petit Juif de l’Université de La Rochelle doit dégager et elle deviendra la première université libérée de présence juive en faculté des sciences" conclut Michel Goldberg dans cette interview recueillie par Nicolas Zomersztajn. Le Collectif VAN vous invite à lire l’interview avec Michel Goldberg publiée sur le site du CCLJ (Centre Communautaire Laïc Juif) le 1er juillet 2013.

Université de La Rochelle : de l’antisémitisme en toute liberté

Propos recueillis par Nicolas Zomersztajn

Comment cette affaire de pièce antisémite a-t-elle commencé ?

Michel Goldberg : Dans le cadre du festival La Semaine des étudiants à l’affiche, organisée chaque année par l’Université de La Rochelle, un de mes étudiants m’informe qu’il joue dans une pièce de théâtre. Pour lui faire plaisir et par curiosité, je vais voir la pièce en question. Cette pièce intitulée Le rôle de vos enfants dans la reprise économique mondiale est présentée sur la plaquette de l’Université comme une dénonciation de la folie du monde de la finance au travers d’une banque dont le nom est Goldberg & Co ! Elle a été écrite par des étudiants avec Eric Noël, un auteur québécois en résidence, et mise en scène par Claudie Landy.

Que découvrez-vous le soir de la représentation ?

M.G. : Cette pièce décrit une banque répugnante : elle mise sur les enfants à naître plutôt que sur les actions en bourse et collabore avec la mafia. Il y a le banquier juif, Richard Goldberg, à la tête de la fameuse Goldberg & Co, qui est assassiné. Puis, sa fille Martha Goldberg apparaît, et dans une longue tirade, elle explique comment les Juifs ont échappé à la crise financière en se cachant et en attendant que les peuples se tapent dessus. Maintenant que la crise est finie, elle ajoute que les Juifs peuvent recommencer à tromper les peuples « parce qu’avec la Goldberg & Co, les affaires ne finissent jamais ». Et cette longue tirade revient à deux reprises. Dans cette pièce, on trouve aussi les Cohen, deux ultra-orthodoxes très vulgaires adeptes des bordels et à la recherche de criminels nazis. Et comme on en a ras-le-bol de voir ces Cohen rechercher un pauvre criminel nazi obligé de se cacher dans un bordel, un comédien bondit et met dans la main d’un des Cohen une liasse pleine de billets. Soudain, il n’a plus aucun grief contre ce nazi et il lui serre la main !

Qu’avez-vous fait après la représentation ?

M.G. : C’était terrible, car la salle applaudissait et en sortant j’ai encore entendu les gens dire du bien de la pièce. Dès que je suis arrivé à la maison, j’ai écrit au président de l’Université et à la vice-présidente à la culture. Cette dernière m’a répondu que c’était du second degré et qu’il s’agissait en réalité d’une pièce ayant pour objet de dénoncer les préjugés antisémites. Ce qui n’est absolument pas le cas, parce qu’elle réactive ces préjugés et qu’elle associe les Juifs à cette finance folle.

Et comment a réagi le président de l’Université de La Rochelle ?

M.G. : Pendant 15 jours, Gérard Blanchard, le président de l’Université de La Rochelle, a refusé de me répondre lorsque j’ai tenté de l’alerter sur la gravité de cette pièce. J’ai donc fait appel à un médiateur de l’Education nationale et j’en ai informé Gérard Blanchard. Dans la demi-heure, il me répond et me promet que l’affaire sera réglée en interne dans les plus brefs délais. Lorsque je me retrouve enfin devant le président et son équipe, je m’aperçois que toutes ces personnes me répètent ce que la vice-présidente m’a dit sur le soi-disant second degré d’une pièce de théâtre dénonçant l’antisémitisme. Ils refusent d’admettre l’évidence, à savoir que cette pièce est nauséabonde. Pourtant, je dois dire que le président de l’Université de La Rochelle est un homme que j’estime beaucoup. Si je peux enseigner l’analyse des controverses scientifiques en faculté des sciences, c’est grâce à lui.

Avez-vous alerté le monde du théâtre ?

M.G. : Je fais appel à des metteurs en scène et des professeurs de théâtre connus. Ils m’ont tous répondu que cette pièce est bel et bien antisémite et qu’elle n’a pas sa place l’université. Ainsi, Daniel Mesguish, l’acteur et directeur du Conservatoire national supérieur d’art dramatique, a publié une lettre ouverte dans laquelle il considère cette pièce comme « dégageant des relents bien nauséabonds ». Il termine sa lettre en précisant : « qu’en tant qu’homme de théâtre, et sans aucunement présumer des intentions du metteur en scène, dont je respecte a priori le travail, je dis que ce texte est infamant et dangereux ».

Daniel Mesguish

Ces soutiens du monde artistique ont-ils ramené à la raison les autorités universitaires ?

M.G. : Non. Comme l’Université de La Rochelle continue de pratiquer l’autisme, j’ai attiré l’attention d’une journaliste du Figaro qui a rédigé un article sur cette affaire. A ce moment-là, Gérard Blanchard envoie un mail à tout le personnel et publie ce texte sur le site officiel de l’université. Sans jamais me nommer, il indique qu’il y a parmi nous un collègue isolé qui continue de se plaindre et il résulte de cette affaire un grave discrédit sur l’Université de La Rochelle. Dans les commentaires publiés sur le forum en ligne de l’Université à la suite de ce texte, il y a 30 pages d’attaques violentes à mon encontre. Je suis littéralement flingué. Je suis ostracisé : des collègues plutôt sympathiques et gentils n’osent pas se prononcer et certains évitent même de me croiser et de me saluer. Désormais, la vie sociale est devenue très difficile dans cette université, et j’apparais même comme un ennemi aux yeux de certains.

Bénéficiez-vous de soutiens politiques ?

M.G. : Le maire socialiste de La Rochelle, Maxime Bono, a déclaré devant le président de ma communauté qu’il considère cette pièce comme antisémite et m’a promis de réagir. Le député PS de La Rochelle, Olivier Falorni, figure aussi parmi les signataires qui me soutiennent. La direction nationale du syndicat enseignant SNESUP a dénoncé l’antisémitisme de cette pièce dans un communiqué, mais sa section locale ne cesse de m’attaquer de manière bête et méchante.

Et votre université ?

M.G. : Mes trois soutiens les plus légitimes, à savoir le président de mon université, le syndicat SNESUP et la Ligue des droits de l’homme sont vent debout contre moi. Et aujourd’hui cette pièce de théâtre n’est pas seulement acceptée et assumée par les autorités de cette université : la metteuse en scène a été reconduite dans ses fonctions l’année prochaine. Et lorsque la LICRA demande aux autorités universitaires de lui communiquer des renseignements sur Eric Noël, l’auteur québécois de cette pièce, pour que la communauté juive de Montréal en soit informée, celles-ci lui opposent une fin de non-recevoir. Heureusement, la ministre s’est engagée à ce que la pièce ne soit plus jouée.

Comment envisagez-vous l’évolution de cette affaire ?

M.G. : Bien que la LICRA considère que cette pièce est antisémite, elle a des doutes sur les chances d’une victoire judiciaire en raison des règles protégeant la liberté d’expression. Si rien ne se passe, je n’ai d’autres choix que de quitter cette université, car il m’est impossible d’y travailler dans de pareilles conditions. S’il ne se trouve personne pour dénoncer les nombreuses pages d’insultes à mon égard sur le site officiel de l’université, alors je n’y ai plus ma place. Le petit Juif de l’Université de La Rochelle doit dégager et elle deviendra la première université libérée de présence juive en faculté des sciences.

Pour plus d’informations et pour soutenir Michel Goldberg, consultez atelierecriturelarochelle

* Homme résolument de gauche, Michel Goldberg est le fils de Sarah Goldberg, résistante communiste ayant appartenu à l’Orchestre rouge.

CCLJ (Centre Communautaire Laïc Juif)

Lundi 1 juillet 2013

Lire aussi :

Emoi à La Rochelle pour une caricature de banquier juif

Tous les éléments d’appréciation sont mis en ligne sur le site : AtelierEcritureLaRochelle

avec notamment la rubrique : DEBATS SUR LA PIECE

Publié le : 05-07-2013

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Collectif Vigilance Arménienne contre le Négationnisme.

Les responsables religieux s’impliquent

Tous les responsables religieux de La Rochelle, jugent « antisémite » la pièce créée à l’université .

Les responsables des religions monothéistes à La Rochelle, ont « lu » attentivement la pièce de théâtre créée par des étudiants de La Rochelle (voir nos précédentes éditions) et ont produit un communiqué commun.

« Sous prétexte d’humour, cette pièce présente de nombreux passages qui stigmatisent les gens modestes, les prostituées et tout particulièrement des juifs […] Nous constatons que cette pièce contribue à la banalisation de l’antisémitisme et de la haine de l’autre, encouragée par la violence verbale. »

Ils affirment leur attachement à la liberté d’expression « dans le respect de toutes les composantes religieuses et philosophiques de la société et dans le respect de chaque personne ».

Et d’ajouter : « Sachant que cette pièce devrait être jouée à nouveau à Montréal, sensibles à plusieurs allusions qui nous rappellent des temps de sinistre mémoire, nous invitons les partenaires de cette pièce à prendre leurs responsabilités afin que l’honneur de la ville de La Rochelle ne soit pas entaché ».

Sud Ouest



 

 

La vérité sur Nelson Mandela (Guy Millière sur Dreuz.info)

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On a beaucoup parlé de l’Afrique du Sud ces derniers jours.

On en a beaucoup parlé parce que Barack Obama s’y est rendu, en un voyage organisé sur le continent africain aux fins de permettre aux médias américains de parler d’autre chose à son sujet que des scandales à répétition qui lui collent aux basques. On en a parlé aussi parce que Nelson Mandela est agonisant, voire à l’article de la mort. Et les éloges de Nelson Mandela se sont succédé. Les propos sur le « père » de la « nation arc en ciel » se sont faits plus doux et plus admiratifs les uns que les autres. La question qui a semblé être sur les lèvres du monde entier semble être : comment l’Afrique du Sud va-t-elle survivre sans Mandela ? Barack Obama ayant comparé Mandela à George Washington, la comparaison a été reprise de multiples fois. Même si c’est très politiquement incorrect, il faudrait que certaines vérités soient énoncées.

Non : Mandela n’est pas un saint homme

Tout d’abord, non : Mandela n’est pas un saint homme. Il n’a pas été jeté en prison parce qu’il « luttait contre l’apartheid », mais parce qu’il le faisait de manière violente et avait créé une organisation terroriste, l’ Umkhonto we Sizwe, (« fer de lance de la nation ») qui a perpétré de nombreux attentats. L’ANC (African National Congress) était elle-même une organisation communiste, financée largement par l’Union Soviétique tant que l’Union Soviétique a existé. L’ANC s’est définie à partir de 2004 comme un parti socialiste et a rejoint l’Internationale Socialiste. C’est en 2008 seulement que les Etats Unis ont retiré l’ANC de la liste des organisations contribuant au terrorisme international. Dans une dictature comme il en a longtemps existé en Afrique, Nelson Mandela n’aurait pas été « prisonnier politique » pendant de longues années : il aurait sans doute été exécuté, peut-être de façon sommaire. Mandela n’était pas plus un « prisonnier politique » que les gens d’Action Directe en France ont été des « prisonniers politiques ».

Ensuite, Mandela n’est pas l’homme qui a aboli l’apartheid. L’apartheid a été aboli par les autorités sud-africaines de l’époque, sous l’égide de Frederik de Klerk, qui a fait libérer Mandela, et lui a permis de participer aux premières élections démocratiques multiraciales du pays en 1994. Mandela, assagi par ses années de prison est devenu le premier Président noir de l’Afrique du Sud d’après l’apartheid et a gouverné le pays sur un mode prudent et modéré qui n’a pas fait basculer celui-ci vers le chaos. Il a laissé le pouvoir à son successeur dans le cadre d’élections démocratiques multiraciales en 1999. Qu’on lui donne acte de s’être assagi, d’avoir gouverné le pays de manière prudente et modérée et d’avoir laissé démocratiquement le pouvoir à un successeur est une chose, et c’est tout à son honneur. Qu’on n’aie pas trouvé dans ses propos des phrases antisémites « antisionistes » et anti-américaines telles celles qui viennent si aisément aux lèvres de l’infect évêque anglican Desmond Tutu, est tout à son honneur aussi. Qu’on considère que tout cela relève de l’héroïsme est très excessif. Qu’on le dise « père » de la nation relève d’une idolâtrie frelatée et sans rapport avec la réalité.

Enfin, Mandela n’est plus au pouvoir depuis quatorze années, et le moins qu’on puisse dire est que l’Afrique du Sud ne se porte pas bien et n’est pas du tout une « nation arc en ciel ». C’est un pays à l’économie très détériorée, rongé par la corruption, organisée par l’ANC, qui n’est pas le parti de tous les Africains, mais essentiellement le parti de l’ethnie à laquelle appartient Mandela, les xhoshas. C’est un pays gangréné par la violence la plus extrême où, à côté d’une petite minorité d’Africains noirs qui se sont enrichis grâce à leurs liens avec le gouvernement et à côté d’Africains blancs qui représentent ce qui reste des anciens propriétaires et entrepreneurs, et qui vivent dans des quartiers clos et très gardés, vit pour l’essentiel une population qui vit entre la misère et la pauvreté, dans des conditions sanitaires très précaires, imprégnée de tribalisme et de pensée magique. Le Président actuel, Jacob Zuma, membre du Parti communiste Sud Africain avant de rejoindre l’ANC en 1990, polygame disposant de six épouses et de vingt enfants, se définissant lui-même comme économiquement « très à gauche » incite régulièrement les Noirs les plus pauvres à s’en prendre aux blancs et à les tuer. Les fermiers blancs meurent assassinés les uns après les autres, et il y a eu plus de soixante huit mille blancs assassinés depuis 1994. Les viols d’enfants sont une pratique fréquente dès lors que les sorciers disent que le sida, très commun en Afrique du Sud, peut être curable si on viole une petite fille vierge.

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L’Afrique du Sud est un pays qui glisse vers le naufrage. Ce fut un pays plus riche que les autres pays d’Afrique subsaharienne. Cela reste un pays plus riche qu’eux. On peut craindre que la situation soit provisoire et que le futur de l’Afrique du Sud ressemble à celui du Zimbabwe, qui fut autrefois la Rhodésie.

L’Afrique du Sud n’est pas un pays développé, pas même un pays en voie de développement. C’est un pays en voie de sous-développement.

Quand bien même elle a des institutions démocratiques, on pourrait dire qu’avec la fin de l’apartheid, une ségrégation en a chassé une autre et l’a remplacée.

Il n’y a plus, officiellement de quartiers blancs, de quartiers noirs et de quartiers métis, mais officieusement, il y a toujours des quartiers très distincts. Blancs. Noirs. Métis.

Le droit de vote n’est plus réservé aux blancs. Les xhoshas votent pour les xhoshas. Les zoulous votent pour les zoulous. Les blancs votent pour les blancs, et c’est comme s’ils ne votaient pas, car ils sont minoritaires et leur voix ne compte pas. Ce qui fait que si des blancs décident de rester, nombre d’autres préfèrent partir plutôt que de finir une balle dans la tête.

L’Afrique du Sud vit déjà quasiment sans Mandela depuis quatorze années. Ce qui rend tant de gens anxieux en Afrique du Sud aujourd’hui n’est pas la perspective de vivre sans Mandela, mais de vivre dans un pays qui se délite.

Des journalistes pourraient parler de tout cela. Mais ce serait politiquement incorrect, je sais.

Un seul homme en France ose écrire de manière lucide et sans fard sur l’Afrique du Sud, et sur l’Afrique en général. Il s’appelle Bernard Lugan. Il est courageux. Il est intègre. Il connait son sujet. Il ne ment pas. Ce sont des qualités qui ne pardonnent pas en France. Même si j’ai, parfois, des désaccords avec lui, je tenais à le saluer.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info

 

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