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Fière d'être jiuve mais toujours sur ses gardes (JForum.fr).

Manfred Gerstenfeld interviewe Carla, d’Amsterdam.

Le Dr Manfred Gerstenfeld cherche à recueillir des témoignages de personnes juives ayant, en France, vécu des expériences similaires à celle de « Carla », d’isolement et d’abandon, dans leur milieu professionnel ou de vie courante, pour avoir exprimé leur appartenance juive ou/et leur opinion favorable à Israël. JForum.fr se chargera de relayer ces récits (adresse e-mail en bas de page).

“A l’hôpital d’Amsterdam où je travaillais en tant qu’infirmière, jusqu’à il y a peu, on entendait des remarques, à propos des Juifs, telles que : “Vous, les Juifs, avez des relations partout”, ou : “Vous les Juifs, vous êtes riches ». Dès que j’exprimais publiquement mes croyances ou opinions juives, nombreux étaient ceux qui me percevaient comme « la Juive stéréotypée ».

“J’ai travaillé dans cet hôpital durant plus de dix ans. Mes collègues savaient que mon fils servait dans l’armée israélienne. J’ai, parfois, entendu des remarques, comme : « Ils passent leur temps à tuer des Palestiniens, là-bas ». Des médecins et des psychologues le disaient aussi. Le chef d’un département médical discutait fréquemment de « la souffrance des Palestiniens ». Il s’en prenait directement à moi, dès que quoi que ce soit était publié, concernant la politique israélienne ».

Carla a été infirmière pendant plusieurs décennies. Du fait de la situation aux Pays-Bas, actuellement, elle a préféré recourir à un pseudonyme pour mener cet entretien.

“Chaque fois que les médias hollandais publiaient les moindres lignes à propos d’Israël, plusieurs personnes du service entamaient une discussion politique avec moi. Ils se comportaient exactement comme si c’était moi qui façonnais les politiques israéliennes. Personne n’interpellerait quelqu’un qui a de la famille en Italie, en lui assénant –comme s’il en était responsable- : « Mais quelle folie a encore fait Berlusconi ? »

“Avant les élections, les gens me demandaient pour qui je voterai. Je répondais : « Je vote pour un parti qui soutient Israël. Et comme il n’y a pas tant de partis que cela qui le font, par conséquent, les Juifs doivent les soutenir ». Ils répondaient alors : « Il y a des problèmes bien plus importants que cela ». Et ils le disaient avec conviction, alors qu’un nombre significatif de Hollandais votent, selon le programme d’un parti si, par exemple, il affiche qu’il s’intéresse au bien-être des animaux.

“Dans la plupart des cas, j’évitais de me fourvoyer dans de telles discussions. Cela n’a aucun sens de débattre avec « des Hollandais moyens ». Il y a trop d’exemples de leur attitude. Il y a quelques années, j’ai visité Israël avec deux collègues. Un chef de département leur a fait la remarque : « Mais pourquoi donc, iriez-vous, là-bas ? Ce n’est vraiment pas le genre de pays à choisir de visiter pour ses vacances ! ». Il n’aurait jamais dit une telle chose, s’agissant de la Thaïlande ou de l’Indonésie. Dès qu’il s’agit d’Israël et des Juifs, cependant, cela va de soi.

“Parfois, j’en avais assez de cette attitude. Ne voulant pas continuellement rester passive, j’ai pris l’initiative. Après l’affaire de la Flottille pour Gaza, je lui ai montré des images tirées d’internet, des frondes, des couteaux, etc., qu’on avait trouvés sur le bateau. La réaction de ce chef de département consistait à dire que c’était parfaitement normal. Il approuvait toujours tout ce que pouvaient faire les ennemis d’Israël, jusqu’à l’absurde.

“J’ai souvent dit ce que je pensais au travail. Je ne sais pas si cela m’a porté préjudice, sur le plan professionnel. On ne peut jamais prouver des choses pareilles. D’autres fois, j’ai juste laissé passer les choses, parce que je me sentais seule dans ces discussions. On pense alors : « Je dois continuer de travailler avec ces personnes, aussi le mieux serait que je fasse plus attention ».

“En tant que juive aux Pays-Bas, aujourd’hui, on doit faire attention à ce qu’on dit. Dans mon environnement, je vois clairement que les Juifs sont perçus comme des étrangers. Si je dis : « Je pourrais monter en Israël, même si mes enfants restent ici », je dois trouver une façon détournée de le dire. Tout le monde est, habituellement, aimable, sympathique, en face de vous. Un Hollandais dira rarement tout haut : « Sale Juive ». Pourtant, on ne sait pas ce qui se raconte derrière son dos. Il existe aussi une discrimination importante, au Pays-Bas, contre les homosexuels et les immigrés non-occidentaux. Cela dit, ce n’est jamais bon de mettre les Hollandais face à leur propre hypocrisie.

“Beaucoup de Marocains, de Turcs et d’autres patients d’origine immigrée fréquentaient notre hôpital. Je faisais toujours attention de leur cacher ma religion. Les femmes musulmanes portent le voile. Elles affirment leur religion de cette façon, ou en disant qu’elles font le Ramadan. En tant que Juive en Hollande, je fais exactement le contraire. En général, les patients ne savent pas que je suis Juive. Vous ne pouvez pas le dire, simplement en vous basant sur ma façon de m’habiller. De temps en temps, je portais une petite Maguen David (étoile de David). Cela dépendait de mon humeur.

“Si des Musulmans découvrent que vous êtes Juif/ve, certains ont des réactions racistes. Un Marocain, alors que je prenais soin de son enfant, s’est rendu chez son médecin généraliste. Le père a déclaré qu’il ne voulait pas que son enfant soit soigné par une infirmière juive. Alors, son médecin l’a envoyé vers un autre hôpital. J’ai trouvé la solution de ce médecin très problématique.

“J’ai fait part de cette expérience avec ce père marocain à ma propre équipe, qui comporte aussi deux médecins et un psychologue. Je leur ai dit : « C’est une chose que ce père fasse cette demande. Mais que le médecin se plie à ça, il s’agit là de quelque chose de complètement différent [ de discrimination] ». Mes collègues m’ont juste éclaté de rire au nez. Après quoi, j’ai senti que je devais faire encore plus attention avec ces gens ».

“J’ai mentionné ce cas du père marocain et de la réponse de son médecin au CIDI, une association néerlandaise qui s’occupe des problèmes d’antisémitisme. Ils m’ont dit qu’ils écriraient une lettre aux journaux médicaux. Mais je n’ai, ensuite, plus jamais entendu parler d’eux.

“A la même période, j’ai réussi à obtenir un autre emploi. Je n’y parle pas de ma religion et ne donne qu’un minimum d’information sur mes origines. Pour les Juifs de Hollande, c’est devenu de plus en plus difficile de révéler ouvertement notre appartenance religieuse. Il y a plusieurs facteurs en jeu : l’augmentation de la population musulmane, le virage de la société vers l’extrême-droite et une intolérance croissante aux Pays-Bas. D’autres facteurs concernent le déclin des connaissances en histoire et l’érosion des normes et valeurs qui ont fondé la Hollande ».

Manfred Gerstenfeld interviewe Carla.

Le Dr Manfred Gerstenfeld cherche à recueillir des témoignages de personnes juives ayant, en France, vécu des expériences similaires à celle de « Carla », d’isolement et d’abandon, dans leur milieu professionnel ou de vie courante, pour avoir exprimé leur appartenance juive ou/et leur opinion favorable à Israël.JForum se chargera de relayer ces récits de vie. Ecrire à : jforum.fr@gmail.com

Le 13 octobre, cet article a été repris sur le site Rue89, dans la rubrique "le meilleur du Web", mais semble avoir surtout suscité des mises en doute, dénis chez des commentateurs plutôt hostiles, qui stigmatisent son auteur comme "d’extrême-droite", dans la doxa hémiplégico- banalisante de la presse française. Le plus grand nombre semble trouver la discrimination anti-juive comme un phénomène, somme toute, acceptable, puisque les Juifs ne manqueraient jamais de mettre leur spécificité un peu trop en avant... D’autres de ces savants conspirationnistes supposent que le personnage de "Carla" est, nécessairement un "Fake", inventée pour provoquer une "alya de masse"... Ils sont tous nés du bon côté de la barrière morale, qui sépare les bons citoyens laïcs et normalisés qu’ils sont, des méchants conspirateurs que nous sommes...

Pour lire ces réactions : rue89.com

 

 

Le Dr. Manfred Gerstenfeld est membre du Conseil d’Administration du Centre des Affaires Publiques de Jérusalem, qu’il a présidé pendant 12 ans . Il a publié 20 ouvrages. Plusieurs d’entre eux traitent d’anti-israélisme et d’antisémitisme.

Adaptation : Marc Brzustowski.

 

Quelques nouvelles et commentaires (JSSNews)

Selon l’Union Européenne: « Les palestiniens ont détournés 2 milliards d’euros d’aide européenne »

Posted: 14 Oct 2013 01:35 AM PDT

L’Autorité palestinienne a gaspillé près de € 2 milliards de l’aide européenne avec de la corruption et la mauvaise gestion. Une information publiée par un journal britannique, suite à la découverte d’un document officiel européen qui n’a pas encore été rendu public.

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Selon l’article du Sunday Times, la Cour des comptes européenne, un organe de l’UE mis en place en 1975 pour contrôler les revenus et les dépenses de l’UE , a constaté que l’Europe a « peu de contrôle sur 1,95 milliard € donnés aux palestiniens entre 2018 et 2012″ notant « d’importantes lacunes. »

Lezs enquêteurs de l’UE qui ont visité Jérusalem, Gaza et la Judée-Samarie ont indiqué que l’UE est incapable de lutter contre la corruption qui découle de cette aide, ou de la destination finale des fonds qui n’est pas celle pour laquelle l’UE a versé cette aide. »

Transparency International, un organisme de surveillance surveillance corruption dans les entreprises et la politique, basé à Berlin , a affirmé que l’état de paralysie qui frappe le parlement palestinien depuis 2007 est possible « compte tenu de la gestion illimitée de l’exécutif sur les fonds publics. » Le népotisme est également monnaie courante dans les secteurs public et privé palestinien.

Un sondage d’opinion palestinien menée en juillet 2012 a révélé que 71 % des personnes interrogées estiment que la corruption existe dans les institutions palestiniennes sous le contrôle du président Mahmoud Abbas. Quelque 57 % des répondants ont dit la même chose des institutions contrôlées par le Hamas dans la bande de Gaza.

Jonathan-Simon Sellem, ancien candidat aux législatives partielles françaises (Parti Libéral Démocrate), proposait en mars 2013 la mise en place, par le gouvernement français, d’un organisme de surveillance des donations françaises. Il expliquait alors que « les dons humanitaires payés par les contribuables français ne bénéficient d’aucun suivi et il n’est pas rare que cet argent soit détourné, où à des motifs de corruption, ou pour la fabrication d’armes, ou pour l’organisation d’attentat. Plusieurs diplomates israéliens pensent qu’une partie de l’aide française, et de l’aide européenne, a servi au Hamas de construire des missiles tirés sur les populations civiles israéliennes (et sur les 150.000 français d’Israël compris). »

Par Roger Astier – JSSNews

 

Cotisations sociales pour les Français de l’Etranger: la grosse arnaque dénoncée par un franco-israélien !

Posted: 13 Oct 2013 02:26 PM PDT

Interview de Maurice Bar, un retraité français de l’étranger, installé en Israël, qui demande à chacun de se mobiliser pour que les retraités de l’étranger soient remboursés de leurs frais médicaux, comme tous ceux qui payent leurs cotisations sociales en France !

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JSSNews: Maurice, vous êtes un retrait français expatrié en Israël depuis deux ans. Malgré cela, vous continuez de cotiser à travers votre retraite… Quel est le problème dont vous souhaitez nous parler ?
Maurice Bar: Oui, je cotise dans l’ensemble de mes retraites en France et voilà ce qui me gène: j’ai eu des soins dentaires en Israël et j’ai voulu me faire rembourser en France et l’on m’a indiqué ne plus avoir aucun droit en France.

JSSNews: Mais vous continuez à payer toutes vos cotisations sociales ?
Maurice Bar: Oui, c’est la loi et ce n’est pas un choix de ma part: toutes ces cotisations sont prélevées par toutes les caisses de retraites, l’assurance maladie aussi.

JSSNews: Et vous estimez qu’à partir du moment où vous payez des impôts en France, en tant que Français, dans l’hexagone ou à l’étranger, vous devriez pouvoir bénéficier de ces remboursements là ?
Maurice Bar: Oui: on paye des impôts à la société pour avoir un retour de la part de la société. On donne, donc on reçoit. Ce n’est pas le cas ici et ce n’est pas normal ! Et quand, lors d’un voyage en France il y a quelques jours, j’ai voulu réactiver ma carte vitale, cela a été impossible. Elle n’était plus reconnue ! C’est l’ensemble des retraités français expatriés qui sont pris en otage: on leur prend de l’argent et ils n’ont rien en retour !

Maurice Bar

Maurice Bar

JSSNews:Et que se passe t-il quand vous recevez votre « lettre de vie », une fois par an ?
Maurice Bar: Il existe une question qui demande au retraité s’il souhaite être assuré en France ou à l’étranger et je coche toujours la case France.

JSSNews: C’est donc ainsi que vous continuez à payer votre tribut à la France ?
Maurice Bar: Oui, et de fait c’est automatique. On m’enlève ces cotisations même si je ne demande rien. Et en retour, je n’ai le droit à rien !

JSSNews: J’imagine que vous vous êtes tourné vers le Consulat de France à Tel-Aviv ?
Maurice Bar: Tout à fait. Ils m’ont dit que, par le passé, ceux qui en faisaient la demande, étaient remboursés mais que ce n’est plus le cas aujourd’hui ? Pourquoi ? Je ne le sais pas. C’est une grand ambiguité ! Je comprends que les caisses maladies soient en faillite, mais ce n’est pas à cause de moi.

JSSNews: Et le consulat vous a répondu que si vous souhaitez bénéficier de ces remboursements, il faudrait retourner en France ?
Maurice Bar: Pas vraiment, la réponse était: « si vous souhaitez bénéficier de ces remboursements, il vous faut une adresse en France. » C’est mon choix et mon droit de vivre en Israël. Ayant mon adresse ici, j’ai le droit à ne pas être prélevé de la CSG et de la RDS… Et si je déclare une adresse en France, alors je suis en contradiction avec la loi.

JSSNews: Et que se passerait-il si, sur votre lettre de vie, vous déclariez vouloir cesser d’être assuré en France ?
Maurice Bar: OK… Mais alors je veux qu’on me rembourse toutes mes cotisations maladies que j’ai payé pour rien ! Mais le consulat dit que ce n’est plus possible… Il y a donc bien un problème quelque part !

JSSNews: Aujourd’hui, vous attendez quoi, et de qui ?
Maurice Bar: Je veux que l’Etat Français se positionne et me dise: « on vous a prélevé par erreur, voici votre dû » ou alors « vous avez le droit aux remboursements. » Il faut donc alerter les pouvoir publics, entre autre Marisol Tourraine, la ministre en charge du dossier, pour trouver une issue équitable pour tous les français. J’en ai fait part au député de la 8ème circonscription des français de l’étranger qui est en train de prendre le dossier en main. Mais plus nous serons nombreux à demander au gouvernement d’agir plus nous gagnerons notre équité vis-à-vis de tous les autres français.

Par JSSNews
Pour entrer en contact avec Maurice Bar: reponses2013@gmail.com

 

Montée en puissance du FN: les journalistes et les politiciens responsables ! Par Jonathan-Simon Sellem

Posted: 13 Oct 2013 01:54 PM PDT

Est-ce le début du raz-de-marée que tous les experts prévoient ? Difficile à dire. C’est peut-être par pure naïveté, mais j’ai du mal à croire que la France est prête à donner énormément de villes aux frontistes d’extrême droite. Mais même si ce n’était pas le cas, je conçois parfaitement qu’ils fassent des scores impressionnants. Et j’en suis dépité.

Dépité car je ne crois pas que la France soit plus raciste que les autres Nations. Et si toute l’Europe est gangrénée par l’extrême droite (Grèce, Roumanie, Pologne, Ukraine, Belgique…), je ne crois pas que ceux prêts à faire couler la France sous une vague Bleue Marine, soient tous racistes, antisémites, ou anti-je-ne-sais-quoi. Et en disant cela, je me dois d’ajouter ce que j’ai toujours dit et écrit: le vote FN est néfaste pour la France, son futur comme son présent, son économie comme son rayonnement international.

Je vous le dit en observateur averti de la politique française et internationale, si le Front National plaît tant en France, c’est uniquement à cause d’un symptôme présent dans deux corps de métier: le journalisme et la politique.

En France, moins les hommes politiques ont du courage, plus le FN prend de la force. Et moins le peuple estime que les journalistes relatent la vérité, plus l’extrémisme gagne du terrain.

Jonathan-Simon Sellem

Jonathan-Simon Sellem

Un exemple simple à l’échelle internationale: quand un journaliste dit d’un fedayin palestinien qui vient de faire sauter une bombe dans un bus, ou d’un jihadiste somalien qui vient de tuer des centaines de personnes dans un centre commercial, qu’il s’agit d’un « activiste » ou d’un « résistant », plus les français sont pris pour des cons. Et ils le savent car contrairement à ce que pensent nos leaders, les français ne sont pas des boeufs.

Cela me remet en mémoire l’affaire Merah quand, au début de cette crise, contre toute logique, tous les médias parlaient d’un sombre déséquilibré d’extrême droite qui aurait tué des militaires et des enfants juifs à Toulouse… Alors que les experts en terrorisme pensaient tous qu’il s’agissait d’un terroriste musulman. Résultat: perte de confiance dans les journalistes qui sont devenus, si ce n’était déjà pas le cas, les « complices » des jihadistes. Et je me souviens aussi de la réaction d’un journaliste qui, apprenant que l’assassin de Toulouse était musulman, avait tweeté quelque chose d’exceptionnel ressemblant à: « et mince, ils vont encore surfer sur une vague anti-musulmane. »

Mais qui veut voir une vague anti-musulmane en France ? Surtout pas moi ! Ce que je veux, c’est le respect de la France et de ses institutions. Il existe de nombreux musulmans « plus français que les souchiens. » Malheureusement, il faut se rendre à l’évidence, la fameuse « minorité silencieuse musulmane » – celle avec qui il ne faut « surtout pas faire d’amalgame – est tellement silencieuse qu’on pourrait la croire inexistante. Ainsi, après le carnage de Toulouse, combien de musulmans sont allés manifestés avec l’Imam Chalghoumi pour dénoncer le fanatisme islamique ? Ils n’étaient qu’une poignée. Quelques dizaines à tout casser, sur presque 10% de la population française !

Et il en va de même de nos hommes politiques. Il y a bien eu l’affaire du « pain au chocolat » et l’on sait tous que, malgré les critiques, c’est une réalité. Mais attention, dès qu’un homme politique parle des dérives d’une communauté, il est tout de suite taxé de raciste. Qu’y a t-il de raciste à dénoncer les heures de piscine pour les femmes et les hommes (dans les piscines municipales) ? Où est le racisme en dénonçant ces nombreuses écoles primaires qui n’osent plus mettre de sapin de noël pour ne pas « choquer la sensibilité des minorités » ? Où est le racisme quand les français dénoncent le « tout hallal à l’école » ? Je me souviens parfaitement que, de la primaire au lycée, en tant que demi-pensionnaire, je n’ai jamais réclamé un plat casher! Je ne mangeais juste pas de crevettes ou de viande à l’école. Les doubles rations de salade et le poisson me convenaient parfaitement.

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Le problème, c’est que les journalistes de France sont dans leur grande majorité des électeurs de gauche. Des gens « biens. » Et les gens biens, ils ne critiquent pas les minorités, même quand elles mettent en danger les valeurs de la République, comme la laïcité. Cette valeur est pourtant essentielle pour le français. Personne ne veut perdre cet acquis. Et si chacun peut prier le Dieu qu’il veut, de la manière qu’il veut, la religion doit rester dans la sphère privée. Quand une patiente réclame une femme médecin pour se faire soigner, alors je n’ai qu’une chose en tête: envoyer cette patiente dans un pays où on pratique ce genre de coutume ? Quand une élève veut porter le voile en cours, pourquoi ne pas l’envoyer en Arabie Saoudite continuer sa scolarité tout en lui permettant de respecter ses us et coutumes ?

Oui, le problème de la France, ce sont les journalistes et les hommes politiques qui n’ont pas de courage.

Dire que la France est devenue l’Escort Girl de Qatar n’est pas une simple critique. C’est un fait. Il suffit de voir ces nombreux français retenus en otage là-bas sans que le gouvernement n’ose lever la voix. Il suffit de lire l’histoire du proviseur du lycée français dans le Golfe Arabique qui, la semaine dernière, a dû être ex-filtré pour ne pas être jeté en prison parce qu’il a licencié une employée locale pour incompétence. Et qui a parlé de cette affaire si ce n’est quelques sites internet marginaux ? Enfin, des sites que beaucoup de française lisent… Malheureusement: rien dans les médias institutionnels !

Quand 74% des français se disent être d’accord avec Véronique Genest quand elle dit qu’elle a peur de l’Islamisme, de cet Islam que la France combat au Mali, de cet Islam qui veut nous imposer le voile à l’école, et que les journalistes se moquent d’elle et tournent en dérision tous les « français racistes » qui la soutiennent, alors il y a un vrai problème. Et le résultat est là ce soir. C’est la victoire du Front National.

Journalistes et politiciens français, plutôt que de condamner les habitants de cette petite commune française qui a voté FN, posez-vous les bonnes questions. La bonne question: pourquoi en sommes-nous arrivés là ?

Par Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

 

L’antisémitisme en Belgique bat des records jamais atteints (JForuum.fr)

J’ai consacré de nombreux éditoriaux au Tsunami d’antisémitisme qui balaie l’Europe occidentale, où j’insistais sur le fait qu’aux côtés des extrémistes islamistes, frénétiquement antisémites, les principaux responsables de sa perpétration sont les militants d’extrême-gauche, conduits par ceux-là mêmes qui ont la prétention de « promouvoir les droits de l’homme ».

Le livre, récemment sorti, de Manfred Gerstenfeld : « Demonizing Israel and the Jews, » /“La Diabolisation d’Israël et des Juifs » apporte des preuves convaincantes des hauts niveaux désespérants de l’antisémitisme européen, en portant l’éclairage sur l’emploi fréquent de l’inversion des termes de la Shoah, comme véhicule privilégié de l‘incitation à la haine des Juifs. Il fait remarquer que les sondages d’opinion indiquent que près de la moitié de tous les adultes européens – chiffre proche de 150 millions –sont aujourd’hui, convaincus que les Israéliens se comportent comme les Nazis, envers les Palestiniens.

Cette tendance est, encore, corroborée par un rapport récent (publié par le Gatestone Institute), qui décrit une situation scandaleuse en Belgique, mon pays de naissance, qui a touché mes cordes sensibles personnelles. Si mes parents n’avaient pas émigré en Australie, à la veille de la guerre, ils auraient pu endurer le même sort que de nombreux membres de ma famille, qui faisaient partie des 50 % de la communauté juive belge d’avant-guerre, déportés avec la assistance active de la bureaucratie d’Etat et des collaborateurs, et qui furent assassinés à Auschwitz.

Ce rapport décrit un extraordinaire manuel belge d’introduction à l’intention des enseignants du « Souvenir de la Shoah », apparus dans la base de données du site officiel du ministère de l’éducation des Flandres. Soutenu et financé par le Ministère de l’Education, ce modèle conçu pour les enseignants d’enfants de 6 à 12 ans, fait la promotion éhontée de la haine d’Israël et de l’antisémitisme, en employant les formes les plus brutales d’inversion des responsabilités dans la Shoah.Il reproduit même un dessin caricatural apparu, à l’origine, en 2009, lors de la fameuse conférence pour la Négation de la Shoah, à Téhéran, dépeignant un déporté de camp de concentration empalé sur des fils barbelés, en forme de swastika. Intitulé « Never again » (Plus jamais ça ! »), il était accompagné de la caricature d’un arabe, dans la même posture, sous-titré : « Over again » (« Encore et encore ! »). Le message véhiculé est clair comme le cristal : les Israéliens, descendants des Juifs assassinés au cours de la Shoah, traitent les Arabes de la même manière que les Nazis traitaient leurs précurseurs.

Cette caricature est produite par Carlos Latuff, un Brésilien d’origine libanaise, notoire pour ses créations d’autres caricatures anti-israéliennes parfaitement obscènes pastichant les Israéliens en Nazis. L’un de ces travaux récents les plus scandaleux était une hideuse distorsion de l’image poignante et bien connue d’un jeune garçon juif, au cours du soulèvement du Ghetto de Varsovie, disant, sans une bulle : « Je suis Palestinien ». Il a, également, dessiné le Premier Ministre israélien en vampire, ayant du sang qui dégouline de ses crocs.

Il y avait d’autres “cours”, présents sur le site belge, qui présentent les Israéliens en meurtriers assoiffés de sang. L’un comprend un « jeu », où les enfants doivent adopter le rôle de Palestiniens ou de partisans du Hamas et représentent les braves gens, alors que ceux prenant le rôle des Israéliens incarnent les tyrans malfaisants.

Le principal mensuel juif d’Antwerp, “Joods Actueel”, décrit cette “leçon d’histoire” comme une perversion et accuse ses auteurs de transformer le matériel pédagogique “en instrument visant à infecter l’esprit des enfants de haine d’Israël et d’antisémitisme ». Il est totalement inadmissible et mauvais pour le Ministère de l’Education belge d’approuver un site internet, conçu comme un guide pour les enseignants des écoles évoquant la Shoah, qui, en réalité, fait la promotion de la même haine qui a pavé la voie vers la Shoah.

Un tel comportement viole les résolutions adoptées, qui condamnent et définissent l’antisémitisme, selon l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe – dont la Belgique est signataire.

Les protestations provoquées, à la suite des révélations médiatiques de cette abomination, ont contraint les autorités belges à retirer de ce site internet certains éléments de ce matériel offensant. Mais cet épisode est, simplement, un symptôme du problème. La réalité est que la haine frénétique contre Israël est devenue un composant endémique du discours politique à Bruxelles, la capitale officielle de l’Europe et quartier général de l’OTAN.

On doit le voir dans le contexte plus large de l’antisémitisme en Belgique. Il y a approximativement 40 .000 Juifs en Belgique, dont plus de la moitié réside à Antwerp.

La population musulmane a augmenté significativement et représente actuellement une force électorale puissante. Dans la capitale, Bruxelles, où le nom le plus populaire attribué à un enfant, à la naissance, n’est autre que Mohamed, les Musulmans comprennent 30% de l’électorat. On prédit qu’aux alentours de 2020, ils représenteront 10% de la population totale. Il sont le nouvel élément majeur contribuant à la croissance exponentielle et à la saturation de la société par un antisémitisme enragé.

La haine des Juifs se manifeste habituellement, mais pas exclusivement, sous forme d’antisionisme. La communauté se trouve sous une pression croissante et, l’an dernier, les incidents antisémites, comprenant des actes de profanation et le vandalisme d’institutions juives, autant que des agressions physiques contre des Juifs, s’est élevé brusquement de 30%. L’atmosphère antisémite et la violence contre les Juifs est particulièrement intense à Antwerp, où 50% des enfants en âge d’être scolarisés choisissent des cours d’Islam. Mais il y a aussi des rapports pour dire que certains enfants Juifs scolarisés à Bruxelles ont éprouvé de tels niveaux excessifs de harcèlement et d’intimidation antisémite qu’ils ont été obligés de quitter l’école publique.

Il y a quelques mois, les médias belges ont mis en lumière et exposé en détail l’inaction et le cynisme de la police d’Antwerp, dans le cadre d’un incident antisémite particulièrement violent, dans lequel des voyous ont agressé leurs voisins (l’un d’entre eux a dû être hospitalisé), en les traitant de « Juifs puants » et en les menaçant de terminer le travail que les Nazis ont commencé ».

Selon l’Agence Télégrahique Juive, la semaine dernière, le principal quotidien belge De Standaard a ressuscité l’accusation médiévale de crime rituel, prétendant que les résidents des implantations juives de Judée-Samarie empoisonnaient les puits d’eau palestiniens.

Ces tendances se reflètent aussi au niveau politique. Il y a deux ans, Le Ministre belge de la Justice, Stefaan De Clerck, du parti chrétien démocratique au gouvernement, a même soutenu le projet d’amnistie des collaborateurs nazis, en suggérant que le pays « devrait peut-être aussi oublier cela, parce que cela s’est produit dans le passé ». Karel de Grucht, l’ancien Ministre belge des Affaires étrangères et Commissaire européen pour le commerce, est perçu comme un antisémite avide.

Ce n’est pas très surprenant que, dans un climat où les Juifs sont traités comme des parias, une large proportion de la communauté se sente tristement résignée au fait que leurs enfants n’aient pas d’avenir, en Belgique, pour une vie juive qui ait le moindre sens. Un nombre croissant, particulièrement parmi les plus jeunes gens, ont déjà ou sont en train de projeter de venir s’installer en Israël.

Pourtant, l’organisation communautaire juive de Belgique, vis-à-vis de laquelle les Juifs les plus engagés envers le Judaïsme et le Sionisme, à Antwerp, ont fait sécession, a cherché à évacuer l’hostilité envers les Juifs en se mettant à ramper devant l’appareil politique et en prenant ses distances à l’égard d’Israël. A un certain stade, elle a même rendu les honneurs à un politicien qui adoptait l’équation « Sionisme = racisme ». Certes, les niveaux d’antisémitisme en plein essor et l’application de normes à deux vitesses (double-standards) à l’encontre d’Israël ne sont pas un cas unique en Belgique et ils prévalent à des degrés variables, dans la plupart des pays européens.

Mais, c’est le summum en matière d’hypocrisie, pour un pays dont les anciens dirigeants sont responsables du génocide, dans lequel des millions de Congolais ont été assassinés, que de s’engager dans l’inversion des termes de la Shoah. Et, en particulier, de se comporter de cette manière et rester, pourtant, silencieux face à la guerre civile cruelle qui fait rage, dans des proportions barbares, avec plus de 120 000 morts, et qui se déroule à, à peine, quelques minutes des frontières israéliennes.

israelhayom.com

On peut lire le site internet d’Isi Leibler au lien suivant : www.wordfromjerusalem.com. On peut le contacter à : ileibler@leibler.com.

Adaptation : Marc Brzustowski.



 

 

Hollande ne veut plus de rabbin au Comité national d’éthique (JForum.fr)

Expulsion des religieux au Comité d’Ethique : ce que cache ce retour à une laïcité musclée.

Juifs et protestants français viennent de perdre leurs représentants au sein du Comité consultatif national d’éthique. Et cela, bien que le président de la République soit tenu, selon les textes, de nommer 5 personnalités qui appartiennent aux "principales familles philosophiques et spirituelles".

Avertissement : L’affaiblissement de la Communauté juive de France, et de ses Institutions, autorise, semble-t-il, les pouvoirs publics à passer outre l’avis de ses représentants. Ce pouvoir qui nous mène en bateau, par une communication souvent lénifiante, montre par des gestes aujourd’hui récurrents, la futilité des contacts entre les Institutions Juives et la République, que les médias nationaux et communautaires nous servent pour nous endormir. Le contentieux grandit à vue d’œil, entre la Communauté Juive et l’État, puisque, après les prises de position sur le mariage pour tous, c’est à présent la PMA et les questions relatives à la fin de vie, que l’on veut voir passer sans obstruction, parallèlement à la mise en cause de l’abattage Casher -affublé de l’adjectif "rituel" ce qui renvoie au crime rituel, au lieu de le qualifier comme l’abattage par saignée, en posant clairement les termes d’un débat plus polémique que scientifique, non-résolu, sur la souffrance animale-.

Ce contentieux remet en cause bien des acquis permettant une vie juive en France, et pose de plus en plus la question de son avenir de ce pays.

Le Comité consultatif national d’éthique a fait l’objet de 22 nominations – 15 nouveaux membres et 7 renouvellements. Un sujet fait du bruit chez les religieux puisque le pasteur Louis Schweitzer ainsi que le rabbin Michael Azoulay n’ont pas été renouvelés et ont été "remplacés" par une historienne du protestantisme - Marianne Carbonnier-Burkard - et un neurologue qui par ailleurs se dit attaché à la tradition juive - Lionel Naccache. Que penser de ce "nettoyage religieux" ?

Damien Le Guay : D’abord, il y a une question de forme. La politesse républicaine, qui suppose de prévenir, d’avertir, n’a pas été de mise. Les deux évincés l’ont appris par les journaux. Les protestants s’en sont émus. Le Rabbin a manifesté son étonnement. Ensuite, si les textes du CCNE ne prévoient pas de « représentants des religions » en tant que tels, une tradition s’était instaurée pour permettre à ces derniers d’avoir voix au chapitre. Le président de la République doit, selon les textes, nommer 5 personnalités, qui appartiennent aux "principales familles philosophiques et spirituelles". Enfin, le choix de ne pas les renouveler, eux et pas d’autres, est bien une décision politique. Il n’y a plus de religieux en tant que tels au sein du CCNE. Ceux qui les ont remplacés ont des "sensibilités religieuses".

Et si, contrairement au discours d’apaisement du président actuel (Jean-Claude Ameisen), Claude Baty, représentant officiel des protestants de France, a cru devoir écrire au ministre de l’Intérieur pour protester et si le Pasteur Schweitzer et le Rabbin Azoulay ont publiquement manifesté leurs désaccords, c’est bien qu’il y a un problème. Un problème lié à leur état religieux, à leur fonction religieuse.

Existe-t-il derrière ces changements un but politique inavoué ? Quelle vision de l’éthique cela implique-t-il ?

Le problème est double. D’une part, il s’agit d’un climat. La laïcité est un cadre général, des règles mais aussi un savoir-vivre ensemble, un respect mutuel. Pourquoi ne pas avoir renouvelé ces deux « religieux », compétents, spécialistes de ces questions, sans même avoir cherché une concertation avec les protestants et les juifs ? Sans doute pour les "sanctionner". Tout le monde sait que la position du CCNE sur l’euthanasie (avis de juillet 2013 défavorable à la légalisation de l’euthanasie) n’a pas plu. De plus, il faut envisager de meilleures manières les débats à venir – ceux sur la PMA et l’euthanasie. Le changement de la moitié des membres du CCNE permet "d’assurer ses arrières". D’autre part, il s’agit d’une certaine conception de "l’éthique de discussion", au fondement des comités d’éthique, et qui suppose que l’intelligence soit collective, la discussion libre, la conviction mutualisée. Le Rabbin Azoulay considère qu’il y a derrière ces évictions un "préjugé réducteur et choquant sur la capacité des religieux à pourvoir penser librement et intelligemment". Dès lors, si, comme le dit le rabbin Azoulay, les religieux n’ont plus voix au chapitre en ceci qu’ils sont religieux, c’est qu’ils sont considérés, par nature, comme incapables d’entrer dans ce processus de mise en commun des convictions. Si tel est le cas, alors existe une sorte de discrimination à l’égard des religieux – avec tout à la fois un a priori négatif qui n’est pas lié à une personne mais a une catégorie et, d’autre part, un défaut de reconnaissance, une sanction professionnelle, une dévalorisation des compétences au regard d’une supposée incapacité à sortir de sa condition. Pourquoi un rabbin serait-il moins convaincu et libre en même temps que Michelle Meunier, nouvellement élue au CCNE qui ne cache pas ses convictions LGBT ?

Faut-il relativiser l’importance de l’évènement ou au contraire y voir un révélateur de l’exclusion progressive des religieux dans le débat public ?

On peut le considérer. L’actuel président du CCNE le dit. M. Sicard, ancien président du CCNE, pense de même. Mais le Pasteur Schweitzer va quand même jusqu’à considérer que "le message est clair" : il s’agit d’un "retour à une laïcité musclée". Une certaine laïcité montre ses muscles et considère que les religieux n’ont pas place autour de la table quand il est question de religion, de laïcité ou de sujet de société. S’est-elle imposée dans certaines dernières décisions ? On peut se poser la question. Claude Baty s’étonne que dans le nouvel "observatoire de laïcité", dirigé par Jean-Louis Bianco, aucun de ses membres ne soit un religieux alors même, dit-il "qu’il y a des francs-maçons". La laïcité ne concernerait-elle pas les religieux ? Les religieux, a priori, ne joueraient pas le jeu ? Pourquoi ? Dernier indice : sans concertation aucune, France-Culture a déplacé certaines émissions religieuses du dimanche matin (celles des protestants et des juifs), à 7 h du matin pour laisser place, pendant une heure, à une émission de Frédéric Lenoir, "les racines du ciel" - émission intéressante au demeurant. Nous ne sommes plus dans les religions mais la "spiritualité laïque", la quête de soi. Les deux premiers invités de cette émission furent Luc Ferry et Mathieu Ricard. C’est tout dire ! Pourquoi mettre un dimanche matin, dans le temps des religions, une émission qui n’est pas religieuse si on ne considère pas, sans le dire, que la "spiritualité laïque" va venir remplacer les "religions" - ce qu’a clairement dit Luc Ferry lors de la première émission ?

Sommes-nous en train de confondre athéisme et laïcité ? De remplacer le dialogue par l’analyse ?

Il y aura toujours deux conceptions de la laïcité. Soit elle est envisagée comme un cadre général de limites et de respect. Alors, tout le monde est laïc – y compris les religieux s’ils respectent les règles de la République. Soit elle est envisagée comme un combat, une séparation entre les laïcs (qui seraient ceux qui n’ont pas de religions) et "les croyants" qui ne seraient que les seuls "croyants religieux". Ainsi, pour ce qui concerne une ultra-laïque, Caroline Fourest se présente comme "une laïque" - ce qui laisse à supposer que son interlocuteur ne l’est sans doute pas ! Cette laïcité-cadre et cette laïcité-contre ont des a priori différents.

Le paradoxe en France est que la République (de gauche comme de droite) est plutôt rétive vis-à-vis de toutes irruptions des religions dans l’espace public alors même que les traités européens, qui nous engagent, sont eux favorables au dialogue, à l’écoute des religions et à la contribution de ces dernières au débat public. Ainsi l’article 17 du traité de Lisbonne indique que l’Union doit avoir un "dialogue ouvert, transparent et régulier" avec les religions. Et le 30 mai dernier, les plus hautes autorités européennes, ont organisés une réunion avec les autorités religieuses d’Europe pour redonner sens et confiance en l’avenir de l’Europe. Et si la Commission européenne fait des "rappels à l’ordre" sur les Roms, elle n’en fait pas sur ce "dialogue"-là ! Elle pourrait en faire un suite à l’éviction des religieux du CCNE !

Avec qui dialoguer si ses interlocuteurs sont renvoyés en dehors des instances de dialogue ?
Philosophe et critique littéraire, Damien Le Guay est l’auteur de plusieurs livres, notamment de La mort en cendres (Editions le Cerf) et La face cachée d’Halloween (Editions le Cerf).

Il est maître de conférences à l’École des hautes études commerciales (HEC), à l’IRCOM d’Angers. Il est président du Comité national d’éthique du funéraire et Vice-président de l’Amitié Charles Péguy.Le Comité national d’éthique soupçonné d’être remanié pour servir la gauche

Vingt-deux nouveaux membres, dont l’avocat Jean-Pierre Mignard, ami de François Hollande, ont été nommés au Comité consultatif national d’éthique, selon un arrêté publié dans le Journal officiel de dimanche.Don du sang élargi aux homosexuels, ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes, fin de vie... Le programme est chargé pour le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE), qui va devoir se prononcer sur ces sujets à l’automne 2013 et l’hiver 2014. C’est dans ce contexte que 22 nouveaux membres ont été nommés au CCNE, selon un arrêté publié dans le Journal officiel du dimanche 22 septembre.

Deux responsables religieux ont été évincés au profit d’une historienne et d’un neurologue. "Nous souhaitons revenir aux principes de création du Conseil de 1983 et faire appel à des laïcs pour représenter les courants religieux", s’est justifié l’Elysée auprès du Figaro, lundi.

Le choix des nouvelles personnalités n’est pas anodin : parmi elles figurent l’avocat Jean-Pierre Mignard, ami de François Hollande, le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, proche de la gauche, ou encore la sénatrice PS Michelle Meunier, qui a fait des propositions en faveur des droits des transsexuels, comme le soulignait Le Monde (article pour abonnés) samedi. Un changement pour se constituer une assemblée obéissante sur des sujets de société sensibles ?

L’indépendance de l’autorité mise à mal par le mode de nomination

Organisme strictement consultatif, le CCNE a été créé en 1983 par François Mitterrand. Pendant une vingtaine d’années, il dépend du ministère chargé de la Recherche. Il faut attendre août 2004 pour qu’il dispose du statut d’autorité indépendante, rappelait Le Monde en février. Depuis, le Comité d’éthique peut être saisi par le président de la République, les présidents d’assemblée, les membres du gouvernement mais aussi des établissements publics. Il peut également s’auto-saisir de toute question posée par un citoyen ou l’un de ses membres.

Toutefois, l’indépendance du CCNE est relative : son président est nommé par le président de la République pour une période de deux ans renouvelable. Et parmi les 39 membres nommés pour quatre ans, renouvelés par moitié tous les deux ans, cinq personnalités "appartenant aux principales familles philosophiques et spirituelles", sont aussi désignées par le chef de l’Etat. Trois autres membres sont nommés par des ministres, un par le Premier ministre, un autre par le président du Sénat.

Le rôle du Comité d’éthique a donc tendance à évoluer en fonction du président et du gouvernement, et de leur couleur politique. Par exemple, Albert Jacquard, spécialiste de génétique des populations et homme engagé à gauche contre le nucléaire et pour le droit au logement, mort le 11 septembre, avait été membre du Comité d’éthique de 1983 à 1988. "Il est évident que Nicolas Sarkozy ne savait pas ce qu’était le CCNE. A contrario, François Hollande lui donne peut-être trop d’importance", estime dans Le Monde Didier Sicard, président du Comité de mars 1999 à février 2008, et désormais président d’honneur.

Des membres qui revendiquent leur liberté d’opinion

Des personnalités de gauche nommées au CCNE pendant le mandat de François Hollande, ce n’est donc pas très surprenant. En revanche, ce qui pose question, c’est leur point de vue sur les sujets de société sur lesquels ils vont devoir émettre un avis. Pour Louis Schweitzer, pasteur depuis 1976, qui affirme dans Le Figaro, lundi, avoir appris par voie de presse son éviction du CCNE, l’objectif est clair : "Le gouvernement veut s’entourer de personnalités qui prendront des positions dans le sens souhaité."

Mais d’autres membres du CCNE revendiquent leur liberté. "Chacun exprime son opinion", indiquait en février à francetv info Alain Fischer, membre du CCNE de 2003 à 2009. "Toutes les personnes qui me connaissent savent que la docilité n’est pas la première de mes qualités", réagit Jean-Pierre Mignard dans Le Figaro. "Je n’ai pas un sentiment d’instrumentalisation", réfute de son côté Patrick Gaudray, chercheur en génétique et président du comité technique du CCNE, dans Le Monde. "Je ne fais pas partie d’une opération de glissement à gauche", balaie Jean-Marie Delarue dans le même quotidien.

Des avis qui peuvent à la fois servir et desservir le gouvernement

De fait, l’opinion du Comité d’éthique n’est pas toujours prévisible. Ses membres apparaissent parfois divisés. C’est alors au gouvernement de composer avec l’avis rendu par cette assemblée hétéroclite. Et en pratique, il est difficile de trouver un cas où le gouvernement a pris une décision en totale contradiction avec l’avis exprimé. Cette ligne de conduite va-t-elle continuer ? Les cas des trois dossiers sensibles sur lesquels le Comité rendra un avis entre fin 2013 et début 2014 sont tous très différents.

Sur la fin de vie, dans son avis du 1er juillet, le CCNE s’est montré opposé à une option ouverte par l’Elysée : le suicide assisté. Le comité va de nouveau se prononcer, après des Etats généraux annoncés pour l’automne, dont feront partie des Français tirés au sort. L’avis sur le don du sang ouvert aux homosexuels est attendu à l’automne. "Quel qu’il soit, il servira au gouvernement pour justifier sa position", estime Le Monde.

Enfin, sur la PMA, le Comité s’est déjà prononcé, en 2005, contre son ouverture aux couples de même sexe. Il a rappelé son avis en 2010, au moment où il s’exprimait sur les "Problèmes éthiques soulevés par la gestation pour autrui (GPA)". Début 2014, le CCNE doit émettre son avis sur l’ouverture de la PMA aux couples de femmes.

A cette occasion, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a jugé, le 11 septembre, "bien naturel" d’attendre ce nouvel avis pour examiner la question de l’ouverture de la PMA à tous les couples. "Cela ne préjuge pas du fait que nous suivrons à la lettre [son] avis en la matière", a-t-elle toutefois souligné. Pourtant, François Hollande a promis de respecter l’avis du Comité d’éthique. Signe que l’exécutif marche sur des œufs à ce sujet, et cherche à montrer qu’il consulte longuement avant de trancher.
Par Violaine Jaussent FRANCETV INFO

 

Monsieur Peillon s'en prend à nos enfants

 

Cher Ami

M. Peillon, ministre de l’Éducation nationale, …

--- a invité les recteurs “à relayer la campagne de communication relative à la ‘Ligne Azur’ », un service de « SIS Association » qui diffuse la brochure « Tomber la culotte », un guide promotionnel et pornographique de l’univers sexuel des lesbiennes. 

--- préconise de « favoriser les interventions en milieu scolaire » des associations liées à la nébuleuse LGBT.

--- a affirmé que l’État « doit promouvoir dès l’école primaire l’éducation à la sexualité ». Il souhaite donc s’en prendre à nos enfants dès l’âge de 6 ans oubliant que ce sont les parents les premiers éducateurs !

Réagissez dès maintenant. Signez votre CARTON ROUGE à M. Peillon ici.

 

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Voici les faits :

 

Dans un courrier adressé le 4 janvier 2013 à tous les recteurs d’académie, M. Peillon a déclaré vouloir “s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités”.

Il ne s’agit pas de vains mots. C’est bien la volonté totalitaire “d’arracher l’enfant au déterminisme familial” au profit des hussards noirs de la République.

Comment va-t-il mettre en place ce plan infernal ?

Dans ce même courrier du 4 janvier 2013 le ministre de l'Education nationale nous donne la réponse… Il invite les recteurs...

... “à relayer la campagne de communication relative à la ‘Ligne Azur’ d’écoute pour les jeunes en questionnement à l’égard de leur orientation ou leur identité sexuelles”.

Cette Ligne Azur n’est pas simplement un service “à l’écoute” des jeunes mais s’avère être une tentacule du réseau militant LGBT destinée à faire la propagande des pratiques homosexuelles.

La bibliographie et la filmographie du site de la Ligne Azur confirment ce militantisme.

Un lien vous donne l’accès au site de “SIS association“, où l’on peut télécharger la brochure “Tomber la culotte” à propos de “la santé sexuelle des lesbiennes, bisexuelles et des femmes ayant des rapports sexuels avec des femmes”.

Le message est sans ambiguïté : les pratiques lesbiennes sont banales et donc sujettes aux mêmes soucis de santé que les autres.

Vous pouvez réagir dès maintenant.

Signez le CARTON ROUGE à M. Peillon ici.

Notre objectif est d'inonder de CARTONS ROUGES le bureau de M. Peillon.

Merci pour votre adhésion.

Catherine GOYARD

Présidente d’Avenir de la Culture

 

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