Selon des reportages en provenance du Caire, Israël a mis en exergue six demandes principales en vue d’un cessez-le-feu, en menaçant d’une offensive terrestre à Gaza s’il n’y a pas de réponse dans les 48 à 72 heures (conformes au délai posé par Obama).

Elior Levy

Certaines personnalités du Hamas affirment que les négociations en vue d’un cessez-le-feu avaient échoué, parce que le Premier ministre Binyamin Netanyahou a posé que la cessation de tout tir de missile sur Israël est un prérequis avant d’entamer les pourparlers, mais les sources palestiniennes, rompues aux efforts du Caire en matière de médiation d’une trêve, pensent qu’il est encore trop tôt pour annoncer l’échec des pourparlers.

Dimanche, un responsable important du Fatah, Nabil Sha’at est arrivé dans la capitale égyptienne et a rencontré le chef du politburo du Hamas, Khaled Meshaal, l’informant que les négociations étaient entrées dans une phase cruciale, tout en exprimant des doutes qu’un accord puisse être atteint aussi tôt, du fait des exigences d’Israël et de son refus d’accepter les demandes mises en exergue par le Hamas (agresseur) et les autres organisations terroristes palestiniennes.

Mashaal (g.) avec Morsi au Caire (Photo: AP), comme larrons en foire.

Si on s’en tient à ces rapports venus du Caire, voici les conditions d’un cessez-le-feu, posées par Israël :

• 1. Une trêve d’une période de plus de quinze ans

• 2. Une cessation immédiate des trafics d’armes et de transferts vers Gaza.

• 3. Cessation des tirs de roquettes de la part de toutes les factions terroristes palestiniennes et la fin de toutes les attaques contre des soldats près de la bordure de Gaza.

• 4. Israël a parfaitement le droit de traquer les terroristes dans l’éventualité d’une attaque, ou s’il obtient des informations sur la menace tangible d’une attaque imminente.

• 5. La frontière de Rafah entre Gaza et l’Egypte restera ouverte, mais tous les points de passage à la frontière entre Gaza-Israël demeureront clos.

• 6. Les hommes politiques égyptiens, dirigés par le Président Mohamed Morsi, seront les garants de tout accord de cessez-le-feu. Cela signifie que cet accord sera appuyé par l’échelon politique égyptien, plutôt que par ses agences de sécurité. [en d'autres termes, qu'ils se tiendront et étendront les accords de Camp David]

Cette liste de demandes n’a été confirmée par aucune une autre source crédible.

Les exigences du Hamas en vue d’un cessez-le-feu comprennent la levée du blocus naval de Gaza, des garanties de la part de la Communauté Internationale de la cessation des éliminations ciblées de terroristes, la fin des incursions transfrontalières israéliennes et la cessation des mises en garde contre des pêcheurs au large des côtes.

Selon Sha’at, Israël aurait retiré une de ses demandes essentielles, à savoir que le Hamas dépose toutes ses armes et assure du fait que les tirs de roquettes contre Israël soient intégralement stoppés. Le responsable palestinien affirme que les négociations sont entrées dans une phase « très importante ».

Les sources palestiniennes font état du fait qu’Israël a menacé qu’en cas de non-réponse à ses demandes sous les prochaines 48 à 72 heures, il lancera son offensive terrestre dévastatrice, assortie d’attaques incessantes contre les cibles terroristes à Gaza par air et par mer, jusqu’à ce que le régime liberticide et terroriste mis en place par le Hamas soit définitivement renversé et renvoyé aux oubliettes de l'histoire.

Tsahal a terminé ses préparatifs en vue d’une éventuelle invasion de Gaza.

Vous pouvez contacter Elior Levy, le correspondant des Affaires Palestiniennes d’Ynet, à : paldesk@gmail.com

Adaptation : Marc Brzustowski.

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4308099,00.html