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Le Qatar, un ennemi acharné d'Israël (Israel infos)
Le Qatar, un ennemi acharné d'Israël
par Benjamin Fredj
Selon une source diplomatique israélienne s'exprimant sous couvert d'anonymat, le Qatar est aujourd'hui un ennemi acharné d'Israël.
Cette déclaration illustre la colère et la frustration intenses à l'égard de l'état du golf persique, depuis sa démonstration publique de soutien au Hamas.
"Le Qatar est un régime opportuniste", également l'un des "régimes les plus problématiques" de la région, ajoute le diplomate.
Sans donner plus de précisions, il affirme qu'Israël "devrait actionner certains leviers" pour inviter le Qatar à modifier son comportent.
L'émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, s'est rendu à Gaza le mois dernier, devenant le premier dirigeant étranger à visiter l'enclave, depuis que le Hamas a pris le pouvoir par les armes en 2007.
La colère du gouvernement israélien découle de la légitimité obtenue par le Hamas grâce à ce déplacement, qui devrait en entrainer d'autres.
Cette visite a d'ailleurs été suivie d'un effet d'annonce régional, initié par le premier ministre turc Recep Tayyip Erdoga, qui envisage lui aussi le déplacement à Gaza, en dépit des pressions américaines.
Cette déclaration intervient quatre ans après l'interruption de tout lien commercial entre le Qatar et Israël, à la suite de l'opération Plomb durci.
En 2010, le Qatar semblait voir un intérêt à réactiver ses liens avec Israël, espérant notamment jouer un rôle dans la reconstruction de Gaza, allant, semble-t-il jusqu'à rechercher une déclaration publique israélienne reconnaissant le rôle de l'émirat dans la région.
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Iran- Ispahan : une femme juive battue à mort (Israel infos).
Iran- Ispahan : une femme juive battue à mort, mutilée pour permettre l'agrandissement d'une mosquée
par Gerard Fredj
Une femme juive de 57 ans a été tuée et son corps mutilé par des assaillants musulmans dans la ville iranienne d'Ispahan, la troisième ville du pays.
Selon sa famille, le meurtre a des motivations religieuses, même si une dispute s'est initiée autour d'un différend immobilier.
T., dont la famille ne veut pas que l'identité soit révélée, a été assassinée par ses voisins musulmans, alors qu'ils harcelaient la famille depuis des années pour qu'elle quitte le quartier afin de pouvoir adjoindre leur propriété à une mosquée.
"Des extrémistes religieux avaient déjà annexé une partie de la maison et l'avait rattachée à la cour de la maison", selon un proche.
La famille, en dépit des menaces et des pressions a fait appel aux tribunaux.
Lundi, alors que son mari était à Téhéran pour son travail, "ils sont entrés dans la maison, ont attaché ses deux sœurs qui vivent avec elle puis l'ont poignardée à mort de plusieurs coups de couteaux".
Ils ont ensuite mutilé son corps et lui ont coupé les mains, a confié une des deux sœurs à des parents aux Etats-Unis.
Le corps n'a pas encore été rendu à la famille, et les autorités locales font, à priori, tout ce qu'elles peuvent pour étouffer l'affaire.
La communauté juive semble craindre que le sang ne coule après le meurtre de T.
Ispahan, dont la population dépasse le million et demi d'habitants, héberge 1200 des 25 000 juifs recensés en Iran en 2009.
Mais une publication gouvernementale en 2012 évoquait le chiffre de "8756 juifs".
Durant l'opération Pilier de Défense, la communauté juive officielle, par la voix de son représentant au Parlement ( la minorité juive y a un siège réservé) Siamak Marreh, a condamné les "attaques israéliennes dans la bande de Gaza" et offert le soutien des juifs d'Iran "aux palestiniens blessés".
Les informations publiées sont complexes à vérifier en raison de la quasi impossibilité à communiquer avec des sources ou des témoins demeurant en Iran
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Vote de l'ONU au sujet de la "Palestine", Etat non membre observateur (Guysen).
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Stop au lavage de cerveau : il n'y a pas de Palestine (Europe Israël).
À l’heure où la France va voter « oui », à la demande de l’autorité palestinienne de reconnaissance comme État non membre de l’ONU de la « palestine »,le ministère des Affaires étrangères israélien ordonne aux diplomates de refuser tout mail comportant la terminologie “Etat de Palestine”
Le ministère israélien des Affaires étrangères a ordonné à ses diplomates de refuser tout mail officiel qui utilise “une terminologie problématique” comme par exemple “Etat de Palestine”. Les instructions ont été envoyées avant le vote crucial de jeudi sur l’amélioration du statut de la Palestine à l’Onu. Parmi les autres termes problématiques : “Palestine occupée”, “Territoires occupés”. “Le terme -Territoires de l’Autorité palestinienne – est acceptable”, a déclaré Galia Levanon, une fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères. Les mails contenant une “terminologie inacceptable” seront renvoyés à leurs destinataires, a indiqué Galia Levanon. (guysen)
Mais cela ne s’arrête pas là, il convient de s’interroger sur la terminologie employée et ses effets :
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Soit des descendants des pillards Arabes ayant pillé notre Terre à partir de l’an 638 de l’ère Chrétienne. Ces hordes de pillards Arabes venant d’Arabie qui ont assassiné des dizaines de milliers de Juifs en Eretz Israël à cette époque et qui de nos jours, tentent quotidiennement de renouer avec les crimes de leurs ancêtres.
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Soit des Musulmans « importés » en Eretz Israël par les Ottomans à partir du dix huitième siècle pour tenter de contrebalancer la présence Juive qui s’y était maintenue malgré les invasions et les pillages… (ces sont : des Tcherkesses du Caucase, des Bosniaques, des Turcs, des Libanais, des Syriens, des Arabes d’Arabie vivant à l’époque dans les territoires à l’est du Jourdain (aujourd’hui – Irak – Arabie Saoudite, Yémen etc.), des Égyptiens, des Libyens, des Soudanais (déjà ! ), des Musulmans d’Afrique du Nord (Tunisie, Algérie, Maroc)
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Soit des Tcherkesses caucasiens islamisés à l’Islam sunnite, après que le Tsar Alexandre II, les ait fait expulser du Caucase en 1864, (plus d’un million et demi de personnes qui ont essaimé dans tout le Moyen-Orient) alors qu’ils y vivaient depuis des siècles.
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Soit des Musulmans des pays voisins d’Israël, attirés dès la seconde moitié du dix huitième siècle par les Juifs d’Europe Centrale fuyant les pogroms et les persécutions Chrétiennes et que ces Arabes considéraient comme des Européens. Juifs d’Europe qui représentaient aux yeux des peuples voisins, une opportunité… commerce… travail… pillages, enlèvements, rackets etc.
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Soit des Musulmans (par dizaines de milliers…) des pays voisins qui se sont glissés (subrepticement et avec la complicité de leurs coreligionnaires) dans les camps de l’UNWRA à partir de 1950 pour y trouver une subsistance alors qu’ils mourraient de faim dans leurs pays…
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Soit des nomades islamisés passant par notre Pays avec leurs troupeaux de chèvres, et y dévastant depuis des siècles la végétation et principalement les forêts naissantes (depuis la perte de la souveraineté Juive sur Eretz Israël).
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L’étau voulu par Obama se resserre sur Israël (Dreuz.info).
Tout se passe au Proche-Orient comme l’administration Obama le souhaite.
Israël a dû arrêter ses opérations contre le Hamas à Gaza, ce qui permet à celui-ci de crier victoire, de se réapprovisionner en armes, et de bénéficier d’une légitimation internationale de plus en plus visible : dans tous les pays occidentaux, il se murmure maintenant que, dès lors que des négociations ont été menées avec le Hamas pour obtenir l’accord d’armistice, d’autres négociations avec le Hamas doivent avoir lieu (il se dit même que des négociations se mènent présentement entre le gouvernement israélien et le Hamas).
Mohammed Morsi, conforté par le rôle clé d’intermédiaire qui lui a été confié par Obama lors des négociations entre les Etats-Unis et le Hamas, et conforté aussi par les aides financières qu’il a reçu en récompense, s’est arrogé les pleins pouvoirs et instaure en Egypte la dictature des Frères musulmans : des manifestations et des émeutes ont lieu, mais il va de soi que manifestants et émeutiers recevront aucun appui et aucun soutien de qui que ce soit.
Erdogan en Turquie reçoit un appui militaire de plus en plus net de la part des Etats-Unis, et des engrenages se mettent en place aux fins d’accentuer la pression sur le régime Assad en Syrie : l’objectif est de dessiner les contours d’une arrivée au pouvoir dans le pays des islamistes sunnites, menés par les Frères musulmans là encore. Ce qui se trouve négocié, avec Morsi et Erdogan, par l’entremise du Qatar est le sauvetage des alaouites et la préservation de la base russe de Tartous.
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Ce qui se trouve négocié aussi, par l’entremise du Qatar, toujours, est la préservation des intérêts iraniens et de ceux du Hezbollah au Liban.
Quand la Syrie aura basculé, il ne restera plus qu’un seul pays modéré sur le flanc Est d’Israël, la Jordanie, mais une entente entre le roi et les Frères musulmans semble être sur l’horizon.
La continuité qui se dessine prend les contours d’une sorte de califat sunnite ressemblant à celui auquel aurait pu rêver Hassan El Banna.
Cette continuité, dès lors que les intérêts iraniens seraient préservés en Syrie, et que les intérêts du Hezbollah seraient préservés au Liban, permettrait, songe-t-on à la Maison Blanche, de surmonter l’hostilité entre shiites et sunnites au nom de la souveraineté de l’islam sur ses terres et d’une victoire de l’islam radical.
Des négociations, directes celles-là, sont menées par Valerie Jarret au nom d’Obama avec des dignitaires iraniens : au Qatar, bien sûr.
Mohammed Morsi s’est déjà rendu à Téhéran. Les dirigeants du Hamas remercient l’Iran pour son aide et le régime iranien félicite le Hamas pour son glorieux combat.
Le régime iranien est ami de la Russie et de la Chine. Mohammed Morsi fait son possible lui-même pour se rapprocher de la Chine.
Cela ne fait pas l’affaire des Etats-Unis, direz-vous, et les positions de l’administration Obama sont étranges. N’avez-vous pas compris qu’Obama veut un monde post-américain et pense qu’un monde post-américain serait un monde meilleur ?
Cela ne fait pas l’affaire d’Israël, direz-vous aussi. Et Israël a concédé une victoire au Hamas, sous pression des Etats-Unis. C’est exact. Et je ne sais ce qui se prépare autour de Netanyahu. J’aimerais le savoir. Et si des négociations ont effectivement lieu entre Israël et le Hamas, je crains qu’elles ne soient un marché de dupes pour Israël.
Le durcissement de l’aile droite du Likoud qui s’est mis en place dans la perspective des élections de janvier me laisse penser que des Israéliens partagent mes craintes et, tout en continuant à penser que Netanyahu fait au mieux avec la situation effroyable du moment, je pense que ce durcissement est une excellente nouvelle.
Ce que je viens de décrire ne fait pas l’affaire de l’Arabie Saoudite ? L’Arabie Saoudite est effectivement sur la défensive présentement et se sent trahie par Obama. Les dirigeants saoudiens craignent une déstabilisation. Ils craignent les Frères musulmans d’une part, l’Iran d’autre part.
Ce que je viens de décrire ne fait pas l’affaire de l’Autorité Palestinienne non plus, ajouterez-vous. Les positions de l’Autorité palestinienne sont affaiblies, effectivement, mais l’administration Obama garde en tête la possibilité d’un rapprochement entre celle-ci et le Hamas. Je dirai que le Hamas pourrait s’accommoder des gens de l’Autorité palestinienne si ceux-ci font acte d’allégeance. Des gestes en direction de l’allégeance se sont faits ces derniers jours, de la part de dirigeants du Fatah, principal composante de l’Autorité palestinienne. Le Hamas soutient la démarche de Mahmoud Abbas parti aux Nations Unies obtenir la position d’Etat associé. Les dirigeants du Hamas ont même dit être prêts à accepter, transitoirement, les « frontières de 1967 ». Exactement les frontières dont veut Mahmoud Abbas, et exactement les « frontières » évoquées plusieurs fois par Obama.
Obama a des réserves sur la démarche de Mahmoud Abbas aux Nations Unies : c’est simplement parce qu’il voudrait être celui qui apporte la paix au Proche-Orient, celui qui fait plier Israël, celui qui fait naître un Etat palestinien dans le cadre d’un nouveau califat.
Ce nouveau califat ne prévoirait pas de place pour Israël ?
Les dirigeants israéliens le savent, tout particulièrement les dirigeants de l’aile droite du Likoud. J’y reviendrai.
Obama le sait. Mais il fera comme s’il ne savait pas. Les électeurs juifs américains votent pour lui.
Les dirigeants européens le savent. Ils feront eux aussi comme s’ils ne savaient pas. Pour eux, l’électorat juif est quantité négligeable, même s’ils ne veulent pas adopter ouvertement un attitude salissante. L’électorat musulman, lui, est une force qui monte.
Et puis, croyez-vous que le Qatar se contente de tirer les ficelles au Proche-Orient ?
Vous me pensez pessimiste ? Il y a des gens qui me pensaient pessimiste au début de 2009, quand Obama est arrivé au pouvoir.
Tout ou presque s’est passé au Proche-Orient depuis 2009 comme l’administration Obama l’a souhaité, jusqu’à présent, et mes descriptions du début de 2009 se sont avérées pertinentes.
Seul Binyamin Netanyahu est parvenu à déjouer les projets d’Obama : jusqu’à présent.
Et à présent, je suis inquiet.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info
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