L’agence catholique Fides rapporte que le grand mufti d’Arabie saoudite a déclaré devant une délégation venue du Koweït qu’il « est nécessaire de détruire toutes les églises de la région ». Selon le cheikh Abdul Aziz bin Abdullah, l’islam est la seule religion praticable dans la péninsule arabique.

La Croix précise que le grand mufti d’Arabie saoudite est l’un des plus hauts responsables religieux de ce royaume musulman sunnite. Il est aussi le chef du Conseil suprême des oulémas (savants musulmans), et du Comité permanent pour la recherche islamique et la fatwa (avis juridique donné par un spécialiste de loi islamique sur une question).

Le mois dernier, un parlementaire koweïtien a annoncé sur Twitter qu’il voulait présenter un projet de loi interdisant la construction de nouveaux lieux de cultes non-musulmans dans son pays.

Il existe entre 3 et 5 églises dans tout le proche-orient arabe.

(source).

Par Nisso Amzar – JSSNews

Quiconque est entré récemment dans Notre-Dame-de-Lorette ne peut qu’être saisi de stupéfaction devant le spectacle affligeant d’une des plus belles églises du 19ème siècle à Paris dont le décor intérieur exceptionnel, les fresques des plus grands artistes de l’époque notamment, menacent littéralement ruine.

Que voulez-vous, il fallait bien durant toutes ces années financer Nuit Blanche et les copains du Stade français …

Le problème est que désormais cette honteuse négligence est connue à l’étranger.

Le World Monument Fund vient même d’inscrire plusieurs églises parisiennes sur la liste des monuments en péril !

Un article de Stéphanie Broisat résume très bien la situation.

Le commandement de l’armée israélienne a décidé de réformer plusieurs unités de forces blindées, donnant à chaque bataillon de chars l’ordre de soutenir une compagnie d’infanterie.

Ces unités seront composées de trois divisions – le peloton de reconnaissance, du peloton de mortier et un peloton de surveillance et d’ajustement.

La réforme commencera en novembre et les troupes seront fin prêtes en 2015.

En outre, la 7ème brigade va être armés de tank Merkava, 4, qui remplaceront les Merkava 2-Bet. Les Merkava 4 n’étaient présents que dans la 401ème brigade jusqu’à récemment.

Par Avi Retscild – JSSNews

Il y a trente ans aujourd’hui, le 23 octobre 1983, une camionnette de livraison rempli avec ses 18.000 kilos d’explosifs a explosé dans la caserne des Marines américains à Beyrouth. Quelques secondes plus tard, une autre voiture piégée frappait le bâtiment militaire français. Au total, 241 américains et 58 français sont morts.

L’attaque de la caserne des Marines n’était pas seulement la plus grande explosion depuis la seconde guerre mondiale, c’était également, à l’époque, la plus grande attaque anti-américaine des 35 dernières années. Et pareil pour la France.

Et l’héritage de ce jour-là nous hante encore à ce jour.

Les attaques perpétrées par le Hezbollah sous les ordres de l’Iran , annonçaient l’arrivée du groupe chiite libanais comme une force terroriste puissante, anti-occidentale, soutenue et dirigée par Téhéran. Aujourd’hui, malgré le réchauffement des relations entre les Etats-Unis et l’Iran, le Hezbollah demeure une arme dans l’arsenal de l’Iran, un moyen de poursuivre l’ordre du jour de la révolution islamique en Syrie et dans des opérations terroristes à travers le monde.

Malgré l’offensive de charme actuelle du président iranien Hassan Rouhani il est hautement improbable que l’Iran ne veuille brider le Hezbollah.

Fondée par la Garde révolutionnaire iranienne peu après la révolution islamique de 1979 , le Hezbollah a toujours eu une relation intime avec l’Iran, dont l’idéologie est commune. Aujourd’hui, le Hezbollah n’est plus seulement une procuration de l’Iran, il est un «partenariat stratégique» de l’Iran.

Depuis les 30 dernières années, c’est également devenu une relation mutuellement bénéfique. Le Hezbollah reçoit des dizaines de milliers de missiles de l’Iran, des centaines de millions de dollars par an. Toute la formation et la logistique des terroristes vient de l’Iran.

Aujourd’hui , le Hezbollah vise les touristes israéliens à travers le monde – en Bulgarie, à Chypre, en Thaïlande, au Nigeria – pas sur le sol libanais certes, mais sur l’ordre de l’Iran.

L’élection récente de Rouhani en tant que président pourrait marquer le début de la fin pour ce règne de la terreur de 30 ans. C’est en fait peu probable.

Le dernier président »modéré » iranien , Mohammad Khatami, élu en 1997, était en fait un partisan du Hezbollah. Et , comme tout autre président iranien avant et depuis, il n’avait pas le pouvoir d’annuler les décisions de la ligne dure du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei.

Pendant ce temps, le Hezbollah mène des opérations dans le monde entier à la demande de l’Iran. Le mois dernier, un Qods iranien a été arrêté à Tel-Aviv, alors qu’il préparait une attaque contre l’Ambassade des Etats-Unis.

Alors que les négociateurs tentent de trouver une solution diplomatique à la crise sur le programme nucléaire de l’Iran, l’anniversaire des attentats de Beyrouth est un rappel opportun que les tensions avec l’Iran ne devraient pas être limités à la poursuite d’une arme nucléaire de Téhéran. Au même moment, à travers son mandataire terroriste, ce gouvernement parraine le meurtre d’innocents à travers le monde.

Par Sacha Aflalo – JSSNews

Les Juifs turcs choisissent de quitter le pays en nombre croissant selon un quotidien turc citant des « perceptions de montée de l’antisémitisme », ainsi que les tensions croissantes entre Ankara et Jérusalem.

La communauté juive de Turquie, au nombre de près de 15.000 et concentrée principalement à Istanbul, aurait été la principale victime de « l’atmosphère négative » causé par la rhétorique dure du gouvernement contre Israël.

Des centaines de jeunes Juifs choisissent de quitter le pays car il devient plus difficile de concilier leur identité juive et turque. Beaucoup partent en Europe et aux Etats-Unis.

« Regardez l’environnement en Turquie pour le moment. Nous sommes mal à l’aise… Je suis davantage turc que beaucoup », explique Nesim Güveniş , vice-président de l’Association des Juifs de Turquie en Israël , à Hürriyet.

Un autre Israélien turc cité dans le rapport , qui a fait son aliya au cours des dernières années, a déclaré que la situation dans son pays d’origine devenait «très mauvaise».

Il y a 80.000 juifs turcs vivant aujourd’hui en Israël .

Par Zeev Koskas – JSSNews

Ces 22 et 23 octobre 2013 devaient être un peu particuliers pour deux des meilleurs comédiens que la France nous ait donnée d’apprécier ces 50 dernières années.

Patrick Timsit et Thierry Lhermitte, surtout connus pour leurs comédies et one-man-show, étaient ces deux soirs à Tel-Aviv et dans la capitale d’Israël, Jérusalem, pour offrir aux spectateurs franco-israéliens la poignante pièce « Inconnu à cette adresse. »

A Jérusalem d’abord, le 22 octobre, ils se produisaient dans une salle marquée par l’histoire même du nazisme : celle où Adolf Eichmann a été jugé et condamné à mort. Autant dire qu’aucun autre endroit n’aurait été plus parfait pour une pièce qui traite de la montée du nazisme et de chemins de vies entre deux amis, deux partenaires en business, un juif et un non-juif… Un juif et un futur fonctionnaire de l’administration hitlérienne.

Puis à Tel-Aviv, le 23, devant autant de spectateurs qu’à Jérusalem (900 au total), on a pu sentir l’émotion s’emparer de la salle. Il y a eu des rires, car la pièce est également drôle. Mais il y a surtout eu des frissons.

De fait, il y a tant à dire après une pareille pièce, mais j’admets bien volontiers que les mots ne sortent pas si facilement ce soir.

Alors je ne ferai que féliciter les acteurs pour leur jeu terriblement juste. Je veut aussi leur dire merci d’avoir traversé la Méditerranée pour venir ici, en Israël, présenter ce chef d’oeuvre. Je me dois de les remercier, au nom du Musée de la Shoah Yad Vashem, pour avoir accepté de reverser une partie de leur cachet à ce musée, dans le but de financer la recherche des Justes Parmi Les Nations français. Il faut également féliciter Paul Aouizerate, le producteur de Hashigaon Hatsarfati qui a organisé l’évènement, tout comme Billal Chegra, un ami, un excellent producteur par ailleurs, qui a tout fait pour que cette pièce puisse tourner en Israël.

Notons qu’à la fin du spectacle, après une standing ovation comme je n’en avais alors jamais vu en Israël, le public a chanté la Hatikva, l’hymne national israélien dont la traduction signifie « espoir. » L’espoir que cela ne se reproduise plus jamais.

Et au détour de la coulisse, Patrick Timsit m’accorde deux minutes qui se terminent par : « maintenant, on vous doit bien un one-man-show ! A bientôt ! »

Note d'etzbetzion : Thierry Lhermitte est juif par sa mère.

Par Jonathan-Simon Sellem – JSSNews